La trilogie Callista

[darkfunifuteur Jedi SWU]

Y a carrément Callista

Appearances
The Clone Wars: No Prisoners
Order 66: A Republic Commando Novel (Original surname revealed to be Masana)
Imperial Commando: 501st

Plutôt sympa de retrouver Anderson après l’Académie Jedi, on sent que c’est dans la même vibe.

J'ai un peu de mal avec le Sabre Noir, je trouve la trilo Académie et la série les jeunes chevaliers plus sérieuses

[JediLord]

Ah ok! Bon faut déjà que je trouve la force d’attaquer le troisième RepCom (et Shatterpoint).

[JediLord]

Bon, j’ai à peine pu progresser dans la lecture de Darksaber et on sent bien qu’Anderson est à la manœuvre. C’est bien plus clair que Hambly et bien plus fluide à la lecture.

Quel plaisir de revoir mon chouchou Pellaeon.

Et c’est de là que venait Durga de la trilo Solo à la base du coup!

[JediLord]

Darksaber (non rien à voir avec les Mandos ) de Kevin J. Anderson. Fini.

Durga, seigneur du crime hutt, est parvenu à récupérer sous sa coupe Bevel Lemelisk, l’un des concepteurs de l’Étoile de la Mort. Usant du savoir de l’ingénieur et de plans volés sur Coruscant, le Hutt compte bien mettre au point une nouvelle superarme qui lui permettra d’assoir sa suprématie dans la Galaxie. Pendant ce temps, Luke Skywalker, maître Jedi, tente par tous les moyens d’aider Callista, la femme qu’il aime, à retrouver ses pouvoirs de Jedi perdus, s’engageant avec elle dans un voyage spirituel à travers la Galaxie. Et dans le Noyau Profond, l’amirale Daala tente d’unifier les seigneurs de guerre impériaux afin de porter un coup fatal à la Nouvelle République et permettre à l’Empire de renaître de ses cendres.

Un roman largement au dessus de Children of the Jedi, que j’avais pourtant trouvé par mauvais. L’écriture d’Anderson est très rafraîchissante par rapport à celle surchargée et lourde d’Hambly. On sent une parfaite maîtrise de la part d’une auteur qui connaît l’UE sur le bout des doigts (normal il a participé à créer le quart de celui de l’époque ). C’est très agréable à lire et l’auteur ne passe pas par quatre chemin pour décrire la montée d’une échelle (image d’illustration, ce n’était qu’une légende urbaine hello: )!

Le point de départ est relativement original. Relativement car comme dit par Han lui-même: « Encore une superarme… ». Original car cette fois-ci pas de prétendant Sith du dimanche ou de seigneur de guerre impérial pour manier l’arme en question mais un Hutt mégalo comme on les aime. J’ai été surpris de découvrir que c’était de là que venais Durga que j’avais découvert dans la trilo Solo de Crispin. On appréciera les passages narrés du point de vue de Lemelisk ainsi que les flashbacks de son service auprès de l’Empereur et des « supplices » que celui-ci a dû subir.

Aussi, l’autre gros point fort du roman est de nous narrer la réunification impériale autour de… l’amirale Daala… Oui, bon, faut dire qu’elle a quand même mûri depuis ses attaques irrationnelles à tout va dans l’Académie Jedi. Et voir les forces impériales reprendre du poil de la bête est très plaisant.

Mais Daala reste quand même une abrutie par moments et bon… c’est pour ça qu’on l’aime on va dire.

On peut également beaucoup apprécier les passages narrés du point de vue de Kyp Durron et de Dorsk 81. Personnage à peine entrevu dans la trilogie de l’Académie, le clone khommite gagne en humanité au cours d’un excellent développement de lui-même et de son amitié avec son comparse Jedi Kyp. Si les autres apprentis Jedi sont en retraits, on a quand même droit à une belle galerie avec tous les élèves de Luke présents à un moment où a un autre: Kam Solusar, Tionne, Kirana Ti, Streen, Cilghal… Tout le monde est là.

Ce qui pêche sérieusement par contre c’est… Luke et Callista, leur quête spirituelle est relativement peu intéressante et hormis des pleurnicheries de la part des deux, concernant la perte des pouvoirs de Callista et comment les retrouver de façon hypothétique, j’ai pas trouvé ces passages particulièrement passionnants.

Les plus:

-La réunification impériale

-Y’a Pellaeon

-Dorsk et Kyp

-Le général Madine aussi!

-Tout ce qui touche aux Hutts

-Les flashbacks de Bevel Lemelisk

Les moins:

-Les impériaux restent des clichés pas subtils pour deux sous

-Daala nous fait croire à une poussée de maturité pour au final… mouais…

-Luke et Callista

-Un peu longuet quand même par moments

-Étrangement peu de références à Dark Empire alors qu’Anderson est connu pour avoir tenté auparavant de réconcilier les visions de Zahn et Veitch


Note: 75%