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Mic Mac sur Coruscant

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Messagepar Havelock » Mar 13 Avr 2004 - 16:57   Sujet: Mic Mac sur Coruscant

J'aimerai pouvoir vous soumettre les premiers chapitres de ma FanFic : "Mic Mac sur Coruscant". Mais comment faire ?
Apparemment on ne peut pas poster directement les textes ici.

Ma FanFic est plutôt à ranger dans le genre "comédie policière" dans la grande tradition des San Antonio. Mais j'ai absolument besoin de correcteurs pour ce qui concerne l'univers SW. Je connais pas trop mal l'UE mais je ne suis pas spécialiste comme certains d'entre vous.

Et au final, j'espères qu'elle pourra être publiée sur SWU qui reste quand même la référence en matière de portail pour ce genre de travail.

J'ose donc publier ci-dessous le premier chapitre pour vous donner un avant gout du style. Que ceux qui désirent corriger les cinq chapitres déjà écrits se fassent connaitre, je leur filerai par mail.

Par avance merci.
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Messagepar Havelock » Mar 13 Avr 2004 - 17:03   Sujet: Re: Mic Mac sur Coruscant

MIC MAC SUR CORUSCANT

EPOQUE : Ancienne République, peu de temps avant l’avènement de l’Empire.

CHAPITRE UN

Accoudés au bastingage du vaisseau, Pinto Block, Berphys Anastasius et moi-même, autrement dit Havelock Bench le valeureux, nous regardons mélancoliquement le quai de débarquement de l’immense station spatiale qui dessert Coruscant.

Le luxueux vaisseau de ligne qui rallie notre terre natale, Corellia, à la ville-planète, siège du sénat, a fait le voyage en cinq jours. Long de presque deux kilomètres et pouvant accueillir cinq mille passagers, le vaisseau de construction Haj, comprend tout le confort qu’un être civilisé peut espérer. Pourtant nous sommes bel et bien en mission pour la CorSec.

La CorSec, ignares que vous êtes, est la force de sécurité Corelliene. Dirigée directement par le gouvernement Corellien, elle a pour but de démasquer les organisations criminelles et œuvre dans le contre-espionnage et la protection de personnalités. Mes deux acolytes et moi-même en sommes parmi les plus éminents spécimens. Que l’orgueil m’étouffe si je ne dis pas la vérité !

Mais revenons à notre sujet.

Sur le quai de débarquement se presse une foule qu’un auteur plus confirmé que moi qualifierait certainement de bigarrée mais qui, en tout état de cause, est sans conteste nombreuse !

Dans l’immense hall des gens se congratulent avec des effusions humides.
Les passagers du vaisseau sont presque tous descendus. Pourtant quelques-uns sont encore aux prises avec les forces de la sécurité de Coruscant
Les opérations de débarquement sont longues sur la ville-planète. Les douaniers et les régulateurs de l’immigration font du zèle. On vous cloque des numéros, on vous tamponne, on vous composte, on vous interroge et pour finir une armée de droïds médicaux vous examinent. Bref c’est du sérieux. Les passagers sont ensuite transférés au Spatioport dans de petites navettes.

Berphys-le-valeureux (autrement nommé le gros, l’enflure ou tout simplement Berp, pour les intimes), mon très cher compagnon donc, émet un bâillement à côté duquel la gueule du sarlacc n’est qu’un trou de scurrier. Cette opération me permet une vue panoramique sur ses amygdales qu’il a spongieuses et violacées.
--- Combien de temps qu’on va avoir à attendre ici ? s’enquiert-il dans son basic plus qu’approximatif.
--- Je ne sais pas. On attend d’être contacté.
Berphys saisi un poil de son nez, l’arrache d’un coup sec, essuie les larmes résultant de l’opération, et mire le poil avec attention.
--- Mets-le de côté, conseillais-je. Quand tu en auras assez, tu pourras te confectionner un chouette pinceau. Paraît que les poils de bantha, c’est l’idéal pour la peinture ! Tu sais dès fois je m’demande si t’es vraiment un humain…
Il ne réagit pas et laisse tomber son poil dans la moquette épaisse.
--- Ce voyage me fait tarir, affirme le Gros avec une brusque véhémence.
--- Pourtant il est couronné de succès, fais-je observer.
--- Il aurait pu l’être d’épines, renchérit Pinto qui ne manque jamais l’occasion d’étaler la profondeur insondable de sa connerie.

Il faut dire qu’effectivement notre mission était terminée. Nous avions durant ces cinq jours de voyage, en outre des nombreuses cuites prises au bar du vaisseau, réussit à mettre la main sur les plans des nouveaux vaisseaux de la Corporation Technique Corellienne, qui avaient été dérobés par une organisation du crime très organisée. La jeune Twi’lek qui gardait les plans avait préféré combattre jusqu'à la mort plutôt qu’être prise en vie.

Nous en sommes là de nos pertinents échanges de points de vue, lorsqu’un droïd de protocole en grande tenue vient nous quérir de la part du commandant.
Intrigués nous lui filons le train jusqu'à la cabine du seul maître à bord. Le Droïd frappe, nous annonce, et s’efface dans un grincement de rouage pour nous laisser entrer.
La pièce est grande pour une cabine. C’est un burlingue luxueux avec des meubles d’essences rares, un bar bien achalandé, des fauteuils profonds comme des tombeaux et une baie vitrée ouvrant sur les ténèbres spatiales.

Le commandant est là, dans sa tenue numéro un, l’air distingué. Très Corellien, très prestigieux… Il se trouve à côté d’un homme balancé comme un cargo stellaire, avec une mâchoire carrée, des yeux de porcelaine bleue et un uniforme sombre de la sécurité Sénatoriale. Il nous regarde entrer d’un œil aussi acéré qu’une vibrolame. On dirait qu’il rumine une sombre rancœur car ses maxillaires ont un léger mouvement de bielles, mais en y regardant de plus près je constate qu’il mâche une chique de tabac.

Le commandant nous salue.
--- Commissaire, me dit-il, permettez-moi de vous présenter un de vos collègues de Coruscant, l’inspecteur Olandy qui a une communication de la plus haute importance à vous faire de la part de vos supérieurs.
--- Comment allez-vous ? Eructe l’indigène en avançant vers moi une paluche qui flanquerait la pétoche à un rancor fou furieux.
Je lui réponds que ça boume, bien que mon cor au pied me fasse un peu souffrir, et je confie ma dextre aristocratique aux deux kilos de viande qu’il brandit devant moi.
Il m’écrase quatre phalanges, procède de même avec mes valeureux collaborateurs lorsque je les lui présente.

Le commandant met les adjas en nous assurant que nous pouvons user de son bureau aussi longtemps que ce sera nécessaire.
Nous voici donc entre flics. Le Coruscant s’anime.
--- Votre chef s’est mis en rapport avec le mien pour l’affaire qui vous a fait monter sur ce vaisseau.
--- Alors ?
--- Il dit que les plans volés sur Corellia venaient ici, mais que vous avez pu les intercepter avant le débarquement. Exact ?
--- Oui. Ils sont actuellement dans le coffre fort du commandant !
--- Bravo !
--- Trop aimable.
--- Seulement mon chef est très curieux de savoir à qui ils étaient destinés ici, vous comprenez ?
--- O.K.
--- Il a demandé à votre chef de vous permettre d’enquêter avec nous car vous aviez débuté l’affaire. Comprenez-vous ?
--- Tu parles, mon pôte !
Il acquiesce.
--- Bien. Il est possible que nous découvrions un gros réseau d’espionnage.
Le gnace sort de ses profondes une grosse enveloppe.
--- Voici trois permis de séjour d’un mois. Et deux mille crédits.
J’enfouille le tout. Berphys en glousse d’aise. Il va enfin pouvoir visiter Coruscant
--- Maintenant mon adresse, déclare l’autre en me tendant un databloc et un comlink. Vous appelez mon service à n’importe quelle heure. D’accord ?
--- Très bien, merci !

Je suis un peu commotionné par la tournure des événements. Pas mécontent du tout, je vous prie de le croire. Moi qui pensais rentrer illico dans mes pénates !
Olandy me tend à nouveau son broyeur, mais je prends les devants cette fois et c’est moi qui lui fais un consommé de cartilages.
Il ne sourcille pas et quitte la cabine après avoir administré dans le dos de Pinto une tape cordiale qui décroche le poumon gauche de mon estimable comparse.
Nous nous regardons.
--- Ca se corse, lance Berphys en se massant l’abdomen. On va pouvoir déhotter de ce barlu et visiter le patelin.
--- Oui mais dans quelles conditions, Gros ! Nous voilà chargé d’enquêter dans une immense ville-planète dont nous ne connaissons rien !
--- T’inquiète pas affirme le mastodonte, très optimiste. On ne connaît pas les lieux, mais on connaît le système D ! Allez, caltons, je commence à avoir des fourmis dans les tiges !
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Messagepar TSL » Mar 13 Avr 2004 - 17:46   Sujet: Re: Mic Mac sur Coruscant

J'ai lu le prmier chapitre, c'est très original et ça a l'air bien partit :D Tu as combien de chapitres pour le momment ?

Sinon tu abuse peut être un peu des tournures familières.

des fauteuils profonds comme des tombeaux
C'est bien une référence à ce à quoi je pense ? :p


Pour ce qui est de la publiquation sur SWU, tu as du t'en rendre compte, le site est en rade, et les mail aussi, donc envois un mp à Cesba ou à Pink, il te donnera son adresse privée pour que tu lui envoi tout ça (je ne te propose pas la mienne parce que pour le momment je suis en pleines révisions, donc je n'aurais pas le temps de m'en occuper :roll: ).
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Messagepar Cesba » Mar 13 Avr 2004 - 21:15   Sujet: Re: Mic Mac sur Coruscant

Heu, Pink à géré un round avec le Jury avec ca si je me souviens bien. Il avait jugé ton texte sympa mais pas abouti, c'est le même ?
- Shepard, isn't the Bible kind of specific about killing ?
- Very specific, it is. However, somewhat fuzzy around the area of kneecaps...
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Messagepar Havelock » Mar 13 Avr 2004 - 22:14   Sujet: Re: Mic Mac sur Coruscant

Merci pour tes encouragements Twin Sun. Le choix du langage "loulou de banlieu des années 70" est assumé. Vu mon âge canonique, c'est celui dans lequel j'ai baigné toute ma jeunesse, et c'est celui de mon "héro" : une sorte de flic ayant traîné toute sa jeunesse dans les bas-fonds de Corelia avant de s'engager dans la CorSec. Je ne sais pas si toutes les expressions imagées que j'emploies sont encore compréhensibles aujourd'hui, mais moi elle me font bien marrer et j'avoue être un peu nostalgique de cette époque.

Quant aux "fauteuils profonds comme des tombeaux", je ne vois pas exactement à quoi tu fait exactement référence, pour moi ce n'est qu'une expression imagée pour parler de fauteuils bien confortables, dans lesquels on s'enfonce profondemment. Mais tu titilles ma curiosité, à quoi penses tu exactement ?

Cesba : Oui, il s'agit bien du même texte que j'avais déjà proposé il y a quelques mois. Que celà ne paraisse pas "abouti" tiens certainement du fait que l'ensemble de la fanfic devrait à terme comporter près de 20 chapitres et que vous n'avez pu juger que sur les trois ou quatres que je vous avais envoyé à l'époque. Depuis, quelques modifications ont été faites et je vous ferais parvenir sous peu les 10 premiers chapitres pour que vous puissiez juger plus globalement.

Par contre, je regrettes de n'avoir eu aucune nouvelle du "commité de lecture" SWU avec une critique de ma fanfic, çelà m'aurais permis de corriger mon texte.

En espérant ne pas vous décevoir a prochaine fois...

Allez, en bonus je vous offre le chapitre deux. (Promis je ne postes pas la suite !). Et je relances mon appel à volontaires pour corriger la cohérence de mon texte aux connaisseurs de l'univers SW.
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Messagepar Havelock » Mar 13 Avr 2004 - 22:16   Sujet: Re: Mic Mac sur Coruscant

CHAPITRE DEUX

Nous ne mettons pas longtemps à faire nos valises. D’autant plus que lorsque nous sommes partis de Corellia, nous n’avions pour tout bagage, qu’une chemise de rechange et notre bonne volonté.
Vous avouerez que c’est peu court pour entreprendre un voyage sur Coruscant.

Nous nous dirigeons d’une allure martiale vers la passerelle sommée d’un dais bleu, lorsqu’une réflexion du Gros me fais stopper.
--- Les flics du coin ont eu raison de nous laisser poursuivre l’enquête ici-bas, déclare ce puissant échantillon de la race humaine, du moment que nous avons une chaude piste, il faut la continuer.
--- Minute ! Meuglais-je.
Mes deux éminents collaborateurs se pétrifient.
--- Dites les bonshommes, je pense à quelque chose.
--- Donc tu es, renchérit Pinto qui a des lettres à défaut de caractère.
Je ne relève pas ce trait d’esprit.
--- Les documents que nous avons récupérés étaient planqués dans le collier d’un massif apprivoisé…
--- On le sait, affirme ce bon Berp !
--- Il est probable que ceux qui attendent les documents le savent itou. Conclusion, à défaut de leur collaboratrice décédée en cours de route, ils doivent surveiller le débarquement de la bestiole !

Ayant proféré ceci, je descends dare-dare sur le pont inférieur, où se trouve enfermée la bête.
Le massif est toujours assis dans sa cage. Il frétille de l’épine dorsale en m’apercevant. On commence à se connaître, nous deux.

Les massifs sont de robustes quadrupèdes carnivores, celui-ci mesure environ soixante centimètres de haut, mais ils peuvent atteindre un mètre à l’age adulte. Ils ont une peau de cuir épais, une grande mâchoire garnie de dents acérées, de grands yeux noirs et une ligne d’épines tout le long du dos. Franchement pas une gueule d’amour.
Ces créatures sont généralement originaires de Géonosis, elles sont même devenues l’emblème de l’aristocratie. On en trouve également sur Tatooine où elles ont été domestiquées par les Raiders Tusken. Elles officient en tant qu’animaux de garde de leurs camps. Les échanges commerciaux font que la bestiole est maintenant répandue un peu partout dans l’univers.
--- Viens, mon bijou, je susurre… Viens, mon amour…

Je déloque la serrure de sa cage et je chope sa laisse accrochée à proximité.
--- On va faire un tour sur Coruscant comme deux bons petits camarades !
Faut voir comme il frétille, l’animal. Ca commençait à lui fendiller le cuir des pa-pattes, ce voyage…
Il se met à baver comme un hutts sur une montagne de sel.

Je rejoins le tandem Berp-Pinto.
--- Qu’est-ce qu’on va faire de lui ? interroge le révérend Pinto.
--- Rien, justement, rétorqué-je. C’est là l’astuce…
--- Mais où qu’on va le cloquer, ce bestiau, pendant notre séjour sur cette planète ?
--- Nous verrons !
--- On pourrait l’enfermer dans les va-faire-causette de l’hôtel, tu crois pas ? Assène Berp. Je me vois pas déambuler dans Coruscant avec ça…

Faut toujours qu’il rouscaille le Gros. D’une bourrade je le propulse sur le toboggan mécanique de la passerelle. Celui-ci étant en pente raide, il perd l’équilibre et roule jusque dans les lattes des douaniers qui sont à quai. C’est une prise de contact avec Coruscant assez peu ordinaire. Il se relève, furax, avec des ecchymoses sur la théière.
--- T’es malade, non ! fulmine le Gros. C’était un coup à me faire casser l’arête principale.

L’intervention des douaniers qui nous demandent d’ouvrir nos bagages met un terme à ces protestations.
Il en faut beaucoup pour épater un fonctionnaire de Coruscant, mais j’avoue que l’exploration de nos valises laisse les douaniers pantois.
Ils se regardent, examinent d’un air dégoûté la chemise sale que chacun de nous véhicule, et font une grimace.
Pourtant, ils ne connaissent que la consigne. Ils apposent des vignettes violettes sur nos valises et nous font signe de calter.

Nous sommes dans un immense hall plein de bruit et de colis. Des gens vont et viennent comme des choristes d’un opéra.

Coruscant est un labyrinthe d’immeubles, de gratte-ciel et de tours, construits les uns sur les autres. Les toits les plus hauts sont à six mille mètres au-dessus des rues des niveaux inférieurs. Les niveaux les plus bas ne voient jamais le soleil.

Nous empruntons un turbo-ascenseur qui nous emmène tout droit au niveau des taxis aériens. Lors de cette descente grande vitesse, Pinto à un haut le cœur, sa moustache en queue de rat tombe lamentablement. Il à la paupière flétrie et le teint verdâtre.

A notre sortie, un gros docker, qui a dû travailler comme sac de sable dans une salle d’entraînement, siffle dans ses doigts pour faire avancer les taxis au fur et à mesure des besoins.
Lorsque notre trio avance il hèle un magnifique airspeeder de manufacture Hyrotii. Le bahut est piloté par un Sullustéen chauve comme un flan.

Nous nous engouffrons dans l’appareil et le pilote attend que nous lui indiquions l’adresse où nous souhaitons nous rendre.
Je m’aperçois alors que je n’en ai pas la moindre idée.
--- L’hôtel le plus proche !
Il opine et démarre simultanément.
Démarrage éclair les gars ! Sebulba dans ses bons jours !
Notre massif va valdinguer sur les précieuses de Pinto qui se met à l’injurier copieux.
Nous biglons de tous nos chasses le paysage qui défile à une allure record. La ville est oppressante, terrifiante, mais fascinante.
Contrairement à la majeure partie du trafic aérien sur Coruscant, les chauffeurs de taxis peuvent se passer de l’autonavigation en ligne aérienne afin d’emprunter des routes directes jusqu'à leurs destinations. Mais ils doivent subir de nombreux tests et concours pour acquérir cette autorisation privilégiée.

Le taxi s’enfonce vers les entrailles de la planète, longeant les façades d’immeubles qui n’en finissent pas.
Il finit par stopper brusquement devant une plate-forme de débarquement, une enseigne holographique nous renseigne sur les lieux : « Coruscant Grand Hôtel ».
J’introduis la carte de crédit que m’a laissé Olandy dans l’appareil destiné au paiement et nous quittons l’appareil qui redémarre aussi sec.

Un portier Twi’lek galonné comme un général de l’armée de la république nous ouvre les portes de l’établissement et nous escorte obséquieusement jusqu’à un comptoir.
La réception est pareille à la caisse d’une banque. On jacte au préposé réfugié derrière un champ répulseur.
Je réclame deux chambres communicantes, dont une à deux lits. On me répond que c’est O.K., ce dont je suis fort aise, et que ça fera dix-sept crédits par jour, ce dont je me tamponne le coquillard.

On nous dirige vers les ascenseurs. Un portier en livrée couleur de deuil national bonnit le numéro de notre étage au liftier.
Du moins c’est ce que je pense car il semble que tout le personnel soit Twi’lek dans la maison. Et ils jaspinent dans leur langage coloré. Je déteste ça. Y’a des dialectes qui me font chier sans que je les comprenne.

Boum servez chaud ! En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire nous avons fait un bond de dix-huit étages.
Les couloirs sont décorés de motifs fleuris qui donneraient des cauchemars à une armée de zabracks.
Les chambres que l’on nous alloue sont séparées par un cabinet de toilette commun.
Je désigne la pièce du fond à mes abrutis.
--- Bivouaquez là, les Gars… Moi je prends l’autre avec le massif !
Je me mets à l’aise et commence à gamberger sur notre affaire.

Nous ne connaissons pas cette ville (la plus grande de tous les mondes connus !) et nous sommes chargés d’y trouver des gens dont nous ignorons tout ! Des affaires comme ça si vous voulez mon avis ça augure !
J’ai du penser tout haut car le Pinto me questionne de sa voix de crécelle.
--- Mmh ? Quoi ? Ca augure quoi ?
--- Pas besoin que ça augure quelque-chose. En soi l’augureté, c’est jamais bon, tu peux me croire.
--- Et maintenant ? Demande Berp l’enflure.
--- Primo tu te rases, deusio, Pinto se rase, tertio vous cessez de me raser avec vos questions saugrenues ! Rompez !

Voilà ce gland de massif qui se met à rouscailler parce que Pinto viens de lui marcher sur la pa-patte. Je calme le gaille par une sévère apostrophe :
--- Toi gueule d’amour, si tu ne te tiens pas tranquille, on te prend un billet de croisière pour le sol de la planète via la fenêtre. Et vue la hauteur tu crèveras de faim avant de toucher le durâbéton, compris ?
Dompté, il s’étale sur la descente de lit et se met à ronfler.
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Messagepar TSL » Mer 14 Avr 2004 - 3:38   Sujet: Re: Mic Mac sur Coruscant

Quant aux "fauteuils profonds comme des tombeaux", je ne vois pas exactement à quoi tu fait exactement référence, pour moi ce n'est qu'une expression imagée pour parler de fauteuils bien confortables, dans lesquels on s'enfonce profondemment. Mais tu titilles ma curiosité, à quoi penses tu exactement ?
Je ne connaissait pas l'expression, ça m'a juste fait penser à un vers de La mort des Amants, de Baudelaire "des divans profonds comme des tombeaux". Au temps pour moi.

Quand à ton dialecte fleuri, moi j'ai un peu de mal à le comprendre je suis trop jeune ^^. Je m'en sort grace au comptexte, mais c'est vrai que c'est un peu lourd je trouve :debile:
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Messagepar Jedi.Niluje » Dim 18 Avr 2004 - 0:51   Sujet: Re: Mic Mac sur Coruscant

Je trouve ca pas mal du tout moi, apres faut voire comment l'enquete est mise en place...
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Messagepar Darktok » Dim 18 Avr 2004 - 3:48   Sujet: Re: Mic Mac sur Coruscant

Je trouve ça très bien, j'ai seulement lu le premier chapitre et ça s'annonce très bien..

:) :) :)
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