par Stehn » Lun 20 Déc 2004 - 6:42 Sujet: Re: Apprenti de la paix.
Voila un semblant de suite que j'ai mis du temps à pondre...
En se réveillant, la vase avait été remplacée par la mer, et le bruit des vagues était maintenant très distinct. Il se redressa, assis, les jambes croisées, devant l’étendue immense de l’océan. Stehn resta ainsi pendant plusieurs minutes, puis se leva et enfourcha sa Moto-Jet. IL revint chez lui. La maison n’était pas fermée, il n’avait rien à craindre de voleurs quelconques, dans ce lieu désert. Il revint sur la terrasse et prit l’holocron qu’il avait chargé la nuit même. Par la Force, il l’activa. Une musique se leva. Par le biais de la force, encore une fois, il transforma la musique en bruits bizarres, puis en paroles distinctes. Un code à algorithmes. Alors, des hologrammes défilèrent. La voix énonçait les principes Jedi, la construction du sabre-laser - le cylindre accroché à la ceinture de Stehn – et les hologrammes correspondant s’affichaient.
A pas lourds, l’homme marchait. On disait que c’était la demeure d’un Jedi. La peur commençait à l’envahir. Puis il se rappela les vieilles histoires de coin du feu sur les Jedi. Ce n’étaient pas de mauvais bougres, mais les garants de la paix dans la galaxie. Il avançait à travers la maison, puis aperçut un individu entouré de gris. Il tenait dans sa main un sabre-laser. L’arme s’activa. La silhouette se retourna. Un adolescent !
-Bonjour, maître Jedi, dit l’homme.
-Pour tout vous dire, monsieur le gouverneur, je ne suis pas Jedi, Répondit le jeune homme. Pour quelle raison venez-vous me voir ?
-C’est la guerre, Monsieur.
-Pardon ?
-Nous avons reçu un signal de la république. Le conflit a débuté il y a de cela un an. L’ambassade s’est couverte de clones. Il a été décrété que les Jedi de niveau Padawan devront accompagner leur maître au combat.
-Mais, je… je n’ai pas de maître.
-Comment cela est-il possible ?
-A chaque fois que j’étais au temple, personne ne se souciait de moi. Je suis revenu ici et j’ai décidé de m’auto former.
-Quoi qu’il en soit, vous êtes recruté.
Ainsi le devoir l’appelait pour servir dans une guerre dont l’envergure galactique le surprendrait bientôt. En deux heures à peine, ses bagages furent bouclés. Le représentant était parti, et des clones viendraient vite le chercher. L’homme avait été franc avec lui ; La flotte de la Fédération attaquait toutes les planètes situées sur la route commerciale de Perlemia.
Dont Chandrila.
Il n’y avait aucun survivant sur les autres planètes, si ce n’est des prisonniers trop bien gardés, et trop mal informés sur les stratégies adverses. Personne ne savait donc comment ils allaient s’y prendre.
-Monsieur !
Les deux clones l’avaient tiré de son sommeil. Il étaient au milieu d’un cercle de droïdes de la fédération. Stehn appuya sur le bouton d’activation de son sabre-laser.
-Ca ne servirait à rien, padawan.
L’homme qui avait prononcé ces paroles était un Weequay. Le jeune homme focalisa son attention sur ses pensées. Et il se rappela. Un renégat à la solde du Comte Dooku.
-…
-Quelle perspicacité… padawan.
-Rendez-vous ou vous…
-Mourrez ?
-Exactement.
L’homme dégaina son sabre-laser.
-C’est toi qui mourras, Padawan.
Stehn se raidit, parfaitement droit, et mit son sabre-laser devant ses yeux, fermés.
Interloqué, le Weequay lança une attaque pour décapiter le jeune homme.
Celui-ci roula dans sa cape, parant l’attaque, mais gardant une blessure sur l’épaule.
-C’est trop facile, contre un enfant.
-Dans ce cas vous préférerez le niveau supérieur !
Stehn lança lourdement son sabre en avant, tentant de pourfendre son adversaire. Le renégat donna un coup de pied dans le dos du jeune homme qui tomba en avant. La lame rouge près du cou, Stehn reculait sur le dos, à l’aide de ses mains.
-Rejoins les séparatistes !
-Vous êtes perdu…
-Non, c’est toi.
Le weequay décrivit un ample arc de cercle, la lame partant de derrière son dos pour partir en avant et s’écraser au sol. L’intéressé roula sur le côté. Une partie de la peau de sa jambe fut brûlée à travers la tunique. Stehn se releva, fit tournoyer son sabre en coupant des droïdes qui lui tiraient dessus. Le Weequay tendit une main et aspira les « corps » des robots pour les envoyer sur le Jeune Jedi. Il coupa difficilement les droïdes en deux, ce qui eu pour effet d’être touché deux fois par un projectile lancé en un seul morceau au départ. Il gémit de douleur, continuant de couper en deux les carcasses, sachant cela inutile. Se déplaçant en combattant, ils étaient arrivés au bord de la falaise sur laquelle était construite la demeure de Stehn.
Le Weequay tendit une main. Le Jedi s’attendait à voir des rochers, des droïdes ou autres objets sucesptibles de lui faire mal voler dans les airs, mais son cou se serra. Comme la corde au cou, il se déplaça lentement dans les airs, venant se poster au-dessus du vide.
-Tu vas mourir !
-Si vous me tuez, vous mourrez !
-Et pourquoi ?
-Observez !
Stehn s’énervait, toute sa haine, tout les sentiments qu’il avait sans cesse refoulés pendant toute son existence, sortirent de lui. Ne sachant quoi faire, il tendit une main vers le Jedi Noir. Des éclairs en jaillirent, frappant le weequay.
Celui-ci, gémit, et dit :
-Intéressant… Abandonne toi au côté obscur de la force !
-C’est déjà fait ! hurla Stehn.
Il tendit ses mains. En désespoir de cause, il utiliserait toute son aura de force. Il ne pourrait léviter, il n’aurait même plus assez de force pour pousser un caillou.
Les deux bras fixés en direction de son ennemi, tremblant de rage, en sang et la tête couverte de larmes de douleur, de ses mains jaillirent le fruit de son désespoir. Le Weequay hurla, lachant Stehn dans le vide. S’abandonnant à la force, en toute sérénité, Stehn sentit pendant les quelques secondes qu’il lui restait que son esprit s’était équilibré. Tout les seuls objectifs de sa vie accomplis, il avait relié avec le côté clair de la Force. Tombant comme un poids dans l’eau, il se laissa couler. Il vit la lumière du soleil sur la mer. La dernière chose qu’il vit fût une grande ombre passer au-dessus de lui…
[ 20. décembre 2004, 19:09: Message édité par : Stehn ]
Faudra me tuer d'abord!