Quand les voyageurs parlent de Peragus, ils se réfèrent en fait à sa colonie minière appelée Peragus II. C’est un labyrinthe industriel construit sur l’un des astéroïdes qui entourent la planète. Il y a de cela des dizaines d’années, un accident minier provoqua une explosion sur la planète, envoyant dans l’espace des tonnes de matière. Un geyser de matière fondue s’éleva dans l’espace glacé. En se condensant, il forma ce champ d’astéroïdes. Son orbite géostationnaire fait que les habitants de Peragus II vivent toujours dans la crainte d’une nouvelle explosion. Nulle part ailleurs dans toute la galaxie on ne trouve de phénomène semblable.

Bien qu’elles soient à présent considérées comme faisant partie de l’espace républicain, les mines de gaz sur Peragus furent initialement installées par un groupe de marchants qui fournissaient la République lors de la guerre contre Exar Kun. Après sa destruction, elles furent reconstruites sur un astéroïde, soumises à de très strictes règles de sécurité. Ainsi les blasters et les explosifs sont interdits. De même pour tout ce qui pourrait causer une quelconque explosion.

Peragus II est l’une des seules sources de carburant de toute la Bordure Extérieure. Une explosion entraînerait une réaction en chaîne qui détruirait tout le complexe avec des conséquences extrêmement graves pour la République.

Dxun est la plus grande lune du système Onderon. Elle est recouverte de jungle épaisses constamment battues par de violentes tempêtes. Les bêtes sauvages qui vivent sur la planète sont parmi les prédateurs plus dangereux de toute la galaxie. Nombreux ont été les explorateurs qui disparurent juste après avoir posé le pied sur Dxun. Les cratères et les ruines de la guerre mandalorienne sont recouverts par la végétation dense de la planète, de même que les milliers de cadavres de soldats républicains qui périrent lors de l’assaut final sur la planète.

Dxun et Onderon sont presque des planètes sœurs, qui partagent même une partie de leur atmosphère. Le voyage de l'une à l'autre ne prend que quelques minutes. Par ailleurs, des rumeurs racontent qu’une forte activité Sith s’est développée récemment dans la région, et principalement autour des vieux temples profondément enfoncés dans la jungle. Toute cette zone est extrêmement dangereuse.

La destruction de l’enclave Jedi par la flotte de Malak lors de la guerre civile a laissé de profondes cicatrices sur Dantooine, et c’est autour d’elles que se sont développés les nouveaux et pacifiques colons. Nombreux sont ceux qui autrefois célébraient les Jedi mais qui aujourd’hui leur en veulent pour toute la douleur qui a suivi leur disparition. L’enclave était la seule chose qui faisait que la République s’intéressait à Dantooine. A présent, la planète reste isolée.

La plus vieille trace de civilisation sur la planète est la plaine Khoonda, un petit village construit au sommet d’une ancienne demeure, près des ruines de l’enclave. Face au désastre économique de la planète, l’administrateur Terena Adare a trouvé une méthode peu commune pour y remédier. Des opportunistes ont rejoint Dantooine dans l’espoir de faire fortune en fouillant les décombres, mais leur avidité les a vite amenés en conflit avec les colons. Pire encore, un groupe de mercenaires s’est récemment établi sur la planète pour des raisons encore inconnues. La situation est sur le point d’exploser. La faible milice de Dantooine peut à peine protéger les campements des attaques des bêtes sauvages alors elle ne tiendra pas longtemps face à une attaque organisée des mercenaires.

Korriban et l’ancien monde sanctuaire des Sith où se sont retrouvés pendant des siècles tous les fantômes des Seigneurs Noirs. Redécouverte par Revan et Malak, la planète est à nouveau le centre névralgique de l’empire Sith. Après la défaite de Malak, le pouvoir était vacant et les Sith qui restaient sur Korriban s’affrontèrent. Quand la République envoya une force d’intervention pour prendre le contrôle de la planète, ils trouvèrent une planète transformée en mausolée, peuplée uniquement de cadavres de Sith.

Pendant leur courte occupation de la planète, les Sith avaient entrepris des fouilles pour mettre à jour des reliques et artefacts provenant de l’âge d’or des Sith. Mais certains mystères demeurent. Par ailleurs, le pouvoir de la planète est si insidieux que quiconque essaie d’en tirer profit risque de sombrer du côté obscur.

Reflet sombre de Coruscant, la lune de Nar Shaddaa est le repère de milliards d’aliens, de voyous, de chasseurs de primes, et de tous les réfugiés de la guerre civile et de la guerre mandalorienne. C’est une ancienne station relais, et aujourd’hui encore, les vieux pipelines et docks demeurent. D’immenses immeubles se sont construits autours d’eux. Les parties les plus basses de la cité verticale sont le repère des plus grands bandits et il ne fait pas bon s’y aventurer.

Quiconque s’aventure sur Nar Shaddaa a intérêt à avoir de quoi payer s’il ne veut pas se retrouver à la merci des Seigneurs du crime comme Goto ou de l’Echange. Nombre de réfugiés ont été capturés par l’Echange et asservis, revendus aux Hutt pour travailler dans les mines d’épices ou pire encore, livrés à d’autres membres de l’Echange…

La lune est profondément corrompue et rien ne pourra y faire régner la loi. Ce n’est que le repère de marchands d’esclaves, de trafiquants d’épice, de voleurs de vaisseaux. Tout peut se vendre et s’acheter sur Nar Shaddaa. De nombreux voyous font leurs débuts dans cette cité.

Cependant, beaucoup de chasseurs de primes ont quitté la cité pour les régions inconnues de la galaxie, et ce, sans donner aucune de raison…

Les origines de l’Ebon Hawk sont tout autant mystérieuses que sa localisation exacte. Equipé d’une système de navigation à la pointe du progrès, d’une interface de commandes ultra perfectionnée, d’une tourelle escamotable et d’un hyperdrive incroyablement puissant, l’Ebon Hawk est l’un des vaisseaux les plus impressionnants de toute la galaxie, capable de battre en vitesse pur tous les vaisseaux de la flotte de la République ou des Sith.

Ce vaisseau légendaire est également connu pour d’autres raisons que son utilisation par un grand nombre de pirates et de parrains de l’Echange. En effet, il est considéré comme maudit, de telle sorte que son équipage est toujours amené à frôler la mort et à ne se sortir des pires situations qu’à la dernière seconde. Ainsi est-ce le seul et unique vaisseau connu à avoir pu quitter la surface de Taris lors du bombardement par la flotte Sith. On raconte qu’il était alors aux mains d’un petit groupe de héros qui se sont enfuis vers les régions inconnues.

Certains racontent que le retour de l’Ebon Hawk marquerait le retour de quelque chose de plus sombre encore pour la République et la galaxie tout entière.

Pendant la Guerre civile Jedi, Telos fut ravagée par de lourds bombardements venus de la flotte Sith. Quelques années plus tard, la République s’est efforcée de rétablir la planète, ce qui, ils l’espèrent, pourra rendre à cette terre morte sa beauté et sa gloire d’autrefois.

La Station Citadelle est en orbite autour de la planète. Cette station permet aux responsables du rétablissement de Telos de contrôler l’écologie de la planète en toute sécurité. Tandis que sur la terre ferme, les réfugiés et ouvriers sont logés dans des appartements de fortune, sans véritable luxe. La plupart des occupants travaillent dans les docks ou appartiennent aux forces de sécurité. Les loisirs se pratiquent à la Cantina où les ouvriers se mélangent aux voyageurs qui passent par cette partie de la galaxie. Un système de navette de transport est disponible pour ceux qui aident à la restauration de Telos.

Utilisant comme protection un complexe réseau de boucliers, la surface de la planète est divisée en plusieurs zones de restauration où la faune et la flore de toute la galaxie – incluant des bêtes sauvages dangereuses comme le Cannok, originaire de la lune forestière de Dxun – vivent dans un environnement contrôlé. A l’extérieur des zones de restauration luxuriantes, des zones arides non supportables couvrent largement la surface de la planète. Testament de destruction et cicatrices, preuves de ce que la belle planète a dû supporter.