Le duo maléfique

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour, cette fois-ci c'est la bonne voici la suite tant attendue!!
Mais tout d'abord un petit message personnel(Lowie): un résumé, bonne idée, tu t'en charges ? Car vois-tu si j'en faisais un, il ressemblerait plus à une histoire qu'un résumé trop chose à dire et je ne suis pas assez objectif pour ne garder que l'essentiel. Un chapitrage? Ok, mais quand l'histoire sera terminée car pour l'instant je travaille plutôt scène par scène et le découpage sera plus facile une fois l'histoire achevée.
Voila en avant pour l'histoire, dois-je rappeler que tout types de commentaires sont les bienvennu?
Bonne lecture:

Shaammerhyt

Un bip strident lui traversa la tête. Il cligna des yeux. Son regard se focalisa sur le tableau de bord de son aile-x. Il mit quelques secondes à réaliser qu'il se trouvait dans le cockpit de son chasseur, posé sur le tarmac de l'un des astroports de la planète Shaammerhyt. Il venait d'atterrir lorsqu'il avait eu cette vision. Il avait voulu sonder l'ambiance, il le faisait chaque fois qu'il arrivait sur une planète afin de savoir à quoi s'attendre. R2-D2 réitéra son appel qui semblait encore plus fort que celui qui l'avait tiré de sa vision.
« Ca va D2, je suis de retour. » grommela Luke en se demandant combien de temps avait duré cette vision. Pas trop longtemps semblait-il car le soleil de Shaammerhyt avait peu tourné depuis son atterrissage.
« Monsieur? Vous allez bien? » demanda une voix à l'extérieur suivit par de léger coups sur la carlingue de son appareil.
Luke ouvrit son cockpit et sourit au vieil homme qui l'attendait en-dessous.
« Merci, ça va. Rien de grave, juste un petit malaise. » expliqua le jeune Jedi en se redressant avant de sauter au bas de son engin.
L'homme le regarda de manière dubitative mais Luke resta souriant comme si rien ne s'était passé.
« Cela m'arrive quelques fois. Mal de l'espace. » ajouta-t-il en aidant R2-D2 à descendre.
« Si vous le dites. Vous comptez rester longtemps ici? » demanda le vieil homme, sceptique.
« Je ne sais pas. Quelques jours sans doute. » répondit Luke qui ne savait pas exactement quelles étaient les informations que lui fournirait Nhoj Grob.
« Pour trois jours, c'est 100 crédits de la Nouvelle République et c'est non-remboursable. »
« Je pense ça ira. » dit Luke ne voulant pas s'attirer d'ennuis.
Il paya la somme, l'homme la recompta et partit l'air satisfait. Il le suivit, accompagné de son droïde bleu et blanc, jusqu'à la sortie de l'astroport puis s'engagea dans les rues étroites de 117. C'était une ville qui avait été construite au sommet plat d'un rocher, à plus de 1000 mètres d'altitude, de 10 kilomètres de long et 5 de large, surplombant de tout côté une mer d'arbre dont on ne voyait pas la fin. Shaammerhyt était une planète morcelée en en territoires ayant chacun leur gouvernement et leur gouverneur, 117 était la capitale d'un petit royaume possédant une station spatiale en orbite géostationnaire. Luke trouva finalement sur un terminal un plan de la ville et constata que sa destination était suffisamment proche pour qu'il s'y rende à pied.
En chemin, il eut tout le temps de repenser à son étrange vision: ses impressions étaient partagées. D'abord, il était plutôt content car pour une fois une de ses visions terminait bien, et elle semblait lui fournir les clés de son accomplissement en tant que Jedi, donc en tant que Luke Skywalker. De l'autre côté cependant, il semblait gagner son bonheur au dépend de son amitié avec Mara Jade qui avait disparu après qu'il ait utilisé son pouvoir. Il espérait cette disparition plus allégorique que réelle. Pourtant, il ne l'avait plus sentie après. Devait-il la faire disparaître à jamais? Représentait-elle la dernière manifestation du mal qu'était Palpatine? A l'insu de tous... Il n'aimait pas la tournure que prenait ses pensées, il n'avait aucune envie d'affronter son amie... Mais pouvait-il encore considérer la Mara de sa vision comme étant toujours son amie... Et puis, pouvait-il refuser son bonheur et ses rêves les plus cher?
Heureusement, il arriva à destination et put remettre à plus tard cette réflexion qui devenait très perturbante. Il s'arrêta à une dizaine de mètres de l'habitation de Grob, un murmure familier de la Force le traversa.
" Attends-moi ici R2, j'ai un mauvais pressentiment... Cache-toi, même." indiqua Luke en examinant du regard la ruelle.
Ne détectant rien, il s'avança doucement vers la porte de la maison, son sabrolaser à portée de main. Il n'eut pas besoin de sonner, la porte s'ouvrit à son approche et lorsqu'il entra il comprit pourquoi: tout était sens dessus dessous. Il ne fallait pas être Jedi pour deviner que la maison avait subi une fouille dans les règles de l'art. Il espéra un instant que le propriétaire n'était pas présent au moment de la fouille mais il déchanta très vite: la Force lui soufflait avec certitude le contraire. Il ne lui restait plus qu'à fouiller à son tour la maison avec l'espoir de trouver soit un indice sur ceux qui avaient kidnappé Grob, soit les datacartes qu'il était venu chercher. Heureusement la maison n'était pas grande: un rez-de-chaussez composé d'un petit vestibule à l'entrée donnant sur la cuisine à gauche et en face une mini pièce contenant l'escalier en colimaçon à droite, une pièce plus spacieuse au fond, un sous-sol et un étage. Luke s'accroupit à l'entrée de la petite salle et s'immergea dans la Force avec l'espoir de trouver quelque chose. Il sentit la foule qui peuplait la ville, les 1000 mètres de vide au-delà du mur de la dernière pièce, ainsi qu'une présence se détachant du reste. Une présence qui se rapprochait le plus silencieusement possible derrière lui. C'était ce fait qui avait attiré son attention et non une quelconque affinité avec la Force de cette présence. Elle voulait le surprendre, elle n'avait pas l'air dangereuse, il prit le risque de laisser faire.
" On ne bouge pas." lança la femme derrière lui, le faisant ainsi regagner la réalité.
" Je ne vous veux aucun mal. Je ferai tout ce que vous me demanderez." répondit Luke en écartant doucement ses bras de son corps.
" Très bien. Relevez-vous et tournez-vous. En douceur."
Luke s'exécuta prenant bien garde à ne faire aucun geste suspect. Il se retrouva face à une femme plus jeune et un peu plus petite que lui, elle avait des cheveux noirs, une peau légèrement ambrée et des yeux en amande, résultat du métissage humain.
" Qui êtes-vous? Que faites-vous chez mon père?"
" Votre père..." Luke l'examina attentivement et ne trouva aucun air de ressemblance avec le vieil homme du message. "Je suis le chevalier Jedi Luke Skywalker, votre père m'a proposé de me céder des datacartes contenant des informations qui m'intéressent."
" Et vous avez préféré les lui voler et l'éliminer ensuite au lieu de les lui acheter!"
" Écoutez, il 5 jours, je ne connaissais ni votre père ni cette planète. Il m'a laissé un message me proposant de me donner des informations cruciales sur les Jedi. J'ai un peu hésité puis je me suis décidé, et je suis arrivé ici aujourd'hui, il y a à peine une heure!" s'indigna Luke en haussant un peu la voix. "Je sais que j'aurais du rester dehors et prévenir les autorités, mais je pensais être en mesure d'aider. Maintenant, si vous y tenez vraiment, je sors et on va tout raconter aux autorités! En tout cas je vous jure que je n'ai rien à voir avec l'enlèvement de votre père."
La jeune femme le regarda pendant quelques longues secondes, Luke se retint d'utiliser la Force pour la convaincre.
" D'où venez-vous?"
" De Coruscant." dit Luke surpris qui avait mis quelques secondes à répondre.
" Mouais... Ca colle. Vous avez l'air sincère, même si j'ai déjà vu de dangereux assassins avoir un visage plus angélique que le vôtre." déclara-t-elle avec un petit sourire en coin qui disparut presque aussitôt." Je ne sais pas quand a disparu mon père, j'étais en voyage, quand je suis revenue hier, j'ai trouvé la maison comme ceci."
" Je vous assure à nouveau que je n'y suis pour rien, mais sachez que je ferai tout mon possible pour vous aider à le retrouver." lui promit-il en la regardant droit dans les yeux. "A propos, il ne vous à rien dit au sujet de datacartes importantes?"
" Désolée, non. Je ne savais même pas que vous deviez venir." dit la jeune femme en haussant les épaules.
" Je trouve l'histoire des datacartes très intéressante. Pourriez-vous approfondir?" demanda un des quatre hommes louches qui étaient à l'entrée de la maison.
Ils n'avaient pas dégainé leurs armes mais ça n'allait sûrement pas tarder. Il perçut un mélange de peur et d'animosité émaner de sa jeune compagne, il décida de prendre les devants et de se placer entre elle et les quatre hommes.
" Qui êtes-vous?" demanda-t-il en se préparant à sortir son sabrolaser.
" La sécurité de 117." répondit le même homme qui devait être le chef du groupe.
Pour Luke, ils ressemblaient plus aux bandits qu'avait l'habitude de côtoyer Karrde ou Jade.
" Que voulez-vous?" continua le Jedi s'autorisant même un petit sourire.
" Vous poser quelques questions."
" Pourquoi?" Luke utilisait la fameuse technique Solo de l'imbécile énervant ses interlocuteurs par un surplus de questions.
Il sentait avec bonheur leur patience les quitter petit-à-petit.
" Ca, c'est secret, et ce n'est pas le lieu pour en parler. Veuillez nous suivre." déclara l'homme avec un regard glacial.
" Non. Je ne bougerai pas d'ici avant qu'on me dise ce qu'il se passe exactement!" répliqua-t-il en prenant l'air indigné de circonstance. "Et puis je voudrais signaler la disparition du père de cette jeune femme."
" Crétin! Tu ne vois donc pas que tu n'as pas le choix! Tu vas nous suivre immédiatement chez notre chef comme l'a fait son traître de père." ordonna l'homme excédé qui avait sorti son arme.
Luke fit mine de lever les bras. Pendant que sa compagne bondissait dans l'escalier et se trouvait hors de portée des bandits, Skywalker profita de la distraction pour se saisir de son sabrolaser.
" J'ai un moyen de quitter la ville!" s'exclama la jeune femme en s'apprêtant à descendre.
" Allez-y! Je vais les retenir un peu!" lui répondit Luke en se concentrant sur les quatre hommes.
" Je vous attends dehors." dit-elle avant de marquer un temps d'hésitation et puis de descendre.
" Et comment penses-tu nous retenir?" ironisa le chef des bandits en pointant à nouveau son arme sur lui.
" Avec ceci." Luke alluma son sabrolaser, sa lame verte apparut, scintillant de mille feux.
" Qu'est-ce que c'est ce truc?"
" L'arme noble d'une époque civilisée."
L'homme ne sembla pas comprendre car il se mit à tirer. Il s'arrêta presque tout de suite, ayant vu deux de ces tirs revenir et passer de part et d'autre de sa tête.
" C'est tout ce que tu sais faire?" cria l'homme en tremblant plus de peur que de rage.
Luke fit un geste de la main et arracha des mains les armes des trois autres bandits. Il entendit alors vrombir le moteur d'un speeder de l'autre côté du mur de la dernière pièce: il était temps qu'il prenne congé à son tour. Il arracha l'arme du chef du groupe, puis éteignit son sabrolaser et le raccrocha à sa ceinture. Il se projeta alors en arrière, retomba sur ses mains et bascula à nouveau sur ses pieds terminant sa boucle. Il traversa la dernière salle ainsi en moins de deux secondes, et lorsqu'il arriva face à la petite fenêtre encastrée, il se fit précéder d'une impulsion de la Force. La fenêtre explosa, il plongea en arrière dans l'ouverture et se rappela du kilomètre de vide qui entourait 117. Il n'eut pas le temps d'avoir peur, il acheva son saut périlleux en retombant avec souplesse sur le speeder de la jeune femme qui attendait ce signal pour démarrer. Après s'être assis dans le siège passager, il jeta un coup d'oeil derrière lui à la ville qui s'éloignait puis se tourna vers sa compagne d'aventure.
" Accueillante comme ville, je la conseillerai à mes ennemis." remarqua-t-il en souriant.
" Vous comprenez alors pourquoi cette planète n'est pas très connue." répondit-elle en le regardant droit dans les yeux. "Ca ne favorise pas le tourisme."
" Ne vous inquiétez pas, j'ai beaucoup d'ennemis."
Luke se retourna et s'aida de la Force pour scruter la ville derrière eux.
" Où va-t-on?" demanda-t-il le visage toujours tourné vers l'arrière.
" Un endroit sûr où s'organise en secret la lutte contre ce gouvernement tyrannique." dit-elle avec une passion non maîtrisée dans la voix.
" C'est loin?"
" Un peu. Pourquoi?"
" Parce qu'on a de la compagnie. Ils devaient prévoir l'évasion. Pas mal." expliqua Luke en regardant à nouveau son pilote.
" C'est quoi qui nous poursuit?"
" Je ne sais pas. Ils étaient trop loin. Tout ce que je peux dire c'est qu'ils sont deux et qu'ils ont l'air plus gros que nous. Une idée pour s'en tirer?"
" Habituellement; on plonge dans la forêt." déclara-t-elle en révélant un écran sur son tableau de bord et l'allumant." Mais c'est trop tard, on doit être en plein milieu de leurs détecteurs. Ils ne vont pas nous lâcher. Mais... Merde!" Elle venait de regarder les données qui s'étaient affichées sur l'écran." Des barges! Elles sont deux fois plus rapide que nous, elles auront tôt fait de nous rattraper! Je change de cap, ils ne doivent pas savoir où est notre base!"
" Que comptez-vous faire?"
" Je ne sais pas."
Luke se retourna une fois encore, les appareils s'étaient beaucoup rapprochés par rapport à la fois précédente: ils avaient mis les gaz et il pouvait presque les distinguer sans faire appel à la Force. Les engins ressemblaient à ceux qui escortaient la grande barge de Jabba lorsqu'il s'était agi d'aller les donner, Han et lui, en pâture au Sarlacc.
" J'ai une idée." l'informa-t-il en se concentrant." Faites en sorte qu'ils puissent nous aborder puis lorsque j'aurai sauté, partez!"
" Vous êtes sûr! Ils sont cinq là-dedans en comptant le pilote. Ca va être chaud." s'inquiéta la jeune femme en ralentissant malgré tout.
" La surprise, vous connaissez?"
Elle haussa un sourcil et le regarda de manière dubitative, mais néanmoins continua à s'exécuter. Ils attendirent en silence qu'une des deux barges s'approche suffisamment pour qu'il puisse sauter. Pour se faciliter la tâche, il s'accroupit le plus discrètement possible sur son siège et se focalisa sur la Force attendant le moment propice. Il espéra alors qu'on les voulait vivants et qu'on n'allait pas les abattre directement. C'était toutefois fort probable car après tout ils n'avaient blessé personne sur 117 et là-bas on les voulait vivants. Il vit avec une certaine satisfaction une barge venir les accoster tandis que l'autre restait en couverture. Il vit aussi qu'ils n'étaient pas préparés à ce qu'il allait leur arriver: cela serait rapide. Il jeta un coup d'oeil à la jeune femme lui indiquant que le moment était presque venu, elle lui répondit d'un regard ferme: elle savait ce qu'elle devait faire.
La barge se rangea à côté d'eux, deux hommes se préparaient à les accoster, les deux autres restaient en couverture. Encore quelques secondes et centimètres, et puis... Il se détendit brusquement, agrippa la rambarde de la barge et pivota afin d'envoyer avec force son pied dans la tête d'un des deux hommes qui allaient les aborder: sa victime chuta entraînant son compagnon qui se trouvait derrière lui. En un clin d'oeil, Luke alluma son sabrolaser, juste à temps pour parer les tirs des deux hommes de couverture et de les leurs renvoyer: ils s'écroulèrent en étouffant un cri. Luke ne savait s'ils étaient morts ou vifs; il n'avait pas le temps de s'en préoccuper. D'un mouvement de la Force il envoya voler le pilote de la barge contre la rambarde derrière lui, la tête la première. Il resta à terre inconscient. Finalement, Luke assomma du pommeau de son sabrolaser l'homme qui s'était presque dégagé de dessous son camarade et qui tendait la main vers l'arme qu'il avait laissé tomber dans sa chute. Luke alla prendre les commandes de la barge et fonça sur la deuxième. Les quatre hommes de cette dernière se mirent à tirer dans sa direction, il dut s'accroupir derrière les commandes et s'efforcer de maintenir sa direction. Les deux barges allaient se croiser, Luke accéléra pour qu'ils aient des difficultés à l'ajuster. Les deux engins se croisèrent et Luke se pencha un peu plus sur le côté pour dissimuler son corps. Puis il rassembla toutes ses forces et sa concentration et sauta. En un éclair il se retrouva sur l'autre barge, au milieu des quatre bandits qui pivotèrent leur blaster sur lui, au ralenti. D'un gracieux mouvement de son sabrolaser à 360°, Luke faucha les quatre armes , puis émit à partir de son corps une bulle de Force qui en grandissant alla heurter violemment ses adversaires. Alors qu'il se relevait, ils tombèrent tous les quatre au sol, inanimés. Luke se tourna alors vers le pilote et reconnut l'homme qui lui avait parlé à 117. Celui-ci leva son blaster, Luke l'imita de son sabrolaser, mais l'homme ne tira pas. Il toucha à ses commandes, faisant ainsi accélérer et plonger la barge vers la forêt 1000 mètres plus bas. Puis il tira sur ses commandes.
" Tu vas mourir, Diable!" hurla l'homme avec un regard de fou.
" Toi aussi."
" Rien à foutre! Je suis prêt." répliqua l'homme en se mettant à rire.
Luke regarda la forêt se rapprocher à une vitesse hallucinante puis se tourna à nouveau vers son ennemi.
" C'est toi qui a tué tes compagnons." dit-il avant de sauter hors de la barge.
Il tomba presque immédiatement dans les arbres, il laissa d'abord les petites branches le freiner légèrement en se rompant, puis lorsqu'elles devinrent suffisamment grosses pour le blesser, il se redressa et les toucha des pieds. Il ne se contenta pas de s'y arrêter mais de les frôler et de descendre à la suivante en évitant celles non horizontales, et ainsi de suite. Le contact n'était que de quelques dixième de secondes à chaque fois, temps insuffisant pour lui rompre les genoux mais précieux pour le faire ralentir petit-à-petit. Il descendit tout l'arbre ainsi et atterrit presque doucement sur le sol de la planète alors que la barge s'écrasait cent mètres derrière lui dans le lit rocailleux d'une rivière, évitant ainsi un terrible incendie de la forêt.
La jeune femme posa son speeder juste devant lui et le regarda en connaisseuse.
" Impressionnant! Vous pouvez m'apprendre?"
" Il faut être Jedi." dit Luke en raccrochant son sabrolaser à sa ceinture." Et malheureusement, je n'ai senti aucun potentiel en vous."
" Dommage. Je m'appelle Cara Bract." déclara-t-elle en lui tendant la main.
" Allons chez vos amis." souffla-t-il en la lui serrant et montant dans le speeder.
" Ok, on passera par la forêt. C'est plus long mais plus sûr."
Luke inclina la tête, il n'avait presque plus la force de parler et il n'était pas prêt à recommencer ce qu'il venait d'accomplir avant quelques heures.
" Vous semblez épuisé. Je croyais que vous, Jedi, étiez invincibles."
Luke sourit et ferma les yeux.
" Notre réputation est bien surfaite, et fondée sur notre arrogance. Non Cara, en s'y prenant bien et en étant motivé, on résiste bien moins longtemps qu'on pourrait le penser: la Guerre des Clones l'a prouvé."
" Ah... Je vais vous laisser vous reposer alors." proposa Cara en faisant démarrer le speeder.
" Parlez-moi de vous, c'est le meilleur moyen pour moi de reprendre mes forces. La vie, c'est de ça dont je tire ma véritable force."

Oïki Ran, le Ktâh!

[Lowie Jedi SWU]

C'est boostant cette histoire qui est très étoffée, a le cachet des premiers SW de la bonne vieille époque . Qu'en est-il de vos avis autres amis lecteurs ?

Lowie.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Euh, je suis d'accord avec lui c'est boostant et plein de surprises! Merci, pour la comparaison avec les 1er star wars bien que je ne sois pas fan de l'Académie Jedi malgré que j'apprécie pas mal le personnage de Kyp.
La suite, je vous la promets sombre et plein de suspense! Et nos héros vont souffrir ( euh pas trop quand même mais un peu).
J'espère poster la prochaine partie dans pas trop longtemps mais comme il y a un mois et demi, l'ombre des exam se profile à l'horizon. Mais disons qu'à partir de mi-mars je pourrais poster de manière plus régulière.
Sinon, faites comme le monsieur a dit: donnez-moi vos avis!!

Oïki Ran

[Mark_Havel Jedi SWU]

La mi-mars arrive !!!

[Lowie Jedi SWU]

Oui MH et je sais d'Oiki que la suite s'annonce bien palpitante avec quelques inattendus retournements de situation . Te sentant pressé de lire la suite , pourrais-tu t'exprimer sur ce que tu aimes de cette fics histoire d'en tirer les bons et moins bons points afin de corriger des choses pour l'avenir.

Lowie.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonne question Lowie! Et je suis impatient d'entendre ta réponse.
Sinon, effectivemant la mi-mars arrive et la suite aussi !
Oiki Ran

[Lowie Jedi SWU]

J'attends l'imminente suite pour redonner un avis plus général qui recoupe ceux exprimés déjà sur les autres anciennes parties pensant bien que des persos rencontrés Yan, Mara,... vont faire leur réapparition pour la poursuite de leurs aventures respectives.

Lowie.

[Lowie Jedi SWU]

J'espère que ma réponse t'est bien parvenue en MP Oiki car là j'ai un problème de connection me semble-t-il qui apparaît à chaque envoi de courriel. Rassure moi du contraire sur ce point please.

Lowie.

[Lowie Jedi SWU]

J'ai eu la primeur de la 7eme partie qui se déguste comme une excellente friandise . A faire paraître au plus vite pour les gourmands d'aventure .

Alors Oiki tu l'as bien eu mon MP ?

Lowie.

[Mark_Havel Jedi SWU]

Tu peux le MP pour ça hein.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour,
la voilà la suite tant attendue(je l'espère !!), un peu après la mi-mars, comme je l'avais prédit.
Bonne lecture et avis aux commentaires: ils sont le bienvenu!!

En orbite au-dessus de X-35B12:

Le général Garm Bel-Iblis regardait les images en provenance de la planète en se triturant distraitement le bout de sa moustache, ne sachant que faire. Les paysages dévastés de la planète s'offraient à ses yeux et il ne savait pas s'il devait être furieux, froid, dégoûté ou tout simplement triste. En fait, il ressentait chacune de ces émotions dans son coeur et il n'arrivait à en exprimer aucune . L'Impérial Fou, comme il avait surnnomé l'adversaire qu'il poursuivait depuis presque un mois, avait encore frappé une innocente planète de la Nouvelle République et une fois de plus ils étaient arrivés trop tard, trompés par des renseignements faux ou inexistants.
Son ennemi avait cette fois-ci frappé la capitale de X-35B12, non, plutôt la base de la République qui se trouvait à la périphérie ainsi que d'autres postes militaires éparpillés sur toute la planète. Bel-Iblis attendait d'un moment à l'autre le premier bilan des victimes, comme d'habitude la plupart des tués seraient des militaires mais un bombardement de l'espace n'était jamais précis. Etant donné la position géographique de la base de la Nouvelle République, il devait s'attendre à un certain nombre de pertes civiles.
Du coin de l'oeil, il vit presque avec regret son messager de mort. Pourtant Dessie Chell ne méritait pas ce surnom, cette jeune humanoïde à la peau bleue était une des plus belles femmes qu'il lui avait été donné de voir dans toute son existance et s'il avait eu 30 ans de moins, il n'aurait pas hésité à tout tenter pour lui arracher un baiser et une promesse d'amour. Il l'avait recueilli alors qu'elle était toute petite, orpheline et au seuil de la mort. Il lui avait tout appris et c'était logiquement qu'elle était devenue son premier conseiller et son second. Le mieux était qu'il n'avait pas eu besoin de l'imposer à ce poste, elle avait été suffisament intelligente pour s'y glisser toute seule et maintenant elle était respectée par des personnes ayant le double de son age. La seule ombre au tableau était peut-être qu'elle semblait avoir du mal à épprouver des sentiments tel l'amour ou l'amitié car il ne l'avait jamais vue avec des amis hors du travail ni avec un jeune homme le soir. Cela le préoccupait un peu car à son age il y avait longtemps qu'il avait découvert les plaisirs charnels , et il ne se considerait pas comme précoce. En y repensant c'était depuis l'affaire Red qu'elle s'était refermée sur elle-même. Ah Red, elle lui manquait beaucoup, mais en regardant Dessie il savait qu'il avait enfin trouvé sa remplaçante...
Chell s'arrêta devant lui, le salua puis attendit son signal. D'un signe de tête, il lui ordonna de parler.
«  Le premier bilan de l'attaque fait l'état de 245 morts dont une dizaine de civils ainsi que plus de 1200 blessés dont le quart sont entre la vie et la mort. Quinze sites militaires ont été touchés ainsi qu'un bloc d'immeubles de la capitale. La grande majorité des satellites et autres sondes en orbite autour de la planète ont été détruits. Ces dégâts sont estimés à plus d'un milliard de crédits républicains. » récita-t-elle en ne le quittant pas des yeux : elle connaissait déjà par coeur tout ce qui était à savoir sur l'attaque de la planète.
Bel-Iblis ne s'attarda pas sur ce bilan parce qu'il n' y avait rien à dire, que ce n'était pas son boulot et qu'il ne voulait pas que cela l'affecte trop.
«  Des indices sur... » dit-il en changeant de sujet et se retenant d'être grossier.
«  Rien de spécial, sauf un satellite comme d'habitude miraculeusement épargné... » Bel-Iblis savait tout comme Chell qu'avec un tel adversaire un miracle n'était pas envisageable. « ... qui nous indique un vecteur nous menant droit dans l'espace impérial. Comme d'habitude, la zone est trop vaste pour risquer un saut rapide. En conclusion, nous en sommes toujours au même point, c'est-à-dire nulle part. »
Garm regarda à nouveau les terribles images qui défilaient sur son écran, puis se retourna vers Dessie qui attendait, silencieuse et immobile.
«  Dans une heure, conférence avec nos responsables des renseignements. Il faut tout revoir à zéro. » ordonna-t-il ne sachant que faire d'autre.
«  Je pense que c'est inutile. » soupira la jeune femme en le fixant toujours aussi intensément.
«  Pardon? »
«  Il est clair qu'on s'y prend mal. »
«  Ca, je l'avait compris! » l'interrompit Bel-Iblis qui avait le sentiment de savoir où elle voulait en venir mais qui décida de jouer l'innocent. «  C'est pour cela que j'organise cette réunion. »
«  Cela ne fera que la sixième fois... »
«  Où veux-tu en venir? » demanda-t-il en prenant une expression sévère.
«  Il nous faut du sang neuf. Il est clair qu'il nous manque quelque chose et je suis sûre que la Nouvelle République est suffisament vaste pour trouver l'homme qu'il nous faut. » expliqua Dessie avec conviction.
«  Qu'est-ce que tu proposes, enfin, qui est-ce que tu proposes ? Car te connaissant tu as déjà étudié la question. »
«  Il nous faut renforcer notre point faible. Il est évident que pour l'instant nos renseignements laissent à désirer : nous arrivons toujours trop tard et nous n'apprenons que des mensonges. »
«  Qui? » formula Bel-Iblis pour la forme car il avait déjà deviné de qui elle parlait, ce n'était pas difficile : c'était leur unique sujet de discorde.
«  Face Loran a fait du bon travail contre Isard, et il me semble que cette affaire ressemble pas mal à la sienne. Notre adversaire doit être du même calibre. » révéla Dessie Chell avec une assurance teintée de nervosité.
«  Non, il est hors de question que je fasse appel à Loran et ses singes, je refuse de descendre si bas. » dit Bel-Iblis en serrant les poings.
«  Mais pourquoi ? C'est le meilleur dans le domaine et je suis sûre qu'il pourrait nous apporter beaucoup. » protesta la jeune femme qui avait perdu son ton glacial.
«  Tu sembles oublier que sans lui, Nera serait toujours vivante. En quelque sorte, il l'a tuée ! » cracha finalement le général avec une haine qu'il ne se connaissait pas.
«  Non, c'est nous tous qui l'avons tuée ! » riposta froidement Dessie.
L'intercom de sa table de contrôle se mit alors à sonner et à s'éclairer.
«  Quoi ? » demanda-t-il alors que le holo d'un jeune bothan se matérialisait devant lui.
«  Euh... Message du général-sénateur Red-Nal pour vous général Bel-Iblis. » annonça le secrétaire effrayé.
«  Merci, passez le moi ! »
Le visage chaleureux du général-sénateur remplaça quelques secondes plus tard celui du malheureux bothan.
«  Bel-Iblis j'ai une bonne nouvelle pour vous, à partir de maintenant vous pouvez sans risque aller dans l'espace impérial. » déclara Red-Nal avec un grand sourire.
«  C'est officiel ? »
«  C'est officiel pour vous et votre flotte. Veuillez quand même ne pas trop vous approcher des systêmes habités, l'accueil risquerait d'être un peu frileux. »
«  Merci général-sénateur, c'est une grande nouvelle vous venez de nous annoncer. Tout va changer ! »
Ils échangèrent des politesses pendant encore une minute avant de se saluer et de couper la communication. C'était un Bel-Iblis ragaillardi qui se tourna vers son second qui avait assité en silence à toute la conversation.
«  Tu vois, la situation n'est as si désespérée. Maintenant, partons en chasse ! »

Aux abords de Khat:

Le Faucon Millenium émergea de l'hyperespace, moins d'une seconde après une violente explosion secoua l'appareil qui prit pendant un instant une trajectoire erratique puis rétablit le cap. A ce moment là, si le son pouvait se propager dans le vide spatial, sur la planète Khat on aurait pu entendre une série des meileurs jurons corellien ainsi qu'une symphonie de hurlement wookie. Heureusement, le son ne se propageant pas, le contrebandier Talon Karrde et son second furent les seuls à profiter du concert.
Han Solo entra dans le cokpit quelques minutes plus tard en se frottant les mains avec un chiffon. Vu la couleur de ce dernier, on pouvait être en droit de se demander s'il ne salissait pas plus qu'il ne nettoyait. Solo semblait ne pas en tenir compte et s'affala dans son siège à côté de Karrde et lui sourit.
" J'avoue que je me suis surpassé cette fois-ci, ça faisait longtemps que je ne m'étais autant impressionné. Avec une certaine fierté," il appuya une main sur sa poitrine," je t'annonce que je n'ai jamais autant endommagé un module d'hyperpropulsion de ma vie. C'est absolument irréparable!"
" Effectivement, je suis moi même très impressionné, mais ôte-moi d'un doute, on vole toujours?" répondit Karrde en prenant un air admiratif.
" Rassure-toi, ça ne va pas durer." répondit Solo toujours sur le même ton.
" Je me disais bien... Sinon, j'en ai profité pour consulter les infos que tu as sur cette planète. D'abord, je féliciterai ton camarade, ce n'est pas comme je le pensais le coin le plus paumé de la galaxie: on a des infos, ce qui signifie que quelqu'un y est allé et a pu repartir. Question climat, c'est chaud, sec et on va suer, heureusement il y a moins de sable que sur Tatooine et une flore un peu plus variée. Question technologie, il y en a vu qu'ils font du commerce avec l'extérieur. Question politique, c'est vague mais semblerait que ça soit dirigé par une famille."
" Et puis ?"
" C'est tout." dit Karrde en haussant les épaules.
" Ok... Je ne suis pas tout à fait d'accord sur ta définition du coin le plus paumé de la galaxie mais on n'a pas le choix. On verra bien ce qui nous attend, cap sur Khat !" conclut-il en reprenant les commandes et dirigeant son vaisseau vers leur unique espoir de survie.
Une heure plus tard, ils foulaient de leurs pieds le sol de la planète. Le Faucon avait tenu, mais les réparations à faire allaient être titanesques, à tel point que Han se demandait s'il pourrait un jour quitter la planète. Cependant, il ne devait pas céder au décourragement et devait avancer la tête haute comme il l'avait toujours fait.
Il s'arrêta devant un homme barbu et blond de plus de quarante ans, assis à une table. Il semblait être le responsable de l'astroport, si on pouvait appeler l'endroit ainsi : une piste d'atterissage de 100 sur 100 mètres où seul se trouvait le Faucon et une petite cahute en son extrémité.
" Bienvenue sur Khat messieurs." leur souhaita l'homme en restant assis.
" C'est quoi les tarifs?" répondit Solo allant droit au but : il transpirait déjà et la planète lui déplaisait déjà.
" Les tarifs, ce ne sont pas mes affaires. Je suis ici pour prendre vos noms et les transmettre à celui qui s'occupe des tarifs." répondit l'homme en prenant la gourde pendue à sa chaise et buvant une grande gorgée.
Solo n'aimait pas donner son nom comme cela sur une planète qu'il ne connaissait pas; peut-être qu'un de ses nombreux ennemis s'y terrait.
" Il n'y a pas moyen de contourner cette formalité." fit-il avec un sourire complice.
L'homme le contempla pendant quelques secondes puis poussa un soupir.
" Je vois, vous ne savez donc pas dans quel merdier vous vous êtes foutus. Je vais être bref, cette planète est dirigé par cinq frères: Joe, Jack, William, Avy et Tim Tondal. Ce sont eux les patrons, ce sont eux qui vous diront quoi payer et quoi faire. Moi je sers à récolter les informations comme ça quand vous serez devant eux, ils sauront qui vous êtes. Je n'ai pas le choix, si je ne leur fournis rien je suis au mieux mort et vous, si vous m'obligez à les prévenir de votre comportement, vous êtes dans la merde. Compris?"
" Ok... Bon, moi c'est Han Solo et le wookie c'est Chewbacca. Les deux autres, ce sont Talon Karrde et Avès." Obéit Han qui ne voulait pas attirer d'ennuis et d'attention inutile sur leur groupe.
" Bien, motif de votre visite?"
" Casse moteur, on voudrais réparer ou du moins essayer."
L'homme nota ces renseignements à la suite de leurs noms et sourit.
" Ca à l'air un peu archaïque au premier à bord mais on a... Enfin, les Tondal ont de quoi réparer votre vaisseau même si à première vue, il n'a pas l'air toute première jeunesse."
" Lui aussi est plein de surprises." répliqua Han, “on ne parle pas comme ça de son vaisseau!”
" Voilà, j'ai tout. Il y a une route derrière, dans cinq kilomètres vous arriverez à une petite ville, vous avez du la voir avant d'attérir, trouvez la plus grande baraque, au moins un des Tondal y serra. Vous avez de la chance, c'est jour de conseil."
" Ah bon ?" demanda Han pour savoir ce que cela sous entendait.
" Ouais, sinon vous auriez du aller chez eux et ce n'est pas conseillé : c'est loin et ils n'aiment pas être dérangé chez eux." expliqua l'homme en fixant Solo.
" D'accord, la ville et puis la plus grande barraque." récapitula Han en se tournant vers ses compagnons.
" Encore une chose, méfiez-vous des deux aînés. Joe le plus vieux est encore plus cruel qu'un Hutt et son cadet Jack est bien trop malin. Quant aux trois autres, mêmes s'ils sont un peu moins dangereurex, ils sont quand même capable de faire pisser de trouille votre copain le wookie.
" Merci du conseil mais une fois, j'ai dîné avec Dark Vador avant qu'il me torture pour le plaisir." dit Han avec un grand sourire.
L'homme haussa les épaules et ils traversèrent la cabane pour rejoindre la route qu'il leur avait indiqué. Ils marchèrent par groupes de deux, Han et Chewie devant, Karrde et son second derrière, traînant presque les pieds. Han savait que le contrebandier avait tout perdu, tout ce à quoi il avait passé sa vie s'était volatilisé en un peu moins d'une minute. Pour l'instant Karrde alternait les hauts et les bas et Han savait qu'il ne lui était d'aucune utilité. C'était pour cela qu'avant de débarquer, il lui avait demandé de le laisser faire.
La gorge sèche, ils arrivèrent à la ville ou plutôt au rassemblement de bâtiments qui tentait de passer pour. Une grande rue, une place et son puit, quelques rues perpendiculaires, une grosse maison en face et c'était un peu près tout. A part un animal rachitique traversant la route, ils ne virent aucun signe de vie. Vu que c'était la mi-journée, ça ne devait pas les étonner.
" Ouvre l'oeil Chewie, je n'aime pas trop cela." glissa Han à son camarade en examinant les façades en bois des maisons de la rue principale.
Le wookie grogna son accord et rafermit sa prise sur son arbalète.
Un veut brûlant vint les frapper au visage, leur vidant encore un peu plus de leur eau et quelques broussailles traversèrent devant eux, emportées par le souffle.
Ce fut avec un certain soulagement qu'ils entrèrent dans la maison. Han s'arrêta sur le pas de la porte, il s'était attendu à une mairie ou quelque chose dans le genre, pas à une taverne. Pourtant au centre de la salle, autour d'une grande table ronde discutaient un homme qui respirait la puissance et un autre qui respirait la misère. Rattrappé par son corps, Han décida d'aller au bar sur la gauche près d'un homme qui y était accoudé.
" Une bouteille de ce que vous avez de plus raffraîchissant pour moi et mes amis." demanda-t-il au barman qui passa un coup de chiffon sur le bar et y déposa quatre verres et une bouteille.
" Chaud, n'est-ce pas ?" lui fit remarquer son voisin.
" A qui le dites-vous !"
" Surtout à la mi-journée, le soleil tape fort. C'est pour celà que nous nous efforçons de rester à l'intérieur à ce moment là. Et si nous devons sortir, on met ça." Il indiqua un chapeau posé à côté de lui." On a l'air un peu ridicule mais ça protège..."
Han bu une gorgée de son verre, effectivement c'était rafraîchissant et en plus ce n'était pas trop alcoolisé.
" C'est M. Tondal ?" demanda Han en indiquant l'homme puissant assis à la grande table.
" Exact."
Solo termina son verre en une gorgée et se dirigea vers la table, mais son voisin l'arrêta en lui aggripant le bras.
" Que faites-vous ?"
" Ben, je vais aller lui parler, on m'a dit de le faire."
" Mais ce n'est pas votre tour."
" Et alors ?"
" Et alors ? Vous voyez les deux gamorréens assis à la table derrière lui ?" Han inclina la tête." Et bien ces deux là n'ont rien eu à faire depuis ce matin et n'attendent qu'un prétexte comme le vôtre. Et puis ça vous fera partir du mauvais pied avec M. Tondal, et ça je vous le déconseille vivement." expliqua l'homme à voix basse.
" Donc, je dois attendre." soupira Han qui espérait quitter cette planète le plus vite possible.
" Ce ne sera pas long, après celui à la table il ne reste plus que la dame là-bas à passer." L'homme lui montra une femme chataîn qui semblait avoir son age." Je vous conseille d'en profiter pour vous rapprocher vous verrez donc quel homme est M. Tondal et comment vous devrez lui parler pour être dans ses bonnes grâces."
Han se reservit un verre et alla nonchalement s'appuyer à la partie du bar la plus proche de la table ronde, il pouvait ainsi entendre sans problème la conversation qui s'y déroulait.
" Donc, vous n'arrivez plus à payer votre logement, M. Arhim." disait Tondal en regardant un datapad posé devant lui.
" Oui M. Tondal, j'ai à charge les familles de mes deux frères et avec l'augmentation annuelle du loyer, je n'arrive plus à le payer."
" Pourtant trois familles ça devrait être suffisant pour payer ce loyer."
" En temps normal, ça devrait M. Tondal, mais seul ma femme et moi récoltons de l'argent."
" Comment celà ? Et vos frères ?"
" Ils sont morts, M. Tondal. Mon frère aîné est mort d'une maladie il y a plus de dix ans et j'ai responsabilité de ses deux enfants..." commença Arhim en baissant les yeux.
" Et sa femme ?"
" Elle s'est remariée et comme elle avait moins de 30 ans, son mari a invoqué l'article 155 pour ne pas avoir à s'occuper des enfants de sa nouvelle femme." expliqua Arhim d'une voix triste.
" Et votre autre frère ?"
" Il est mort avec sa femme dans un accident de mine il y a deux ans."
" Voilà pourquoi je tiens à ce qu'un couple ne travaille pas ensemble au même endroit." déclara Tondal en jetant un coup d'oeil à ses notes." Mais je vois qu'ils ont un fils qui à l'age de travailler."
" C'est exact, mais il est en prison pour insubordination. Ce qui nous fait de l'argent à payer en plus, mais c'est normal, il a eut un comportement inadmissible." Tondal lui lança un sourire approbateur." Enfin, je devais avoir une promotion mais on l'a donné à quelqu'un d'autre."
" Je vois..." Tondal réfléchit quelques secondes puis continua." Voila, ce que je vous propose: un logement de classe 4 à la place de celui de classe 3 que vous habitez, sans frais de déménagement, et votre nom sur la liste des prochaines promotions dans votre secteur. Ca vous va ?" // La vache, c'est du Zola !
" Parfaitement M. Tondal, vous êtes trop bon." répondit l'homme en s'inclinant et quittant la table.
Han ne pu réprimer une grimace: c'était vraiment pas grand chose !
" A vous Mme Mosan." dit Tondal à la femme que lui avait montré l'homme du bar.
La femme s'approcha et s'assit à la table en silence pendant que son interlocuteur consultait ses notes.
" Votre affaire est grave Mme Mosan, vous risquez la prison."
" Oui M. Tondal."
" Expliquez-moi cela."
" Le mois dernier, j'ai été renvoyée pour faute grave et depuis je ne peux plus rien payer." expliqua la femme au bord des larmes." Et je suis divorcée..."
" Et votre aîné, il a l'age de travailler."
" Certes M. Tondal, mais il ne peut pas, il est handicapé M. Tondal... Gravement."
" C'est vrai, c'était marqué après, il est débile." dit Tondal presque moqueur.
C'en était trop, Han respira un grand coup et fit un signe discret à Chewie.
" Il n'y a pas trente-six solution Mme Mosan, je vais être franc, je ne vois que deux possibilités pour vous éviter la prison : soit vous nous confiez votre fils et vous aurez une rente pour ce geste, soit... Vous êtes encore belle Mme Mosan et je pense que vous aurez un certain succès."
" Non ! Vous ne pouvez pas faire ça !" s'écria Han son blaster pointé vers le torse de Tondal.
Chewie se tenait à côté de lui et il tenait en joue les deux gamorréens qui n'avaient pas esquissé le moindre geste.
" Ah bon? Qui êtes-vous pour me dire celà ?" demanda Tondal calmement.
" Je m'appelle Han Solo et je compte vous faire // vous somme de respecter cette femme !" répondit-il rageusement.
" En êtes-vous sûr ?" intervint une voix derrière lui.
Han se retourna, c'était l'homme du bar, il tenait dans une main un blaster semblable à celui de Han et dans l'autre un fusil à canon scié capable de découper en deux un rancor d'un coup. Solo jeta un coup d'oeil à Karrde et Avès mais chacun d'entre eux avait le canon d'un blaster sur la tempe.
" Je m'appelle Joe Tondal." dit l'homme à la table." Et je vous présente mon petit frère Jack Tondal qui est très malin et ambidextre. Maintenant, laissez-moi terminer." Il se tourna vers la femme qui n'avait pas bougé." Vous avez bien compris Mme Mosan." Elle inclina la tête." Je vous laisse une semaine pour prendre votre décision."
La femme inclina de nouveau la tête et quitta la taverne en pleurant.
" A vous M. Solo, vu que c'est vous qui avez l'air d'être le chef, c'est avec vous que je vais parler. Les autres resteront à l'écart." Annonça Joe Tondal en lui faisant signe de s'asseoir à la place que venait quitter Mme Mosan.
Han déposa son arme sur la table et s'assit.
" Très bien, je vois que vous comprenez rapidement. Votre vaisseau est en panne et vous voulez le réparer, c'est bien celà."
" C'est exact."
" De quoi avez-vous besoin ?"
" D'un générateur d'hyperpropulsion de 3e génération."
" De 3e génération ? On m'avait dit que votre vaisseau était une épave." observa Tondal impressioné.
" Mon appareil est plein de surprise. Avez-vous la pièce ?"
" Bien sûr que nous l'avons ! Pour qui nous prenez-vous ? Mais vous, avez-vous l'argent pour la payer ?"
" Je n'ai pas beaucoup avec moi, mais je suis un membre important de la Nouvelle République. Je peux payer ce que vous demandez." répondit Han fièrement." Me permettez-vous d'envoyer un message ?"
Joe Tondal eut un sourire glacial et Han sentit un frisson lui traverser le dos.
" Ici, tout se paye mais avec de l'argent local." lui confia Tondal toujours souriant.
Han compris l'erreur qu'il venait de faire : il venait de lui révéler qu'il n'avait aucun moyen de contacter la Nouvelle République.
" Et comment fait-on pour gagner cet argent ?" continua néanmoins Han qui devinait déjà la réponse et qui essaya de paraître confiant.
" Le travail. Jack va vous accompagner à votre logement, vos affectations vous serront remises demain matin. Nous verrons ce que nous pouvons faire dans un mois. Et privilège de notre loi, votre logement sera gratuit pour un mois." conclut-il avant de faire signe à son frère de les accompagner.
Han savait que ça ne servirait à rien de protester, toutefois en se levant il jeta un regard noir à Tondal, puis il suivit hors de la taverne Jack Tondal et ses hommes. En chemin, il se glissa à la hauteur de Chewie.
" On ne restera pas un mois." lui murmura-t-il froidement.

Oiki Ran, le Ktâh!!!

[Lowie Jedi SWU]

Tiens dans les names de la famille Tondal le chef Joe n'est-ce pas un . Peut-être que le reste des noms a été choisi en fonction de persos de western connus, non ?

Lowie.

[Lowie Jedi SWU]

" Je vois..." Tondal réfléchit quelques secondes puis continua." Voila, ce que je vous propose: un logement de classe 4 à la place de celui de classe 3 que vous habitez, sans frais de déménagement, et votre nom sur la liste des prochaines promotions dans votre secteur. Ca vous va ?" // La vache, c'est du Zola !

Oiki Ran, le Ktâh!!! [/QB][/QUOTE]

C'est quoi cette strange allusion à Zola .

Est-ce une drôle de blague d'un modo de passage or je tire mon chapeau à Oiki qui est rendu bien loin dans sa fics toujours aussi cohérente et passionnante.

Lowie.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Du Zola ??? D'où tu vois que il y a du Zola.
Si ça y ressemble, je m'en excuse très humblement auprès de la famille, mais la ressemblance n'était pas voulue, je voulais simplement décrire une situation qui nous ferrait enrager comme Han à ce moment là.
Oiki Ran

[Lowie Jedi SWU]

Cher Oiki c'est certainement ce sacré farceur de Cesba qui en lisant ta partie a introduit cette référence Zolasienne parce qu'elle figure bien dans la dernière partie que tu as produite ici d'où ma citation étonnée.

Lowie.

[Lowie Jedi SWU]

[quote]Débat lancé par Lowie:
[b] Cher Oiki c'est certainement ce sacré farceur de Cesba qui en lisant ta partie a introduit cette référence Zolasienne .

[Lowie Jedi SWU]

[quote]Débat lancé par Lowie:
[b] [quote]Débat lancé par Lowie:
[b] Cher Oiki c'est certainement ce sacré farceur de Cesba qui en lisant ta partie a introduit cette référence Zolasienne .

[ 20. mars 2005, 18:59: Message édité par : Lowie ]

[Oiki Ran Jedi SWU]

Aaaaaaaah, zuuuuuuuuuut, j'viens me rendre compte compte que j'suis passé un peu trop vite sur cette partie et que je n'ai pas enlevé tous les commentaires de mon correcteur.
Malheureusement pour toi, personne n'a piraté mon message, c'est moi qui ai fait cette erreur tout seul, comme un grand...
J'vous jure c'est la vérité, m'sieur le juge, et j'vous jure que je ne recommencerai plus.
Pour preuve, je vais reposter la fin pour éviter les malentendus:

C'est exact, mais il est en prison pour insubordination. Ce qui nous fait de l'argent à payer en plus, mais c'est normal, il a eut un comportement inadmissible." Tondal lui lança un sourire approbateur." Enfin, je devais avoir une promotion mais on l'a donné à quelqu'un d'autre."
" Je vois..." Tondal réfléchit quelques secondes puis continua." Voila, ce que je vous propose: un logement de classe 4 à la place de celui de classe 3 que vous habitez, sans frais de déménagement, et votre nom sur la liste des prochaines promotions dans votre secteur. Ca vous va ?"
" Parfaitement M. Tondal, vous êtes trop bon." répondit l'homme en s'inclinant et quittant la table.
Han ne pu réprimer une grimace: c'était vraiment pas grand chose !
" A vous Mme Mosan." dit Tondal à la femme que lui avait montré l'homme du bar.
La femme s'approcha et s'assit à la table en silence pendant que son interlocuteur consultait ses notes.
" Votre affaire est grave Mme Mosan, vous risquez la prison."
" Oui M. Tondal."
" Expliquez-moi cela."
" Le mois dernier, j'ai été renvoyée pour faute grave et depuis je ne peux plus rien payer." expliqua la femme au bord des larmes." Et je suis divorcée..."
" Et votre aîné, il a l'age de travailler."
" Certes M. Tondal, mais il ne peut pas, il est handicapé M. Tondal... Gravement."
" C'est vrai, c'était marqué après, il est débile." dit Tondal presque moqueur.
C'en était trop, Han respira un grand coup et fit un signe discret à Chewie.
" Il n'y a pas trente-six solution Mme Mosan, je vais être franc, je ne vois que deux possibilités pour vous éviter la prison : soit vous nous confiez votre fils et vous aurez une rente pour ce geste, soit... Vous êtes encore belle Mme Mosan et je pense que vous aurez un certain succès."
" Non ! Vous ne pouvez pas faire ça !" s'écria Han son blaster pointé vers le torse de Tondal.
Chewie se tenait à côté de lui et il tenait en joue les deux gamorréens qui n'avaient pas esquissé le moindre geste.
" Ah bon? Qui êtes-vous pour me dire celà ?" demanda Tondal calmement.
" Je m'appelle Han Solo et je compte vous somme de respecter cette femme !" répondit-il rageusement.
" En êtes-vous sûr ?" intervint une voix derrière lui.
Han se retourna, c'était l'homme du bar, il tenait dans une main un blaster semblable à celui de Han et dans l'autre un fusil à canon scié capable de découper en deux un rancor d'un coup. Solo jeta un coup d'oeil à Karrde et Avès mais chacun d'entre eux avait le canon d'un blaster sur la tempe.
" Je m'appelle Joe Tondal." dit l'homme à la table." Et je vous présente mon petit frère Jack Tondal qui est très malin et ambidextre. Maintenant, laissez-moi terminer." Il se tourna vers la femme qui n'avait pas bougé." Vous avez bien compris Mme Mosan." Elle inclina la tête." Je vous laisse une semaine pour prendre votre décision."
La femme inclina de nouveau la tête et quitta la taverne en pleurant.
" A vous M. Solo, vu que c'est vous qui avez l'air d'être le chef, c'est avec vous que je vais parler. Les autres resteront à l'écart." Annonça Joe Tondal en lui faisant signe de s'asseoir à la place que venait quitter Mme Mosan.
Han déposa son arme sur la table et s'assit.
" Très bien, je vois que vous comprenez rapidement. Votre vaisseau est en panne et vous voulez le réparer, c'est bien celà."
" C'est exact."
" De quoi avez-vous besoin ?"
" D'un générateur d'hyperpropulsion de 3e génération."
" De 3e génération ? On m'avait dit que votre vaisseau était une épave." observa Tondal impressioné.
" Mon appareil est plein de surprise. Avez-vous la pièce ?"
" Bien sûr que nous l'avons ! Pour qui nous prenez-vous ? Mais vous, avez-vous l'argent pour la payer ?"
" Je n'ai pas beaucoup avec moi, mais je suis un membre important de la Nouvelle République. Je peux payer ce que vous demandez." répondit Han fièrement." Me permettez-vous d'envoyer un message ?"
Joe Tondal eut un sourire glacial et Han sentit un frisson lui traverser le dos.
" Ici, tout se paye mais avec de l'argent local." lui confia Tondal toujours souriant.
Han compris l'erreur qu'il venait de faire : il venait de lui révéler qu'il n'avait aucun moyen de contacter la Nouvelle République.
" Et comment fait-on pour gagner cet argent ?" continua néanmoins Han qui devinait déjà la réponse et qui essaya de paraître confiant.
" Le travail. Jack va vous accompagner à votre logement, vos affectations vous serront remises demain matin. Nous verrons ce que nous pouvons faire dans un mois. Et privilège de notre loi, votre logement sera gratuit pour un mois." conclut-il avant de faire signe à son frère de les accompagner.
Han savait que ça ne servirait à rien de protester, toutefois en se levant il jeta un regard noir à Tondal, puis il suivit hors de la taverne Jack Tondal et ses hommes. En chemin, il se glissa à la hauteur de Chewie.
" On ne restera pas un mois." lui murmura-t-il froidement.

Voilà, encore sorry
Oiki Ran, le Ktâh!!

[Lowie Jedi SWU]

Ah okay autant pour moi - et excuse Ces' pour ce trip champ -.

Enjoy Oiki,

Bonne lecture à tous,

Lowie.

P.S. : les Tondal = les Dalton j'avais pas tilté tout de suite c'est ton Tim qui m'égarait .

[ 21. mars 2005, 08:27: Message édité par : Lowie ]

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour à Tous!!
Voici enfin la suite, cette partie est un peu plus longue mais je tenais absolument à la finir avaant de la poster car je ne me voyais pas la couper brusquement.
Comme d'habitude j'attends les commentaire, et BONNE LECTURE!!!

Coruscant

Mara Jade supervisait avec attention le chargement du matériel des Spectres dans les navettes destinées à cet effet. Moins d'une heure auparavant, Loran leur avait annoncé qu'ils partaient en exercice; personne d'autre que lui ne savait ni où, ni pendant combien de temps, ni pour quoi faire. Ils le sauraient en temps voulu. Mara adorait ces exercices surprise, ça rendait les hommes nerveux et leur remplissait la tête de questions, sauf pour elle, qui savait garder la tête froide et se reposer jusqu'à l'action pour être à 100% le moment venu. Avec un peu de chance, Loran noterait cette capacité chez elle et lui permettrait d'obtenir un grade supérieur.
Elle et Zak étant les dernières recrues, c'étaient à eux d'effectuer le chargement du matériel dont ils auraient probablement besoin pour l'exercice, ce qui leur laissait moins de temps pour préparer leurs affaires personnelles. Zak Erg et elle étaient entrés au sein de la prestigieuse unité avec le même grade, puis Mara s'était efforcé de surpasser son amant à chaque entraînement, et avait obtenu une promotion avant lui, ce qui lui permettait aujourd'hui de commander et de faire exécuter le chargement par Zak et des dockers. Cette fierté de toujours vouloir être la première était le dernier vestige de l'influence de l'Empereur sur sa personne, mais c'était tellement elle qu'elle ne pourrait jamais changer. L'Empereur l'avait construite et modelée ainsi depuis sa plus tendre enfance. Mara Jade était cette personne ambitieuse, égocentrique et un peu égoïste qui se trouvait en ce moment même au milieu de ce hangar.
C'était un personnage qu'elle avait construit petit-à-petit, toute seule dans son coin, pour lui permettre de survivre à un 'père' qui ne l'aimait pas et qui prenait un plaisir à la brutaliser et à la pousser à surpasser ses limites, de survivre à la mort d'un 'père' qu'elle idolâtrait, de survivre à la vérité sur son 'père', son passé et sur ses actes. Sans cette carapace extraordinaire, elle aurait très probablement sombré dans la folie et serait morte. Cette fragilité psychologique était sa grande faiblesse : elle n'était jamais loin de la rupture. Elle s'était construite ainsi pour ne jamais laisser paraître à quiconque cette faille. Et maintenant c'était trop tard, c'était elle cette femme froide et hautaine, c'était pour cela qu'on l'appréciait ou qu'on la détestait. Toutefois, elle avait réussi à mettre à profit ces défauts : elle allait tout faire pour être la première à servir la paix et la justice dans la galaxie. Beurk ! Elle crut entendre Skywalker! Il ne manquerait plus qu'elle ne s'adoucisse avec l'âge... Non, elle devait rester comme ces cheveux, égale à elle-même: le centre de l'univers, arrogante, flamboyante.
«  Allez, les gars ! Magnez-vous ! Le chargement aurait déjà du être terminé depuis dix minutes et vous n'êtes même pas à la moitié. A partir de maintenant, chaque minute perdue, c'est une réduction de votre salaire et lorsqu'il sera à zéro, c'est des corvées en plus. Allez ! » cria-t-elle en tapant des mains et sortant sa montre de sa combinaison.
Voilà, ça c'était Mara Jade !
Son comlink se mit à sonner, elle le détacha de sa ceinture et l'approcha de sa bouche.
«  Ici, Jade. »
«  Mlle Jade, la sénatrice Organa Solo voudrait vous parler. » lui annonça une secrétaire.
«  D'accord, passez-la moi. » répondit-elle en s'éloignant des navettes pour plus de discrétion.
«  Mara ? »
«  Oui, qu'est-ce que je peux faire pour toi, Leia ? » En parlant de personnes à forte personnalité, en voilà une autre qui voulait aussi toujours être la première et tout contrôler, mais elle savait mieux se masquer...
«  Je voudrais savoir si tu as des nouvelles de Luke. » dit Leia d'une voix qui s'efforçait de paraître aimable.
Depuis quelques temps, leurs relations étaient plutôt tendues.
«  De quel genre ? » demanda Mara qui ne savait pas trop ce qu'avait pu dire Luke à sa soeur.
«  Du genre où est-il allé et qu'est-ce qu'il est allé y faire. Il m'a laissé un message mais il était assez bref. » expliqua la princesse, légèrement impatiente.
«  Voilà, il a reçu un message de quelqu'un lui proposant de précieux renseignements sur l'ordre Jedi, ne pouvant se déplacer, Luke y est allé. » raconta Mara en jetant un coup d'oeil à l'avancée du travail dans le hangar.
«  Tout seul ? »
«  Oui... Pourquoi ? »
«  Bon sang, à quoi pensait-il ? Je sais que la situation va mieux mais ce n'est pas une raison... La Nouvelle République compte encore de nombreux ennemis, sans compter ceux qui n'ont pas l'intention de voir l'ordre Jedi ressusciter ainsi que les ennemis personnels de Luke. Cela fait beaucoup de monde ! N'aurait-il pas pu penser que ce soit un piège ? » observa Leia dépitée.
«  Il m'a montré le message, l'homme avait l'air sincère et puis je n'ai ressenti aucun danger imminent. Il n'avait aucun risque à y aller ! »
Leia resta silencieuse un instant et Mara attendit sa réponse.
«  Il aurait quand même pu venir me voir avant partir. » maugréa Organa Solo pour elle-même, Mara se retint de donner son avis et resta silencieuse. «  J'ai un problème et j'aurais tant aimé pouvoir compter sur lui. »
«  Que se passe-t-il ? » tenta Jade de sa voix la plus compatissante.
«  Han est parti pour réaliser une affaire en or... Il aurait du être de retour il y a trois jours, et je n'arrive pas à le joindre. »
«  Il a sûrement rencontré un ami du bon vieux temps qui lui a proposé une autre affaire en or. »
«  Peut-être, mais je ne m'explique pas ce silence... Pourrais-tu m'aider avec ton unité ? »
«  C'est impossible ! Ce n'est pas que je ne le veuille pas, mais, vois-tu, un imbécile en haut lieu a décidé de la supprimer. Je suis une Spectre maintenant, et pas des mieux gradée. » déclara-t-elle amèrement. Rien qu'à y penser, elle sentait son sang bouillir.
«  Peut-être que tu n'avais pas obtenu les résultats escomptés. » suggéra Leia après une autre pause.
«  Mon oeil ! Mais si c'est le cas, et bien, vous êtes encore plus stricts que l'Empire. Et puis comment peut-on juger une unité de ce type après seulement 6 mois, surtout que mes derniers résultats étaient exceptionnels. Non, je te le dis personne n'aurait fait mieux ! »
«  Wedge a obtenu des résultats avec les Rogue et les Spectre bien plus vite. » remarqua la princesse Leia.
«  Peut-être... Mais le contexte n'était pas le même et puis c'était un chouchou de la Rébellion ! »
«  C'est vrai que tout le monde n'a pas eu ta chance de passer par l'Empire. » lâcha Leia d'un ton acide ce qui fit bondir Mara dans son coin.
«  Qu'est-ce que tu veux dire par là ? » demanda froidement la jeune femme rousse.
«  Je veux dire que ton passé fait réfléchir. »
«  On m'a pourtant nommer à ce poste. »
«  En échange d'informations... J'ai lu les comptes-rendus : ça fait froid dans le dos. Quelqu'un a du ne pas du apprécier et l'euphorie de la victoire passée, aura décider que tu n'étais pas digne de confiance. » expliqua Leia, Mara l'imagina avec un petit sourire de bonheur au lieu d'une mine compatissante.
«  Comment peux-tu dire cela ? Aurais-tu oublier que je t'ai sauvé la vie ainsi que celle de ta famille, ici sur Coruscant et sur Wayland ?! » riposta Mara qui aurait aimé lui parler en face pour lui sauter à la gorge.
«  Cela ne peut compenser tout tes actes, ça t'a évité un jugement et la prison. Et puis tu as oublié que tu voulais tuer mon frère jumeau ! »
«  Et je ne l'ai pas fait, il est même devenu mon meilleur ami. »
«  C'est toi qui le dis mais je parie que tu dois y repenser... Souvent... Et puis désolée pour ta petite personne mais il est bien plus puissant que toi et aurait déjoué toutes tes attaques. »
«  Si tu le dis mais n'empêche c'est à moi qu'il vient se confier ! Bizarre, il devrait être plus proche de sa soeur jumelle mais peut-être n'est-elle jamais là pour lui ? » répliqua Mara en se forçant à se contrôler, Skywalker n'apprécierait sûrement pas ce genre de conversation entre elles.
C'était ce que devait se dire Leia car elle resta silencieuse. Ce silence dura près d'une demi-minute, leur laissant le temps de se calmer et de reprendre une posture plus digne.
«  Si tu veux, je peux essayer de contacter Karrde, je suis sûre qu'il trouvera la trace de ton mari. » reprit plus doucement Mara Jade.
«  Non merci, ça va aller, je ne tiens pas à perdre un million. Je vais m'adresser au réseaux Bothan, il est encore très efficace. »
«  Fey'lya risque d'être au courant. » remarqua Jade se concentrant pour ne pas retomber dans une autre dispute.
«  Peut-être, mais il est préférable à d'autres personnes. »
«  Je vois... Je crois qu'on n'a plus rien à ce dire pour l'instant. »
«  Non, effectivement. »
Elles raccrochèrent simultanément, Mara eut du mal à ne pas fracasser son comlink par terre. Ce qu'avait du lire la princesse dans le rapport de son debriefing n'avait pas du lui plaire, et pourtant elle n'avait pas tout dit : Palpatine lui avait appris à détourner un interrogatoire. Mara se retourna et constata l'avancement du chargement, ça n'était pas brillant, elle avait besoin de se défouler, elle trouva Zak et marcha d'un pas assuré dans sa direction.

Ciitie Uuu

Wedge Antilles se tenait debout et seul dans l'ascenseur qui le menait sur le pont du Mon Remonda, c'était en quelque sorte une première pour lui, habituellement dans ce genre de situation il se trouvait aux commandes de son aile-x transpirant dans sa combinaison de vol orange. Il lissa un pli imaginaire sur son uniforme, maintenant il allait superviser l'opération d'une passerelle de croiseur : ça lui donnait froid dans le dos. Il y avait quand même des choses qui ne changeaient pas : il transpirait toujours autant.
Pourtant, il n'y avait vraiment pas de quoi aujourd'hui, les négociations avaient été un véritable succès et tous les officiels allaient fêter cela par une grande parade dans Chapelle, la capitale de la planète. Mais quelque chose le chiffonnait, depuis le début tout allait trop facilement, il n'aurait pas du se plaindre mais un détail avait attiré son attention. Hélas il ne s'en souvenait plus et n'avait pas le temps de s'en souvenir. Mais il avait décidé d'être méfiant et de l'être jusqu'à leur retour sur Coruscant. C'était en se protégeant ainsi qu'il avait survécu mille morts.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent devant lui et il fit quelques pas sur le pont avant qu'une voix puissante annonce à sa droite: «  Le général est sur le pont. » Tout le monde s'arrêta alors de travailler pour le saluer, il leur rendit leur salut et ils se remirent à travailler. Il marcha ensuite en direction du commandant du Mon Remonda qui venait à sa rencontre.
«  Général Antilles, tout est prêt comme vous le désiriez. » annonça-t-il après un bref salut. «  Le secteur image est devant, à gauche se trouve les communications et à droite les analystes. »
En disant cela, Wedge lut de la désapprobation dans le regard du commandant, qui devait penser que c'était un effort bien inutile. Tant pis, ce n'était pas grave, il était le chef, il décidait, il en avait décidé ainsi. S'il avait tort, tant mieux, il n'attendait que cela. De toute façon, ce serait un bon exercice pour ces hommes, Wedge était pessimiste de nature, il pensait qu'il avait encore de nombreuses batailles à mener.
«  Où en sommes-nous ? » demanda-t-il en regardant les nombreux holos s'étalant sous ses yeux.
«  La navette est en train d'atterrir. » dit le commandant. Une image s'agrandit indiquant effectivement que le vaisseau des diplomates étaient en train de se poser, escorté par les chasseurs de l'escadron Rogue.
D'autres holos plus petits vinrent se placer autour du principal, montrant la même scène mais d'angles différents. Toutes ces images provenaient de satellites qu'ils avaient lancé à leur arrivée, des senseurs du vaisseau, ainsi que d'équipes plus ou moins secrètes sur la planète. La navette toucha finalement le sol, Wedge resta le regard figé sur le holo central.
«  Passez-moi l'escadron Rogue. » ordonna-t-il toujours immobile.
«  Nous nous sommes posés, je répète, nous nous sommes posés. » déclara la voix de Tycho Celchu dans les hauts-parleurs du pont.
«  Bien reçu capitaine. » répondit Wedge en entendant avec un certain soulagement une voix amie. «  Vous resterez au sol en état d'alerte sauf quatre des vôtres qui patrouilleront dans les airs. Pour ceux-ci faites très attention, nous n'avons pas l'autorisation de survoler la ville, ils devront rester à la périphérie. Compris ? »
«  Parfaitement général Antilles. » dit Celchu en rompant le contact.
Sur l'holo, la rampe de la navette s'était abaissée laissant sortir les diplomates de la Nouvelle République et leur escorte. Malheureusement cette escorte n'avait pas non plus le droit de pénétrer dans la ville, un des résultats de la négociation, et devrait laisser le sénateur et son équipe entre les mains de la sécurité locale aux portes de l'astroport. Mais Wedge avait placé tout au long du parcours de la procession jusqu'à l'hôtel de ville, des membres des services secrets de la Nouvelle République qui devaient faire en sorte que rien n'arrive. En tout, il avait près de 20 hommes, arrivés les jours précédents, disséminés tout au long du trajet; 20 hommes qui n'étaient pas censés être là et qui ne devaient pas se faire repérer. Wedge retourna au présent. La délégation de la Nouvelle République venait de rencontrer son homologue locale; pour l'instant tout se passait bien.

Nito Nyar porta à ses yeux ses macrojumelles , régla distance et vit les premiers hommes émerger de sous les arches. Bientôt ils seraient dans l'avenue de la Résurrection donnant sur la place Divine: la place où se trouvait l'hôtel de ville. Nito regarda sa montre. Parfait, ils étaient dans les temps. Il quitta l'embrasure de sa fenêtre et se retourna vers l'intérieur de la pièce: ses hommes s'affairaient à faire fonctionner le matériel de communication qu'on leur avait fourni tandis que Yelena se préparait au fond.
«  Alors Architecte ? » demanda celui qui se faisait appeler l'Ecrivain.
C'était celui qui notait pour la postérité tous leurs exploits et aussi son second.
«  Ils sont à l'heure, le Général n'aura pas à patienter. » expliqua-t-il avec un sourire cruel.
«  Parfait, c'était le point faible du plan à cause du black-out. J'ai reçu des nouvelles du Boucher, lui et ses gars sont prêts, les descriptions qu'on a reçu étaient excellentes, ils ont repéré sans problème les traîtres. »
«  Et Comlink ? »
«  Depuis deux minutes nous voyons ce que la Nouvelle République voit la haut, la fréquence était la bonne. Je ne sais pas qui est leur indic mais il est fiable. Le brouillage pourra commencer quand vous voulez. »
«  Le Général a des ressources que nous n'avons pas et qu'on ne peut pas soupçonner. » observa Nyar avec satisfaction: son plan se déroulait comme prévu.
Il remercia son second d'un signe de tête et se dirigea vers Yelena car c'était sa partie la plus importante, celle qui déclencherait à long terme la fin de la Nouvelle République.
Nito s’avança tout doucement en souriant, presque tendrement, il s’arrêta à quelques centimètres de Yelena et la regarda droit dans les yeux. Elle était si belle, habillée ainsi en jaune. Ils n’échangèrent aucune paroles : ils s’étaient déjà tout dit cette nuit. Il savait qu’elle était prête malgré les responsabilités qui pesaient sur ses épaules.
Nyar, rompant le charme, se retourna et s’avança vers le centre de la pièce tout en consultant la montre fixée à son poignet. Ses hommes arrêtèrent un instant leur travail pour l’écouter.
«  Il est deux minutes avant le brouillage. Une dernière fois, je vous rappelle qu’une fois commencé son origine sera trouvé dans la minute, et l’on peut supposer que dans les cinq minutes le bâtiment sera cerné et envahi par nos ennemis. Donc le début du brouillage est le signal de l’évacuation des lieux, le matériel reste ici et on se disperse de la foule. », expliqua l’Architecte en posant son regard sur chacun de ses hommes. «  Compris ? »
Tous inclinèrent vivement la tête et retournèrent à leur tâche. Nito regagna son poste observation et mis sa main droite dans la poche, saisissant le comlink qui le reliait au Boucher : c’était qui donnerait l’ordre de commencer d’une simple pression du bouton qu’il caressait du bout des doigts.


Wedge Antilles suivait avec la plus grande attention l’avancée du cortège, écoutant d’une oreille toutes les informations qui circulaient sur le pont et en même temps se tenant prêt à se concentrer sur la première bizarrerie venue. Pour l’instant tout se passait bien, la procession avançait lentement mais était dans les temps. Aucun évènement majeur n’avait été signalé, seulement quelques personnes qui avaient voulu s’approcher plus près des politiciens. Il remarqua même que le sénateur semblait y prendre un certain plaisir : une telle ferveur avait de quoi rendre heureux.
Une légère variation dans l’atmosphère du pont attira son attention, cela venait du côté des analystes. Il trouva tout de suite l’aqualish perturbé et s’approcha de lui.
«  Que se passe-t-il ? » Demanda-t-il en jetant un coup d’œil à l’écran de la console.
«  Quatre signaux viennent d’apparaître, mon général. C’est volant et rapide, ça se dirige droit sur… » dit l’analyste qui s’interrompit lorsque les signaux de son écran se transformèrent en parasites.
L’affolement gagna le pont. En regardant autour, Wedge compris qu’ils étaient devenus aveugles…Mais pas sourd, les communications continuaient. Il se précipita vers ce secteur.
«  Des appareils ont été détectés, ils vont passer au-dessus de la ville. Donnez l’ordre à l’escadron Rogue de les intercepter ! Ils peuvent survoler la ville ! » ordonna-t-il à la personne la plus proche, puis il se tourna vers une autre. « Mettez tous nos hommes au sol en alerte maximale. Les commandos doivent être près à intervenir sur la source du brouillage, les autres doivent protéger le sénateur et sa délégation. » Il retourna ensuite vers les analystes. «  Trouvez-moi l’origine du brouillage et faites circuler son emplacement. Je veux le bâtiment ! » Il alla ensuite au secteur observation. « Si c’est possible, connectez-vous sur les satellites locaux, je veux une image ! »
Il se recula et attendit le regard fixé sur la neige déclenchée par le brouillage. Dix secondes plus tard apparut une image, moins précise que celles qu’ils pouvaient avoir avec leur matériel, mais suffisante pour lui montrer les quatre chasseurs entamer leur plongée sur la ville et la procession. Où était l’escadron Rogue ?

Corran Horn était en train de se demander ce qu’il devait faire avec les nouveaux arrivant lorsqu’il reçu l’ordre de Tycho Celchu : mettre hors d’état de nuire ces inconnus. A vrai dire il commençait à se lasser de tourner autour de la ville, une distraction était la bienvenue. Ils patrouillaient par paires, il était le chef de sa paire, Gavin Darlighter était le chef de l’autre. Il regarda leurs positions ainsi que celles des inconnus, une chose s’imposa à son esprit, il n’arriverait pas à les empêcher de plonger et tirer, mais il pouvait tout de même faire quelque chose.
«  Rogue 3 ? » appela-t-il en actionnant les sa radio.
«  Oui, Rogue 9 ? » répondit immédiatement le jeune pilote.
«  Fonce sur eux et fais en sorte qu’ils changent de direction…Vers moi de préférence. » Ordonna Corran qui entendit le clic de confirmation de son camarade qui avait compris le plan. «  Rogue 10, suis-moi ! »
Les deux ailes-X changèrent de cap, impuissants ils purent voire les chasseurs ennemis bombarder la ville tandis que tout près commençait à s’élever dans le ciel une fumée noire. Corran ne put dire si c’était une conséquence directe du bombardement. Puis il vit à l’œil nu les ennemis approcher, très vite. Où était Gavin ? Il l’aperçut tout de suite après juste en face de lui, prêt à faire ce qu’il devait. Les autres étaient quatre et Gavin n’avait qu’un coéquipier mais Horn avait confiance, les Rogues étaient spécialistes lorsqu’il fallait semer la zizanie dans une formation adverse. Darkligther et son camarade bondirent comme un chien dans un jeu de quille dans la formation ennemie, qui se dispersa…Comme prévu, et comme prévu Corran se trouvait au bon endroit : deux chasseurs fonçaient vers lui.
«  Tiens-toi prêt. » dit-il à son coéquipier en vérifiant que ses boucliers étaient au maximum et ses canons tout chauds.
Voilà, il était à portée de tir et face à un adversaire, que demander de plus, il se mit à tirer. L’autre aussi et Corran eut la désagréable surprise de constater qu’il avait aussi un bouclier. Mais il ne se découragea pas et ne changea pas son cap. L’autre aussi. C’était un défi. Qui allait tirer le mieux ? quel appareil était le meilleur ? Ainsi, ils étaient partis pour se percuter. Encore quelques secondes…Corran fit appel à la Force comme lui avait montré une fois Luke Skywalker et la laissa guider ses mouvements.
Au dernier moment il bougea son manche, les deux vaisseaux se croisèrent et presque inconsciemment Corran poursuivit son mouvement. Lorsqu’il rompit son contact avec la Force, il réalisa qu’il avait bien anticipé et se trouvait non loin derrière sa proie, son demi-tour avait pris un minimum de temps. Il eut un bref remerciement pour la Force puis regarda avec appréhension l’état de ses boucliers déflecteurs : c’était bas mais ça tiendrait. Puis il constata qu’il volait plus vite que l’autre, il avait du toucher un point sensible : la Force était vraiment avec lui. Ne lui restait plus qu’à le forcer à se poser…En douceur. Il tira plusieurs salves à puissance maximale pour désactiver le bouclier arrière du chasseur. La chose faite, il diminua sa puissance et se concentra sur le réacteur pour le mettre hors service en douceur. C’était ce genre de manoeuvres qui faisait de l’escadron Rogue le meilleur escadron de la Nouvelle République. L’autre comprit la manœuvre et tenta de la contrer en oscillant mais Corran était trop concentré pour que cela fonctionne. Puis il s’arrêta, Horn eut un sourire de victoire. Pas longtemps car l’ennemi se mit à plonger, ils avaient depuis longtemps quitté la ville et ils survolaient une des nombreuses mers intérieures du continent.
Il ne voulait pas se rendre vivant…Ni en entier car il fonçait, de toute la puissance qui lui restait, sur un énorme speeder en train de réaliser une croisière. Corran n’avait pas le choix ni le temps, il tira un missile à concussion. Il était si près qu’il ne pouvait pas le rater. Le chasseur explosa et ses débris tombèrent à une dizaine de mètre du speeder déclenchant sûrement l’attraction de la croisière.
Corran Horn eut la victoire amère, il ne connaissait pas ce genre d’appareil et la Nouvelle République aurait bien eu besoin des renseignements qu’ils auraient tiré du pilote et de sa monture. Cette manœuvre lui fit froid dans le dos, cela trahissait un état d’esprit à l’opposé du sien, un état d’esprit qu’il ne comprendrait jamais.
Il enregistra méticuleusement les coordonnées des débris, une équipe serait chargée de plonger les récupérer et une autre de les analyser, puis il bascula et retourna à la base.

La blonde Sine Hujt sorti doucement de la navette, elle était encore sous le choc de ce qu’elle venait de vivre et se sentie enfin en sécurité lorsqu’elle mit le pied dans le hangar du Mon Remonda et qu’elle vit des gardes armés, avec Wedge Antilles en tête, s’avancer vers eux.
Elle voulu aller le prendre dans ses bras mais il l’évita habilement et alla parler au capitaine du commando qui était venu les chercher dans Chapelle. Elle savait que ce n’était pas d’elle qu’ils parlaient mais des corps ramenés de la planète. Elle savait aussi que ces corps appartenaient à des membres des services secrets qui avaient été chargé d’infiltrer la planète pour les protéger. Il semblerait que l’infiltration n’avait pas fonctionné. Elle jeta un coup d’œil au sénateur Hé qui se trouvait derrière elle : ça allait barder. Wedge donna ses ordres puis se dirigea vers eux avec une expression sévère.
«  Je dois vous amener à l’infirmerie. » Déclara-t-il en se tenant le plus éloigné possible de Sine.
«  Nous allons bien. » Répondit le sénateur en regardant ses deux collaboratrices pour une confirmation ; ce qu’elles firent à l’unissons.
«  Peut-être mais c’est la procédure. » Insista Wedge poliment.
«  Et c’est la procédure de rompre nos accords ? » Demanda le sénateur ithorien en se dirigeant vers la sortie du hangar.
«  Non, mais c’était de ma responsabilité de vous protéger ! » Répliqua le général qui faisait de gros efforts pour garder son calme.
«  Belle efficacité ! » Remarqua Meya Rinnes avec un petit sourire.
«  S’ils n’avaient pas été là, ça serait peut-être vous dans ces sacs. » Riposta Wedge en montrant de la tête les sacs qu’on descendait de la navette.
«  De toute façon, j’aurais du être mort, sans Meya j’y passait aussi. » Dit Witt Hé en faisant signe à son adjoint.
Wedge la regarda d’un air interrogateur : il ne devait pas être au courant de ce fait.
«  Exact, on relisait le discours du sénateur avec Meya et on a remarqué de grosses erreurs, on a demandé à parler au sénateur…C’est à ce moment là que cela s’est produit. » Expliqua Sine avec un tendre sourire pour Antilles alors que le groupe s’engageait dans un ascenseur.
«  Et puis il n’y a pas que vos espions, vos soldats ont pénétré dans la ville et l’ont survolé. » Reprit le sénateur. «  Vous auriez du respecter les accords, vous auriez du leur faire confiance, maintenant tout est à recommencer. »
«  C’est ma responsabilité, ça et le reste, j’assume l’entière responsabilité de mes actions, vous ne serez pas mouillé. » répondit Wedge alors que l’ascenseur s’arrêtait à l’étage de l’infirmerie.
«  Très bien, de toute façons, je suis intouchable. »
«  On est en démocratie monsieur le sénateur, personne n’est intouchable. » Observa Antilles avec un petit sourire.
«  Wedge ! » S’exclama Sine indignée, elle n’oublierait pas et réglerait la question plus tard, seul à seul.
«  Mais, il ne vous arrivera rien, c’était mes ordres. Mais je vous conseille déjà de repenser votre négociation, quelqu’un sur cette planète veut votre mort et celle de nos gens : il a assassiné 11 de nos hommes ! Même s’ils n’étaient pas censés être là et qu’ils peuvent servir de déclencheur, je vous suggère de vous considérer en état de guerre. » déclara Antilles en s’arrêtant devant l’infirmerie.
Le sénateur ne répondit rien, bien qu’il était furieux, il savait qu’Antilles avait raison et il devait commencer à préparer sa nouvelle approche.
«  Je vous laisse, on se reverra plus tard. » annonça Wedge qui commença à les saluer.
Sine en profita pour lui sauter au coup et lui déposer un baiser sur la joue, Wedge la décrocha avec un air de dégoût et partit en courant presque. Sine sourit : elle le ferait craquer !
Ils entrèrent tous les trois dans l’infirmerie, trois infirmiers leur sautèrent littéralement dessus et les emmenèrent chacun dans un coin différent. Hujt entendit son comlink sonner, elle s’excusa auprès de son infirmier et sortit son appareil de son sac. On lui avait envoyé un message écrit, elle l’ouvrit et le lu. SANCTUAIRE, c’était l’unique mot qui était marqué. Si tôt retournée dans sa cabine, elle ferait ce qu’elle devait.

Wedge Antilles entra dans la pièce d’un pas déterminé, il se trouvait sur le pont auxiliaire du Mon Remonda, au cœur du croiseur. Il regarda dans la salle, ils étaient tous là, les douze pilotes de l’escadron Rogue étaient dispersés dans toute la pièce en train de bavarder. Ils le saluèrent amicalement lorsqu’ils l’aperçurent et se rapprochèrent de lui.
«  Je vous ai réunis ici, car vous êtes les seules personnes en qui j’ai vraiment confiance à bord de ce vaisseau. Je tiendrais une réunion semblable dans quelques heures avec tous les officiers supérieurs et le sénateur, ça sera la version officielle. Ici je veux établir une stratégie secrète qui restera entre vous et moi. C’est ici que se discuteront les vrais problèmes ! » expliqua Wedge en regardant chacun des hommes qu’il avait personnellement recruté pour construire cet escadron d’élite. « Compris ? »
Ils inclinèrent tous la tête.
«  Parfait, d’abord je tiens à signaler que si je n’ai pas confiance en le reste de l’équipage c’est parce que l’appareillage de brouillage récupéré à Chapelle, bien que sophistiqué, ne permettait pas de trouver notre fréquence si rapidement. En clair, quelqu’un le leur a donné. » commença Wedge en s’asseyant sur une console près de lui.
«  Donc si possible, démasquer un traître. » dit Celchu qui se chargeait de mémoriser les choses à faire.
«  Exact. Nos meilleurs techniciens travaillent sur le matériel trouvé, ils ne sont guère optimistes mais on ne sait jamais. Des experts en imagerie sont en train de collecter et de regarder tous les enregistrements que nous pouvons avoir sur ce qui s’est passé. Nous devons trouver au moins un homme qui faisait partie de l’équipe de brouillage soit de l’équipe qui s’est chargée de tuer nos hommes. Je vous rappelle ou vous informe que nous avons 11 victimes, des espions. Nous ne pouvons pas invoquer leur mort pour des actions plus directes mais il faut se considérer en guerre. Je vous signale aussi que le sénateur Hé a échappé de peu à la mort. Nous avons des images, ce n’était pas notre réseau mais les techniciens en ont retiré une piste très intéressante. »
Wedge se leva, tira de sa poche une datacarte et l’inséra dans le lecteur adéquat. Un holo apparut au centre de la pièce alors que les lumières baissaient. Les images de l’explosion apparurent d’abord à vitesse normale, puis suivit une version ralentie qui se s’arrêta au moment de l’explosion, puis revint en arrière, ensuite un zoom fut réalisé et l’image fut traitée afin de devenir la plus nette possible, enfin apparut aux yeux de tous une personne habillée en jaune.
«  C’est cet individu, on a réussi à retracer une partie de son itinéraire, il vient de l’endroit où l’on a récupéré le matériel de brouillage. Il s’est fait explosé parmi le gouverneur, le chef de l’opposition et quelques autres personnalités importantes de la planète. C’était avec eux qu’on avait négocié, le sénateur aurait du être parmi eux. » expliqua Wedge alors que les lumières se firent plus intense.
«  Quelle est la piste ? » Demanda Corran Horn en examinant l’image.
«  La piste c’est l’habit, les analystes sont catégoriques, c’est un habit particulier, de cérémonie ou quelque chose dans le genre. Ils n'ont rien trouvé dans nos banques de données, la réponse devra donc être trouvée sur place. » répondit Wedge en regardant Corran, il vit son œil pétiller : il allait sûrement se porter volontaire pour cette mission.
«  L’attaque des chasseurs étaient une diversion, ils n’ont causés aucun dégâts graves. Cependant grâce à Corran, nous avons des informations sur ceux-ci, enfin nous espérons en avoir. Une équipe de Mon Calamari a été envoyée pour pouvoir récupérer les débris gisant au fond de la mer intérieure. Tout ce que nous savons, grâce à une sonde envoyée sur place, c’est qu’ils sont de couleur dorée et que le modèle est inconnu. C’est bien ça Tycho ? »
«  Exact, j’ajouterais que c’était de très bons appareils commandés par de très bons pilotes. Nous avons trouvé le point de départ : une petite clairière dans une forêt au nord de Chapelle. Nous avons leur vecteur de sortie du système mais on n’est guère optimiste, il y a trop de possibilités. Mais je pense que la peinture dorée est une bonne piste. » répondit le commandant de l’escadron Rogue.
«  Moi aussi. Tout nous ramène à Chapelle, c’est là que nous devons chercher. Tycho, tu te chargeras d’organiser l’opération. Mais faites attention, nos adversaires sont capables de donner leur vie pour leur cause, et ils ont l’air d’avoir des moyens. Je suis ouvert à toute suggestion, vous savez où me trouver. Je vous conseille de vous reposer un peu avant d’entrer en action. A bientôt avec je l’espère des bonnes nouvelles. » conclut Wedge en saluant chacun de ses hommes et quittant le pont auxiliaire.

Oiki Ran, le ktâh qui vous souhaite à la prochine!!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour à Tous!!
Voici enfin la suite, cette partie est un peu plus longue mais je tenais absolument à la finir avaant de la poster car je ne me voyais pas la couper brusquement.
Comme d'habitude j'attends les commentaire, et BONNE LECTURE!!!

Coruscant

Mara Jade supervisait avec attention le chargement du matériel des Spectres dans les navettes destinées à cet effet. Moins d'une heure auparavant, Loran leur avait annoncé qu'ils partaient en exercice; personne d'autre que lui ne savait ni où, ni pendant combien de temps, ni pour quoi faire. Ils le sauraient en temps voulu. Mara adorait ces exercices surprise, ça rendait les hommes nerveux et leur remplissait la tête de questions, sauf pour elle, qui savait garder la tête froide et se reposer jusqu'à l'action pour être à 100% le moment venu. Avec un peu de chance, Loran noterait cette capacité chez elle et lui permettrait d'obtenir un grade supérieur.
Elle et Zak étant les dernières recrues, c'étaient à eux d'effectuer le chargement du matériel dont ils auraient probablement besoin pour l'exercice, ce qui leur laissait moins de temps pour préparer leurs affaires personnelles. Zak Erg et elle étaient entrés au sein de la prestigieuse unité avec le même grade, puis Mara s'était efforcé de surpasser son amant à chaque entraînement, et avait obtenu une promotion avant lui, ce qui lui permettait aujourd'hui de commander et de faire exécuter le chargement par Zak et des dockers. Cette fierté de toujours vouloir être la première était le dernier vestige de l'influence de l'Empereur sur sa personne, mais c'était tellement elle qu'elle ne pourrait jamais changer. L'Empereur l'avait construite et modelée ainsi depuis sa plus tendre enfance. Mara Jade était cette personne ambitieuse, égocentrique et un peu égoïste qui se trouvait en ce moment même au milieu de ce hangar.
C'était un personnage qu'elle avait construit petit-à-petit, toute seule dans son coin, pour lui permettre de survivre à un 'père' qui ne l'aimait pas et qui prenait un plaisir à la brutaliser et à la pousser à surpasser ses limites, de survivre à la mort d'un 'père' qu'elle idolâtrait, de survivre à la vérité sur son 'père', son passé et sur ses actes. Sans cette carapace extraordinaire, elle aurait très probablement sombré dans la folie et serait morte. Cette fragilité psychologique était sa grande faiblesse : elle n'était jamais loin de la rupture. Elle s'était construite ainsi pour ne jamais laisser paraître à quiconque cette faille. Et maintenant c'était trop tard, c'était elle cette femme froide et hautaine, c'était pour cela qu'on l'appréciait ou qu'on la détestait. Toutefois, elle avait réussi à mettre à profit ces défauts : elle allait tout faire pour être la première à servir la paix et la justice dans la galaxie. Beurk ! Elle crut entendre Skywalker! Il ne manquerait plus qu'elle ne s'adoucisse avec l'âge... Non, elle devait rester comme ces cheveux, égale à elle-même: le centre de l'univers, arrogante, flamboyante.
«  Allez, les gars ! Magnez-vous ! Le chargement aurait déjà du être terminé depuis dix minutes et vous n'êtes même pas à la moitié. A partir de maintenant, chaque minute perdue, c'est une réduction de votre salaire et lorsqu'il sera à zéro, c'est des corvées en plus. Allez ! » cria-t-elle en tapant des mains et sortant sa montre de sa combinaison.
Voilà, ça c'était Mara Jade !
Son comlink se mit à sonner, elle le détacha de sa ceinture et l'approcha de sa bouche.
«  Ici, Jade. »
«  Mlle Jade, la sénatrice Organa Solo voudrait vous parler. » lui annonça une secrétaire.
«  D'accord, passez-la moi. » répondit-elle en s'éloignant des navettes pour plus de discrétion.
«  Mara ? »
«  Oui, qu'est-ce que je peux faire pour toi, Leia ? » En parlant de personnes à forte personnalité, en voilà une autre qui voulait aussi toujours être la première et tout contrôler, mais elle savait mieux se masquer...
«  Je voudrais savoir si tu as des nouvelles de Luke. » dit Leia d'une voix qui s'efforçait de paraître aimable.
Depuis quelques temps, leurs relations étaient plutôt tendues.
«  De quel genre ? » demanda Mara qui ne savait pas trop ce qu'avait pu dire Luke à sa soeur.
«  Du genre où est-il allé et qu'est-ce qu'il est allé y faire. Il m'a laissé un message mais il était assez bref. » expliqua la princesse, légèrement impatiente.
«  Voilà, il a reçu un message de quelqu'un lui proposant de précieux renseignements sur l'ordre Jedi, ne pouvant se déplacer, Luke y est allé. » raconta Mara en jetant un coup d'oeil à l'avancée du travail dans le hangar.
«  Tout seul ? »
«  Oui... Pourquoi ? »
«  Bon sang, à quoi pensait-il ? Je sais que la situation va mieux mais ce n'est pas une raison... La Nouvelle République compte encore de nombreux ennemis, sans compter ceux qui n'ont pas l'intention de voir l'ordre Jedi ressusciter ainsi que les ennemis personnels de Luke. Cela fait beaucoup de monde ! N'aurait-il pas pu penser que ce soit un piège ? » observa Leia dépitée.
«  Il m'a montré le message, l'homme avait l'air sincère et puis je n'ai ressenti aucun danger imminent. Il n'avait aucun risque à y aller ! »
Leia resta silencieuse un instant et Mara attendit sa réponse.
«  Il aurait quand même pu venir me voir avant partir. » maugréa Organa Solo pour elle-même, Mara se retint de donner son avis et resta silencieuse. «  J'ai un problème et j'aurais tant aimé pouvoir compter sur lui. »
«  Que se passe-t-il ? » tenta Jade de sa voix la plus compatissante.
«  Han est parti pour réaliser une affaire en or... Il aurait du être de retour il y a trois jours, et je n'arrive pas à le joindre. »
«  Il a sûrement rencontré un ami du bon vieux temps qui lui a proposé une autre affaire en or. »
«  Peut-être, mais je ne m'explique pas ce silence... Pourrais-tu m'aider avec ton unité ? »
«  C'est impossible ! Ce n'est pas que je ne le veuille pas, mais, vois-tu, un imbécile en haut lieu a décidé de la supprimer. Je suis une Spectre maintenant, et pas des mieux gradée. » déclara-t-elle amèrement. Rien qu'à y penser, elle sentait son sang bouillir.
«  Peut-être que tu n'avais pas obtenu les résultats escomptés. » suggéra Leia après une autre pause.
«  Mon oeil ! Mais si c'est le cas, et bien, vous êtes encore plus stricts que l'Empire. Et puis comment peut-on juger une unité de ce type après seulement 6 mois, surtout que mes derniers résultats étaient exceptionnels. Non, je te le dis personne n'aurait fait mieux ! »
«  Wedge a obtenu des résultats avec les Rogue et les Spectre bien plus vite. » remarqua la princesse Leia.
«  Peut-être... Mais le contexte n'était pas le même et puis c'était un chouchou de la Rébellion ! »
«  C'est vrai que tout le monde n'a pas eu ta chance de passer par l'Empire. » lâcha Leia d'un ton acide ce qui fit bondir Mara dans son coin.
«  Qu'est-ce que tu veux dire par là ? » demanda froidement la jeune femme rousse.
«  Je veux dire que ton passé fait réfléchir. »
«  On m'a pourtant nommer à ce poste. »
«  En échange d'informations... J'ai lu les comptes-rendus : ça fait froid dans le dos. Quelqu'un a du ne pas du apprécier et l'euphorie de la victoire passée, aura décider que tu n'étais pas digne de confiance. » expliqua Leia, Mara l'imagina avec un petit sourire de bonheur au lieu d'une mine compatissante.
«  Comment peux-tu dire cela ? Aurais-tu oublier que je t'ai sauvé la vie ainsi que celle de ta famille, ici sur Coruscant et sur Wayland ?! » riposta Mara qui aurait aimé lui parler en face pour lui sauter à la gorge.
«  Cela ne peut compenser tout tes actes, ça t'a évité un jugement et la prison. Et puis tu as oublié que tu voulais tuer mon frère jumeau ! »
«  Et je ne l'ai pas fait, il est même devenu mon meilleur ami. »
«  C'est toi qui le dis mais je parie que tu dois y repenser... Souvent... Et puis désolée pour ta petite personne mais il est bien plus puissant que toi et aurait déjoué toutes tes attaques. »
«  Si tu le dis mais n'empêche c'est à moi qu'il vient se confier ! Bizarre, il devrait être plus proche de sa soeur jumelle mais peut-être n'est-elle jamais là pour lui ? » répliqua Mara en se forçant à se contrôler, Skywalker n'apprécierait sûrement pas ce genre de conversation entre elles.
C'était ce que devait se dire Leia car elle resta silencieuse. Ce silence dura près d'une demi-minute, leur laissant le temps de se calmer et de reprendre une posture plus digne.
«  Si tu veux, je peux essayer de contacter Karrde, je suis sûre qu'il trouvera la trace de ton mari. » reprit plus doucement Mara Jade.
«  Non merci, ça va aller, je ne tiens pas à perdre un million. Je vais m'adresser au réseaux Bothan, il est encore très efficace. »
«  Fey'lya risque d'être au courant. » remarqua Jade se concentrant pour ne pas retomber dans une autre dispute.
«  Peut-être, mais il est préférable à d'autres personnes. »
«  Je vois... Je crois qu'on n'a plus rien à ce dire pour l'instant. »
«  Non, effectivement. »
Elles raccrochèrent simultanément, Mara eut du mal à ne pas fracasser son comlink par terre. Ce qu'avait du lire la princesse dans le rapport de son debriefing n'avait pas du lui plaire, et pourtant elle n'avait pas tout dit : Palpatine lui avait appris à détourner un interrogatoire. Mara se retourna et constata l'avancement du chargement, ça n'était pas brillant, elle avait besoin de se défouler, elle trouva Zak et marcha d'un pas assuré dans sa direction.

Ciitie Uuu

Wedge Antilles se tenait debout et seul dans l'ascenseur qui le menait sur le pont du Mon Remonda, c'était en quelque sorte une première pour lui, habituellement dans ce genre de situation il se trouvait aux commandes de son aile-x transpirant dans sa combinaison de vol orange. Il lissa un pli imaginaire sur son uniforme, maintenant il allait superviser l'opération d'une passerelle de croiseur : ça lui donnait froid dans le dos. Il y avait quand même des choses qui ne changeaient pas : il transpirait toujours autant.
Pourtant, il n'y avait vraiment pas de quoi aujourd'hui, les négociations avaient été un véritable succès et tous les officiels allaient fêter cela par une grande parade dans Chapelle, la capitale de la planète. Mais quelque chose le chiffonnait, depuis le début tout allait trop facilement, il n'aurait pas du se plaindre mais un détail avait attiré son attention. Hélas il ne s'en souvenait plus et n'avait pas le temps de s'en souvenir. Mais il avait décidé d'être méfiant et de l'être jusqu'à leur retour sur Coruscant. C'était en se protégeant ainsi qu'il avait survécu mille morts.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent devant lui et il fit quelques pas sur le pont avant qu'une voix puissante annonce à sa droite: «  Le général est sur le pont. » Tout le monde s'arrêta alors de travailler pour le saluer, il leur rendit leur salut et ils se remirent à travailler. Il marcha ensuite en direction du commandant du Mon Remonda qui venait à sa rencontre.
«  Général Antilles, tout est prêt comme vous le désiriez. » annonça-t-il après un bref salut. «  Le secteur image est devant, à gauche se trouve les communications et à droite les analystes. »
En disant cela, Wedge lut de la désapprobation dans le regard du commandant, qui devait penser que c'était un effort bien inutile. Tant pis, ce n'était pas grave, il était le chef, il décidait, il en avait décidé ainsi. S'il avait tort, tant mieux, il n'attendait que cela. De toute façon, ce serait un bon exercice pour ces hommes, Wedge était pessimiste de nature, il pensait qu'il avait encore de nombreuses batailles à mener.
«  Où en sommes-nous ? » demanda-t-il en regardant les nombreux holos s'étalant sous ses yeux.
«  La navette est en train d'atterrir. » dit le commandant. Une image s'agrandit indiquant effectivement que le vaisseau des diplomates étaient en train de se poser, escorté par les chasseurs de l'escadron Rogue.
D'autres holos plus petits vinrent se placer autour du principal, montrant la même scène mais d'angles différents. Toutes ces images provenaient de satellites qu'ils avaient lancé à leur arrivée, des senseurs du vaisseau, ainsi que d'équipes plus ou moins secrètes sur la planète. La navette toucha finalement le sol, Wedge resta le regard figé sur le holo central.
«  Passez-moi l'escadron Rogue. » ordonna-t-il toujours immobile.
«  Nous nous sommes posés, je répète, nous nous sommes posés. » déclara la voix de Tycho Celchu dans les hauts-parleurs du pont.
«  Bien reçu capitaine. » répondit Wedge en entendant avec un certain soulagement une voix amie. «  Vous resterez au sol en état d'alerte sauf quatre des vôtres qui patrouilleront dans les airs. Pour ceux-ci faites très attention, nous n'avons pas l'autorisation de survoler la ville, ils devront rester à la périphérie. Compris ? »
«  Parfaitement général Antilles. » dit Celchu en rompant le contact.
Sur l'holo, la rampe de la navette s'était abaissée laissant sortir les diplomates de la Nouvelle République et leur escorte. Malheureusement cette escorte n'avait pas non plus le droit de pénétrer dans la ville, un des résultats de la négociation, et devrait laisser le sénateur et son équipe entre les mains de la sécurité locale aux portes de l'astroport. Mais Wedge avait placé tout au long du parcours de la procession jusqu'à l'hôtel de ville, des membres des services secrets de la Nouvelle République qui devaient faire en sorte que rien n'arrive. En tout, il avait près de 20 hommes, arrivés les jours précédents, disséminés tout au long du trajet; 20 hommes qui n'étaient pas censés être là et qui ne devaient pas se faire repérer. Wedge retourna au présent. La délégation de la Nouvelle République venait de rencontrer son homologue locale; pour l'instant tout se passait bien.

Nito Nyar porta à ses yeux ses macrojumelles , régla distance et vit les premiers hommes émerger de sous les arches. Bientôt ils seraient dans l'avenue de la Résurrection donnant sur la place Divine: la place où se trouvait l'hôtel de ville. Nito regarda sa montre. Parfait, ils étaient dans les temps. Il quitta l'embrasure de sa fenêtre et se retourna vers l'intérieur de la pièce: ses hommes s'affairaient à faire fonctionner le matériel de communication qu'on leur avait fourni tandis que Yelena se préparait au fond.
«  Alors Architecte ? » demanda celui qui se faisait appeler l'Ecrivain.
C'était celui qui notait pour la postérité tous leurs exploits et aussi son second.
«  Ils sont à l'heure, le Général n'aura pas à patienter. » expliqua-t-il avec un sourire cruel.
«  Parfait, c'était le point faible du plan à cause du black-out. J'ai reçu des nouvelles du Boucher, lui et ses gars sont prêts, les descriptions qu'on a reçu étaient excellentes, ils ont repéré sans problème les traîtres. »
«  Et Comlink ? »
«  Depuis deux minutes nous voyons ce que la Nouvelle République voit la haut, la fréquence était la bonne. Je ne sais pas qui est leur indic mais il est fiable. Le brouillage pourra commencer quand vous voulez. »
«  Le Général a des ressources que nous n'avons pas et qu'on ne peut pas soupçonner. » observa Nyar avec satisfaction: son plan se déroulait comme prévu.
Il remercia son second d'un signe de tête et se dirigea vers Yelena car c'était sa partie la plus importante, celle qui déclencherait à long terme la fin de la Nouvelle République.
Nito s’avança tout doucement en souriant, presque tendrement, il s’arrêta à quelques centimètres de Yelena et la regarda droit dans les yeux. Elle était si belle, habillée ainsi en jaune. Ils n’échangèrent aucune paroles : ils s’étaient déjà tout dit cette nuit. Il savait qu’elle était prête malgré les responsabilités qui pesaient sur ses épaules.
Nyar, rompant le charme, se retourna et s’avança vers le centre de la pièce tout en consultant la montre fixée à son poignet. Ses hommes arrêtèrent un instant leur travail pour l’écouter.
«  Il est deux minutes avant le brouillage. Une dernière fois, je vous rappelle qu’une fois commencé son origine sera trouvé dans la minute, et l’on peut supposer que dans les cinq minutes le bâtiment sera cerné et envahi par nos ennemis. Donc le début du brouillage est le signal de l’évacuation des lieux, le matériel reste ici et on se disperse de la foule. », expliqua l’Architecte en posant son regard sur chacun de ses hommes. «  Compris ? »
Tous inclinèrent vivement la tête et retournèrent à leur tâche. Nito regagna son poste observation et mis sa main droite dans la poche, saisissant le comlink qui le reliait au Boucher : c’était qui donnerait l’ordre de commencer d’une simple pression du bouton qu’il caressait du bout des doigts.


Wedge Antilles suivait avec la plus grande attention l’avancée du cortège, écoutant d’une oreille toutes les informations qui circulaient sur le pont et en même temps se tenant prêt à se concentrer sur la première bizarrerie venue. Pour l’instant tout se passait bien, la procession avançait lentement mais était dans les temps. Aucun évènement majeur n’avait été signalé, seulement quelques personnes qui avaient voulu s’approcher plus près des politiciens. Il remarqua même que le sénateur semblait y prendre un certain plaisir : une telle ferveur avait de quoi rendre heureux.
Une légère variation dans l’atmosphère du pont attira son attention, cela venait du côté des analystes. Il trouva tout de suite l’aqualish perturbé et s’approcha de lui.
«  Que se passe-t-il ? » Demanda-t-il en jetant un coup d’œil à l’écran de la console.
«  Quatre signaux viennent d’apparaître, mon général. C’est volant et rapide, ça se dirige droit sur… » dit l’analyste qui s’interrompit lorsque les signaux de son écran se transformèrent en parasites.
L’affolement gagna le pont. En regardant autour, Wedge compris qu’ils étaient devenus aveugles…Mais pas sourd, les communications continuaient. Il se précipita vers ce secteur.
«  Des appareils ont été détectés, ils vont passer au-dessus de la ville. Donnez l’ordre à l’escadron Rogue de les intercepter ! Ils peuvent survoler la ville ! » ordonna-t-il à la personne la plus proche, puis il se tourna vers une autre. « Mettez tous nos hommes au sol en alerte maximale. Les commandos doivent être près à intervenir sur la source du brouillage, les autres doivent protéger le sénateur et sa délégation. » Il retourna ensuite vers les analystes. «  Trouvez-moi l’origine du brouillage et faites circuler son emplacement. Je veux le bâtiment ! » Il alla ensuite au secteur observation. « Si c’est possible, connectez-vous sur les satellites locaux, je veux une image ! »
Il se recula et attendit le regard fixé sur la neige déclenchée par le brouillage. Dix secondes plus tard apparut une image, moins précise que celles qu’ils pouvaient avoir avec leur matériel, mais suffisante pour lui montrer les quatre chasseurs entamer leur plongée sur la ville et la procession. Où était l’escadron Rogue ?

Corran Horn était en train de se demander ce qu’il devait faire avec les nouveaux arrivant lorsqu’il reçu l’ordre de Tycho Celchu : mettre hors d’état de nuire ces inconnus. A vrai dire il commençait à se lasser de tourner autour de la ville, une distraction était la bienvenue. Ils patrouillaient par paires, il était le chef de sa paire, Gavin Darlighter était le chef de l’autre. Il regarda leurs positions ainsi que celles des inconnus, une chose s’imposa à son esprit, il n’arriverait pas à les empêcher de plonger et tirer, mais il pouvait tout de même faire quelque chose.
«  Rogue 3 ? » appela-t-il en actionnant les sa radio.
«  Oui, Rogue 9 ? » répondit immédiatement le jeune pilote.
«  Fonce sur eux et fais en sorte qu’ils changent de direction…Vers moi de préférence. » Ordonna Corran qui entendit le clic de confirmation de son camarade qui avait compris le plan. «  Rogue 10, suis-moi ! »
Les deux ailes-X changèrent de cap, impuissants ils purent voire les chasseurs ennemis bombarder la ville tandis que tout près commençait à s’élever dans le ciel une fumée noire. Corran ne put dire si c’était une conséquence directe du bombardement. Puis il vit à l’œil nu les ennemis approcher, très vite. Où était Gavin ? Il l’aperçut tout de suite après juste en face de lui, prêt à faire ce qu’il devait. Les autres étaient quatre et Gavin n’avait qu’un coéquipier mais Horn avait confiance, les Rogues étaient spécialistes lorsqu’il fallait semer la zizanie dans une formation adverse. Darkligther et son camarade bondirent comme un chien dans un jeu de quille dans la formation ennemie, qui se dispersa…Comme prévu, et comme prévu Corran se trouvait au bon endroit : deux chasseurs fonçaient vers lui.
«  Tiens-toi prêt. » dit-il à son coéquipier en vérifiant que ses boucliers étaient au maximum et ses canons tout chauds.
Voilà, il était à portée de tir et face à un adversaire, que demander de plus, il se mit à tirer. L’autre aussi et Corran eut la désagréable surprise de constater qu’il avait aussi un bouclier. Mais il ne se découragea pas et ne changea pas son cap. L’autre aussi. C’était un défi. Qui allait tirer le mieux ? quel appareil était le meilleur ? Ainsi, ils étaient partis pour se percuter. Encore quelques secondes…Corran fit appel à la Force comme lui avait montré une fois Luke Skywalker et la laissa guider ses mouvements.
Au dernier moment il bougea son manche, les deux vaisseaux se croisèrent et presque inconsciemment Corran poursuivit son mouvement. Lorsqu’il rompit son contact avec la Force, il réalisa qu’il avait bien anticipé et se trouvait non loin derrière sa proie, son demi-tour avait pris un minimum de temps. Il eut un bref remerciement pour la Force puis regarda avec appréhension l’état de ses boucliers déflecteurs : c’était bas mais ça tiendrait. Puis il constata qu’il volait plus vite que l’autre, il avait du toucher un point sensible : la Force était vraiment avec lui. Ne lui restait plus qu’à le forcer à se poser…En douceur. Il tira plusieurs salves à puissance maximale pour désactiver le bouclier arrière du chasseur. La chose faite, il diminua sa puissance et se concentra sur le réacteur pour le mettre hors service en douceur. C’était ce genre de manoeuvres qui faisait de l’escadron Rogue le meilleur escadron de la Nouvelle République. L’autre comprit la manœuvre et tenta de la contrer en oscillant mais Corran était trop concentré pour que cela fonctionne. Puis il s’arrêta, Horn eut un sourire de victoire. Pas longtemps car l’ennemi se mit à plonger, ils avaient depuis longtemps quitté la ville et ils survolaient une des nombreuses mers intérieures du continent.
Il ne voulait pas se rendre vivant…Ni en entier car il fonçait, de toute la puissance qui lui restait, sur un énorme speeder en train de réaliser une croisière. Corran n’avait pas le choix ni le temps, il tira un missile à concussion. Il était si près qu’il ne pouvait pas le rater. Le chasseur explosa et ses débris tombèrent à une dizaine de mètre du speeder déclenchant sûrement l’attraction de la croisière.
Corran Horn eut la victoire amère, il ne connaissait pas ce genre d’appareil et la Nouvelle République aurait bien eu besoin des renseignements qu’ils auraient tiré du pilote et de sa monture. Cette manœuvre lui fit froid dans le dos, cela trahissait un état d’esprit à l’opposé du sien, un état d’esprit qu’il ne comprendrait jamais.
Il enregistra méticuleusement les coordonnées des débris, une équipe serait chargée de plonger les récupérer et une autre de les analyser, puis il bascula et retourna à la base.

La blonde Sine Hujt sorti doucement de la navette, elle était encore sous le choc de ce qu’elle venait de vivre et se sentie enfin en sécurité lorsqu’elle mit le pied dans le hangar du Mon Remonda et qu’elle vit des gardes armés, avec Wedge Antilles en tête, s’avancer vers eux.
Elle voulu aller le prendre dans ses bras mais il l’évita habilement et alla parler au capitaine du commando qui était venu les chercher dans Chapelle. Elle savait que ce n’était pas d’elle qu’ils parlaient mais des corps ramenés de la planète. Elle savait aussi que ces corps appartenaient à des membres des services secrets qui avaient été chargé d’infiltrer la planète pour les protéger. Il semblerait que l’infiltration n’avait pas fonctionné. Elle jeta un coup d’œil au sénateur Hé qui se trouvait derrière elle : ça allait barder. Wedge donna ses ordres puis se dirigea vers eux avec une expression sévère.
«  Je dois vous amener à l’infirmerie. » Déclara-t-il en se tenant le plus éloigné possible de Sine.
«  Nous allons bien. » Répondit le sénateur en regardant ses deux collaboratrices pour une confirmation ; ce qu’elles firent à l’unissons.
«  Peut-être mais c’est la procédure. » Insista Wedge poliment.
«  Et c’est la procédure de rompre nos accords ? » Demanda le sénateur ithorien en se dirigeant vers la sortie du hangar.
«  Non, mais c’était de ma responsabilité de vous protéger ! » Répliqua le général qui faisait de gros efforts pour garder son calme.
«  Belle efficacité ! » Remarqua Meya Rinnes avec un petit sourire.
«  S’ils n’avaient pas été là, ça serait peut-être vous dans ces sacs. » Riposta Wedge en montrant de la tête les sacs qu’on descendait de la navette.
«  De toute façon, j’aurais du être mort, sans Meya j’y passait aussi. » Dit Witt Hé en faisant signe à son adjoint.
Wedge la regarda d’un air interrogateur : il ne devait pas être au courant de ce fait.
«  Exact, on relisait le discours du sénateur avec Meya et on a remarqué de grosses erreurs, on a demandé à parler au sénateur…C’est à ce moment là que cela s’est produit. » Expliqua Sine avec un tendre sourire pour Antilles alors que le groupe s’engageait dans un ascenseur.
«  Et puis il n’y a pas que vos espions, vos soldats ont pénétré dans la ville et l’ont survolé. » Reprit le sénateur. «  Vous auriez du respecter les accords, vous auriez du leur faire confiance, maintenant tout est à recommencer. »
«  C’est ma responsabilité, ça et le reste, j’assume l’entière responsabilité de mes actions, vous ne serez pas mouillé. » répondit Wedge alors que l’ascenseur s’arrêtait à l’étage de l’infirmerie.
«  Très bien, de toute façons, je suis intouchable. »
«  On est en démocratie monsieur le sénateur, personne n’est intouchable. » Observa Antilles avec un petit sourire.
«  Wedge ! » S’exclama Sine indignée, elle n’oublierait pas et réglerait la question plus tard, seul à seul.
«  Mais, il ne vous arrivera rien, c’était mes ordres. Mais je vous conseille déjà de repenser votre négociation, quelqu’un sur cette planète veut votre mort et celle de nos gens : il a assassiné 11 de nos hommes ! Même s’ils n’étaient pas censés être là et qu’ils peuvent servir de déclencheur, je vous suggère de vous considérer en état de guerre. » déclara Antilles en s’arrêtant devant l’infirmerie.
Le sénateur ne répondit rien, bien qu’il était furieux, il savait qu’Antilles avait raison et il devait commencer à préparer sa nouvelle approche.
«  Je vous laisse, on se reverra plus tard. » annonça Wedge qui commença à les saluer.
Sine en profita pour lui sauter au coup et lui déposer un baiser sur la joue, Wedge la décrocha avec un air de dégoût et partit en courant presque. Sine sourit : elle le ferait craquer !
Ils entrèrent tous les trois dans l’infirmerie, trois infirmiers leur sautèrent littéralement dessus et les emmenèrent chacun dans un coin différent. Hujt entendit son comlink sonner, elle s’excusa auprès de son infirmier et sortit son appareil de son sac. On lui avait envoyé un message écrit, elle l’ouvrit et le lu. SANCTUAIRE, c’était l’unique mot qui était marqué. Si tôt retournée dans sa cabine, elle ferait ce qu’elle devait.

Wedge Antilles entra dans la pièce d’un pas déterminé, il se trouvait sur le pont auxiliaire du Mon Remonda, au cœur du croiseur. Il regarda dans la salle, ils étaient tous là, les douze pilotes de l’escadron Rogue étaient dispersés dans toute la pièce en train de bavarder. Ils le saluèrent amicalement lorsqu’ils l’aperçurent et se rapprochèrent de lui.
«  Je vous ai réunis ici, car vous êtes les seules personnes en qui j’ai vraiment confiance à bord de ce vaisseau. Je tiendrais une réunion semblable dans quelques heures avec tous les officiers supérieurs et le sénateur, ça sera la version officielle. Ici je veux établir une stratégie secrète qui restera entre vous et moi. C’est ici que se discuteront les vrais problèmes ! » expliqua Wedge en regardant chacun des hommes qu’il avait personnellement recruté pour construire cet escadron d’élite. « Compris ? »
Ils inclinèrent tous la tête.
«  Parfait, d’abord je tiens à signaler que si je n’ai pas confiance en le reste de l’équipage c’est parce que l’appareillage de brouillage récupéré à Chapelle, bien que sophistiqué, ne permettait pas de trouver notre fréquence si rapidement. En clair, quelqu’un le leur a donné. » commença Wedge en s’asseyant sur une console près de lui.
«  Donc si possible, démasquer un traître. » dit Celchu qui se chargeait de mémoriser les choses à faire.
«  Exact. Nos meilleurs techniciens travaillent sur le matériel trouvé, ils ne sont guère optimistes mais on ne sait jamais. Des experts en imagerie sont en train de collecter et de regarder tous les enregistrements que nous pouvons avoir sur ce qui s’est passé. Nous devons trouver au moins un homme qui faisait partie de l’équipe de brouillage soit de l’équipe qui s’est chargée de tuer nos hommes. Je vous rappelle ou vous informe que nous avons 11 victimes, des espions. Nous ne pouvons pas invoquer leur mort pour des actions plus directes mais il faut se considérer en guerre. Je vous signale aussi que le sénateur Hé a échappé de peu à la mort. Nous avons des images, ce n’était pas notre réseau mais les techniciens en ont retiré une piste très intéressante. »
Wedge se leva, tira de sa poche une datacarte et l’inséra dans le lecteur adéquat. Un holo apparut au centre de la pièce alors que les lumières baissaient. Les images de l’explosion apparurent d’abord à vitesse normale, puis suivit une version ralentie qui se s’arrêta au moment de l’explosion, puis revint en arrière, ensuite un zoom fut réalisé et l’image fut traitée afin de devenir la plus nette possible, enfin apparut aux yeux de tous une personne habillée en jaune.
«  C’est cet individu, on a réussi à retracer une partie de son itinéraire, il vient de l’endroit où l’on a récupéré le matériel de brouillage. Il s’est fait explosé parmi le gouverneur, le chef de l’opposition et quelques autres personnalités importantes de la planète. C’était avec eux qu’on avait négocié, le sénateur aurait du être parmi eux. » expliqua Wedge alors que les lumières se firent plus intense.
«  Quelle est la piste ? » Demanda Corran Horn en examinant l’image.
«  La piste c’est l’habit, les analystes sont catégoriques, c’est un habit particulier, de cérémonie ou quelque chose dans le genre. Ils n'ont rien trouvé dans nos banques de données, la réponse devra donc être trouvée sur place. » répondit Wedge en regardant Corran, il vit son œil pétiller : il allait sûrement se porter volontaire pour cette mission.
«  L’attaque des chasseurs étaient une diversion, ils n’ont causés aucun dégâts graves. Cependant grâce à Corran, nous avons des informations sur ceux-ci, enfin nous espérons en avoir. Une équipe de Mon Calamari a été envoyée pour pouvoir récupérer les débris gisant au fond de la mer intérieure. Tout ce que nous savons, grâce à une sonde envoyée sur place, c’est qu’ils sont de couleur dorée et que le modèle est inconnu. C’est bien ça Tycho ? »
«  Exact, j’ajouterais que c’était de très bons appareils commandés par de très bons pilotes. Nous avons trouvé le point de départ : une petite clairière dans une forêt au nord de Chapelle. Nous avons leur vecteur de sortie du système mais on n’est guère optimiste, il y a trop de possibilités. Mais je pense que la peinture dorée est une bonne piste. » répondit le commandant de l’escadron Rogue.
«  Moi aussi. Tout nous ramène à Chapelle, c’est là que nous devons chercher. Tycho, tu te chargeras d’organiser l’opération. Mais faites attention, nos adversaires sont capables de donner leur vie pour leur cause, et ils ont l’air d’avoir des moyens. Je suis ouvert à toute suggestion, vous savez où me trouver. Je vous conseille de vous reposer un peu avant d’entrer en action. A bientôt avec je l’espère des bonnes nouvelles. » conclut Wedge en saluant chacun de ses hommes et quittant le pont auxiliaire.

Oiki Ran, le ktâh qui vous souhaite à la prochine!!

[Lowie Jedi SWU]

Ayant lu la première sous-partie de la 8e partie - c'est géant comme fics en contenu et en qualité - je ne peux que souligner la justesse que tu as Oiki de croquer le caractère de Mara : je la retrouve comme j'aime dans l'UE. Elle a de la personnalité . Le duel Mara/Leia aurait pu servir de match de catch satirique sur MTV du temps où ça existait .

Je vais piloter aux côtés de Wedge dans la deuxième sous-partie et te dirais ce que j'en pense après.

Mais, tu as posté deux fois la même chose : j'ai eu peur je croyais avoir encore des restes de boisson d'hier soir .

Lowie.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Oups j'avais pas vu...
Je ne te dirais pas que c'est du à un problème de mon ordinateur, mais plutôt pour que tu puisse la relire sans devoir retourner en arrière.
Euh...ça va?

[Lowie Jedi SWU]

Oui ça va bien. Je suis un wookie farceur donc t'inquiète pas de mes ptits trips en passant.

Il demeure que c'est bien de voir Leia et Mara se crêper le chignon. Tu ajoutes quelques cuillerées d'humour bien vues dans ta fics .

Lowie.

P.S. : tu peux supprimer le deuxième post qui fait doublon grâce à la touche x.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Ouarff!! Très marrant, t'as aussi oublié de me signaler que je devais fais 5 fois le tour de ma chaise, faire un bond, chanter une chanson paillarde Wookie et prier qu'un petit ewok vienne m'aider à trouver cette mystérieuse touche x!!

Si mon double, message gêne et que quelqu'un sait comment je peux l'enlever, je suis preneur. Mais je veux une description de la procédure simple et claire, une description de scientifique pas d'informaticien!!
C'est-à-dire minimum 5 lignes, en français uniquement (pas de jargon anglo-franco-wookie) et qui est compréhensible par toute personne dont la passion n'est pas les ordinateurs ni l'informatique.
C'est comme celà qu'on m'a toujours dit de rédiger un mode opératoire ( Oui, je suis à la fin de mes 4 ans de chimie), faire en sorte que quelqu'un qui n'y connaisse rien comprenne du premier coup.
Merci d'avance.

Oiki Ran, le Ktâh qui n'aime pas l'informatique et qui le lui rend bien!!

[DarkSideWalckh Jedi SWU]

Nan mais t'inquiète Oiki Ran c'est uniquement le dernier message que l'on peut enlever. Donc le double poste est impossible à supprimer

A part ça (au cas ou on me demanderais ce que je fout là) j'avais commencer à lire ta fic, qui m'avais énormément plu, mais étant sans imprimante ... Je m'y remettrais bientôt tout depuis le début.

PS : Au passage si tu avais une version complète sur ton DD est-ce que tu pourrais me la passer par MP, mail ou autre ? C'est juste histoire de m'épargner 2 pages de pèche au morceaux et 1h de copier/coller intensif (pas que je soit fainéante c'est juste que mon ordi risque de me lâcher en cour de route )

[Oiki Ran Jedi SWU]

Merci, pour cette révélation très intéressant ....
Je vais t'envoyer toute l'histoire, à condition que tu me donnes ton avis, en détail car j'adore les détails!!!!!

[DarkSideWalckh Jedi SWU]

OK pleins de détails promis

[Lowie Jedi SWU]

[quote="DarkSideWalckh"]Nan mais t'inquiète Oiki Ran c'est uniquement le dernier message que l'on peut enlever. Donc le double poste est impossible à supprimer

A part ça (au cas ou on me demanderais ce que je fout là) j'avais commencer à lire ta fic, qui m'avais énormément plu, mais étant sans imprimante ... Je m'y remettrais bientôt tout depuis le début.

quote]

Merci DSW de cette précision sur la possible suppression d'un post.

Content d'apprendre que nos goûts en lecture se croisent ici . Attention cependant même si je suis un adepte de colorer mon expression de mots sonores et imagés Oiki j'espère bien être clair dans ce que je te livre comme avis .

Sinon, DSW crois-tu qu'un Gungan fasse son apparition dans l'histoire - imagine JJB se faire trucider par le DM -.

Bonne lecture DSW.

Lowie.

[Mark_Havel Jedi SWU]

Il vaudrait mieux prendre la précaution d'attendre de voir ce que donnera l'Episode III à ce sujet-là, des fois que Lucas y ait tué Jar Jar.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Où qui sont mes commentaires!!!
Allez soyez sympa, vous avez eut votre dose, donnez moi la mienne !
Je suis en manque!!

[Lowie Jedi SWU]

Ne nous surmène pas Oiki . Je sais que ça urge pour toi de savoir quels avis récoltent ta nouvelle partie mais laisse nous le temps de bien lire la chose car là avec l'ADF il est difficile d'être partout à la fois .

Et, la pauvre DSW si elle a à lire l'intégralité il lui faut le temps quand même d'en faire sa critique perso très détaillée .

Lowie.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Ouaaaaiiiiiiiiiis, maais euuuuuuuuuuh...
D'accord de toute façon les excuses sont faites pour s'en servir et les imbéciles de mon espèce pour les accepter.
Mais fais attention Lowie ou sinon dans la prochaine partie, je mange du wookie !

Oiki Ran, le ktâh

[Kano Jedi SWU]

Où qui sont mes commentaires!!!
Allez soyez sympa, vous avez eut votre dose, donnez moi la mienne !
Je suis en manque!!

Bienvenue dans le quotidien d'un malheureux auteur de fanfic.
C'est sincère hein.

[Matth Katarn Jedi SWU]

Où qui sont mes commentaires!!!
Allez soyez sympa, vous avez eut votre dose, donnez moi la mienne !
Je suis en manque!!

Bienvenue dans le quotidien d'un malheureux auteur de fanfic.
C'est sincère hein.

Et c'est encore pire quand tu eur balance plusieurs centaines de pages en même temps... à ce moment t'es bien content quand on te lit, et tu te dis que t'as vraiment intérêt à accrocher le lecteur, parce qu'ils vont pas chercher à rattraper leur retard, peu importe la qualité de l'écrit...

[Mark_Havel Jedi SWU]

A ce sujet là, ce serait bien d'avoir un petit bout de site web regroupant l'intégralité de ton travail facilement accessible en attendant que SWU rétablisse sa section fanfics.
Sinon, j'ai déjà fait part de mes opinions au sujet de la fanfic dans mes mails. Moi, j'aime bien comme c'est pour l'instant. Mais j'ai rarement l'habitude de porter des jugements avant d'avoir lu/vu/joué/écouté quelque chose en entier. Donc je dirais que j'attends d'avoir tout lu pour faire une critique plus poussée que les "oui, bien", "moui" ou "bof" que je donne pour l'instant.
Mais j'attends toujours avec impatience la suite et je dois bien dire que je me suis presque inquiété ces dernières semaines.
Donc continue.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Merci pour tous ces messages qui doivent me remonter le moral. Je connais le principe car j'ai déjà écrit une histoire assez longue et je n'avais qu'un lecteur. Toutefois, il était peut-être seul mais lorsqu'il me donnait son avis, ça motivait vachement et ça donnait bien envie de se surpasser.
Ne me dites pas que c'est facile pour vous d'écrire sans avoir d'autre jugement que le votre car même si ce que vous écrivez doit d'abord vous plaire, vous l'écrivez pour plaire aux autres, et c'est quand même bien de savoir que ça plait!!
Je suis motivé ces temps-ci donc la suite très prochainnement.*

Oiki Ran, le Ktâh!!

[DarkSideWalckh Jedi SWU]

Hum .... En faite je n'ais compris que hier soir vers 23h le fonctionement de la boite à MP de nouveaux forums et heu ... Je viens juste de m'apercevoir que tu m'avais envoyer ta fic dsl ...
Bon pour me faire pardonner je jure de la (re-)commencer avant même de finir mes lectures en cour ... Et de faire pleins de commentaires très détaillés.

[DarkSideWalckh Jedi SWU]

Alors,
Je ne vais faire pour l’instant qu’un commentaire global. C’est à dire sur des choses présentes dans l’ensemble de la fic.

Tout d'abord je tien à te féliciter sincèrement pour la qualité de ton texte. Néanmoins j’avoue être gênée par certaines choses :

1) J’ai la nette impression que tu ais tombé dans un piége ou tombe un certain nombre d’auteurs (heu je lit pas mal et pas que des bouquins de pros donc je peut te dire que c’est plutôt courant). Ce piège se situ au niveau des dialogues. En effet ceux-ci sont trop explicatifs. Je m’explique : on a l’impression a lire certains passages que les persos ne se connaissent pas. Prenons un exemple au hasard dans ton texte :

« Mon petit Rhok, je t’adore ! Ah! J’ai bien fait de te rencontrer il y a vingt-quatre ans. »

Rhok est au courant qu’il a rencontrer Williams il y a 24 ans. Le lecteur non et ton objectif était bien sur de l’en informer. Mais par chance pour toi tu écrit une histoire et tu ne fait pas un film. Dans un film il n’y a pas d’autre solution que de faire causer les perso pour informer le spectateur. Alors que dans une histoire, surtout écrit à la 3ème personne comme ici et en plus racontée par un « narrateur omniscient » (comme on dit en CM1), tu n’a pas besoin de recourir à ce procédé pour faire comprendre au lecteur la situation. Pire, cela risque même de rendre tes dialogues peu crédibles. Toi même, au cour d’une conversation réelle, tu ne rappelle pas à ton interlocuteur depuis combien de temps vous vous connaissez. Je sais pas si tu vois ce que je veut dire …
Tu peu par exemple dire un truc de ce genre : « Mon petit Rhok, je t’adore ! Ah! J’ai bien fait de te rencontrer » se félicita Williams, évoquant par là un fait qui remontait à 24 ans. au lieu de ça : « Mon petit Rhok, je t’adore ! Ah! J’ai bien fait de te rencontrer il y a vingt-quatre ans. »
Voilà, c’était un truc qui m’avait embêter quant j’avais lu parce qu’autrement tes dialogues sont plutôt bons…

2) Là encor je voulait de dire bravo mais là sur un point précis : je ne me suis pas ennuyer une seul fois en lisant ton texte Ce qui est absolument remarquable, surtout que le texte lui même n’est pas petit, car même chez des auteurs « professionnels » cela est loin d’être toujours le cas.
Donc sur ce point là tu n’a absolument pas à t’inquiéter. Mais (bah oui il y a un mais qu’est ce que tu crois ? que je te complimente pour le plaisir ? ) des foi je doit dire que tu vas trop vite. Et oui, des foi ça donne l’impression que tu est pressé de finire d’écrire parce que tu a d’autres choses à faire, que tu en a mare ou que sais-je encor… Là aussi je vais prendre un exemple au hasard et absolument pas exhaustif dans ton récit :

Ils débouchèrent sur un jardin qui semblait bien plus immense qu’il l’était réalité, une porte s’ouvrit non loin d’eux et ils durent quitter à regret cette vision enchanteresse.

Moi je veut bien que le jardin soit une vision enchanteresse mais … il faudrait le montrer nan ? Enfin je veut dire, on sait qu’il est grand mais avant que tu le précise on n’a aucune idée de sa beauté. Quelle importance me diras-tu ? Bah non c’est pas vital mais tu rajouterais 2 ou 3 mots de plus et on aurait une bonne idée de la beauté de l’endroit. Je suis sur que toi, quant tu t’imagine l’un des lieu de ton histoire, tu a une idée plus précise que ça mais surtout une impression qui s’en dégage. Un minimum de description contribue a créer une atmosphère qui rend ton récit encor plus prenant, qui fait rentrer ton lecteur encor plus dans ton histoire… Enfin bref, là c’est pas que ça manque c’est juste que ça pourrait rendre encor « plus mieux ». (Pas beaucoup juste 2/3 mots, quelques adjectifs,… il ne faut pas surcharger non plus…).

3) Bon, là c’est juste quelques petits commentaires sur la forme, des petits détails à peaufiner :
- Attention au vouvoiement/tutoiement. Il ne faut pas que cela change au cour du récit entre les mêmes perso. Il ne me semble pas que ça te soit arriver mais il y a une phrase :

retrait et vous occuper de tes enfants.

Bah je doit avouer que cette phrase je l’ai relue 3 foi et qu’elle m’a bien fait marrer. Nan mais c’est n’importe quoi
- Les virgules. Un peu plus des foi ça serais pas mal. Il y a des passages, si on essayer de les lire à haute voie on mourrais asphyxier
- Les répétitions ! Il y a un truc courant en français ça s’appelle les synonymes c’est géniale ça permet de ne pas répéter 7 foi le même mot en 2 lignes. Il existe aussi des figures de styles appelées périphrase et métaphore qui peuvent avoir la même utilité.
Je dit ça mais c’est pas grave en soi (malgré tout je râle mais ça m’a pas trop déranger) c’est juste que je trouve ta fanfiction très bonne et qu’il est trop dommage de casser son « image de haute qualité » avec des c******* de ce genre. Bah oui après ton texte paraît moins sérieux.


Tout ceci étant dit et le commentaire général étant plutôt long (plus d’une page Word en police 12 tout de même) je pense que ça doit pouvoir de suffire pour l’instant mais sache que je suis prête à te faire un commentaire très détaillé sur n’importe quelle partie précise.
Oui voilà je voulais te dire… j'attend la suite avec la plus grande impatience...
A au fait ... une question comme ça bète et tout : aurais-tu des lecteurs test par hasard ?
Sur ce @+ tout le monde

PS : dsl pour toutes mes fautes mais il est tard ( 00h01 ) et puis je suis pas super forte en ortho ...

[Oiki Ran Jedi SWU]

Merci, merci et encore merci pour ta franchise!!!
Tes commentaires sont justes, je n'ai rien à ajouter.
A part peut-être que les passages où ça va un peu vite, c'est surtout que je n'ai pas envi de lasser les lecteurs car je pense que cette histoire est suffisament complexe et importante pour ne pas avoir envie de surcharger et j'ai envie que la lecture soit fluide.

Aussi les descriptions ne sont pas m'ont fort, ainsi je décris un lieu que seulement il a de l'importance et que je compte l'utiliser, mais souvent je fais un peu le minimum car je préfère que le lecteur s'imagine le lieu même si c'est vrai que deux trois mots ne changeront pas grand chose.

Enfin, je sais très bien que mon style n'est pas le meilleur qu'il soit, j'avoue n'avoir jamais été très fort en français, c'est pour ça que j'essaye de compensenser par les idées, là j'avoue que j'ai une très bonne imagination. J'essaye de toujours surprendre le lecteur (j'espère que ça marche) à chaque scène, faire quelque chose qui le surprenne.
J'aimerais bien avoir ton avis sur mes idées, ainsi même si c'est difficile à faire d'essayer un peu de deviner comment va se passer la suite. Ainsi que quelle partie de l'histoire tu apprécies le mieux, le moins...

Je te remercie encore d'avoir passé du temps à me lire, MERCI !!

Oiki Ran, le Ktâh tout content!

PS/ Oui, j'ai déjà des lecteurs test, pourquoi ça t'intéresse?

[Lowie Jedi SWU]

Lu et relu la 8e partie relatant la suite des aventures de Mara et de Wedge.

1 ) Le portrait de Mara est très bien construit tout en nuances - une femme de poigne, qui ne mâche pas ses mots, ambigue, secrète - bref, c'est le personnage Oiki que tu maîtrises excellemment pour moi. J'espère que ses relations avec Zak et Luke seront davantage creusées - okay c'est pas le principal moteur de la nouvelle - mais de savoir cette si jolie amazone aimer d'amour Zak et d'amitié Luke donne naissance à un bizarre triangle amoureux compliqué par la position de Leia jalouse de ne pas comprendre aussi bien Luke que Mara. Et je n'oublie pas que Zak faisait partie du corps de troopers assassinant les parents adoptifs de Luke. Le top c'est que ces histoires sentimentales ne sont pas cliché comme les séries navrantes du matin sur France 2 - Des jours et des vies - permettent de dégager de nouveaux traits insoupçonnés de nos héros au fil de l'histoire.

2 ) Oiki ou l'Art de la surprise. J'ai beaucoup aimé quand tu dis que lors de l'interrogatoire de Mara par les forces de la République elle n'avait pas tout dit : Palpy lui avait appris à détourner un interrogatoire. Mara est-elle un personnage fiable au sein des Spectres ? Ou bien la vision triste de Luke voyant son amie succomber au Néant risque-t'elle de se vérifier par la suite ? Je sens bien que Mara est une tête brûlée à qui il est très difficile de freiner ses pulsions impulsives - un de ses défauts comme par exemple celui de se rassurer d'être la première en tout faute de solides repères affectifs ( Zak et Luke ont du chemin encore à faire pour avoir la confiance absolue de Mara ). Quel personnage super bien décrit par son auteur .

Les géniaux Rogues rentrent en scène après Mara : que de surprises dans cette 8e partie. Bravo Oiki de faire de la bande de Nito de fanatiques terroristes prêts à tout vouant une haine viscérale à la République "puante" - le mot n'est pas le meilleur disons que c'est l'idée - à leurs yeux. Les Rogues vont devoir agir sur des charbons ardents.
Et là grosse surprise que je ne dévoilerai pas pour ne pas casser le plaisir d'autres lecteurs : on apprend l'identité du traître qui a rendu la mission pacifique de Hé sénateur républicain protégé par Wedge impossible sachant que ledit traître est très proche de Wedge. Celui-ci saura-t'il le découvrir à temps ?

J'ai encore bien aimé le combat tactique dans les airs de Corran face à un chasseur ennemi. Et j'ai eu du mal à lâcher Wedge et ses Rogues terminant la 8e partie tant l'action promet d'être éblouissante.

3 ) Sur les points d'ortho, de gram, une recorrection du 1er livre sera à faire en temps voulu - que des lecteurs tests pourraient faire -. Ne change pas trop ton style Oiki : j'aime bien tes phrases qui se déploient largement même si de temps en temps elles deviennent confuses sans un petit plus en ponctuation comme suggéré par DSidy.

Voili voilou, une fics de maître que j'aurais plaisir de continuer à lire bien supérieure à certaines médiocrités Uesques telle ce lent Cestus Deception paru il y a peu. Oiki ils te donnent quand le feu vert en France pour écrirer sous licence Lucas Books les aventures de nos héros favoris .

Lowie.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Merci à toi aussi!
Je suis content que tu aies vus le fanatisme de Nito, et ses gars, j'avoue que ce n'est pas un sujet évident et j'essaye de le traiter comme il me semble le mieux. J'espère que tu as appréciés le nouveau rôle de wedge, non plus comme chef d'escadrille mais comme chef tout cours.
Quant à ce que tu crois avoir deviner, je pense (vu que c'est moi qui écris) que c'est un petit peu plus complexe que celà et je te conseille de relire la précédente partie avec Wedge, peut-être trouveras-tu quelque chose...
Pour Mara, tes commentaires me vont droit au coeur et j'avoue avoir bien soigner ce personnage et pour le triangle, il se résolvera en temps voulu. J'ai aussi essayé de faire en sorte que Mara et Meia ne s'entendent pas trop (c'est plus marrant) car elles ont toutes les deux une très forte personnalité qui ne peut qu'entrer en collision surtout si Leia a lu les confessions de Mara qui a très bien pu tuer des rebelles aldéraanien dans le passé...

Oiki Ran, le ktâh qui va garder son style ben parce que ça lui est impossible.

PS: Merci pour lucasfilm mais les histoires qui me proposeraient ne me conviendraient pas, je suis moins fan de la préquelle et j'arrive pas à suffisament apprécier Jacen et Jaina pour leur donner une bonne histoire ( J'arrive pas à me dire que être enfants de héros, fait de vous obligatoirement des héros. L'héroïsme n'est pas héréditaire...), et puis dernier détail je sais pas écrire en anglais !!

[DarkSideWalckh Jedi SWU]

Mais c'est un plaisir que de te lire Oiki Ran

Ainsi que quelle partie de l'histoire tu apprécies le mieux, le moins...

Comme je te l'ai dit, je n'ai trouvé aucune scène pénible à lire (et c'est très agréable ainsi que plutôt peu habituel). Mais certaines scènes sont particulièrement ... géniales. Tout la partie avec Han/Chewie/Karrde poursuivis par les tueurs, une vraie scène d'action avec de l'humour et tout ! J'ai eu l'impression de voir un film, tu a très bien réussi à rendre cette scène vivante. Les parties développant les perso sont également des plus intéressantes.

J'aimerais bien avoir ton avis sur mes idées

En effet c'est le plus grand point fort de ta fanfic. Bien que je ne connaisse pas super bien cette période de l'UE, je trouve tout de même ton histoire plutôt originale :
- Pas de super arme (sabre noir, broyeur de soleil, Oeil de Palpy ou autre...)
- Pas de manichéisme. C'est vraiment très bien les "méchants" comme Rhok (je l'adore ce perso !) sortent des clichés habituels, la Nouvelle République est considérée par Nito&Co comme étant "fasciste" et comme l'Empire pouvait être considéré aussi, même Face Loran parait impliquer dans une mort suspecte, les militaires du même camps ne s'apprécient pas, les héros montrent des défauts : Mara n'inspire pas trop confiance, Leia est jalouse et pas assez à l'écoute de Luke, celui-ci doute beaucoup (mais bon ça c'est pas trop nouveau), Karrde lui-même perd son self-control,...
- Comme le dit Lowie la surprise est constamment au rendez-vous, aussi bien dans les rebondissements de l'histoire que chez les perso... Mais la cohérence avec l'UE est maintenue.
- Un réel développement des perso (ou ça revient souvent mais c'est vraiment sympa)
- Une bonne idée pour faire des intrigues croisées : le plan du "grand méchant"

Donc en résumé tes idées sont bonnes, originales est pour l'instant tout à fait correctement développées... surprenantes, intéressantes et crédibles
Il ne me reste plus qu'a espérer que tu continu dans cette voie

je préfère que le lecteur s'imagine le lieu même si c'est vrai que deux trois mots ne changeront pas grand chose.

Justement, c'est bien ce que je te disais. 2/3 mots qui puissent donner une impression d'ensemble au lecteur afin de lui permettre de pouvoir bien imaginer le cadre tout en laissant une totale liberté à son imagination et sans alourdir ou ralentir le fil de l'action. Préciser par un simple petit adjectif la brillance des couloirs de destroyer afin que le lecteur puisse se représenter l'excellent état du vaisseau et la discipline des soldats... Indiquer la poussière d'un endroit abandonné ou la lourdeur de l'air des marécages pour faciliter encor plus l'immersion totale du lecteur dans l'histoire... Ce n'est pas vraiment ça qui risque de ralentir ton intrigue si c'est éparpillé dans le récit (je sais, j'insiste mais je suis pas très douée pour raconter un truc clair qu'on comprend )

Enfin, je sais très bien que mon style n'est pas le meilleur qu'il soit, j'avoue n'avoir jamais été très fort en français, c'est pour ça que j'essaye de compensenser par les idées,

J'ai rien à redire sur le style à part peut être ce truc de répétition qui rend certaines phrases un peu lourde mais bon ça c'est pas très très grave et ça se corrige en même temps que l'ortho et la grammaire.

La suite. Mais euh ! Ca sert à quoi d'essayer de deviner puisque ça vas être totalement surprenant ? Mais bon, je peut tjr si tu veut :
> Il vas se passer quelque chose d'inattendu
> Les rogues vont avoir très chaud à Chapelle et de gros problèmes (comment je m'avance pas trop en disant ça ?)
> On vas avoir plus d'info sur ces fanatiques, leurs chefs et ce mystérieux sanctuaire
> Luke va faire de la résistance sur la p'tite planète perdue (je sais plus son nom)
> Il faudrait que je ferme la fenêtre il pleut comme pas permis ( quoi "rien à voir" ?)
> Mara va être dans une situation pas très agréable dans laquelle on va se poser de sérieuse question sur sa loyauté et/ou sont reniement de l'Empire et du CO
> Ca va péter chez Han/Chewie/Karrde feux d'artifice et fusillade assurée, chamboulement de tout l'organisation de la planète,; sale fin pour les Tondal
> Coup très tordu de Williams (genre attaque de la NR désarmée ou qqe chose de ce goût là)
> Rencontre Rokh Ambool / Mara Jade
> J'ai cru comprendre que Mara était la elle dont parlaient Williams et Rokh ...

PS/ Oui, j'ai déjà des lecteurs test, pourquoi ça t'intéresse?

oui

Sur ce, j'attend la suite moi, bonne chance Oiki Ran et à la prochaine !

PS>> Low, c'est moi DSidy ?

[Lowie Jedi SWU]

Chapelle, Ciitie Uuu

« Que me voulez-vous ? Comment êtes- vous entré ? Qui êtes-vous ? » parvint à demander Nito sentant la sueur lui couler dans le dos.
« Beaucoup de questions… » murmura presque pour lui l’homme. « Voici ma réponse. »
Il écarta les pans de son manteau, une armure recouverte d’or se mit à scintiller de mille feux, Nito laissa échapper son arme, qui frappa avec fracas le sol, et tomba à genoux devant l’homme.
« Excusez-moi… Je ne savais pas… Je ne voulais pas… » bégaya-t-il en embrassant presque les bottes dorées de l’homme.
« Il y a dix ans, tu serais déjà mort. Mais les temps ont changé et l’on a besoin de toi. » déclara fermement l’homme. « Je suis le général Zerkga et j’ai besoin de toi. »
« De moi ? » répéta Nito ne comprenant plus rien, comment un soldat d’élite pouvait-il avoir besoin de lui. « Pardonnez-moi cette question mais d’où venez-vous ? Du grand ou du petit Sanctuaire ? »
« Il n’existe qu’un Sanctuaire. » tonna Zerkga en se retenant de lui flanquer un coup de pied.
Très bien, il venait du grand Sanctuaire… Mais… Cela voulait dire que…
« IL est revenu ? »
« Pas encore. Mais IL nous a envoyé un messager, un certain Jac Rebau, IL nous ordonne de préparer son retour. On peut donc quitter le Sanctuaire. »

Oiki Ran, le Ktâh

Quel est ce mystérieux Sanctuaire : un vaisseau, un temple caché, un centre militaire/médical... ? DW a vraiment préparé avec beaucoup de soins la fin de la République. Un monstrueux plan codé qui réserve encore plein de surprises dont ce mot SANCTUAIRE ( inviolabilité/religion ? ) qu'on retrouve sur un comlink dans la nouvelle partie. Je commence à me poser des questions sur l'identité réelle de DW "déguisé" peut-être... . Et le perso féminin ou masculin qui a reçu l'entraînement de l'Empereur en même temps que Rhok est-ce automatiquement Mara ? Quelque chose de plus noir que l'Empire risquerait bien d'anéantir les forces neuves de la République Dsidy . Les agents de DW sont-ils complètement sous ses ordres car le Général Zerkga n'a pas l'air de plier devant un autre chef . Quelle sombre force aurait réveillé DW pour arriver à devenir le Maître des Galaxies ??? Bon là j'arrête parce que Oiki tu sais faire planer un voile secret habilement sur les suites de tes intrigues très hard à deviner... Mais des bouts à prendre dans tes parties du début permettent de comprendre petit à petit les enjeux/idées des méchants quand même...

C'est plutôt de former un Sympathique Duo de lecteurs avec toi Dsidy pour la nouvelle de l'ami Oiki. Un FRAG + une TDLC d'accord n'est-ce pas merveilleux .

Lowie.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Q'uest-ce que le Sanctuaire? Une question qui doit trotter dans quelques têtes ces jours-ci... C'est aussi ce que devront découvrir les rogues pour comprendre dans quoi ils se sont fourrés. Les talents de Corran pour les enquêtes devront lui être bien utile pour résoudre ce mystère.
Je suis content et ravi que cette histoire vous plaise car j'avoue que je me suis lancé sur un niveau élevé et c'est un défi de rendre chaque scène et chaque histoire intéressante. Il n'y a pas que Williams qui doit se creuser la tête pour réaliser des plans géniaux !!
J'espère poster la suite très rapidement (la semaine prochain) qui fera la part belle à Rhok Ambool car elle le montrera sous un autre aspect.
DSW je dois t'avouer que tu as tort sur un point, les méchants utilsent une super arme: leur cerveau
Lowie je voudrais rectifier une chose mais peut-être que je me trompe, quand tu cite DW tu fais allusion à Sirt Williams, non? Or le D voudrais signifier darth( en VO) ou dark (en VF), or Williams n'est un Sith vu que il n'a pas accès à la Force? C'est vrai que 'abbréviation SW fais penser à quelque chose d'autre mais quand même quelle erreur!!

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Lowie Jedi SWU]

je pensais à DarkWilliam un Jedi du site quand je parlais de ton méchant Sirt Williams.

Lowie.

[Lowie Jedi SWU]

Lu en AP la 9e partie pour moi ou 11 pour Oiki - le découpage est à remixer ensuite de toute façon -.

Cette partie inédite traite des aventures de Luke à la recherche de datacartes importantes portant sur les mystères des Jedi sur une planète où se combattent des forces royalistes et rebelles. Cara agent des rebelles est le joli guide de Luke dans le campement rebelle bien caché sur une butte en forêt où on croise de curieux personnages dont un reptilien moqueur .

Attendez vous à tout avec Oiki le jeu des masques est roi .

Bref, une petite partie avec Luke qui devrait nous amener sur Corellia comme le nom de cette fameuse planète est citée. Royal .

Bonne lecture,

Lowie.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour à tous!!
Je ne pouvais rêver mieux comme introduction à cette nouvelle partie!!
Elle est certe un peu courte mais la suivante ne tardera pas à venir.
Bonne lecture à tous:

Luke Skywalker franchit d’un bon l’arbre couché qui lui bloquait le passage, puis se retourna et aida Cara Bract à le franchir. Elle semblait épuisée, alors qu'il était à peine émoussé. Leur speeder était tombé en panne deux jours plus tôt, peu après leur affrontement avec les pirates. Il dormait, Cara avait voulu prendre un raccourci, elle croyait que ça passerait tout juste…Ca n’était juste pas passé. Le speeder étant irréparable avec le peu d'équipement qu’ils avaient, ils s’étaient donc résignés à rejoindre le camp des rebelles à pied. Luke était en parfaite condition physique, au meilleur de sa forme. S’il avait su où se situait le camp, il l’aurait atteint le jour même. Mais ce n'était pas le cas et cela faisait deux jours qu’ils marchaient lentement à travers la forêt. Ils s'apprêtaient à passer une seconde nuit à la belle étoile; en remplacement de tout le début de la phrase : il ne restait en effet qu’au maximum deux heures de lumière, le soleil commençait à rougeoyer à travers les feuilles.
«  Courage, on y est presque… » Déclara Cara en reprenant son souffle.
Il la regarda, se demandant s’il devait rire ou pas : c’était elle qui avait du mal.
Cette marche forcée avait quand même eu du bon, cela lui avait permis de faire plus ample connaissance avec sa compagne. Alors qu’elle était encore bébé, elle avait été adoptée par Nhoj Grob qui l’avait élevé comme sa fille. De toute manière pour lui c’était sa fille, comme sa mère adoptive était sa mère. Cara avait eut une enfance heureuse avec son père et elle avait passé sa vie sur la planète. Lorsqu’il avait fallu trouver un métier, Grob lui avait suggéré de devenir pilote car il savait qu’il existait dans la galaxie des planètes cent fois plus belles et plus sûres que Shaammerhyt. Elle était devenue pilote de cargo pour le gouvernement et était donc une des rares personnes à pouvoir quitter la planète. C’était ainsi qu’elle fut bientôt contactée par des gens qui trouvaient leur régime trop autoritaire : les rebelles. Elle avait à moitié accepté, sa contribution était minime mais lorsqu’elle était rentrée de son dernier voyage et avait constaté l’enlèvement de son père, elle avait décidé d’y adhérer complètement car n'étant pas stupide, elle avait aussi vu ce qu’il se passait autour d’elle. Luke lui ayant demandé pourquoi on en voudrait à son père, elle avait répondu qu’il était informaticien pour le roi, il était peut-être tombé sur quelque chose d’important.
«  Donc, si j’ai bien compris, il y a trois rang dans l’ordre Jedi : apprenti, chevalier et maître. Les maîtres nomment chevaliers les apprentis, puis maîtres les chevaliers. Vous m’avez dit que vous étiez un chevalier et qu’il n’y a plus de maître. Vous êtes donc condamné à rester chevalier et vos apprentis, apprentis ? » Demanda Bract en poursuivant la discussion qui avait été interrompue par le contournement de l’arbre.
«  Je pense que dans ce cas-ci, un cas extrême, je peux m’autoproclamer maître. » Répondit Luke en souriant : il avait déjà beaucoup réfléchi à la question.
«  Mais comment saurez-vous quand vous serez prêt ? »
«  Devenir chevalier, c’est maîtriser la Force et pouvoir faire face au côté obscur sans faillir. Devenir maître, c’est être en harmonie avec la Force, pouvoir devenir un avec elle. » Expliqua Luke très sérieusement, c’était à cette conclusion qu’il était arrivé.
«  Et vous n’êtes pas en harmonie avec la Force. »
«  Non loin de là, j’ai encore des choses à régler avec moi-même. » Déclara énigmatiquement le jeune Jedi.
Cara Bract inclina la tête mais resta silencieuse, elle avait compris que c’était quelque chose qui ne le concernait que lui. Pendant quelques minutes, ils marchèrent en silence jusqu’à arriver au bas d’une montée. Luke jeta un coup d’œil à sa compagne, ne sachant pas s’il devait continuer ou pas.
«  On y est presque, le camp est en haut, encore un dernier effort. » Dit la jeune femme en montrant le sommet de la tête.
«  Astucieux en cas d’assaut. » Remarqua Luke en commençant à monter.
«  Exact, et avec les batteries anti-ariennes qu’on a là haut, on peut tenir un siège. On n’est peut-être pas du Noyau mais on n’est pas bête. » Ajouta Cara en le suivant.
«  Les vieilles tactiques sont toujours les meilleures. »
Cara hocha la tête et continua à grimper lentement mais en respirant profondément. Ils atteignirent le sommet de la montée un quart d’heure plus tard, et Luke qui était en tête fut accueilli par le canon d’un fusil blaster. D’instinct, il porta sa main à son sabrolaser accroché à sa ceinture.
«  Holà ! C’est moi et un ami. » S’exclama Cara en s’interposant entre Luke et l’arme.
«  Ah z’est toi Cara. » Dit le trandoshéen en baissant son arme. «  Bizarre, celui-là ne t’avais pas zentie, celui-là doit avoir le nez bouché. »
«  Dis plutôt que mon compagnon pue ! »
Le trandoshéen se mit à ouvrir la gueule et à pousser des soufflements irréguliers : il riait. Luke se mis à rougir et à se sentir pour voir si effectivement c’était vrai. Cara lui saisit alors le bras et laissèrent le garde rire de plus en plus fort.
«  Ne soit pas vexé, c’est à cause de son odorat qu’il est chez nous au lieu d’être un chasseur de prime. On ne peut pas dire qu’il soit fin, pour ses congénères c’est comme s’il était myope comme une taupe. » Le rassura la jeune femme avec un grand sourire. « Et en plus comme tu as une odeur étrangère, il a du se focaliser sur toi et pas sur moi. »
«  Je suis rassuré. » Soupira Skywalker en souriant.
Ils continuèrent leur progression dans le campement et croisèrent toutes sortes d’individus, tous armés et tous donnant l’impression de vivre depuis un certain temps dans la forêt. Cependant, les contrôles n’étaient pas aussi poussés qu’on pouvait s’y attendre : Cara n’avait qu’à dire qu’il l’accompagnait et il était considéré comme ami. De fait, moins d’une demi-heure après son arrivée, il faisait déjà parti du groupe. Le campement était composé tout autour d’un fossé surplombé d’un rideau serré d’arbres qui tenait lieu de barrière. On ne pénétrait à l’intérieur que par des accès bien précis et bien gardés. Les baraquements étaient de rustiques habitations en terre et bois recouvertes d’un toit de branches, construits sous les arbres qui avaient poussé depuis des siècles sur ce plateau. Ainsi, on ne pouvait rien distinguer à l'oeil nu depuis le ciel. Durant son trajet qui le mena jusqu’au centre du petit village, Luke distingua les habitations servant de logement aux rebelles de celles dissimulant les canons et les munitions. Ils s’arrêtèrent sur ce qui semblait la place centrale du campement au centre de laquelle se trouvait un gros réchaud, provoquant de la chaleur par énergie électrique, autour duquel se trouvait une quarantaine de personnes s’apprêtant visiblement à manger.
«  Attendez-moi ici, je dois aller faire mon rapport. » Lui dit Cara en lui montrant une place de libre parmi tous les rebelles.
«  Je vous accompagne, j’aimerais voire votre chef pour lui expliquer la situation. » Répondit Luke en restant proche de la jeune femme.
«  Nos chefs ne sont pas présents ici pour plus de sécurité, on communique par messages, nos lignes sont très sûres. Mais toutefois, il y a un responsable… » Elle regarda tout autour d’elle avant de se retourner vers lui. « Je ne le vois pas maintenant mais je vous le présenterai plus tard. Restez ici, les communications avec nos chefs sont confidentielles. »
«  Très bien, je vous attendrai. Je pense que je vais manger en attendant. » Accepta Luke en se dirigeant vers la file qui commençait à se former devant le réchaud.
«  Bon appétit alors. Je ne serai pas longue. » Lui souhaita Bract qui se dirigea vers le plus gros des bâtiments entourant la grande place.
Luke se plaça dans la file, près d’une personne qu’il avait croisé au cas où on lui poserait des questions.

Cara entra dans le bâtiment principal du campement, descendit la dizaine de marche qui menait au hall d’entrée. Les bâtisseurs du camp n’avaient pas pu construire en hauteur, ils avaient donc décidé de creuser pour avoir l’espace nécessaire. Elle consulta l’heure affichée sur un mur et se dirigea d’un pas ferme vers la salle de droite : il était presque temps. Elle entra dans la salle de communication où chaque poste était séparé de quelques mètres et d’un rideau si nécessaire pour plus de confidentialité. Ce qu’elle avait dit à Skywalker était vrai, c’était ainsi que cela fonctionnait ici, mais elle allait discuter avec un tout autre chef. Heureusement, comme c’était l’heure du repas, la salle était libre, enfin quasi libre car elle venait de repérer un vieil homme assis au poste où elle devait recevoir sa communication. Elle regarda à nouveau l’heure, moins de cinq minutes avant l’appel. Comme dirait Skywalker la Force n’était pas avec lui. Elle s’avança vers le poste occupé cherchant une excuse crédible pour éloigner le vieillard, c’était son métier mais elle détestait improviser. Elle s’arrêta à un mètre du vieil homme et se racla la gorge pour attirer son attention.
«  Excusez-moi monsieur, mais j’ai un appel très urgent… » Commença-t-elle de sa voix la plus douce.
«  Et alors, vous voyez bien que vous avez le choix. » La coupa le vieillard en interrompant sa propre conversation.
«  Oui, bien sûr mais on doit m’appeler, sur ce poste. » Protesta Cara presque suppliante.
«  Et bien tant pis, il rappellera, voyez-vous mademoiselle, je suis en grande conversation avec quelqu’un de très haut, c’est capital pour notre cause. » Répondit un peu moins brutalement son interlocuteur.
Cara jeta un coup d’œil discret à l’heure : deux minutes.
«  Pour moi aussi c'est capital, ce rendez-vous a été fixé il y a quelques jours déjà, je reviens d’une mission top secrète mais elle peut nous offrir une voie royale. » Dit Bract en accentuant bien les derniers mots : elle avait de quoi faire tomber le royaume.
Le vieil homme la regarda longuement, la jaugeant sûrement du regard.
«  Non. » déclara-t-il fermement en se penchant pour fermer les rideaux.
Le message était clair, mais elle allait lui en offrir un encore plus clair. Elle n’aimait pas ce qu’elle allait faire, mais ils avaient été clairs, son salaire et peut-être sa vie dépendait de cet appel. Elle vérifia qu’ils étaient bien seul puis porta sa main au blaster qu’elle avait caché sous sa veste.
«  Ce ne sera pas nécessaire. » Lui dit alors le vieil homme avec une voix beaucoup trop jeune pour son physique. «  Venez et fermez les rideaux. »
Cara le fixa attentivement, elle le reconnut après une seconde d’hésitation puis lui obéit et s’installa à côté de lui après avoir fermé le rideau.
«  M. Sarpmas, je ne vous avais pas reconnu. » Souffla-t-elle en s’excusant.
«  C’était fait pour. Alors ? Je ne suis pas ici longtemps. » Répondit rapidement Sarpmas en regardant son employé.
«  Il est dehors comme vous aviez demandé. »
«  L’accident ? »
«  Il ne s’est douté de rien, il dormait. Je fais semblant d’être faible pour arriver simplement maintenant. » Répondit Cara en expliquant ce qu’elle avait fait. «  Comme vous me l’aviez dit, j’ai évité de tourner en rond, il s’en serait aperçu. »
«  Il ne se doute pas de ton rôle ? » Continua Sarpmas qui devait avoir sa liste de questions bien en tête.
«  Non, je suis la meilleure et c'est pour ça que vous m’avez choisi. » Rassura la jeune femme avec un air confiant.
«  Parfait, vous avez prouvé en étant ici au rendez-vous que vous étiez digne de confiance. Vous méritez votre salaire. Vous savez ce qui vous reste à faire. » Cara inclina la tête, elle connaissait son rôle par cœur. «  Très bien, donc rendez-vous sur Corellia à la date fixée. »
«  D’accord. Une chose encore, ça ne vous fait rien qu’il ait tué vos hommes ? » Demanda Cara qui réfléchissait à ce point depuis que Skywalker s’était brillamment débarrassé des bandits qui les avait poursuivit.
«  Peuh ! Ce n’était pas mes hommes, ici je fais d’une pierre deux coups, je m’occupe du Jedi et j’élimine le groupe d’un ennemi de mon allié. Un service donné pour un service rendu. » Expliqua Sarpmas avec un petit sourire avant de se lever. «  Passez votre appel à votre supérieur, je sors. »
Cara le regarda s’éloigner avec la démarche parfaite d’un vieillard puis se tourna vers le poste de communication devant lequel elle était assise et appela son chef chez les rebelles.

Luke Skywalker mangeait son dîner tout en fixant la porte du bâtiment dans lequel Cara était entrée pour parler à son chef. Il ne fit pas attention au vieillard plié en deux qui sortait soutenu par sa canne. Rhok Ambool, bien qu’il soit pressé, ne pouvait pas en laisser passer une comme celle là. Il se dirigea droit vers le jeune homme et passa à quelques centimètres de lui. Luke Skywalker ne broncha pas car il semblait plongé dans ses pensées, mais surtout car il était à des années lumières de penser qu’un des deux cerveaux d’une conspiration visant à détruire la Nouvelle République venait de le frôler. Ambool comprit à ce moment là pourquoi son maître adorait tant parler avec la princesse Leia. C’était presque jouissif de berner ainsi les piliers de la Nouvelle République, ceux sur qui elle comptait le plus. La machine était lancée et personne ne pouvait plus l’arrêter. Rhok était aussi heureux de voir que Skywalker ne l’avait pas remarqué, car la Force était autant son allié que celui du chevalier Jedi. Ambool avait été capturé une fois par Vador et Palpatine. Il avait tout fait pour que cela ne se reproduise pas une seconde fois.
Il poursuivit son chemin de son pas de vieil homme bien son timing soit juste. Mais Williams l’avait bien éduqué et il ferait tout pour que leur plan fonctionne. Après une lente marche qui lui permit de réfléchir aux prochains coups à jouer, il arriva au chasseur qui lui avait permis d’arriver jusqu’ici. Il monta dedans et décolla sans qu’on lui pose de questions. Sirt Williams et lui, dans chacune de leurs impostures étaient les maîtres et forçaient les autres à obéir.

Oiki Ran, le Ktâh qui salue ses fidèles lecteurs!!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Petit bonjour pour annoncer à mes quelques lecteurs que la suite sera postée ce soir.
Dis Lowie, tu me ferais pas une p'tite annonce comme la dernière fois?
C'était bien !!

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Lowie Jedi SWU]

Rhok Ambool se dépense sans compter de nouveau pour rendre chèvre les héros de la NR : attention cependant le Corellien est très rancunier - Garm Bel Iblis tourné en bourrique c'est trop -. L'appel à nos Spectres préférés est dans l'air face à des destroyers impériaux qui jouent la fille de l'air .

Un nouveau personnage apparaît : la grande et imposante épouse de Rhok. Dommage qu'elle soit en retrait peut-être trop admirative du travail cérébral et de comédien hors pair de Rhok pour déjouer la NR. Et ce lieutenant génial fait presque de l'ombre à Sirt qui n'a pas la Force dans sa manche . Rhok versus Sirt est-ce possible ? Oiki nous dit que non pourtant. cf : Ambool inclina la tête en respect, car il ne pouvait que respecter l'homme qui lui avait sauvé la vie.

L'ombre de l'Empereur semble planer - clin d'oeil parodique ou non à des récits d'autres auteurs de l'UE : à voir -. cf : Sinon, la pire nouvelle la voici, j'ai reçu un message de mes agents, du noyau, de la planète Byss, il est de retour. avoua Rhok à son maître.

Oiki s'amuse à nous faire deviner quel nom d'homme célèbre il reprend dans cette partie : Pascal . Questions pour un Jedi est ouvert !

Rhok qui invente des plans diaboliques à la minute en soumet un à Sirt bien pervers et compliqué à mettre en place - j'avoue que Rhok est très très fort s'il parvient à le concrétiser - qui risque de provoquer un nouveau duel entre Mara et Luke .

Un vrai feuilleton à suspense et qui ne cesse de surprendre que ce DM qui enrichi constamment de nombreux beaux personnages féminins pas potiches - James Bond aurait de quoi avoir la tête qui tourne - déroule la mécanique d'un plan démoniaque qu'on peut comparer à une gigantesque toile d'araignée engluant la NR dans un amas de problèmes. Seule la clairvoyance de la Force pourra guider Luke et Leia à se dépêtrer de cette toile aux fils serrés... Sirt a-t'il un talon d'Achille ? La suite dans le prochain numéro du DM .

Lowie.