Bonjour à tous. Alors comme j'aime bien lire toutes les ff que vous écrivez, je me suis dit qu'il faudrait ptet que je m'y mette également, afin de voir ce que ca donne.
Alors voila, j'espère que ca plaira, et surtout, si vous avez des remarques, n'hésitez pas, ca me permettra de m'améliorer.
[center]Alaya Rera, ou une vie de vengeance
Chapitre 1
Fin d'une jeunesse heureuse[/center]
Zeltros.
Jamais Alaya Rera n’aurait envisagé revenir sur cette planète qui fut autrefois son foyer. Alors que le Défenseur TIE amorçait sa descente, Alaya, confortablement installée dans le cockpit du chasseur, restait songeuse. Cela faisait des années qu’elle n’était pas revenue sur cette planète.
La jeune Zeltron ne se souvenait que vaguement de son enfance sur Zeltros, et pour cause.
Alors que ses parents avaient décidé de l’emmener visiter d’autres mondes, le transport familial fut abordé par des pirates, qui sévissaient dans le Secteur Corporatif sous le nom de Flamme Ardente. La mère d’Alaya se cacha avec sa fille dans un coin de la soute, espérant que les pirates ne songeraient pas à chercher ici tandis que le père, quant à lui, avait décidé de défendre sa famille. Il le paya de sa vie. Lorsque les membres de Flamme Ardente trouvèrent Alaya et sa mère, ils furent subjugués par leur beauté. En effet, c’est une caractéristique de cette espèce humanoïde : tous les Zeltron sont considérés comme exceptionnellement beau, selon les critères humains.
Il fut donc décidé de vendre Alaya et sa mère comme esclave. Cependant, la mère d’Alaya ne voulait pas que sa fille finisse dans un harem d’un riche marchand, pour les seules plaisirs de la chair. Entendant une bien meilleure vie pour sa fille, elle se jeta sur le chef des pirates, mais un tir de blaster en pleine poitrine l’arrêta en pleine course. Traumatisée par la vision de cauchemar qui s’offrait à elle, Alaya perdit connaissance, et ne se réveilla que bien plus tard, dans une cellule.
Pour une jeune fille âgée de seulement 9 années standard, se retrouver en captivité sur un vaisseau pirate, après avoir assisté au massacre de sa famille, est indubitablement une expérience traumatisante. Aussi, lorsqu’elle s’aperçut qu’un pirate l’observait depuis le couloir de maintenance du vaisseau, Alaya fondit en larme. Ce dernier, agacé par ces pleurs, la laissa seule, et éteignit la totalité des lumières de la pièce. La jeune Zeltron se retrouva donc seule, dans le noir, affamée apeurée. Puis, épuisée, Alaya s’endormit sur le sol métallique de sa cellule.
Lorsqu’elle se réveilla pour la seconde fois, son environnement avait changé du tout au tout. Une pièce meublée luxueusement remplaçait les parois métallique de son ancienne cellule. Se demandant où elle pouvait bien se trouver, Alaya était cependant trop effrayée pour bouger ne serait-ce que de quelques centimètres. Elle resta donc assise dans un coin, les bras autour de ses jambes, luttant pour ne pas laisser le chagrin la submerger.
Alors qu’elle était assise depuis plus de 45 minutes, la lourde porte qui se situait face à elle s’ouvrit, et elle vit un personnage étrange s’avancer. D’apparence humanoïde, cet être à la peau bleu teintée de vert se caractérisait par la présence de deux immenses tentacules qui partaient du sommet de son crâne, et qui descendait jusqu'au bas du dos.
Un Twi’lek, se dit Alaya. Je me souviens que Mère en parlait des fois.
A l’évocation du souvenir de sa mère, Alaya se remit à pleurer doucement. Tandis que le Twi’lek approchait, 2 gardes Gamoréens refermèrent les portes, laissant une jeune fille apeurée dans la même pièce qu’un Twi’lek au regard sadique.
Ce dernier s’approcha de la Zeltron, et lui ordonna de cesser ses jérémiades, et de se lever. Terrifiée, Alaya obéit prestement.
« Bien, annonça le Twi’lek. Je ne me répèterais pas, alors tu as tout intérêt à ouvrir grandes tes oreilles, et écouter attentivement ce que je vais te dire, c’est compris ?
Signe de tête affirmatif de la part d’Alaya.
- Lorsqu’on s’adresse à moi, on dit « Oui, Monsieur », lança le Twi’lek d’un ton sec.
- Oui, Mo…Monsieur, bégaya Alaya.
- Bien. Alors pour commencer, sache que tu te trouves dans la demeure de notre maître, le riche marchand Syn Bunduki. Tu lui appartiens désormais. Tu n’as pas besoin de savoir sur quelle planète nous nous trouvons, puisque ta seule liberté pour les 6 prochaines années sera de m’assister dans mon travail, et de faire ce qu’on te demande. Est-ce clair ?
Alaya resta bouche bée, les yeux emplis de larmes. Ses parents morts il y a quelques jours, la voila qu’elle se retrouvait esclave, au service d’un maître dont elle ne connaissait que le nom, et d’un Twi’lek apparemment irascible. A cette idée, elle sentit les larmes naitre, mais fit son possible pour les contenir. Elle savait que le Twi’lek ne supporterait que très mal cette marque de faiblesse. Aussi, elle hocha la tête, pour lui donner une réponse, alors qu’elle répondait d’une voix tremblante
- Oui, Monsieur.
- Et cesse de pleurer ! Cela ne ramènera pas tes parents. Ton unique chance de survie désormais, est d’obéir. N’oublie jamais cela. Et tâche de ne pas me décevoir : étant le second de notre maître j’ai toute liberté sur le personnel, et je ne suis pas du genre clément.
Puis il la laissa seule. Encore une fois. Alaya se remit donc à pleurer, à n’en plus finir. Puis, épuisée, elle s’allongea sur le lit à sa disposition, et s’endormit aussitôt.
Le lendemain matin, alors qu’elle se réveillait, Alaya constata que des vêtements bizarre avaient été déposés sur une chaise pendant la nuit. Elle s’habilla donc, et remarqua que ces nouveaux vêtements lui allaient parfaitement. Se regardant dans un miroir, ce qu’elle vit la choqua. Elle ne ressemblait plus à la petite Alaya que tout le monde connaissait. Ses nouveaux habits l’avaient transformée. Sa peau était rougeâtre, comme celle de tous les Zeltron. Cependant, cette teinte pourpre était accentuée par l’horrible couleur jaune de sa tunique. Constatant que ses cheveux étaient emmêlés, elle entreprit de se peigner. Elle passa alors ses mains dans ses longs cheveux d’un rouge tellement foncé qu’il aurait pu être noir. Puis se ravisa, se disant qu’elle n’avait peut-être pas trop intérêt à être élégante.
Soudainement, la porte s’ouvrit en grand, et le Twi’lek apparut, d’un pas pressé. La jugeant rapidement du regard, il lui fit signe de le suivre. Pas de « bonjour ». Juste un ordre. Alaya courut donc rejoindre le Twi’lek. Ils finirent par arriver dans un petit bureau, agréablement décoré. Sur les murs, des holoécrans diffusaient des images de paysages magnifiques, et des inscriptions étaient présentes au dessous de ces écrans.
Surement du Twi’lek, se dit Alaya.
Le Twi’lek s’adressa à elle :
- Bien. Hier je t’ai annoncé ce que tu devais savoir. Aujourd’hui, je vais te donner plus de détails sur ton travail, et les gens qui seront avec toi pour faire ce travail. Je m’appelle Bib Ven. Je suis le contremaître. Maintenant que tu es au service de notre maître, tu vas devoir travailler, si tu souhaites vivre. Connais-tu des danses ?
- Non, Monsieur.
- Hmm… Que sais-tu faire ?
Alaya hésita. Que répondre à cette question ? Que savait-elle faire, elle qui n’avait que 9 ans, et dont les parents avaient été assassinés sous ses yeux ? Alors elle répondit la seule chose possible :
- Rien, Monsieur.
Bib Ven leva les yeux au ciel, et annonça d’un ton rude :
- Eh bien tu vas devoir apprendre, gamine. N’espère pas être gâtée comme à l’époque où tes parents étaient vivants. Bon, tant pis, si tu ne sais rien faire, tu vas apprendre avec moi.
Et Alaya Rera apprit en une journée ce qu’il lui faudrait faire les prochains jours, aux côtés de Bib Ven, afin de survivre. C’est ainsi qu’une jeune Zeltron, esclave dès l’âge de 9 ans, d’un marchand Sullustéen, devint une jeune femme de 21 années standard, forte de caractère, qui dirigeait à présent le personnel asservi, à la place de Bib Ven, décédé quelques jours plus tôt dans une tentative d’assassinat perpétrée contre Syn Bunduki. Ce nouveau poste lui permettait une liberté de mouvement assez importante, et elle pouvait même se déplacer dans le palais sans être importunée par les gardes.
Alaya, jeune femme, était désormais ce que l’on pourrait aisément qualifier de « beauté divine ». Bien que les Zeltron fussent connus pour leur beauté, Alaya devait sans doute surpasser tous ces critères. Sa peau était toujours rouge, et ses cheveux n’avaient pas changé. Ses grands yeux marrons étaient vif, sa bouche parfaitement dessinée. Alors qu’elle devait sans cesse faire face à des situations pénibles, Alaya s’était forgé un caractère d’acier.
Pendant ces 12 années de servitudes, Alaya apprit quantité de choses sur le monde extérieur. Son maître, Syn Bunduki, était un riche propriétaire d’une entreprise sullustéenne, qui produisait d’excellent composants pour les vaisseaux. Hélas, Syn Bunduki était du genre colérique, et nombre de fois, Alaya avait été punie pour avoir osé lever les yeux sur son maître.
Au fil des ans, Alaya était devenu plus prudente, ne parlant que rarement. Intelligente et observatrice, elle avait appris à se fier à son instinct, qui ne l’avait que rarement trompé. La jeune Zeltron avait également appris à se piloter, en se cachant de son maître. En fait, c’était Bib Ven qui, s’étant pris d’affection pour Alaya, avait décidé de l’aider du mieux qu’il pouvait. Il lui avait donc appris l’art du pilotage de navette et de chasseurs, et rapidement, Alaya devint un as.
A l’âge de 21 ans, Alaya décida qu’elle en avait assez de vivre dans un état de servitude, et envisagea alors un plan pour recouvrer sa liberté d’antan. Pour cela, il lui faudrait récupérer un vaisseau. Or, le hasard voulut qu’un officier de la Chasse Impériale ait rendez vous avec son maître, afin de négocier un contrat. Profitant de l’occasion, elle parvint par divers moyens à se rendre sur le lieu de stationnement du vaisseau impérial : un chasseur stellaire de classe Défenseur. Se remémorant ce qu’elle avait brièvement lu sur ce chasseur dans le bureau de Bunduki, Alaya savait que c’était la sa seule chance de redevenir libre.
Le Défenseur TIE était un appareil maniable, puissamment armée, et très bien défendu. Avec cela, Alaya n’avait pas à craindre des divers chasseurs Soro-Suub qui se lanceraient à sa poursuite quand l’alarme serait donnée.
Elle s’engouffra donc dans le cockpit, puis en ferma l’écoutille d’accès. Après avoir rapidement lancé les systèmes de démarrage, elle constata que des gardes accouraient dans sa direction, faisant de larges signes avec les bras.
Nous y voila. Cette fois, ça passe où ça casse. Si je me fais prendre, je peux dire adieu à la vie.
Alaya décolla donc doucement, puis élevant son appareil de plusieurs mètres, s’orienta vers le ciel, avant de pousser la manette des gaz à fond. La poussée la colla sur son siège, l’empêchant de réagir pendant quelques instants, le temps de s’adapter. Lorsqu’elle rejoignit l’espace, Alaya n’en revenait toujours pas. Elle avait réussi à se retrouver sa liberté, et elle disposait à présent d’un chasseur de pointe, le plus puissant jamais construit. Avec cela, elle pourrait sans difficulté se lancer à la poursuite des responsables de la mort de ses parents, et de sa servitude. Avec cela, elle pourrait sans difficulté éliminer un à un les membre du gang pirate des Flammes Ardentes.
---------
Le chapitre 2 devrait arriver dans la soirée