Débat lancé par ThrawnForever
Attente ou pas, fantasme ou pas, le résultat est là : les Jedi, apparemment, ne sont pas capables de se battre de manière intelligente.
Et alors ? Le film est pourtant clair là-dessus : les Jedi sont dit débordés dès le départ alors même que le conflit n'a pas encore commencé, ils déclarent ne pas être des soldats, et aucun n'a eu à faire à un conflit majeur de sa vie. Pour leur première bataille, ils ne peuvent pas non plus être au top, ils n'ont aucune préparation à une situation d'offensive massive, tout l'intérêt de leur désorganisation venant du fait qu'il faut bien justifier une armée de Clones, préparées militairement, conditionnés au combat, vivants pour se battre, et uniquement pour cela.
Maintenant, comme il a été dit, l'arrière plan de l'arène ne rend pas non plus toujours la chose de la meilleure manière qui soit. C'est le processus de création de la séquence qui est à mettre ici en cause, le racommodage à l'écran d'éléments disparates et séparés ne pouvait pas donner une impression cohérente dans les détails, ce qui est le cas. Mais le principe qui sous-tend toute la séquence est largement cohérent avec le reste du film, et DES films... maintenant avec l'
UE, il faut voir, mais bon...
D'ailleurs, la désorganistion vient de la structure de la scène elle-même, à l'apparence désorganisée, symptomatique du processus de création de Lucas. Toute la séquence constitue une mosaïque, comme il le dit lui-même, de différents motifs (les péripéties de 3PO, Padmé montant la créature blaster au poing, Anakin sur le char, Obi-Wan et Windu, Jango vs Windu, etc...), une technique qu'affectionne particulièrement Lucas, issue de la tradition des serial.
A ce propos, le retour de personnages récurrents dans la prélo , comme Boba Fett, comme Jabba participe également au cachet serial de
SW, un aspect serial un peu renié par les fans, pourtant revendiqué par Lucas dès le départ, et clairement marqué dans la prélo, surtout dans
AOTC, peut-être l'épisode le plus "serial" avec
ANH.
passé Maître incontesté dans l'art délicat de la procrastination.