Vu la partie VI.
À ce stade, je ne sais pas s'il s'agit de l'épisode final de cette mini-série, ou si une nouvelle saison va être programmée.
En tout cas, cette sixième partie démontre à elle seule que ce projet n'était ni fait ni à faire.
En six épisodes, on aura donc vu deux duels entre Obi-Wan et Vader... Deux duels ! Et pourquoi pas six tant qu'on y est ? Un à chaque épisode ça aurait été encore plus pertinent...
Concernant cette fameuse dernière confrontation justement, je l'ai vraiment trouvée indigeste et dépourvue de tout sens.
Quand Obi-Wan dit à un moment "mon ami est vraiment mort", comme un clin d'oeil à Luke lorsqu'il dit "alors mon père est vraiment mort" dans
ROTS, c'est tout simplement absurde et cela prouve que les scénaristes n'ont absolument rien compris à l'histoire.
Obi-Wan avait déjà fait ce cruel constat dans
ROTS.
D'abord lorsqu'il visionne les images de surveillance du Temple et lorsque Yoda le missionne pour aller détruire Vader. À cet instant, Yoda lui explique déjà qu'Anakin est "mort", consumé par le côté obscur.
Ensuite, après avoir retrouvé Anakin sur Mustafar et vainement tenté de le raisonner, Obi-Wan se résout à exécuter son "devoir" et à combattre Anakin.
Sur ce point, il était donc grotesque pour Obi-Wan de répéter "I will do what I must".
Enfin, tout au long du fameux duel sur Mustafar, Obi-Wan aura eu l'occasion d'observer que son ancien apprenti n'était plus.
D'ailleurs, Obi-Wan aura cette phrase sur la petite plateforme en plein milieu d'une rivière de lave : "Then you're lost". Obi-Wan déplorait ainsi la perte de son ami et il le fera encore après avoir vaincu et démembré Anakin.
Finalement, la partie VI n'apporte absolument rien de nouveau.
Au contraire, il atténue considérablement la portée de la fin de
ROTS, et je ne parle pas des incohérences avec
ANH...
En conclusion, cette série n'a jamais eu le moindre potentiel, sauf celui d'être source de désordre.
À l'avenir, j'espère que Lucasfilm se concentrera davantage sur des séries sans prétention comme Mandolarian, et cessera de détricoter la "mythologie" de la saga.
Pro-prélogie.