Pour les fautes, les premiers chapitres datent du début de l'année Quadn j'étais encore un novice... donc...
Allez, rien que pour Den, la suite!
Chapitre III: Promesse et souffrances
La mort.
On la connaît tous
Quand elle ne vous frappe pas
C'est quelqu'un d'autre qui y passe
La mort.
Blessure physique
Cloture des souffrances
Libération de l'âme
La mort.
La fin de tous
Quand on la frôle
On y plonge...
Je flottai. Je volais. Je me sentai libre. Le noir faisait partie de moi et mes souffrances était partie... En surface. Au fond de moi, la blessure de mon incompétence resterait à jamais gravée en moi.
Pour la première fois après dix jours, j'ouvrais les yeux. J'étais dans une cuve bacta. Les instruments qui me mainetnait en vie bipaient et clignotaient autour de moi. De l'autre côté une forme trouble posa une main sur la paroi. Je posai le mienne par-dessus. L'individu recula vivement et se préciptia vers une forme blanche. Cette dernière s'approcha d'une console, du moins supposai-je, et je me sentis aspiré vers la haut.
Quelques minutes plus tard, je m'habillai et retrouvai Val'nur et le docteur Lidis. Cette dernière était le meilleur docteur de cette partie de Corellia et travaillait pour la CorSec. Elle s'approcha de moi et m'ausculta. Elle hocha la tête, pensive et je l'interrogeai du regard:
"-Bien. Vous vous en êtes bien sorti.
-C'est à dire, demandai-je.
-Et bien... Vous pourrez pilotez mes ne pourrez faire d'opéraiton style commandos avant... Six mois.
-Six mois?! m'écrai-je à l'unisson avec Val'nur
-Six mois. Vous pourrez piloter mais battre le record du 100 mètres ou autre n'est pas à l'ordre du jour durant les six mois à venir..."
Je baissai la tête, vaincu. Mon ego et mon orgueil venaient d'en prendre un coup.Deux années d'entrainement pour finir à ça. Un lamentable échec. Je me levai, doucement. Trop doucement pour un jeune homme de mon âge. Val'nur resta sur place, me laissant seul. Abbatu, je sorti de l'enceinte du Quartier Général et pris un taxi pour rentrer chez moi, chez mes parents. Prendre l'air me fit du bien. Arrivé à l'arrêt qui m'intersessait, je payai le chauffeur et commençai à marcher. L'allée de platanes d'Ithor avait couté une fortune à mon père, mais il était riche. Du moins assez pour ça. Directeur d'une grosse usine de fer de Corellia, il alimentait la Corporation Technique pour créer ses vaisseaux. Du coup, il avait récuperé un X-Wing tout neuf qu'il m'avait offert il y avait deux années de cela. Mais l'Empire s'interessait de près à lui. Effectivement, selon des rumeurs mon père, mon propre père, travaillait avec ses chiens de rebelles qui menaçaient officiellement Corellia!
J'arrivai devant notre superbe maison. De style ancien, elle appartenait à ma famille depuis maintes générations. Je soupirai de soulagement de savoir que ma famille avait l'air d'aller bien. Je gravissai les escaliers lorsque une voix familière se fit entendre:
"-Pierran, c'est toi?
-Non maman!
-Gonau!"
Ma mère dévala le hall. Hann Wocou était une femme de cinquante ans avec quelques rides mais un visage enfantin. Sa vue me fit sourire et je me précipitai dans ses bras. Soudain je la sentis faible, triste, elle n'était pas normale:
"-Qu'y a t'il? demandai-je inquiet
-Ton père...
-Oui? continuai-je, mon inquiétude grandissant
-Il n'est pas rentré hier."
Cette révélation me laissa bouche bée. Soit son usine avait eue des problèmes, mais jamais au point de ne pas rentrer. Je regardai ma mère et lui promit d'aller vior ce qu'il se passait. Elle refusa d'abord mais céda.
Je me dirigeai vers mon X-Wing lorsqu'une trille me fit faire un demi-tour. Un tourbillon bleu fonça vers moi et me renversa. Givrer m'attendai. Il était mon unité R2 depuis que je savais piloter. Je le regardai non sans une certaine nostalgie.
Je le fis rentrer dans mon vaisseau, à sa place et décollai, sans faire la check-list. J'aurai assez d'essence et cela me suffisait. Je me dirigeai vers l'usine de mon père lorsque je distanguai un filet de fumée au loin en provenant surement pas d'une cheminée de l'usine. Mon sang ne fit qu'un tour. Poussant les réacteurs à fond au détriment des boucliers, j'arrivai rapidement au travail de mon père... Ou du moins ce qu'il en restait... C'est à dire des cendres et des débris virvoltant au gré des vents. Je crus que mon coeur s'arrêtai de battre. Je me posai et me dirigeai vers des gyrophares. Je trouvai Val'nur et une équipe de la CorSec. Je balbutiai quelques mots qui voulait vagument dire:
"-Mon père, il est vivant?
-Oui. repondit sèchement Val'nur.
-Et... et ton frère?
-Non." Le frère de Val'nur travaillai comme second de mon père. Il n'avait pas eu autant de chance que lui.
"-Désolé... Comment?
-Raid aérien.
-Qui?
-Mercenaires."
Mon ami tourna les talons et se dirigea vers nos supérieurs. A ce moment je n'étais plus l'officer Wocou sur de lui, mais le civil Gonau qui souffrait terriblement. Je me dirigeai vers une ambulance. Je vis mon père sur un brancard et me dirigeai vers lui. Il était terriblement pâle et un instant je crus qu'il avait succombé à ces souffrances. Mais je vis bientôt qu'il respirai, difficilement, mais il réspirait. Des infirmiers vinrent le chercher, et l'emmenèrent dans leur camion-salle d'opétaions. Il en ressortit deux heures plus tard, avec une jambe en moins.
Après ce rude choc, je me dirigeai vers Val'nur qui pleurait sur le cadavre de son defunt frère. Je le regardai, une flamme brillant devant mes yeux. Je mis une main sur son épaule. et le regardai, les yeux dans les yeux.
"Val'nur, je te jure sur mon honneur que l'on trouvera les coupables et qu'on leur fera payer cher très cher..."
Et sur cette promesse, je tournai les talons, plus determiné que jamais, à la recherche d'indice.
Chapitre IV: Rébellion
Je marchai sur les tas de débris qui avaient autrefois constitués une usine, un lieu de travail de braves gens qui étaient maintenant ou morts, ou gravement bléssés. Les cendres virevoltaient autour de moi, giflant la peau de mon visage avant de repartir au gré du vent comme si elle n'avaient jamais existées. On pouvait voir les équipes de secours encore chercher des gens, morts ou vifs; on aperçevait la police à la quête du moindre indice près de l'épave d'un Y-Wing et on pouvait voir des personnes choquées où ayant besoin de soins. Un parfum de mort et de peur flottait au-dessus des ruines de l'usine de mon père.
J'avais l'impression de nager en plein cauchemar. La guerre était vraiment une chose horrible. La mort de centaines d'individus pouvaient avoir des répercussions énormes sur d'autres personnes. Mon regard dérivant sur cette étendue de la mort finit par arriver sur Val'nur. Mon ami d'habitude si confiant et si joyeux tirait maintenant une tête à faire pleurer. Il était abbattu, seul et venait de perdre son frère. Je me mordais la lèvre, ne sachant que faire mais détournai bien vite le regard pour me diriger vers l'épave du Y-Wing. Non loin, un ouvrier de l'usine ayant survécu miraculeusement expliquait aux auotrités que le vaisseau qui gisait devant moi était le chasseur de tête. Donc le Leader, donc le type qui devait avoir toutes les informations concernant ce raid. Montrant mon badge d'Officier de la CorSec au garde de l'épave, je m'approchai de l'instrument de mort désormais écrasé. Le cockpit était séparé de ce qu'il restait des ailes. Il était encore plus ou moins en état, ce qui faciliterait les fouilles. La cabine de pilotage était neutre, sans aucune fioritures. Une tache blanche était incrustée dans l'appuie-tête. Visiblement, le chasseur de tête l'avait perdue... Je trouvai cependant un datapad. Je le ramaissai et essayai de l'allumer. Hélas il n'était plus en état. Datapad en main, j'allai chercher Givrer pour qu'il extraie les données. Le système d'alimentation du datapd était mort, explosé, mais les données étaient encore intactes, mis à part deux, trois dossiers sans importance, jugeai-je à la vue de leur titre.
Givrer me montrait les dossiers sur mon propre datapad, lorsque l'un deux me tapa à l'oeil "Raid Corellia". Le coeur battant je l'ouvrai et découvrai une chose qui allait changer ma vie à tout jamais. Un symbole de l'Empire illustrait ce dossier, avec, en dessous, un texte signé du Diktat lui-même! Un hologramme apparu, une image du Diktat donnant les directives au mercenaire. L'Empire lui-même avait commandité ce raid horrible. J'avais été trahi par un régime en lequel je croyais. Le souffle coupé, je m'effondrai la tête entre les mains. J'avais l'impression d'être déconnecté du monde. Je hurlai mais je n'entendais rien. Je vis Val'nur accourir vers moi te essayer de me retenir dans ma chute. Mais cette chute là personne ne pouvait l'empêcher. Ma déconnection avec le monde s'accéléra jusqu'à ce que je sombre totalement dans l'inconscience.
Je restais dans cet état végétatif pendant plusieurs jours, jusquà ce que je me réveille dans mon lit, entouré de mes deux parents et de Val'nur. J'ouvrais lentement les yeux et découvrai trois visages inquiets. "Empire." fut le premier mot que je prononçai dans ce qui allait être ma nouvelle vie. Val'nur hocha la tête et me répondit:
"-J'ai vu.
- Qu'avez vous vu, vous deux? interrogea mon père.
- C'est l'Empire qui a commandité le raid, dîmes Val'nur et moi d'une même voix.
- Le...? L'Empire?
- Le Diktat plus précisément, continuais-je d'une voix faible."
Mon père regarda alors ma mère les yeux dans les yeux. "Pourquoi?" demandai son regard...
La semaine suivant mon réveil nous apprîmes une horrible nouvelle. La planète Alderaan avait été détruite. On accusait les Rebelles d'avoir commis cet acte horrible, mais j'étais persuadé que l'Empire était derrière tout ça... Comment avaient-ils pû annihiler une planète entière? Cet acte démentiel me fit prendre une décision. Le lendemain, au réveil, je me mis à mon bureau et écrivait
UE lettre à l'intention de mon chef à la CorSec. J'irai moi même la lui remettre. Vers le milieu de la matinée, après maints essais, j'avais terminé ma lettre. Je sortais alors et me dirigeai vers les bureaux. J'arrivai devant le bureau de Doband. Je frappai et entrai, après avoir obtenu une réponse affirmative. le brigadier était à son bureau, un cigare dans la bouche, une tête de quelqu'un qui n'a pas dormi et avec une barbe mal rasée. Il leva la tête et son regard s'illumina, jusqu'à ce qu'il voie l'enveloppe que j'avais à la main. Son sourire disparu instantannément:
"-Qu'est ce que c'est?
-Ma lettre de démission.
-Pardon?!
-Les récents événements m'ont décidés.
-Mais... Vous n'allez pas faire le jeu de ces chiens de Rebelles!
-Comment expliquez vous alors le symbole Impérial sur le datapad du mercenaire mort? Et l'hologramme du Diktat?
-Pâles imitations... rétorqua Doband de la sueur perlant sur son front.
- C'est ce que vous dites. Maintenant, tenez, dis-je en lui donnant mon insigne de la CorSec avant de sortir."
Doband avait l'air d'être surchargé et il venait de perdre l'un de ces officiers. Tous les regards se dirigèrent vers moi lorsque Doband se mit à hurler mon nom. Je sortai pour la dernière fois de la Brigade de la CorSec et croisai Val'nur qui lui y rentrait:
"-Gonau! Qu'est ce que tu fais de beau? Une mission.
-J'ai démissioné Val'nur.
-Tu as, quoi?!
-L'Empire ne mérite pas que je me mettes à son service."
Mon ami resta silencieux et je le saluait avant de rentrer chez moi. Je montai dans ma chambre et préparai un message pour l'Alliance Rebelle. Je désirai y rentrer, afin d'écraser l'Empire.
Un mois après avoir envoyé la lettre, je reçus un message d'une certaine Bethra Fenris. Elle me demandai d'aller sur Tatooine via le prochain vol. Chose que je fis. Je m'installai dans le petit cargo où un petit homme à l'air peureux s'installa à mes côtés. Hélas, cet homme était un Lieutenant Impérial qui faillit nous capturer à l'aide de ses acolytes, jusqu'à ce que, aidé par d'autre passagers, je tirai sur les Impériaux. Le vaisseau fit un bref saut Hyperspatial pour enfin atterir sur Tatooine où je trouvai un contact Rodien qui me donna le mot de passe. Nous fuîmes ensemble les Impériaux qui m'avaient retrouvés et il m'emmena dans un vaisseau pour une seule destination: la Rébellion.