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Un peu de repos : La fan-fiction maudite...

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Messagepar Darth_Vader_2.0 » Dim 29 Jan 2006 - 16:05   Sujet: Un peu de repos : La fan-fiction maudite...

Une autre fan-fic écrite il y a un certain temps.

Un peu de repos
Partie 1/3

Les rues pluvieuses parisiennes. La météo semble détraquée ces derniers temps. D'abord un beau soleil durant des semaines, puis des jours entiers sous la flotte. Les façades grises des immeubles environnants, des flaques d'eau partout, un ciel couvert. De rares personnes allant de ci de là, le temps ne se prête guère aux longues promenades.
A² est finalement devant chez lui. Il cherche les clefs, ouvre les portes, monte les marches pour se retrouver dans son appartement. Une journée épuisante à travailler au café du coin. Un café par ci, un autre par là. Comme s'il avait dix bras ! Si son patron pouvait embaucher un alien qui en avait vraiment dix, il n'hésiterait sûrement pas. Toujours à crier à A² d'aller plus vite, de servir les clients qui attendent.
Mais désormais tout cela est derrière lui. Jusqu'à demain du moins. Vingt deux ans qu'il fait partie de ce monde. Vingt deux ans, et il n'a toujours rien fait de sa vie. Par ce qu'il ne savait pas quoi en faire. Il ne savait pas pourquoi il fallait en faire quelque chose. Un métier ou un autre, c'est la même chose. Travailler pour gagner de l'argent. Gagner de l'argent pour rester en vie. Rester en vie pour travailler. Quelques loisirs pour ne pas se sentir comme un automate. Pour avoir l'illusion d'être plus qu'une roue dentée parmi tant d'autres, parmi des milliards d'autres, assemblées lentement par le temps et la civilisation pour faire avancer le monde vers un destin inconnu et d'une utilité douteuse.
A² se sentait n'être pas plus qu'une machine. Pas plus qu'un lave-linge ou un frigidaire. Une vie tracée par les convenances et les traditions. Un cercle infernal. Un piège.
Mais il n'est pas d'humeur aujourd’hui, à continuer ces aussi perpétuelles qu'inutiles réflexions sur l'existence et la destinée.
Enlever les chaussures, tomber lourdement sur son lit. Ouf, enfin ! Il se dit qu'il faudrait aller se chercher un truc à manger. Non, trop fatigué, demain peut être. Un regard vers le plafond. Rien de beau à voir. Juste un dessin qu'il avait autrefois fait à la vas vite. Celui d'une fille qui lui apparaissait parfois comme une vision dans la journée. Une vision éphémère, fugace. Mais une vision dont il se remémore les moindres détails.
Elle est juste là, lui sourit. Puis la réalité reprends le dessus. Le cri de son patron qui lui demande d'arrêter de rêver debout. Les clients exaspérés. Et d'autres amusés.
Toujours le plafond devant les yeux. Puis toute la pièce qui devient floue. Comme une transition au cinéma. Le décor si familier disparait, remplacé par un décor futuriste et étranger. Des ordinateurs partout, une rangée de lits qui semble s'étendre à l'infini à gauche comme à droite, des hommes en blanc qui marchent l'air occupé. A² referme les yeux sous le choc. Le temps passe. Des heures et des heures. Puis il entend des voix qui semblent si lointaines. Comme si elles traversaient un écran de brouillard avant d'arriver à lui.
Une voix inquiète, celle d'une fille.
- Ce n'est pas normal ! Ils devrait déjà être revenu à lui. Faites quelque chose, je vous en prie !
Une voix d'un gars qui a l'habitude de commander. Un militaire sûrement.
- Calmez vous, il n'y a pas de quoi paniquer. Certains mettent plus de temps à se réveiller que d'autres.
A² se décide à ouvrir les yeux. Il est toujours incapable de bouger. La fille prend sa main dans la sienne, rapproche son visage du sien. Il connaît cette fille. Non, il ne l'a jamais rencontrée. Mais... ces visions... il la reconnaît maintenant... c'est la même fille que celle de ses visions... Elle se décide à lui parler.
- Tu vas bien mon amour?
- Oui... Où... où suis je ?
La fille n'a pas le temps d'ouvrir la bouche. Le militaire répond à sa place.
- Vous êtes dans la salle de Simulation n°123 monsieur. C'est la planète Héron, l’une des vingt que nous tentons de contrôler. Bon retour parmi nous mon Capitaine ! Luke Skywalker est en route pour vous interroger. Son Star Destroyer devrait atterrir dans la soirée.
- Mais attendez ! Luke, les Star Destroyers, je connais tout ça ! C'est un film, c'est Star Wars! Cela n'existe pas...
- Nous avons insérés des éléments de notre monde dans la Simulation sous forme de films. C'est essentiel pour diminuer le choc que ressentent les sujets lorsqu'ils se réveillent. Ils n'ont plus à accepter de vivre dans une autre réalité. Ils n'ont plus qu'à accepter que ce qu'ils ont cru être une fiction, est en faite le monde réel. Ne vous en faites pas, la mémoire vous reviendra dans quelques heures. Nous endormons toujours la mémoire des sujets afin que leur expérience dans la Simulation soit la plus réaliste possible.
- La Simulation ? Un Programme ? Comme Matrix ? Vous savez, le film...
- Pas tout à fait. Tout comme StarWars, Matrix fait partie des films que nous insérons dans la Simulation pour faciliter l'adaptation au réveil. Il est sensé vous faire accepter l'idée d'une réalité virtuelle ultra-réaliste. Mais il n'y a ni Machines ni Agents ici je vous rassure.
- Mais alors... à quoi sert cette... Simulation ?
- De plus en plus de soldats devenaient fou à force de vivre les horreurs de la guerre au quotidien. C'est là que la Simulation fut inventée. Lorsqu'un soldat commence à manifester les premiers signes de troubles nous le connectons durant une journée à la Simulation. Un programme informatique qui simule un monde futuriste où les technologies auraient régressées sur toute une planète que nous avons crées de toutes pièces. La Terre. Le soldat y vit une année en temps de la Simulation, mais a le souvenir d'y avoir toujours vécu. Une année à vivre comme un civil dans un pays en paix. Cela permet de restaurer son équilibre mental au niveau de l'inconscient. Et lorsque le sujet se réveille et retrouve sa mémoire, il est de nouveau opérationnel et psychologiquement stable.
- Mais que m'est il arrivé ?
- Une centaine d'années après la fin de la guerre avec les Yuzang Vong, les Ombres apparurent. Et notre galaxie n'était plus un lieu sûr. Pour personne. A tout jamais. Les Ombres se multipliaient, tuaient de plus en plus de monde. Impossible de les battre, impossible de se battre avec eux. Comme un déluge, comme de la lave qui avance.. Ils apparurent à Coruscant. Puis commencèrent à se répandre de planète en planète. Aucun moyen de les stopper. Presque tous les Jedi sont morts en essayant d'accomplir cette tâche.
Le conseil sous la présidence de Luke Skywalker décida alors la colonisation de cette galaxie afin d'assurer notre survie. Un groupe de colonisateurs composé essentiellement de militaires sous les ordres de Luke lui même, voyagea plusieures décennies afin de rejoindre ce monde. Nous devons y construire un Récepteur qui permettra un voyage instantané d'une galaxie à une autre.
- Cela me rappelle quelque chose.
- Oui. Le film Lost in Space. Il faisait également partie de la Simulation.
- Mais vous avez parlé d'une guerre ?
- Oui. Cette galaxie fourmille de créatures hostiles. Et comme par hasard, la seule planète qui par ses coordonnées spatiales permette la construction du Récepteur est parmi les pires. Toutes nos fortifications subissaient des attaques continuelles. Nous ne savions que faire. Ces animaux nous considéraient comme leurs pires ennemis.
Mais il y a quelque jours, nous avons réussi à établir un contact radio avec des créatures de cette planète. Et oui, il semblerait qu'il y ait une espèce intelligente quelque part par ici. C'était une grande surprise, ils ont répondus lorsque le garde d'un post avancé tentait d'appeler sa base. Ils ont accepté que des négociations aient lieu. Ils ont ordonnés aux animaux de laisser nos installations tranquilles. Une rencontre entre les représentants de nos deux espèces fut alors proposée. Nous avons fixé la date, ils ont fixé le lieu. Un coin éloigné, au plus profond de la jungle. Pas question d'utiliser des vaisseaux ou navettes, il fallait y aller par voix terrestre. Nous aurions dû refuser ! je savais que ce n'était pas une bonne idée. Mais Luke était pour la rencontre. Et qu'est ce que l'avis d'un Major contre celle d'un Jedi, de l'unique Jedi qui reste, âgé de plus de deux cents ans de qui plus est. Rien.
Vous étiez à la tête d'une cinquantaine d'hommes et d'une dizaine d'holotanks envoyés dans cette mission diplomatique.
- Que s'est il passé ?
- Quelque chose dans la jungle empêchait les communications. Vous étiez coupés de nous, coupés de tout. Lorsqu'une semaine après votre départ nous n'avions aucune nouvelle de vous, nous envoyâmes une mission de recherche. Elle trouva cinquante têtes, séparées de leurs corps. Et puis vous. Vous erriez dans le coin, incapable de répondre aux questions, incapable de dire quoi que ce soit, incapable de marcher droit. Votre visage n'était que peur. On la sentait dans vos yeux, partout en vous.
Aucune trace de cette mystérieuse espèce depuis. Ils ne répondent pas à nos appels radio, impossible de les localiser. Ils doivent avoir des brouilleurs très perfectionnés.
- Oui, je vois.
A² se releva avec l'aide du Major et de Loeke. C'était le nom de la fille. C'était sa fiancée, il s'en souvenait maintenant. C'était aussi son second, un souvenir bien moins agréable.
Il se dirigea vers ses cartiers. Loeke l'aida à mettre le visage sous de l'eau froide. Cela lui remit un peu les idées en place.
La mémoire lui revenait de plus en plus aisément. En partie grâce au réçit du Major. Chaque mot qu'il disait semblait comme activer une partie de son cerveau, de sa mémoire. Il se rappela de la mission, de la planète. Il se souvenait de tout, petit à petit. De son rôle dans ce monde, de ses obligations.
Pourtant, comme une tâche dans sa mémoire, aucun souvenir de la mission. Aucune idée de ce qui lui arriva. Aucune idée de ce qu'arriva aux autres.
Un signal sur le panneau de contrôle. C'est Luke, il vient d'arriver. Vite, il faut se changer. Puis faire son rapport. Répondre aux multiples questions, alors qu'il n'en sait pas plus que les autres. Un moment difficile à passer. C'est toujours comme ça quand on fait son rapport devant Luke. Le Jedi arrive par donner à n'importe qui l'impression d'être coupable d'un crime d'état. Heureusement que Loeke l'attendra. Elle lui lance un clin d’œil pour la route. Vite, ne faisons pas attendre le Jedi.

Partie 2/3

Dans la case spoiler, un spoiler concernant "En souvenir de Nâân".

Ils avancent dans le noir. La colonne d'une centaine d'hommes. Derrière, le brasier dévore ce qu'était leur base, leurs fortifications. Derrière aussi, un champ de morts. Des dizaines de milliers de cadavres. A² ne se laisse pas abattre. Il était sûr que le savon que Luke lui avait passé était la pire chose qui pouvait lui arriver. Et bien non, il avait tort. Deux heures à être interrogé, deux heures de questions incessantes des officiers haut gradés et de Luke lui-même, aucun d'eux n'arrivait à croire qu'il a pu oublier. Chacun le demandait, l'obligeait, lui ordonnait de se souvenir. Et à chaque fois, le vide total. Luke ne put s'empêcher d'utiliser ses trucs de Jedi. Nada. Comme si une partie de la mémoire de A² fut effacée. Il n'y arien à débloquer, il n'y a rien. Et finalement la nuit, le repos après cette folle journée, l'étreinte de Loeke. Mais au milieu de la nuit, un choc, un petit sergent défonce la porte sans frapper, "Sortez, vite !" Lance t'il avant de disparaître dans le couloir. Sans doute pour réveiller d'autres qui sommeillent encore. Se lever, s'habiller, sortir. Qu'est ce qui se passe ? Voilà ce qui se passe. La moitié de la base est en feu. L'autre moitié est déjà détruite.
Aucun moyen de vaincre les flammes. Elles sont désormais maîtresses des lieux. Aucun moyen d'appeler à l'aide les colons sur les autres planètes. Il ne reste plus rien de la salle des communications. Un trou béant. Difficile à croire que le feu ait pu faire cela.
Attraper Loeke par la main, courir dans la jungle hors de la base. Rejoindre les autres, tous regroupés les yeux emplis de sommeil, regardant d'un oeil à moitié endormi ce qui se passe. Le feu qui se propage, qui consume toute la base. Seul détail inquiétant : la base est entièrement faite de matériaux non inflammables.

Ils avancent dans le noir. La colonne d'une centaine d'hommes. Ils avancent dans la jungle. Rien n'a pu être sauvé. Pas de nourriture. Pas de quoi se construire un toit pour la nuit. Une jungle hostile, des fruits non comestibles, pas moyen d'appeler à l'aide. Seul espoir de survie : trouver cette autre espèce intelligente de la planète. La trouver ou mourir de fin, de froid ou de soif. Le choix est vaste. Seul point positif : les animaux qui attaquaient rageusement leur base... ils semblent avoir disparu. On les entends toujours dans la nuit, mais ils semblent lointains. Comme s'ils laissaient volontairement passer le groupe.

Des heures et des heures, des jours et des jours. Sans nourriture, sans eau. Les plus faibles tombent les premiers. Pour ne plus jamais se relever. Les plus forts ne vont pas tarder à faire de même. Ceux qui peuvent avancent, ceux qui n'en peuvent plus s'écroulent. Au bout de deux semaines, le groupe ne comporte plus que trois membres. Luke, par ce que c'est un Jedi, A² et Loeke pour une raison inconnue....

Luke marche devant. Il ouvre la voie. C'est le Jedi, c'est sa mission de protéger les autres. Tous ses sens sont tournés vers la jungle. Chercher un chemin, chercher l'espèce intelligente de la planète. Analyser la trajectoire des animaux dangereux. Des heures et des heures de marche, des heures et des heures de concentration intense. Il fatigue. Atteint ses limites. Et ne remarque pas une étincelle de mort derrière. Une étincelle dangereuse, étouffée soigneusement tout ce temps, mais qui maintenant que le Jedi montre des signes de faiblesse, se montre de plus en plus. Des minutes passent. Un tir de blaster résonne dans le silence. Puis un autre, un autre, encore un autre. Des dizaines et des dizaines de tirs dans le dos du Jedi. Il s'écroule, la surprise sur le visage. Puis, Luke n'est plus.
A² se tourne inquiet vers Loeke. C'est son blaster qui a fait feu. C'est elle qui sourit. C'est elle qui tourne son blaster en direction de A². C'est elle qui le tient désormais en joue.

- Il faut que je te dise quelque chose... Je ne suis pas celle que tu crois.
- Qui es tu Loeke ?
- Te souviens tu de cette dangereuse mission où tu m'as envoyé à contre cœur ? Avec une dizaine d'hommes sous mes ordres. Explorer un lieu étrange, d'où provenait un signal inconnu ? Je n'en suis jamais revenue. Non, Loeke n'est jamais revenue.
- Qui es tu ?
- Elle ne voulait pas mourir, tu sais. Elle me suppliait de lui laisser la vie. Elle disait qu'elle en avait besoin, que sa vie ne lui appartenait pas, qu'elle était à toi. Que son seul but dans la vie était de te rendre heureux, qu'elle avait besoin de sa vie pour cela, que je n'avais pas le droit de la lui prendre. Quelles paroles pathétiques, en particulier venant d'un soldat.
- Qui es tu ?
- Chez vous on appelle cela un espion. Mais je suis bien plus que cela. Le corps que tu vois, est bien celui de Loeke, je n'ai détruit que son esprit. Pour que le mien puisse prendre sa place.
- Pourquoi ?
- Tu n'as pas besoin de le savoir. Mais tu peux facilement le deviner.
- Détruire la base ?
- Au revoir A².

Du noir. Du noir un peu partout. Mais un noir surréaliste, comme s'il n'existait pas. Comme si ce n'est qu'une illusion de noir. Le néant.

- Bienvenue cher A² ! Dis donc, elle ne t'as pas ratée ta Loeke...
- Alors je suis mort ?
- Oui dans le sens où tu a cessé de vivre. Non dans le sens que notre espèce donne à la mort.
- Où suis je ?
- Ce lieu se trouve nulle part. Car tu es nulle chose. Et que ce lieu est toi.
- Qui es tu ?
- Voyons, je suis toi. Ton corps n'est plus, ce qui définissait ton être sous forme materielle a disparu. Mais tu existe toujours. La mort n'est pas une délivrance. La mort est une prison. Un piège logique. Et nous serons ensemble toi et moi. Moi et toi. Toi et toi. Moi et Moi. A tout jamais.
Tu ne peux plus voir, ni entendre, ni penser, ni te souvenir. Mais tu existe toujours. Et ton existence n'est désormais qu'une boucle infinie.
- Comment cela ?
- Bienvenue cher A² ! Dis donc, elle ne t'as pas ratée ta Loeke...
- Alors je suis mort ?
- Oui dans le sens où tu a cessé de vivre. Non dans le sens que notre espèce donne à la mort.
- Où suis je ?
- Ce lieu est nulle part. Car tu es nulle chose. Et que ce lieu est toi.
- Qui es tu ?
- ...


Cinquante humanoïdes avancent dans la jungle. Leurs corps sont humains, mais à la place de chaque tête, se tient un mollusque verdâtre. Ils communiquent en émettant des ondes radio tout en scrutant attentivement les lieux.
- On aurait dû les tuer comme les autres. Émission d'ultra-fréquences qui détruit leur petite cervelle. Comment veux tu qu'on retrouve leurs corps maintenant ? Ils doivent être disséminés un peu partout. Et le stade critique de la décomposition des premiers cadavres est dans six heures, Loeke était très précise sur l'heure du premier décès. Ils nous serviront à rien après.
- Oui, je sais, je sais. Mais le commandement veut répéter l'expérience Loeke à grande échelle. Une seule unité ne suffit pas à infiltrer efficacement une armée. Alors cherche !
- Le plus important c'est le corps du Jedi. Il nous faut son sang en bon état.
- Nous aurons alors ses pouvoirs.
- Et serons prêt à débarrasser notre galaxie de l'envahisseur.
- Vous deux, arrêtez de jaser et mettez vous au travail !
- A vos ordres !


Nadia, une autre planète, dans le même système solaire. Une base construite à la vas vite. Cela fait moins d'un mois qu'ils ont atterri sur cette planète.
Le bureau du commandant Voïd, responsable des affaires interplanétaires. Un officier y rentre sans toquer, la porte n'est pas encore installée. S'approche de Voïd. S'arrête.

- Monsieur, réunion de crise ce soir à 19 heures. L'Amiral Irk la présidera lui même.
- Irk, présider une réunion ? Là c'est une première. Il préfère généralement passer son temps dans ses quartiers, plongé dans la méditation. D'accord, il est très vieux, plus de deux cents ans, mais tout de même... bizarre comme attitude. On dirait un Jedi...
- Ce n'est pas tout à fait faux. Son passé est une grande énigme,
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mais j'ai entendu des rumeurs, comme quoi c'était un padawan à une époque. Mais un amour malheureux le fit quitter la voie des Jedi.
- Les femmes causeront la perte des hommes. Je l'ai toujours dit. Regardez moi, 25 ans, toujours pas marié, et parfaitement heureux. Le jour où une gonzesse voudra me passer la bague au doigt, je me couperais les veines !

- Et pour la réunion ?
- Dites leur que j'y serais. Irk, c'est le commandant de notre base tout de même. Je ne peux pas rater ça.

Une réunion intéressante. Trois mois qu'ils ont débarqués dans cette galaxie, trois mois d'ennui, il ne se passe rien.
Bien sûr, il y avait quelques rapports de la planète Héron, disant que leur base subissait des attaques continuelles de la faune de la planète, mais personne n'y prêtait attention. Sûrement quelques animaux qui rodaient trop prêt de leur base, alors ils ont commencé à paniquer...
Mais là, il y a enfin quelque chose...
Tout contact est perdu avec la planète Héron. Oui, encore cette même Héron. Impossible de joindre leur base. Ce ne serait que la moitié du problème, si cette planète n'était pas la seule qui pouvait accueillir le Récepteur. Donc qu'on le veuille ou non, il faut envoyer une mission de reconnaissance. Ce serait tellement tentant de les laisser se débrouiller seuls pour punir le petit gars des transmissions qui a sûrement provoqué un faux contact, mais les ordres sont les ordres.
Voïd est aux commandes de la mission. Et dans deux heures, il embarque dans le Star Destroyer. Oui, "le", et non pas "un". Presque tous les vaisseaux furent détruits dans la guerre contre les Ombres. Il n'en restaient que cinq dans l'univers. Un pour amener les colons et construire le Récepteur. Quatre pour assurer l'immigration de la population dans une autre galaxie. Il ne va pas en rester beaucoup, vu comme les choses traînent. Et maintenant cet incident sur Héron. Les ombres tuent en moyenne un milliard de personnes par jour. Il ne va plus rester qui sauver s'ils ne se dépêchent pas.
Un homme. Deux cent soldats sous ses ordres. Un vaisseau. Une mission : Déterminer ce qui cloche sur Héron et régler le problème. Tous les moyens sont bons. Irk était clair la dessus. Tout ce qui compte, c'est de construire le Récepteur à temps.
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