Voici donc la suite, je vais essayé de tenir avec une par semaine. (pendant les vacances, sa ne devrait pas être trop dur
)
Partie 6 :
- Entrez seigneur Vador.
La voix rauque de l’Empereur résonna dans la pièce vide. Il avait convoqué Vador peu après sa mission. Ils se trouvaient dans le bureau de l’Empereur. Autrefois rouge, marron et paré d’or, il n’était plus maintenant que noir, froid et austère. Une fresque de la grande guerre des Siths ornait le couloir sans porte menant du petit salon à son bureau. Le petit salon lui-même était métamorphosé. Il ne restait plus rien de la sensation de chaleur que l’on éprouvait en y rentrant. Il n’y restait plus que ce même froid qui existait sur tout ce qu’approchait Palpatyne. Comme la galaxie l’était elle-même maintenant. Les deux gardes rouges sortirent à l’approche du seigneur Vador. Celui-ci s’accroupit devant son Maître.
- Votre mission s’est-elle bien déroulée ?
La question était futile car l’Empereur connaissait la réponse, mais cela faisait partie d’un jeu auquel Vador devait se prêter.
- Oui, mon Maître.
- Obi-Wan n’y était pas.
Ce n’était pas une question, il le savait. Depuis le début il l’avait su. Vador baissa un peu plus la tête. Son Maître s’était joué de lui. Il devait encore progresser s’il voulait être à la hauteur et avoir l’admiration de son Maître.
- Non, mon Maître. Bultar Swan, Tsui Choi, Roblio Darté, Sia-Lan Wezz, Ma’kis’ Shaalas, Koffi Arana, Shadday et Jastus Farr sont morts mon Maître.
- Je sais tout ça. Vous avez désobéi à mes ordres, Vador. Les Jedis ne sont rien, ils ne représentent aucun danger pour nous. Si je n’avais pas envoyé la 501ème, vous seriez mort. Vous me devez encore une fois la vie.
Vador était parti pendant deux jours pour Kessel. Choi, Darté et Farr avaient presque réussi à l’enterrer vivant. Sans l’intervention de la 501ème, il serait enterré vivant à l’heure qu’il est.
- Vous me décevez, seigneur Vador. Je vous croyais plus fort et plus sage que ça.
Vador baissa un peu plus la tête. A ce moment précis il ferait tout pour rattraper son erreur aux yeux de son Maître. Même mettre fin à ses jours si il le fallait.
- Je suis désolé mon Maître. J’ai eu vent que les Jedis se réunissaient sur Kessel. Je voulais seulement les arrêter.
La voix de Vador, pourtant si dure et dénuée de la moindre chaleur, celle qui faisait trembler tant de personne, sa voix semblait trembler.
- Il suffit. Je n’ai pas le souvenir de vous avoir ordonné de vous en occuper. Mais, il y a un moyen de vous racheter.
Sa voix avait baissé d’un ton. Il avait le don d’attiser les envies chez ses subordonnés et de les manipuler à sa guise. La preuve la plus flagrante restait la façon dont il avait manipulé les Jedis et le sénat.
- Oui mon Maître. Je ferai selon vos désirs.
Vador était avide de satisfaire son Empereur, celui-ci s’en amusa et ses yeux semblèrent s’embraser sous sa capuche. Il sourit avant d’annoncer.
- Il y a sur Coruscant cinq Jedis assez gênants. Anéantissez-les. Sauf une, que vous me ramènerez en vie. Il s’agit d’une jeune Padawan du nom d’Ayan Sal-Solo.
Le temps laissé avant de prononcer le nom eut l’effet désiré. Vador bougea très légèrement de surprise à l’annonce du nom d’Ayan. Ainsi, telle était la punition de son Maître.
- Il en sera ainsi, mon Maître.
Mais l’Empereur ne voulait pas le laisser partir aussi facilement. Il décida de le titiller encore un peu.
- Je compte sur vous pour qu’aucun mal ne lui soit fait. Je compte faire d’elle une apprentie. Elle deviendra l’une de mes Mains. Et peut-être même aura-t-elle sa place à mes côtés.
L’Empereur sourit de contentement. L’allusion était assez claire, le seigneur Vador devait être sûrement assez énervé.
- Allez, seigneur Vador. Et n’échouez pas dans votre tâche.
Dark Vador s’inclina et se releva. L’Empereur connaissait l’affection qui avait lié durant un temps les deux apprenties. Anakin et Ayan étaient très proches. Avant les événements sur Géonosis ils avaient eu une courte relation. Mais Anakin était mort. Et Ayan serait bientôt entre les mains de son Maître. Pourtant quelque chose troublait la machine qu’était devenue Vador.
Un garde rouge reprit sa place devant la porte. L’autre gisait dans un coin, la cage thoracique brisé.
L’Empereur Palpatyne éclata de rire. Un rire qui sembla résonner jusque dans les entrailles de Coruscant.
Deux jours plus tôt :
- Ayan, à trois, tu pars sur la gauche.
- Et toi sur la droite, c’est ça ?
D’ah sourit. Ils continuaient toujours leur course effrénée dans le dédale de Coruscant. Mais au lieu d’aller vers un point précis, ils essayaient de tourner autour. La disposition du groupe s’était quelque peu modifiée maintenant qu’Arrar connaissait l’endroit où il fallait aller. Arrar portant Ciara était devant Neye, qui devançait D’ah et Ayan, parant les rares tirs risquant de les atteindre. Le fait que les clones étaient de moins en moins nombreux ne lui avait pas échappé. Sûrement un piège. Enfin cela ne changerait pas grand-chose, une fois dans l’appartement, elle et Ayan récupéreront leurs affaires et mettront les voiles. Le groupe allait bientôt arriver à une intersection, avec une autre ruelle passant en dessous de celle où ils se trouvaient. Le plan était simple : Ayan et elle allaient sauter chacune du côté opposé où elle se trouvait et se retourner pour faire face au clone. Sauter avait pour but d’empêcher les clones d’ajuster leurs tirs. Pendant ce temps, Arrar irait se cacher couvert par Neye avec son… Une idée lui traversa l’esprit, mais Ayan fut plus rapide.
- Je viens d’y penser Maître. Neye a un sabre ou un blaster ? Sinon, pour assurer les arrières d’Arrar et Ciara, ça va être dur.
Au ton de sa voix, elle ne semblait pas inquiète. Cela signifiait qu’elle était en phase complète avec la force. Ce qui était une bonne chose. Par contre, il y aurait un problème avec Neye. D’ah avait complètement oublié de lui demander si elle avait de quoi se défendre. Ce qui constituait en soi une erreur plutôt déconcertante. Elle jeta un coup d’œil derrière elle pour voir environ combien de clones les suivaient. Elle poussa un juron. Il y en avait beaucoup trop pour qu’elle et Ayan ne les contiennent tous.
- Surtout qu’à deux contre une trentaine, on ne va peut-être pas pouvoir tous les stopper.
- En tout cas, pas avant qu’il y en ait au moins un qui ne les atteignent. Bon, changement de plan ?
- Non, c’est trop tard pour ça. Neye !
A son cri, plusieurs personnes tournèrent la tête, mais évidement Neye ne fut pas du lot. Elle commençait à en avoir vraiment marre de cette course poursuite. Elle utilisa la Force pour augmenter sa voix, et cette fois-ci la Twi’lek se retourna.
Neye ralentit l’allure jusqu’à se faire rattraper par D’ah.
- Tu sais manier un sabre ?
- Un peu. Pendant ma courte période au temple on m’a initiée à cet art.
Ainsi elle avait été au temple. Ayan classa cette information dans un coin de son esprit et prit la suite de son Maître pour continuer à expliquer le plan. C’était devenu un réflexe entre les deux femmes. Elles savaient parfaitement ce que l’autre avait en tête.
- Ca sera plus facile. Prends le sabre d’Arrar, il va un peu gueuler mais il ne mord pas, et essaye de faire ce que tu peux avec. Bonne chance
- Merci, c’est… très encourageant. On se retrouve où ?
- Arrar connaît l’endroit, donc évitez de vous séparer.
Neye repartit devant à une vitesse folle. Ayan eut juste le temps de voir qu’elle récupérait le sabre d’Arrar (avec en prime le regard noir de celui-ci) avant de recevoir un avertissement de la Force. Bien, il était temps de passer à l’action. Elle prit appui sur le béton et se propulsa dans les airs. Avec l’aide de la Force, elle exécuta un saut périlleux en diagonale vers la gauche en s’inclinant légèrement sur le dos pour lui permettre de se retrouver face aux clones. De sa main droite, elle appela à elle son sabre. En atteignant le sol, du côté opposé de la où elle était partie, sa lame se dégaina. Un éclat à sa droite lui signala que son Maître avait exécuté le même mouvement. Sa lame vert émeraude étincelait dans sa main droite. Les clones restèrent un moment sans bouger, interdits, impressionnés par les mouvements des deux Jedis. Ceux-ci n’avaient jamais dû aller au front. Ce temps permit à l’apprentie et son Maître de s’approcher suffisamment pour que les tirs ne posent pas trop de problème. Ayan entendit le commandant dire à dix de ses hommes de poursuivre les trois autres fuyards. Ceux-ci sautèrent sur la passerelle située juste en dessous d’eux. Ayan sourit. Les bas-fonds n’étaient pas très loin, et descendre de, ne serait-ce qu’un étage, pouvait être très dangereux. Les tirs qu’elle entendit ne firent que confirmer ses pensées. Apparemment elle ne s’était pas trompée dans ses perceptions. Il y avait effectivement deux Aqualishs, une Askajian et trois Yagais, connus pour leur tempérament agressif. Tous armés bien sûr. L’escarmouche ne dura que quelques secondes, mais suffisamment longtemps pour que les deux Jedis passent à l’action. Les tirs avaient eu pour effet, outre le fait d’arrêter les clones dans leurs lancers, de créer une diversion pour les clones qui étaient restés sur la même palissade que les deux femmes. Le temps qu’ils reportent leur attention sur elles, environ une seconde, trois des leurs étaient déjà à terre, assommés. Les cinq derniers soldats n’eurent pas plus de chance. Mais le comble fut que les Jedis ne se servirent pas de leur sabre. Elles se regardèrent, la plus jeune des deux haussa les épaules et elles rangèrent leurs sabres. Puis tout s’enchaîna très vite. On aurait dit deux tornades. L’une brune, l’autre blonde. En dix secondes tout fut réglé. Deux soldats s’envolèrent comme par magie et finirent leur course contre un mur dans un grand craquement. Les deux derniers reçurent une manchette dans le cou et s’effondrèrent simultanément. Il ne restait plus que l’officier, un homme d’une trentaine d’années, roux. Grayg recula devant les deux femmes qui s’avançaient vers lui.
Ayan secoua la tête en voyant l’homme roux reculer. Les Jedis avaient vraiment une mauvaise réputation. Et ça ne s’était pas arrangé avec les déclarations de Palpatine. Enfin, il fallait voir le bon côté des choses, c’était aller beaucoup plus vite que prévu et Neye n’aurait pas à utiliser le sabre, grâce à l’intervention de leurs amies involontaires. Restait plus que le rouquin. Elle avança encore d’un pas et sourit en entendant le soldat la supplier de ne pas lui faire de mal. Elle jeta un coup d’œil à son Maître qui souriait. Elle se décida à rassurer l’homme recroquevillé en face d’elle.
- Eh, on se calme. Je n’ai pas l’intention de vous jeter un sort, vous savez. Je veux juste vous demander quelque chose.
L’homme la regarda dans les yeux pour la première fois et de la curiosité sembla poindre dans ses yeux, ainsi qu’autre chose qui fit sourire Ayan. Apparemment, l’officier semblait la trouver à son goûts, et ce malgré ses craintes.
- Vous voulez savoir quoi ?
Malgré le fait que sa voix tremblait, il reprenait peu à peu de la contenance, il était un peu moins recroquevillé et essayait tant bien que mal de faire face aux deux Jedis. Et il dût voir qu’Ayan l’avait percé à jour car il rougit légèrement. Ayan trouva ça charmant, mais un léger toussotement derrière elle lui fit se recentrer sur son objectif. Après quelques secondes d’hésitation, elle se reprit.
- Pourquoi vous nous poursuivez ?
La question d’Ayan sembla laisser l’homme perplexe car il mit du temps à répondre.
- Vous êtes des Jedis.
La réponse semblait se suffire à elle-même aux yeux de l’officier, car il ne dit plus rien et se contenta de les regarder comme s’il s’agissait de folles. D’ah commençait à s’impatienter. D’autant plus que le temps leur manquait. Elle prit la suite de sa Padawan pour interroger l’homme.
- Bon. Tu as deux solutions, soit tu réponds gentiment aux questions, soit je te fais faire trois fois le tour de cet immeuble.
L’homme avala difficilement sa salive et regarda apeuré autour de lui s’il y avait de l’aide. Ne trouvant personne, il se recroquevilla à nouveau sous le regard incendiaire du Maître Jedi. Ayan leva les yeux au ciel. Bon, elle ferait la gentille et son Maître la méchante. L’ennui c’est qu’elle n’avait pas le temps de jouer à ça.
- Maître, nous ferions mieux de le laisser et de rejoindre les autres.
- Attends. Je dois vérifier quelque chose d’abord.
- Maître ! On n’a pas le temps, des renforts ne vont plus tarder.
La voix d’Ayan semblait suppliante, mais D’ah ne s’en soucia pas.
- Ecoutez-moi. Si dans dix secondes vous n’avez toujours pas répondu, vous allez apprendre ce que signifie réellement l’expression s’envoyer en l’air. C’est clair ?
Ayan retint un hoquet de surprise. L’officier, quand à lui devint pâle, mais réussit à articuler quelques mots.
- Tous… tous les Jedis sont pourchassés pour être exécutés. Vous êtes ennemis publics numéro un.
Bien qu’elle le sache déjà, Ayan ne parvint pas à se retenir de jurer. D’ah ne trahissait pour sa part aucune émotion. Comme à son habitude. L’homme continua sur sa lancée.
- Nos ordres viennent de l’Empereur lui-même. Et ils sont très clairs.
Il semblait vouloir continuer, mais la voix de D’ah l’en empêcha. Une voix qui trahissait de la fatigue, de la peine et de la colère.
- Dites-moi. Dites-moi, votre but est de protéger les habitants de la galaxie ?
- Oui, contre toute sorte de…
Encore une fois D’ah le coupa, avec de plus en plus de colère dans la voix.
- Alors pourquoi vous en prendre aux Jedis ?
L’homme la regarda perplexe et se demanda où elle voulait en venir, puis se décida à répondre.
- Vous avez voulu assassiner l’Empereur. Vous avez voulu vous en prendre à la République.
Cette fois-ci D’ah explosa. Il y avait une telle hargne dans ses propos que l’officier se cacha le visage. Même Ayan resta interdite.
- Où voyez-vous une République ? Quelle République ? Elle est morte à l’instant même où cet homme est monté sur le trône. La République est morte. Et vous, vous servez un Empire qui n’aura de cesse tant que la galaxie entière ne sera pas à ses pieds. Cet homme s’emparera de vos âmes l’une après l’autre pour tous vous posséder. Vous êtes en train de tuer les seules personnes capables de vous aider. Les ennemis publics. Vous êtes autant coupable que lui. Si vous êtes un homme loyal envers la République et non envers un homme, alors battez-vous contre lui. Sinon, vous ne vaudrez pas mieux que lui.
Sur ce, elle tourna les talons et s’enfuit en courant. Ni l’officier, ni Ayan ne bougèrent. Au bout de quelques minutes l’officier finit par balbutier.
- Je… je ne fais qu’exécuter les ordres. Je…
Sa phrase resta en suspens. Ne sachant plus quoi dire il préféra se taire. Au bout de quelques instants, Ayan revint à la réalité. Elle remarqua des gouttes d’eau par terre. Versées par son Maître. Son Maître. Elle était partie en courant. Il fallait qu’elle la rattrape. L’homme la retint par un bras au moment où elle se retournait pour partir.
- Attendez ! Pourquoi ? Vous ne me tuez pas ?
Ayan le regarda, surprise par la question et choquée qu’il puisse penser qu’un Jedi tuait à tout va.
- Vous nous prenez pour qui ? Pour votre Empereur ?
Sur cette seule phrase qu’elle put sortir, elle se dégagea de la prise de l’homme et s’enfuit de nouveau. Laissant sur place un officier en plein doute. Laissant un officier qui n’était plus si sûr de ses convictions ni de vouloir poursuivre le moindre Jedi.
Plus tard, Les cinq Jedis se retrouvèrent à la chambre de l’hôtel le « Morgan ».
Le présent :
Arrar grogna. La chambre ne convenait pas pour un groupe de cinq. Encore moins avec deux Barabel. Elle ne contenait que deux lits, une vers la fenêtre de gauche et l’autre contre le mur du fond, une petite table, posée contre le mur de gauche avec, dessus, un écran Holo. Un petit tableau apportait une touche un peu plus personnelle. La salle d’eau était située entre les deux lits. Pour manger, par contre, il fallait aller dans le Bar de l’hôtel. Arrar jeta à nouveau un regard à son frère allongé sur le lit vers la fenêtre. La Twi’lek s’avérait être un très bon médecin. D’après ses dires, Ciara avait faillit mourir. Il lui fallait du repos. Etant un Jedi, il guérirait bien sûr plus vite. Il décida d’aller voir D’ah, assise devant l’écran Holo à essayer d’avoir des nouvelles. Il prit la chaise et s’assit en face d’elle. Elle avait beaucoup changé en quelques jours. De nouvelles rides étaient apparues au coin de sa bouche et de ses yeux. Ceux-ci semblaient fatigués et eux, qui jadis pétillaient, donnaient l’impression de s’éteindre petit à petit. Ses cheveux blonds bouclés commençaient à grisonner. Après avoir baissé la tête et s’être passé la main dans les cheveux, elle l’observa.
- Les temps ont changé, finit-elle par dire.
Une phrase anodine, mais qui montrait bien la tension qu’il y avait entre eux. Après un autre moment de silence, elle reprit.
- Que s’est-il passé sur Dantooine ?
Ca y était, la conversation sérieuse allait commencer. Arrar remarqua qu’Ayan entrainait Neye dehors. Tant mieux, il ne voulait pas qu’elle entende la conversation. Il commençait à beaucoup apprécier la Twi’lek. Il reporta son attention sur D’ah et réfléchit longuement à sa réponse.
- Je ne sais pas vraiment. Mais tu vois, avec ce qui se passe en ce moment, les choses vont changer.
- Certaines choses ne le devraient pas.
Ainsi, D’ah voulait mener la danse. Il allait donc se laisser mener.
- Les gens changent, D’ah.
Son regard en dit plus long à Arrar que sa réponse.
- Mais les Jedis doivent rester les mêmes. Nous n’avons pas le droit de baisser les bras ou de nous détourner de notre voie.
La conviction se faisait pleinement sentir dans sa voix. Pourtant cela ne changea rien.
- Nous, les protecteurs de l’ordre et la justice. Nous les Jedis n’avons pas réussi à voir qu’un seigneur Sith s’emparait du pouvoir. Nous avons échoué dans notre tâche D’ah.
Le visage de D’ah se referma, signe que la conversation était finit. Arrar avait gagné. Une victoire ayant toutefois un goût amer. Il allait franchir la porte quand la voix de D’ah résonna une dernière fois derrière lui.
- Nous avons échoué car nous n’avons pas écouté les voix de la force. Elle ne nous a pas abandonnés. Nous, si.
Sa voix avait perdu toute chaleur. On y entendait de la peine et de la résignation. Le Barabel secoua la tête et sortit, laissant D’ah seule. En pleurs.
Celle-ci est plus longue, les éléments se mettent en place. Et on approche de la fin
Je vais piquer une idée de Oiki: à vos comm (alors sa fait cette effet là!!
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