Mondes, espèces, personnages, civilisations... Certains s'inspirent parfois d'autres univers Sience fictionnesques *ou en sont des clins d’œil appuyés (les planètes Tschaï et Vance, par exemple), d'autres sortent tout droit de mon imagination ( un peu tordue, je l'avoue)
J'ai pensé vous présenter une des espèces emblématiques de mon micro univers StarWars.
Pour le reste, voyez mon avatar.
« Au fond d'un trou vivait un M’luurr. Non pas un trou immonde, sale et humide, rempli de bouts de vers et de moisissures, ni encore un trou sec, dénudé, sablonneux, sans rien pour s'asseoir ni se nourrir: c'était un trou de M’luurr d'où un certain confort. »
Oui, cela vous rappelle quelque chose. Mais pas de conclusion hâtive, examinons les preuves :
Fait N°1 : Les M’luurr sont nettement plus grands que les habitants de la Comté.
Fait N°2 : Personne ne les a jamais vu fumer, que ce soit l’herbe à pipe ou une autre substance.
Fait N°3 : Araigne hésiterait avant de s’en prendre à un M’luurr.
Fait N°4 : Nul besoin d’Aigles, ils ont des ailes… Et savent piloter un speeder, voire un vaisseau spatial.
Fait N°5 : L a Force est avec eux.
Mettons-nous en situation…
Scénario N°1
Imaginez-vous explorant une planète inconnue. Vos collègues se sont dispersés pour recueillir des échantillons. Vous êtes seul et au détour d'un bosquet, vous trouvez devant vous une mante religieuse de deux mètres de haut, qui vous fixe de ses yeux à facettes en remuant ses énormes mandibules tranchantes comme des rasoirs. Ses longues pattes antérieures, lames affûtées munies de crochets ne sont guère plus avenantes. Qu’allez-vous imaginer ? Que la bête va vous inviter à déjeuner ? Peut-être, mais serez-vous le plat de résistance ?
Scénario N°2:
Au détour d'un bosquet, vous tombez sur une charmante scène : de petits herbivores poilus paissent paisiblement. Ils sont mollement surveillés par quelques grands lézards à six pattes paresseusement allongés autour d'une haute silhouette recouverte d'une large houppelande, la tête cachée sous une profonde capuche. L'être tient un long bâton à l'extrémité recourbée en crosse. Qu'allez vous penser ? Que ce gentil berger va vous inviter à partager son pain et son fromage ?
Dans les deux cas, vous avez tout faux : vous venez de rencontrer un M'luur, également appelé Berger d'Herrion. Si jamais il vous invite à déjeuner, vous aurez droit à du kaï ou de la viande séchée et à du miel aux cinq nectars accompagné de longues gorgées d'eau fraîche de la source voisine. Pas si mauvais, tout ça !
Si vous avez des intentions hostiles… Qui sait ? Le premier scénario était peut-être le bon ?
• Description :
Les Bergers sont donc de grands insectoïdes (hexapodes) à l'aspect effrayant, nommés d'après leur activité favorite (que très peu pratiquent, en réalité). Leurs longs manteaux cachant les aspects les plus impressionnants de ces prédateurs, les rendent plus abordables pour les étrangers. Les herrians y sont accoutumés depuis leur enfance : pour un tout jeune enfant, un Berger est un monstre, mais un monstre familier : (« copains ? » « tu veux jouer ? » « Tu as vu mon doudou ? ») plus rassurant qu'effrayant.
La tête triangulaire porte deux grands yeux à facettes qui leur assure un très large champ de vision et se prolonge par de larges et puissantes mandibules.Les antennes, longues chez les juvéniles, sont assez courtes et trapues chez les adultes. Leurs robustes pattes ravisseuses munies de « griffes » ou « épines », généralement repliées le long du corps se détendent à la vitesse de l'éclair pour saisir une proie ou un ennemi. Leurs « bras » munis de « mains » et de « doigts » sont en fait les pattes intermédiaires, capables de manipuler des objets complexes. Les pattes postérieures servent au déplacement. (1)
Les M'luurs possèdent aussi des ailes, mais les adultes sont trop lourds pour voler. Elles leur permettent cependant des bonds impressionnants.
Chez ceux qui fréquentent les humains, le port de la houppelande (qui limite, entre autres, leur champ de vision) doit constituer un handicap, probablement compensé par la vigilance de leurs vargs et par leur maîtrise de la Force.
Leurs poumons abdominaux, bien plus performants que les trachées des insectes classiques leur permettent d'atteindre près de 2 mètres, mais le Berger moyen dépasse rarement les 1,8 mètres.
• La parole : leur « voix » provient en réalité du frottement de leurs ailes sur des plaques dorsales de différentes tailles et textures, produisant un son crissant amplifié par la caisse de résonance des poumons. Ils « entendent » avec leurs antennes, mais aussi avec leurs pattes postérieures. Certains, dont Sasha Vega an-Herrion, pensent qu'ils se servent également de la Force pour "percevoir" les paroles (et les pensées) de leur interlocuteurs. En tout cas, ils n'ont pas besoin d'émettre des sons pour communiquer entre eux.
• Alimentation, mode de vie :
Ce sont des prédateurs (carnivores, occasionnellement frugivores) devenus éleveurs. On suppose que, sur leur monde natal, de grands insectes et arthropodes constituaient leur alimentation principale : les scientifiques ont trouvé des fossiles de telles créatures sur Hyborria, qu’ils auraient quitté il y a quinze à vingt millénaires plus tôt, fuyant une glaciation.
Sur Herrion, ils ont domestiqué les Woomps, herbivores laineux, élèvent des Vulgs (de gros batraciens) et d'autres espèces. Ce sont aussi des pécheurs très doués. Ils consomment également du kaï séché, très riche en protéines, du miel ou du pollen (ils seraient à l'origine de l'usage alimentaire des cinq nectars chez les herrians ).
Leur mode de reproduction reste un mystère : rien ne distingue extérieurement les mâles des femelles et c'est un sujet que leurs pudiques voisins herrians évitent d’aborder. Selon certains exobiologistes, les femelles produisent environ 400 œufs par ponte. Elles choisissent un endroit abrité dans des lieux riches en nourriture (Trompes à nectar, Kaï sauvage…) et abandonnent leur progéniture à une impitoyable sélection naturelle.
Que deviennent les nymphes ? Voir : Mr'ills.
Les Bergers vivent en solitaires dans de vastes et confortables terriers(2), mais généralement infestés d'autres insectes, des M'rills en particulier. Cela ne les dérange aucunement : « ils me tiennent compagnie », a dit un jour Ve'ssshhh à son jeune disciple Sasha .
Sur le continent sud où se trouve la majeure partie de la population, certaines collines prennent l'aspect de véritables villes très bien gérées, bien qu'il n'y ait aucune administration ou hiérarchie visible. Les individus se définissent en effet comme « solitaires mais solidaires ». Ils possèdent un réseau de communication performant, mais de nature inconnue, peut-être lié à la Force.
• Les Vargs
Les Vargs sont « la plus belle conquête du M'luur ». Ces lézards hexapodes « semi-intelligents (3) » et sensibles à la Force partagent un lien mental avec leur « chef de meute », selon l'expression des Bergers. Paresseux en apparence, ils peuvent se montrer très rapides, rusés et incroyablement puissants : leur mâchoire figure parmi les plus puissantes du règne animal et on prétend que leurs crocs pourraient percer ou broyer du métal.
• La technologie :
La philosophie des M’luurrs est celle qu'ils ont transmise à leurs voisins humains : la technologie, oui, mais dans le respect de la nature et sans en dépendre. Ve'ssshhh, par exemple, possède un comlink et utilise un allume-feu à plasma, mais s'éclaire chez lui grâce à des vers luisants élevés dans des globes en verre ! Plusieurs Bergers ont montré leur aptitude à piloter des vaisseaux ou des speeders, mais ils n’en possèdent que très peu.
On sait que dans un lointain passé, ils en ont même construit, car ils ne sont pas originaires d'Herrion.
• Origines, relations avec les humains
Ils vivent sur Herrion en bonne entente avec les humains (Herrians) qui les considèrent d'ailleurs comme les propriétaires légitimes de la planète. C'est inscrit en toutes lettres dans la Charte d'Herrion qui tient lieu à la fois de constitution et de traité de paix.
Pourtant, les M'luurs affirment n'être eux-mêmes que des locataires et ne s'y être installés qu'il y a environ 17 000 ans, fuyant Hyborria où débutait une ère glaciaire (toujours en cours).
Cette affirmation a été récemment confirmée par Jas H. Vega-Herrion lors de ses recherches dans les archives Xalan conservées à la Grande Bibliothèque d'Anaxes. Les Xalans d'avant le Fléau(4) avaient en effet exploré les mondes voisins et rencontré sur la future Hyborria des insectes géants qui construisaie.nt des vaisseaux subluminiques pour gagner le monde de « ceux qui brillent ».
Il a également découvert que les M'luur ont été « invités » par ceux-qui-brillent qui leur ont « confié les clés de la planète ». Selon son raisonnement naïf, les Bergers sont en fait… des concierges !
Un raisonnement contesté par les archéologues et archivistes « sérieux », mais qui a beaucoup amusé son grand ami et mentor W'aarr.
Dotés d'une grande longévité (Ve'ssshhh a plus de 500 ans), ils sont souvent sensibles à la Force, bien que très peu soient devenus des Jedi.
Ils jugent en effet les Jedi trop '‘activistes’' à leur goût ! Leur version du côté lumineux, la Voie du Berger, privilégie la méditation, la compréhension de la Force (y compris du côté obscur), des rêves et intuitions qu'elle apporte. Quelques individus, peu nombreux, pratiquent une version plus active de la Voie ; chargés de protéger leur peuple, ils sont appelés Gardiens.
Pacifiques et pacifistes, les M'luur restent capables d'actions énergiques ou même violentes quand c'est nécessaire : depuis trois millénaires, c'est le plus souvent pour sortir leurs voisins humains du pétrin où ceux-ci se sont maladroitement fourrés. En ces moments critiques, ils révèlent leur véritable nature de prédateurs.
Peu de M'luur vivent auprès des colons, mais ceux-là ont une très grande influence sur les Herrians. Dans les milieux ruraux (regroupant 80% de la population), ils sont souvent les confidents, les conseillers, les sages et, par leur longévité, la mémoire vivante des communautés.
Ils sont aussi des conciliateurs, des arbitres, des juges de paix. Certains dans leur peuple les appellent les Bergers des Humains.
Remarque : certaines des coutumes et croyances herriannes sont à l’évidence inspirées de celles de leurs voisins insectoïdes. Les parrains et marraines herrians, par exemple, seraient inspirés des mentors M’luurs (voir « Changeurs »), Tout comme les Bergers, beaucoup de herrians croient à la réincarnation et épousent la philosophie de leurs voisins.
• M'rill : petit insecte farouche (15 à 20 cm, tout de même), très timide mais gourmand, grand amateur de kaï rance.
Les M'rill sont si doués pour se cacher qu'on entend leur chant agréable sans jamais les voir. Grâce à leur étonnante capacité de mimétisme, ils peuvent prendre la couleur et l’aspect de leur support, mais bénéficient d’un atout supplémentaire : la Force, qui leur permet d’échapper à l’attention de leurs éventuels prédateurs. On ne les voit que s’ils le veulent bien !
Attention, danger !! Quand un M'rill est découvert et se sent menacé, il utilise son ultime recours : un gaz à l'odeur pestilentielle (du concentré de kaï rance) pour couvrir sa fuite !
Les herrians apprécient leur chant nocturne qui coïncidé généralement avec la récolte du kaï.
S’il est agréable de les écouter, en voir un est considéré comme un bon présage. Qu'il ose venir chiper un morceau de kaï dans une main tendue et c'est comme une bénédiction : on appelle ça la « Confiance du M'rill » ! Rares sont les humains à en bénéficier.
Qu'il décide de s'installer sur une épaule ou sur une tête et on crie au miracle ! Les heureux bénéficiaires de cette marque de confiance sont sensibles à la Force et généralement adeptes de la Voie du Berger. Lors de sa visite en 34, Luke Skywalker a eu la surprise d’en voir un se poser sur sa main alors qu’il conversait avec Ve’ssshhh
D’ailleurs, les M’rill pullulent dans les terriers de Bergers qui les tolèrent avec bienveillance
Ce que très peu de gens savent, c'est qu'un M'rill est une larve de Berger. Il est vrai que moins d'un M'rill sur mille entamera sa métamorphose, qui échouera le plus souvent. Nés dans la Forêt, seuls les plus adroits, les plus malins, les plus chanceux ou les plus puissants dans la Force auront survécu assez longtemps pour gagner les zones habitées ou la sécurité d’un terrier de Berger. Un mode de sélection naturelle assez cruel, mais qui assure que les adultes reproducteurs maîtriseront la Force. La plupart de ces chanceux mourront cependant au bout d’un à deux ans lors d’une de leurs mues, mais quelques-uns entameront une croissance rapide, ponctuée d’une série de métamorphoses et deviendront des « Changeurs ».
• Changeurs : Chez les Bergers c'est un juvénile, intermédiaire entre la larve (M'rill) et l'adulte. À ce stade de leur développement, les Changeurs peuvent voler et ne s'en privent pas !
Si les M’luurs ne s’occupent guère de leurs larves, il en va tout autrement avec les Changeurs, objets de toute leur attention. Ceux-ci resteront plusieurs décennies auprès du mentor qu’ils se sont choisis (ou que la Force a choisi pour eux), même s’ils bénéficient d’une grande autonomie dès qu’ils ont atteint leur taille adulte.
Menacés, ils punissent leur agresseur de la même façon que les M'rills ! À bon entendeur, salut !
J'espère que cette rencontre avec mon avatar et son peuple suscitera votre intérêt.
à plus!