Salut,
Je me suis lancé dans la rédaction d'une fanfic se déroulant durant la Guerre des Clones. Voici la première partie.
Matth Katarn et Sergorn (mê s'il n'aime pas lire de fanfic lol) en sont témoins, j'attends avec impatience vos critiques
EDIT : J'ai enfin changé le titre que certains lecteurs et moi-même ne trouvions pas terribles
LES JOURS SOMBRES
PREPARATIFS
La Guerre a éclaté depuis 8 mois.
Depuis ces 240 jours, la République, ce régime rongé par la corruption et la félonie, est opposée à la Confédération des Systèmes Indépendants, dirigée par le renégat Jedi le Comte Dooku.
C'est une guerre menée sur un millier de front, où héroïsme se mèle à cruaté pour chaque camp.
Les Jedi mènent les troupes républicaines au combat, sans savoir que ce sont leurs derniers actes de guerre.
La République va disparaître ...
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Bonadan, AG 240.
L’homme avançait d’un pas sûr dans les couloirs sombres et glauques de l’installation militaire Bonadienne. Sa silhouette droite et noble derrière laquelle voletait une longue cape brune contrastait avec l’atmosphère du lieu. Ici tout était sale et gris. Comme tout sur cette planète. Planète était d’ailleurs un bien grand mot.
Les usines crachant des volutes de fumées toxiques paraissaient se battre entre elles pour combler le plus d’espace possible. Les immenses gratte-ciels n’avaient en outre rien à envier à ceux de Coruscant. Ils faisaient preuve de tous les moyens possibles pour atteindre les cieux dans cette course infernale autour duquel voletaient des centaines d’engins de toutes sortes.
Tout sur ce caillou nommé Bonadan transpirait la saleté, l’insalubrité et le bruit. Ce dernier fléau avait d’ailleurs été occulté dans le bâtiment qui semblait désert. Seul le ronronnement régulier des ventilations troublait la quiétude des lieux … Et le martèlement des bottes de l’humain sur le sol. Vêtu de l’uniforme aux couleurs criardes des agents de sécurité, l’humain se fondait dans la masse. Le regard déterminé, la posture droite, il n’était pas comme tout les autres. Une énergie particulière se dégageait de lui, une aura de puissance et de brutalité comme si cet homme pouvait détruire un adversaire en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
Haut de près d’un mètre quatre-vingt dix, soit plus grand que la majorité des humains, il possédait des cheveux sombres et courts. Mais malgré sa corpulence, il se déplaçait sans difficulté et semblait glisser dans les couloirs.
Il bifurqua à un virage pour se retrouver face à une lourde porte gardée par une secrétaire, une jeune femme au visage sévère ainsi qu’un garde. Rapidement, il l’évalua. Le jeune homme portait son fusil Blaster TechTan 3 avec difficulté, le replaçant souvent. Il semblait somnolent. Quant à la secrétaire, elle était plongée dans sa dactylo et ne semblait pas du tout réceptive à l’extérieur.
L’humain s’approcha doucement, un discret sourire flottant sur son visage, du jeune garde inexpérimenté. Tout se passa ensuite très vite. Il lança son coude en avant qui percuta violemment le nez de l’individu. Un craquement sonore retentit. Avant qu’il ne puisse réagir, sous le coup de la surprise, il reçut le genou d’une montagne de muscle dans l’estomac. Son sommeil fut complet après un crochet du droit. Le garde s’effondra à terre que l’intrus s’était déjà tourné vers la secrétaire qui fut mise hors d’état de nuire après avoir respiré un gaz anesthésiant.
L’homme passa son bras par-dessus le bureau pour actionner l’ouverture de la porte. Il remit son uniforme en place et pénétra dans la pièce.
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Coruscant, AG 240.
La clameur du Sénat était continue. Des dizaines d’individus de toute race manifestaient leur mécontentement.
- Chancelier Suprême ! Votre excellence ! Pensez à aux libertés individuelles, hurla un sénateur Dévaronien lorsque sa plate-forme sénatoriale s’avança au milieu de la chambre.
Sa remarque fut masquée par les acclamations d’un côté ou les hurlements d’indignation venant de quelques sénateurs isolés. Mas Amedda, cet être bleuté aux deux cornes pointant vers les étoiles, réclama le silence tandis que le chancelier suprême, figure quasi paternelle et bienveillante s’avanca, un sourire gêné aux lèvres, embrassant les sénateurs du regard.
Il portait une longue tunique en telkran, un textile d’une beauté inégalée au prix tout aussi inégalé d’une blancheur d’albâtre strié par endroit de reflets d’émeraude, de rubis. Palpatine imposa le silence en levant les mains, le visage lançant un geste de compréhension. Cette figure droite malgré le poids des âges sur le dos était écoutée par tous. Il n’y eut bientôt plus aucun bruit. En dépit de son âge avancé, il gardait au fond des yeux une étincelle mystérieuse, que d’aucuns qualifierait de magnétique, tellement elle pouvait ensorceler les foules. D’autres disaient qu’elle représentait la flamme de la République.
- Sénateurs de la République, mes amis, lanca-t-il d’une voix forte et chaleureuse en souriant ingénument tandis que son visage se creusait de nouvelles rides profondes. Je vous comprends. Je comprends votre indignation et c’est normal. Mais cette loi est nécessaire. La République est malade. Elle souffre, elle se bat, mais elle souffre. Cette loi, cette loi que j’ai redouté, cette loi que j’ai haï, cette loi est le poison qui guérira la plaie. Cette loi ne sera que temporaire je vous le promets. Comme le Tolchac injecté chez les malades pour les guérir, cette loi sera retirée dès que la République sera saine. Et en continuant nos honneurs et nos sacrifices, notre très chère République saura surmonter toutes ces épreuves. Je vous en fais ma parole.
Des acclamations résonnèrent aux quatre coins du Sénat. La popularité du chancelier était immense, tant au Sénat que dans le reste de la Galaxie d’ailleurs. Le sénateur de Devaron se rassit, visiblement peu convaincu du discours enflammé de Palpatine. De toute manière, il n’espérait créer un trouble avec une charge si peu virulente : Palpatine avait du soutien, mieux valait pour un sénateur de le soutenir. Celui-ci s’éloigna de l’estrade, un sourire satisfait sur le visage, tel un père semblant protéger sur ses enfants son regard embrasant l’ensemble du lieu, comme harassé par cette lutte.
L’homme s’éloigna lentement dans les allées du Sénat où même là, la rumeur était encore vivace. Dans les immenses couloirs du Sénat gardés par les gardes sénatoriaux, les discussions allaient bon train. Des sénateurs s’affrontaient dans leurs meilleurs champs de bataille : les mots. Diffamation. Tromperie. L’homme marchait ne se souciant pas de toutes ces futilités. Les sénateurs palabraient alors que des planètes demandaient assistance depuis des semaines. Malgré ce que certains pensaient, le Sénat n’avait pas changé. Toujours aussi attentiste, comme attendant la mort de la République pour se partager ce juteux butin. Le régime changeait … En bien ou en mal, l’homme ne pouvait encore l’évaluer bien que la situation semblait prendre une tournure qui ne lui plaisait pas énormément.
Mais c’était la République et malgré ces vermines la rongeant de l’intérieur, il devait soutenir cette vieille dame et ne pas céder à la facilité.
La Confédération était cette facilité.
Sa longue cape sombre courant derrière lui, vêtu d’habits élégants, il observait avec admiration le décor du Sénat, tentant tout de même de limiter sa béatitude. Les Sénateurs doivent voir que les habitants du Noyau étaient aussi capables de raffinement et avaient du goût. L’homme se remémore avec douleur des blagues douteuses sur les habitants de la Bordure.
Sa route l’amena devant une porte d’un bureau un peu à l’écart de l’activité, situé exactement sous la coupole du Sénat. Ici, la rumeur s’était atténuée. D’ailleurs, plus personne ne circulait … Mis à part les gardes de Palpatine. Ces soldats, qui même si l’on disait d’eux qu’ils était gardes étaient surtout des soldats, prêts à mourir pour leur chef, striaient la moindre parcelle de la zone.
- Je suis Gel Faln, représentant de la planète Sequya, annonça-t-il d’une voix posée aux deux gardes à l’armure d’une rouge vif placés devant la porte.
Ceux-ci, longuement l’observèrent, de leurs yeux sombres à travers leurs casques. Gel attendait, anxieux, ne pouvant déterminer leurs réactions. Puis, lentement mais allié à une puissance sans pareille émanant d’eux, il décroisèrent leurs longs piques de force. Ils décroisèrent leurs armes d’apparat pour laisser entrer le représentant.
L’endroit était luxueux. Des sculptures de civilisations éteintes décoraient l’endroit d’où une légère odeur sucrée planait. Les sols étaient recouverts de tendres tapis aux motifs entremêlés. Une large baie vitrée plongeait le regard du visiteur dans les paysages animés de Coruscant. De temps à autre, un Speeder s’approchait d’un peu trop près, rappelé à l’ordre par les appareils de sécurité. Malgré tout, il se dégageait une sobriété surprenante pour le bureau d’un chancelier suprême.
Au loin, un massif bureau se dressait, sombre, sans forme superflue. Une masse rectangulaire assortie de plusieurs sièges tout aussi sombres et simples.
- Représentant Faln, commença un sénateur venant dans a direction. Heureux de vous rencontrer bien que j’aurai préféré le faire en d’autres circonstances, regretta-t-il une lueur de tristesse dans les yeux qui impressionna Gel.
Gel Faln l’observa attentivement. L’individu devait être Bail Organa, sénateur de la paisible planète d’Alderaan, célèbre dans tous les milieux politiques de la Galaxie comme étant un farouche allié de la République.
L’Alderaanien portait un bouc soigneusement taillé, des cheveux sombres en cascade. Son costume de sénateur partait en cascade dans de multiples reflets bleu nuit avant de finir en une longue cape de la même teinte. La mélancolie abritée dans son regard semblait éternelle tellement elle y était ancrée. On le disait profondément pacifiste. Et vu la situation actuelle, cela ne devait que l’attrister davantage.
Organa ne semblait pas hostile. Il affichait un sourire chaleureux bien différent de celui du chancelier suprême Palpatine. Il s’approche de Gel et lui lança une tape amicale sur l’épaule comme s’il revoyait un vieil ami.
- En effet, sénateur Organa. Je suis content de vous rencontrer aussi, fit-il d’une voix qu’il voulait être chaleureuse mais qui sonnait réellement fausse en raison du stress.
Bail lui adressa un regard compatissant et l’invita à la suivre vers le bureau de Palpatine encore inoccupé. Un groupe restreint d’individus s’était installé. Probablement le Conseil Loyaliste. Gel, légèrement gêné, marcha lentement vers eux.
- Permettez-moi de vous présenter quelques membres du Conseil Loyaliste. Les autres sont en déplacement, commença Bail tandis que Gel lui répondit d’un hochement de tête compréhensif.
En déplacement, Bail voulait surtout parler de négociations. Les sénateurs étaient occupés la plupart du temps en raison des nombreuses séances au Sénat. Seules quatre personnes occupaient les sièges.
- Voici le sénateur Ask Aak de Malastare, fit-il en montrant de la main un Gran à trois yeux qui esquissa ce qui ressemblait à un sourire après avoir rapidement incliné la tête. Orn Free Taa de Ryloth, continua-t-il en désignant un massif Twi’lek à la peau bleue qui, sans cesse, bougeait dans son siège, visiblement trop petit pour lui. Et enfin Padmé Amidala de Naboo.
La sénatrice de Naboo était d’une beauté prodigieuse. De fins yeux légèrement maquillés, sa bouche exquise formait un visage parfait. Dans ses yeux brillait une étincelle de détermination peu commune. Elle se leva pour le saluer.
- Représentant Faln, fit-elle d’une voix douce et chaude en s’inclinant légèrement.
- Sénatrice.
C’est ce moment que choisit le chancelier suprême pour apparaître d’une porte que Gel n’avait pas aperçue sur le côté. Il était entouré de deux gardes rouges qui vinrent se poster près de la porte. Il s’assit avec difficulté dans son large fauteuil avant de faire signe de faire de même aux individus présents.
- Représentant Faln, c’est un réel plaisir de vous voir, fit-il d’une voix qu’il voulait la plus sympathique et bien qu’il employa des termes chaleureux, sa bonne humeur sonnait légèrement faux. Je pensais bien que je vous ai aperçu lors de la séance.
- Chancelier.
- Ah ! Cette séance était épuisante. Les sénateurs semblent ne pas comprendre dans quelle situation je me trouve. Bien ! Commençons.
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Bonadan, AG 240.
Une douce chaleur régnait dans le bureau qui changeait complètement par rapport au reste du bâtiment. Tout n’était que luxe : des peintures inestimables accrochés aux murs, jusqu’au meubles hors du temps que les brocanteurs devaient s’arracher.
Au bureau, un homme était installé. Au plutôt ce qui ressemblait à un homme avant d’avoir triplé de volume. Il s’agissait plutôt d’une masse de graisses portant le même uniforme que la police Bonadienne les nombreuses médailles en plus. Son épais uniforme était ouvert comme une chemise pour laisser l’homme respirer normalement.
Il releva la tête. Sa surprise se lit sur son visage ahuri. L’homme pris les choses en mains. Avant que le général ne puisse faire le moindre geste, il sortit un petit Blaster Merr-Sonn Power 5 qu’il pointa sur lui.
- Adieu général, conclut-il avant de tirer sur la masse qui émit un léger gémissement ou peut être était-ce un râle d’agonie.
Sans vérifier qu’il était mort, l’homme s’empara de l’ordinateur du général et y inséra une data puce. Le cryptage était coriace mais la puce aussi. Le temps que le virus fasse son effet, il jeta un coup d’œil sur sa victime. Lamentable. Les yeux globuleux pointés vers l’endroit où se tenait son assassin quelques secondes auparavant, complètement enfoncé dans son siège. Il en eut un reniflement de dédain suivi d’un grognement de dégoût. Un petit bip indiqua la fin du piratage. Il se mit à parcourir les fichiers dont la plupart étaient sans grand intérêt : quelques photos compromettantes du général en compagnie de jeune Twi’lek.
Il poussa un gémissement de satisfaction lorsqu’il accéda au bon fichier.
« Financement des opérations »
Il lança le transfert des données sur un disque. Son regard se reporta sur le cadavre du général ou plutôt sur son doigt. Toujours appuyé sur un bouton. Une alarme silencieuse ! Il tapa du pied pour manifester son attente tout en jetant quelques regards anxieux vers la porte.
Le transfert terminé, il se saisit du disque et s’apprêta à partir lorsque la porte s’ouvrit brusquement pour laisser entrer deux gardes. Il leva un sourcil interrogateur.
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Coruscant, AG 240.
Un lourd silence pesant s’installa dans la pièce … comme à chaque fois que le Comité Loyaliste travaillait sur le sort d’une planète ou un secteur en particulier. Et cela arrivait de nombreuses fois par semaine.
C’est ce moment que choisit un individu de grande taille et corpulent aux longs cheveux d’ébène courant sur ses épaules pour faire son apparition. Palpatine se tourna vers lui.
- Ah ! Telmac, nous vous attendions ! fit le chancelier. Représentant Faln, je vous présente Telmac Xi’an des Services Secrets.
- Bien. Si nous pouvons y aller, commença l’homme d’une voix bourrue en abrégeant les formalités. Je vous épargnerai les détails géographiques de Sequya. Pour faire simple, la planète est officiellement une planète séparatiste selon nos données.
- Je doute que ce soit aussi simple, remarqua judicieusement Gel.
- Evidemment représentant. Pour comprendre la situation, il faut avant tout faire un résumé de l’histoire de Sequya. La planète a été colonisé il y a plusieurs milliers d’années par des colons humains qui émigrèrent plusieurs siècles pour une raison mystérieuse. Sequya a ensuite attiré des dirigeants d’une société commerciale qui s’y installèrent. Or, le problème c’est que les colons originels sont revenus sur la planète.
- C’est donc un problème de coexistence entre deux communautés, souligna Padmé Amidala.
- Oui, sénatrice, répondit Gel avant que Telmac ne puisse le faire. Les Colons sont opposés aux Financiers, ajouta-t-il alors que Padmé, pensive acquiesçait de la tête.
- Les Jedi sont intervenus pour régler pacifiquement la crise qui avait éclaté. Depuis, un équilibre précaire perdure, le tout gardé par la république. Or, les Séparatistes offrant une meilleure alternative aux Financiers, ils se sont tournés vers elle et ont officiellement prêté allégeance.
- Je vous remercie Telmac, fit Palpatine.
Orn Free Taa se tourna vers Gel.
- Dîtes-moi représentant Faln, qu’en est-il de vous ? Quelles sont vos origines ?
- J’ai été élu par la population Sequyaienne par un scrutin démocratique mis en place par les Jedi. J’ai réussi à m’échapper de la planète alors que l’on me recherchait il y a quelques jours.
Les membres du Comité Loyaliste semblaient pensifs. Sequya semblait une planète sans intérêt. Il perdait l’avantage. Gel s’apprêtait à jouer son va-tout quand Ask Aak l’interrompit.
- Telmac, que pouvez-vous nous dire sur les défenses de la planète ?
- Nous y avons envoyé une unité de reconnaissance il y a quelques heures. Il existe deux types de forces armées sur Sequya : l’armée privée des Financiers, estimée à quelques centaines d’hommes munis de rares véhicules lourds. Et depuis quelques jours, des chasseurs-droïdes et des droïdes de combat ont été livré aux Financiers pour se défendre.
- Un assaut direct vous semble-t-il envisageable ? demanda Bail Organa.
- Oh oui sénateur ! Seulement voilà, nous n’avons pas des troupes de réserve en ce moment. Les Séparatistes ont contre-attaqué et tous nos effectifs sont utilisés.
Gel les observa. La partie était presque jouée. C’était maintenant ou jamais.
- J’ai peut être quelque chose qui peut vous intéresser Telmac, fit-il en tendant un disque à l’espion que toute l’assistance observa avec curiosité. C’est un disque de données que j’ai récupéré en m’échappant. Il contient des informations selon lesquelles les Financiers s’apprêteraient à recevoir des capitaux en provenance des mondes séparatistes. Beaucoup de capitaux. Assez pour alimenter une armée.
- Voyons ce que nous pouvons faire, répondit Palpatine en souriant à Gel.
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Bonadan, AG 240.
L’homme observa avec étonnement les deux soldats. Ceux-ci pointèrent furieusement l’individu en hurlant.
- Posez votre arme ! Allez pose ton arme ! Fais pas le malin !
- Du calme, on est pas dans un holofilm, je tiens à survivre, rétorqua-t-il en faisant avec ces mains de calmer le jeu.
- Fais ce qu’on te dit crétin !
- Non, je suis désolé, fit l’homme en riant.
Les deux gardes s’observèrent l’étonnement se reflétant sur leurs visages. La fraction de seconde nécessaire. Ils lâchèrent légèrement la pression. Il dégaina son blaster et abattit le premier avant qu’il n’ait eu le temps de réagir. Le tir vint transpercer son uniforme éclaboussé d’une flaque épaisse de sang. Il s’écroula à terre, mort. L’autre releva son arme et visa … Trop lentement. Son opposant fit mine de lui tirer dans l’épaule. Le garde eut le réflexe de plonger sur le côté. Le tir érafla l’épaule faisant pousser un cri de douleur au garde. L’homme le visa une ultime fois et tira. Mais rien ne vint. Il poussa un grognement rageur.
- Non, non ! Pourquoi ces blasters de police planétaire s’enrayent toujours aussi fréquemment, se plaignit-il en le jetant à terre.
Il se rua sur le garde qui, à terre, s’emmêlait avec son fusil qui fut jeté au loin par l’assaillant. Une lutte brève s’engagea. Tellement brève qu’elle ne consistait qu’en un coup de poing dans le nez du garde et à son aspergement de gaz anesthésiant.
L’inconnu récupéra le disque et s’enfuit en courant dans les couloirs.
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Coruscant, AG 240.
Gel, satisfait de lui-même, sourit. Il avait réussi à attirer l’attention de la République sur le sort de la planète. Il laissa son esprit dériver pendant quelques instants pensant à la réception que feraient les membres de sa communauté exilés sur Coruscant. Il reporta avec grande peine sur la conversation.
- Si les troupes loyalistes ne peuvent libérer la planète que faire alors ? demanda Padmé Amidala. Nous ne pouvons tout de même pas la laisser comme ça.
- Il serait peut être bon d’envoyer des Jedi sur ce monde pour régler le conflit à l’amiable, proposa Bail Organa. Ils ont déjà réussi une fois, pourquoi pas deux ?
- Sénateur Organa, votre pacifisme sera toujours une qualité remarquable chez vous, mais je crains que cette fois-ci nous ne puissions nous contenter de Jedi. Je viens d’avoir un rendez-vous avec Mace Windu par plus tard que ce matin et il m’a encore affirmé que le nombre de Jedi était insuffisant, se plaignit Palpatine.
- Nous pourrions dépêcher un groupe restreint d’individus pour reprendre la planète, osa Orna Free Taa.
- Sénateur, un groupe restreint de soldats, aussi bien entraîné soit-il ne pourra jamais reprendre une planète à eux seuls, regretta Telmac.
- Il faut bien faire quelque chose, gémit Gel Faln.
- Nous y réfléchissons représentant, répondit Padmé Amidala en l’apaisant. Telmac, dans combien de temps pensez-vous que des troupes seront disponibles ?
- Dans le sens où va la guerre dans un mois, un petit contingent sera peut être disponible.
- Un mois, se dit Bail Organa à lui-même.
- Pourquoi ne pas envoyer quelques hommes pour préparer la venue des troupes, hasarda Palpatine.
- C’est une excellente idée excellence. Un petit groupe pourrait organiser une résistance. Nous savons qu’un petit groupe armé s’est réfugié dans les immenses forêts de Sequya pour lutter contre les Séparatistes.
- Et bien voilà la solution, se réjouit Palpatine avec un petit sourire dont lui seul connaissait la réelle signification. Qu’en pensez vous, représentant Faln ?
- J’accepte votre proposition, excellence, en esquissant un léger sourire forcé.
- Justement, j’ai peut être des propositions de noms à vous faire, conclut Telmac à Palpatine.
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Bonadan, AG 240.
Le chasseur loyaliste s’élevait dans les airs, ses trois pointes lancées hargneusement en avant, les propulseurs bleutés hurlant toute leur puissance. Derrière lui, la planète Bonadan, calme paisible, boule d’industrie à la surface quasiment autant surchargée que celle de Coruscant. Un trait rougeâtre frôla le cockpit pour venir mourir dans l’immensité vide de l’espace.
Trois chasseurs Z-95 le talonnaient à une distance suffisamment respectable pour ne pas craindre de dégâts.
- R4, mets toute la puissance des boucliers sur les réacteurs et commence à calculer un point de saut, indiqua-t-il à son droïde astromécano.
- Très bien Marek, lui répondit le droïde via le système de traducteur. Le point de saut sera prêt dans une minute.
Marek fut soudain calé dans son siège à cause de la subite accélération. Echappant enfin à l’attraction de la planète, les trois chasseurs accélérèrent à leur tour, se rapprochant dangereusement de Marek. L’alarme retentit soudain. Deux points rouges apparurent de l’autre côté de la planète.
- Trajectoire, ordonna Marek tandis qu’une ligne de la même couleur que les chasseurs ennemis courut d’eux jusqu’à son astronef. Oh Sith ! jura-t-il. Dans combien de temps seront-ils là ?
- Trente secondes.
- Super, rétorqua Marek instantanément. Charge les torpilles et les laser mais baisse les au minimum. Je veux les torpilles prêtes à être lancé.
- Lesquelles ?
- Toutes. J’ai une idée.
Sur le tableau de bord, deux compte à rebours apparurent : celui du saut en hyperespace et celui de l’interception. Marek tourna la tête vers les chasseurs dont les traînées ioniques semblaient fondre sur eux. Une sorte d’explosion retentit projetant un objet en même temps que l’alarme se déclenche.
- Torpilles en approche.
- Prépare les contre-mesures. A mon ordre, tu les lances et tu coupes les systèmes mis à part les torpilles.
- Mais c’est de la folie, trilla R4.
- Fais-moi confiance.
Les torpilles se rapprochaient dangereusement. Elles étaient désormais à moins d’un kilomètre. A 700 mètres, R4 se mit à biper sans s’arrêter. A 500, son dôme se mis à tourner dans les sens. A 200, Marek ordonna de lancer les contre-mesures. Ce qui ressemblait à des paillettes lumineuses jaillit du chasseur en un maëlstorm de lumière. Juste après, l’appareil s’arrêta net. La torpille explosa. La déflagration aveugla les détecteurs alors que la lumière durant un court instant illumina les cieux. Le choc fit envoyer le chasseur dans une figure mortelle qui y laissa ses boucliers ainsi que la plupart de ses stabilisateurs. La coque fut striée de débris. Il enchaîna des tonneaux que Marek parvint à stabiliser avec peine en tenant de toutes ses forces le manche.
Les deux chasseurs survolèrent ce qu’ils croyaient être leur victime. Mais juste après, ils s’aperçurent que des torpilles venaient d’être lancées. En quelques secondes sur leurs proie qui explosèrent. Marek sans vérifier l’état des chasseurs remit les systèmes en route.
Il appuya avec force sur le levier d’hyperpropulsion au moment où les autres poursuivants lancèrent leurs torpilles.
L’explosion violente suivie du choc du passage en hyperespace fit tomber Marek inconscient.
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Coruscant, AG 242.
Marek flottait calmement dans ce monde hors du temps et de l’espace. Son corps tout entier se relâchait dans le liquide épais qui soignait son organisme meurtri. De multiples coupures plus ou moins graves striaient à plusieurs endroits sa peau. Le Bacta le soignait et le détendait.
Marek sembla sentir une ombre devant son caisson. Il s’agita légèrement, son masque respiratoire laissant échapper quelques bulles d’air qui remontèrent à la surface. Il cligna des yeux à plusieurs reprises pour voir plus nettement. Après être rester deux jours dans le Bacta, c’était tout à fait normal.
La forme parla. Un son diffus, lointain lui parvint. Mais il réussit à comprendre.
- Marek ! Heureux de vous revoir enfin, s’écria Telmac en se réjouissant. Après vos petites aventures sur Bonadan, c’est même un miracle, constata-t-il alors que Marek levait un sourcil interrogateur. Oui, nous avons retrouvé votre chasseur, flottant dans l’espace près de Coruscant. Seul le cockpit était quasiment intact. Le reste était complètement détruit. Bien ! Maintenant que vous êtes presque rétabli, vous viendrez me voir pour l’attribution d’une nouvelle mission.
Marek baissa piteusement la tête. Voilà que ça recommençait.
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Coruscant, AG 243.
La svelte silhouette drapée s’avancé majestueusement de l’ombre. L’hologramme s’anima. Un humain, apparut. Bien qu’il semblait âgé, une étincelle brillait dans ses yeux. Une étincelle de majesté qui forçait le respect. Son corps irradiait la puissance. Malgré tout, il baissa la tête devant l’être drapé. Il respectait son maître, peut être le craignait-il également ? Le vieil homme souhaitait assister au moment où la puissance de son maître éclaterait. Un tourbillon de Côté Obscur. Cette aura masquée pendant des dizaines d’années se révèleraient et écraserait de sa puissance n’importe lequel des êtres de la Galaxie. Enfin peut être pas tous.
Entre les deux hommes, un lien mystérieux s’était développé. Pas un lien d’amitié comme pour les Jedi, mais une autre forme de lien. En dépit de la puissance incroyable qui noyait chacun de leur corps, l’un avait besoin de l’autre. Dès lors que ce fragile équilibre serait rompu, l’un des deux disparaîtra. Mais ce n’était pas encore arrivé.
La silhouette couverte d’une capuche sombre poussa un bref gémissement, signe du début de la conversation.
- Seigneur Tyranus, prononça-t-il longuement comme une longue plainte gémissante d’une âme damnée.
- Mon maître, lui répondit Tyranus en s’inclinant brièvement.
- Comment avance les opérations ?
- A merveille mon seigneur. La perte d’Haruun Kal ne nous a pas fait perdre l’avantage. De nombreuses planètes nous rejoignent et la République a du mal à résister.
- Nous maintenons notre domination, remarqua le Sith en acquiescant. Malgré tout, fais en sorte que la République contre-attaque sur certains secteurs. Les Séparatistes doivent légèrement perdre du terrain. Occupez-vous de tout cela.
- Oui, mon maître.
- Dîtes-moi Seigneur Tyranus, avez-vous récupéré nos banquiers en fuite, prononça lentement l’ombre en insistant avec dégoût sur la dernière expression.
- Non, mon maître, mais nous les avons localisé, tenta de se défendre Tyranus.
- Moi aussi. Faîtes en sorte qu’ils ne s’en échappent pas, rétorqua Sidious.
Pendant un court instant, Sidious laissa surgir sa phénoménale puissance. Sa colère envers son apprenti éclata une seconde. Le Côté Obscur éclata à travers la Galaxie, faisant trembler son apprenti.
- Dois-je envoyer un de nos agents ? demanda Tyranus en se reprenant.
- Non, trancha le Sith. Ce ne sera pas nécessaire, conclut-il en ricanant. Un rire sinistre auquel répondit un sourire carnassier de Tyranus.
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Coruscant, AG 244.
Coruscant. La ville planète qui ne dormait jamais. Des milliers de véhicules voletaient en tout sens à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit entre les gigantesques gratte-ciels. Marek observait calmement le paysage urbain depuis le couloir à travers la baie vitrée.
Sur ce monde, tout semblait calme. La guerre semblait appartenir à une Galaxie. Coruscant se croyait ainsi à l’abri. C’était une grossière erreur. Tôt ou tard, les affres de la guerre atteindraient la planète. Ses rumeurs la frappaient. Ce ne serait qu’une question de temps. Il serra son emprise sur la barre qu’il tenait fermement. Mais, en tout cas, Coruscant serait protégée … Contrairement à d’autres, complètement laissées à l’abandon, les Séparatistes n’ayant qu’à les cueillir comme un fruit mûr. Des milliers d’autres.
Marek se redressa et observa le couloir, le dos contre la vitre. Le siège était désert. A chaque instant, un espion revenait ou partait. C’était surtout aux alentours du hangar que l’activité se trouvait. Une large porte derrière lui s’ouvrit. Telmac en sorti, un sourire comme à son habitude collée sur son visage.
- Marek, vous pouvez entrer, murmura Telmac Xi’an.
Le bureau de Telmac était d’une sobriété étrange même pour quelqu’un qui s’y était déjà rendu plusieurs fois. De hauts murs sombres sans décor avec pour seul artifice quelques banques de données où la poussière se développait depuis probablement aussi longtemps que Telmac était entré en fonction. En fait, l’essentiel des choses intéressantes se trouvaient au centre de la pièce. Là, un massif projecteur tridimensionnel avait été mis en place autour duquel des data processeurs résonnaient sourdement.
Une carte de la Galaxie tournait lentement illuminant de sa seule lumière la pièce … Ainsi qu’un homme. En armure blanche, il tenait un casque entre ses bras. Mais ce n’était pas un clone habituel. Son armure semblait plus évolué et contenait de nombreux détecteurs et autres appareils.
Il se tourna lentement vers Marek, son visage sans expression n’abordant aucune émotion. Il hocha vivement la tête.
- Colonel Tasi, murmura-t-il d’une voix grave.
- Omega, lui répondit avec gêne Marek en lui intimant l’ordre de se mettre au repos : chose que fit directement Omega.
- Bien. Nous n’attendons plus qu’un « invité ».
La porte s’ouvrit brutalement laissant entrer des volutes d’air frais vivifiants … ainsi qu’un jeune homme. C’était un jeune garçon d’une vingtaine d’années à la peau sombre dont les dents blanches illuminaient son visage en un sourire moqueur. Ses deux yeux bleus semblaient illuminer la pièce.
- Excusez-moi pour le retard, haleta-t-il. Je me suis perdu dans les couloirs, sourit-il honteusement. Hum … Major Nick Rostu au rapport.
- Major Nick Rostu, je vous présente vos équipiers : capitaine Marek Tasi et Omega, qui officiera en tant que sergent pour cette mission. Voilà en quoi elle consiste. Bien. Votre destination sera Sequya, commença-t-il en fixant du regard chaque homme présent tout en zoomant sur la carte pour montrer la planète. Votre mission contiendra trois points importants. 1. Vous vous rendrez incognito sur la planète. 2. Vous prendrez contact avec la résistance locale. 3. Vous organiserez une résistance efficace dans l’attente de l’arrivée des troupes dans J – 30.
Les trois hommes observèrent le schéma, pensif tandis que Telmac les regardait, envieux de leur situation. Ils étaient jeunes et pourraient pendant de nombreuses années « s’amuser ». Ils allaient écraser du droïde, organiser une rébellion … que des choses amusantes en somme. Mais lui … Il devait rester cloîtré dans ce bureau minable à broyer du noir. Il était devenu un bureaucrate, seulement bon qu’à donner des ordres et à rester sur Coruscant alors … Il serra les poings alors que ses hommes mourraient pour une cause qu’ils n’arriveraient jamais à accomplir. Ce n’était qu’une quête vaine. La République allait sombrer.
- Voyons maintenant les détails, se ressaisit Telmac en adoptant un grand sourire pour masquer sa colère.
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Coruscant, AG 244.
Appuyé contre une balustrade d’une terrasse du Sénat, Nick Rostu humait l’air ambiant. Malgré la pollution généralisée, la qualité de l’air était encore assez normale. Tout du moins, pour une planète telle que Coruscant. Sur Haruun Kal, cela aurait été différent.
Il sentit un signe de la Force lui indiquant une présence. Une sorte de signal d’alarme qui le secoua. Sans se retourner, il sût de qu’il s’agissait. Cette aura si particulière : un mélange de calme et de puissance le tout contenu dans le corps d’un Jedi. La signature était comme un soleil au milieu de l’espace : elle flamboyait, attirant chaque élément près d’elle. Il l’avait fréquenté un certain temps pour savoir à qui elle appartenait.
- Commandant Windu, fit-il en se retournant, son éternel sourire taquin aux lèvres.
- Appelle-moi Mace, Nick, commença d’une voix grave son illustre compatriote Korunnaï.
Il s’approcha lentement en observant les paysages urbains de Coruscant, les mains derrière le dos. Il portait sa traditionnelle bure brune ainsi que deux bottes de voyage usées. Un léger sourire apparut sur ses lèvres.
- Tu te détends, remarqua le Maître Jedi.
- Ouais. Cette planète est si … si saturée. J’ai l’impression d’étouffer répondit Nick en se retournant vers les gratte-ciels.
- Ne t’inquiète pas, tu t’y feras, le rassura-t-il. Comment ça va ?
- Bien. Même si Haruun Kal me manque, se plaignit-il.
- Quelles sont les nouvelles ?
- Tout se passe bien. La paix semble être revenu même si quelques heurts ont éclaté.
- Bien. J’ai appris que ton entraînement s’était bien passé.
- Vous pensez ! J’ai pu suivre un très bon professeur. Ces entraînements sont d’une facilité !
- Tu es surtout l’un des rares aspirants à t’être déjà trouvé sur un champ de bataille.
- Et j’espère y retourner bientôt. On m’a d’ailleurs remis une affectation tout à l’heure sur Sequya.
- Félicitations Major Rostu.
- Dîtes-moi si j’ai tort mais vu votre réaction, je suis convaincu que vous avez quelque chose à y voir.
- Moi ?! s’écria Mace sur un ton faussement indigné. Mais Major Rostu, les Jedi sont impartiaux, répliqua-t-il en clignant de l’œil. Pour être plus sérieux, cela te permettra de bouger et je te fais confiance pour la réussite de ta mission. Il faudrait que tu viennes au Temple avant de partir pour discuter de tes capacités.
- Mace ! Je sais que vous avez peur que je tombe dans ce « Côté Obscur » mais ne vous inquiétez pas. Je sais ce que je fais. Il n’y a aucun risque.
- Ce n’est pas aussi simple Nick ! Fais attention. Mais à ton retour de mission, je voudrai te voir. C’est un ordre.
- Comme vous voudrez. Comment ça avance pour Depa et Kar, demanda-t-il alors que le visage de Mace devint grave.
Depa Billaba avait été envoyé sur Haruun Kal, la planète natale de Mace Windu, pour mettre en place la résistance des Korunnaï opprimés opposés aux Balawaï alliés des Séparatistes. Après les avoir repousser, le Conseil Jedi avait perdu contact avec la Jedi. Mace avait donc été dépêché pour la retrouver et la ramener sur Coruscant.
Mais sur Haruun Kal, Depa avait accompli des choses indignes d’une Jedi, des actes si graves qu’elle était désormais jugée pour crimes contre la civilisation, tout comme Kar Vastor, le chef de la résistance.
- Leur jugement va commencer. Une équipe de Jedi est en charge de collecter des données.
- Je suis sûr que tout va s’arranger, le rassura Nick.
- Je l’espère.
Voilà, j'attends vos commentaires. Pour le moment, y'a pas trop d'actions, l'action se met (lentement) en place.
A vous !!!
[ 14. novembre 2004, 18:08: Message édité par : elderith ]