Se déroulant 5 ans après Knights of The Old Republic, voici donc venu KOTOR 2 : The Sith Lords !

La République est en désordre, suite à la guerre civile qui opposa dans le 1er opus ses troupes dirigées par les Jedi et les sbires de Darth Malak.

L’ordre Jedi a disparu. Notre personnage, vétéran des guerres Mandaloriennes revenu d’exil, est le dernier Jedi connu à ce jour. Ceux-ci doivent partir en quête pour préserver le futur de l’Ordre.

Bon c’est assez léger niveau scénar pour l’instant, mais bien assez pour nous mettre l’eau à la bouche, n’est ce pas ? Les développeurs ne veulent pas en dire plus, bien qu’on ait tenté de leur faire pression en prenant en otage leur pot de Nutella préféré….Raté !

Par contre, c’est sûr et certain, on ne jouera pas le même perso et l’histoire ne reprendra pas là où on l’a laissé dans KotOR premier du nom. Place aux jeunes, que diable, qu’ils nous disent ! Faut dire, c’est tout de même beaucoup plus simple niveau scénar’, car étant donné le tel degré de liberté qu’on avait dans le jeu, la fin pouvait pas mal varier, qu’on soit un Jedi pur et dur, ou un seigneur Sith asmathique. (Toute ressemblance avec des persos connus ne serait que pur coïncidence….)… Alors imaginez créer une suite avec les mêmes persos !

Vous n’avez pas joué au 1er opus ? Honte sur vous !!! Plus sérieusement, les dev’s nous annoncent que ce n’est pas forcément nécessaire, puisque les événements du 1er jeu seront expliqués au début de l’histoire... Enfin, vous devriez quand même avoir honte de ne pas avoir joué au 1er (je sais, je me répète, mais j’ai tellement raison…), surtout qu’à mon avis les-dits joueurs manqueront pas mal de subtilités. Bref, jouez au 1, vous avez quelques mois pour ça, de diou !! Et que je vous y reprenne plus !

Qu’est ce que je disais, déjà ? Ah oui…

Bien que vous n’interpréterez pas le même personnage, vous piloterez le même bon rafiot de l’espace, j’ai nommé l'Ebon Hawk. Bah oui, il paraît qu’on découvre ce vaisseau abandonné sur un mystérieux astéroïde désert de la planète Peragus au début du jeu, comme ça… Bon, cool, au moins on ne traversera pas la galaxie en bicyclette. Ouf, on était à deux doigts du drame. Mon ptit doigt me dit également qu’on aura quelques infos sur la façon dont ont fini les persos du KotOR original….

On débutera cette fois le jeu avec des capacités de Jedi. Si les entraînements sur Dantooine vous avaient saoûlé, cette fois vous n’aurez pas à supporter l’espèce de clone de Yoda qu’on avait pu rencontrer. Mais attention, vous n’aurez pas tous les pouvoirs dès le début, jeune Padawan, ni d’ailleurs un sabre laser, il faudra les mériter !

Comme dans le 1, il y aura plusieurs fins suivant le coté de la Force que vous suivrez. Mais cette chute vers le dark side (ou au contraire votre montée vers le light side) sera également suivie par vos compagnons. Par exemple, si vous choisissez le mal, vos potes tomberont aussi du Coté Obscur s’ils vous apprécient (ou prendront la direction contraire si ce n’est pas le cas).

7 planètes seront intégrées au jeu, dont Dantooine que l’on retrouvera comme dans le 1er jeu. Mais rappelez vous, cette planète avait été attaquée par les troupes de Malak et l’académie Jedi détruite dans le 1er opus, donc attendez-vous à retrouver la planète sous une autre configuration. Même si les développeurs gardent les autres planètes plus secrètes que leur première brosse à dents, on sait déjà qu’on visitera Telos, la planète d‘origine de Carth Onasi (perso jouable de KotOR 1 pour les 2 du fond…).

Au niveau du gameplay, on retrouvera grosso modo le même que dans le 1er : 3 persos jouables en même temps, une interface proche, combats avec le même principe. Comme celui-ci était tellement bon, on ne va pas s’en plaindre !

L’upgrade des équipements mis à disposition pendant le jeu sera également beaucoup plus mis en avant qu’auparavant. Par exemple, il sera possible de démonter certains items et de réutiliser certaines pièces pour en créer de nouveaux… Impressionnant, n'est-ce pas ? Du coté des sabres, on pourra du coup les personnaliser encore plus, sachant que d’autres couleurs de lames seront dispos également !

Au niveau du moteur graphique, pas de changement majeur. Comme dirait ma grand-mère, c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures recettes ! Et puis bon, le jeu était déjà tellement beau qu’on ne s’en plaindra pas… (décidément…) Ah oui, il était aussi tellement costaud niveau config’ nécessaire, que cette décision permettra de ne pas devoir changer (encore) de PC pour pouvoir jouer correctement. C’est qu’il faisait son ptit poids, le KotOR, mine de rien !

Le jeu est prévu pour Février 2005 sur PC et X-Box.

Patience, voilà le mot qui me vient à présent à l’esprit… Il va en falloir beaucoup !

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Voici donc le test de Kotor II : The Sith Lords par IGN. Un autre aperçu qui ne fait que confirmer le sentiment général depuis sa sortie sur X-Box aux USA : on tient là une bombe de jeu-vidéo… Mais sans plus attendre, voici ce qui ressort de ce test.

• On met environ 45 heures à terminer le jeu.
• L’histoire ne se résume pas simplement à une quête pour retrouver son passé. En effet, comme les Sith croient que l’on est le dernier des Jedi, ils vont tout faire pour nous retrouver. Mais ils ne sont pas non plus nos seuls ennemis. Une autre menace plane sur la galaxie. Et les questions sur sa nature, sur les moyens de l’arrêter, ne trouveront des réponses qu’à la fin du jeu.
• Le jeu est rempli d’incertitudes, même en ce qui concerne nos compagnons. Notre équipe, qui peut être composée de 10 personnes, comptera des gens à qui on hésitera à faire confiance, et d’autres sur qui on saura (ou croira) qu’on peut compter. En effet, chacun a ses motivations de nous suivre, et ses raisons pour nous haïr ou nous assister. Chacun a un passé plus ou moins trouble, même les droides. On ne découvrira leur vraie nature qu’à la toute fin du jeu.
• L’intrigue générale est moins touffue que dans le premier épisode, mais d’une certaine manière plus profonde. Ainsi, Kreia, notre mentor, soulève des questions très sensées, presque philosophiques sur le bien et le mal. Il semblerait que le jeu ait une approche plus sociologique du monde de Star Wars, et non plus une vision de légende, de mythe. Aussi sera-t-on amené à se poser des questions sur les vraies différences entre les Sith et les Jedi, sur les vraies motivations et valeurs de la République. On aura à ses sujets de grandes discussions avec Kreia.
• Lorsque personne ne parle, on peut profiter du silence, et surtout de l’extrêmement bonne (on peut dire excellente tout simplement, ça doit être plus Français je pense…) bande sonore. Puisant dans la magnifique œuvre de John Williams, elle rajoute une dimension essentielle à un bon jeu.
• Cependant, bien que de nombreux petits éléments aient été ajoutés, KotOR II : The Sith Lords souffre malgré tout de quelques défauts que l’on avait déjà pu remarquer dans le premier opus. Ainsi les personnages ne réagissent-ils toujours pas physiquement à nos paroles. Leur visage reste inexpressif. Les graphismes ne sont pas extraordinaires, et l’ensemble est un peu trop statique. Par ailleurs, l’histoire a beaucoup plu au testeur, mais à la fin tout ne s’arrange pas, ne s’imbrique pas, comme cela aurait du être le cas…
  
  
• KotOR II : The Sith Lords possède exactement la même structure que le premier opus. On se réveille amnésique, on retrouve l’Ebon Hawk, on voyage sur toutes les planètes proposées dans l’ordre désiré, puis une fois toutes les quêtes sur celles-ci terminées, on se rend sur la dernière planète, où l’on comprend tout et décide du sort de la galaxie.
• Sur chaque planète, on rencontre bon nombre de personnages, et on a la possibilité de remplir pas mal de quêtes optionnelles. Celles-ci ne sont pas toutes très intéressantes, mais elles permettent d’en apprendre plus sur le passé de son personnage et de ses compagnons.
• Le système de combat reste le même que dans le premier opus. De même que l’interface, le système de menus qui sont toujours aussi bien trouvés.
• Notre équipe sur le terrain se compose toujours de trois personnes (contrairement à ce que les images du jeu pouvaient parfois laisser croire).
• Quelques nouveautés concernant les combats. D’abord on n’obtient son sabre laser qu’après 17h de jeu (!). Cependant, à partir de moment où l’on reçoit une vibro-lame ou autre arme de mêlée, on peut apprendre des techniques de combat au sabre laser. On peut passer de l’une à l’autre à n’importe quel moment. Chaque technique a ses avantages et ses inconvénients. Si certaines sont très utiles lorsqu’on se bat contre de nombreux ennemis, d’autres sont plus efficaces contre un seul ennemi plus puissant. De même, certaines laissent le joueur plus exposé aux attaques de la Force que d’autres. Certaines techniques peuvent être indispensables comme inefficaces et dangereuses en fonction des situations.
• Au niveau des combats au sabre laser, il existe plus de 60 techniques et pouvoirs de la Force. On acquiert ceux-ci au fur et à mesure que l’on augmente de niveau, et en fonction de la classe choisie. Au fur et à mesure de notre progression comme Jedi, on aura accès à une deuxième classe, encore plus spécifique que celle choisie lors de la création du personnage. Au total, il y a six nouvelles classes, réparties entre le côté obscur et lumineux. Suivez la voie des Jedi et vous n’aurez le choix qu’entre trois classes, idem pour le côté obscur. Chaque classe possède des pouvoirs spécifiques, et selon le choix, la suite de l’aventure peut changer. Cela signifie qu’il faudra terminer au moins six fois le jeu pour en explorer toutes les possibilités.
• Les combats sont de la même difficulté que dans le premier opus. Ils deviennent tout de même bien plus faciles à partir du moment où l’on obtient son sabre laser.
• Il n’y a plus de limite de niveaux, et on peut donc devenir extrêmement puissant avant la bataille finale. Aussi, sur la dernière planète, on est capable de facilement détruire n’importe quel ennemi. Le problème c’est que le niveau du boss final n’est pas calculé en fonction de son propre niveau, et que le combat final perd en difficulté. Le testeur raconte ainsi qu’il n’a éprouvé aucune difficulté à le vaincre, rien à voir avec Malak dans le premier KotOR. Cependant, les révélations apportées quant à l’intrigue redonnent toute son ampleur à ce duel final.
  
  
• Chaque visite sur chaque planète aura pour but de retrouver le maître Jedi qui s’y cache. Après, selon qu’on soit du côté obscur ou lumineux, on cherchera à le détruire, ou bien à suivre ses enseignements.
• La moralité prend une très grande place dans le jeu : chaque action, chaque décision, chaque parole est soit bonne soit démoniaque. Quelques choix ont des conséquences immédiates sur la situation présente. Mais pour la plupart, ils concernent plutôt la cruauté ou la générosité.
• Les possibilités de réponses sont énormes, avec plusieurs choix parfois pour l’un ou l’autre côté.
• Pazaak et courses de modules sont de retour.
• Le ralliement aux Sith ou aux Jedi ne se fait pas à l’occasion d’une ligne de dialogue. Le processus commence à la première réponse que l’on donne et chacune de nos actions rentre en compte et ce jusqu’à la toute fin du jeu. Selon notre alignement, de nouvelles possibilités de dialogues sont ouvertes, et certains personnages sont alors d’accord ou, au contraire, refusent de rejoindre notre équipe.
• Selon que l’on devienne bon ou mauvais, notre visage en garde les traces. Un Sith aura un visage rongé par la haine. Les personnages non joueurs réagissent en fonction de cette apparence, certains allant même jusqu’à obéir uniquement par peur.
• Il est possible d’influencer complètement nos compagnons selon nos actes et nos paroles : les ramener du côté lumineux ou au contraire leur montrer la puissance des Sith.
  
  
• Une des nouveautés de KotOR II : The Sith Lords est en effet cette possibilité d’influencer. Dans KotOR premier du nom, on pouvait suivre la voie des Jedi ou des Sith sans que cela ait une quelconque importance sur les autres personnages de notre equipe (excepté à un moment, avant de monter dans la Forge Stellaire...). De même, ils avaient leur propre affinité pour le côté obscur ou lumineux sans qu'on puisse la changer. Mais à présent, tout est différent. Il existe en effet maintenant l'influence qui joue sur la confiance, le contrôle que l'on a sur les autres personnages. Plus l'influence est importante, plus il sera enclin à partager des choses avec vous, et plus de nouvelles lignes de dialogues apparaitront. De même, avoir beaucoup d'influence sur un de ses compagnons peut permettre de le faire passer du côté obscur au côté lumineux.
  Mais gagner de l'influence n'est pas aussi simple qu'il n'y parait. Bien sûr, il faut déjà répondre gentiment, et ne pas parler brutalement, avec dédain. Mais il faut également dire ce que l'autre veut entendre. Aussi, il est très difficile d'avoir la confiance totale de tous les membres de l'équipe. En effet pour certains il faudra être plus manipulateur donc du côté obscur, mais pour d'autres plus négociateur, donc du côté lumineux...
  Ainsi, chaque personnage à sa propre personnalité, ses propres motivations, et ses propres valeurs. il faut donc bien cerner le personnage pour espérer gagner de l'influence sur lui. Par exemple, Kreia, qui sera la première à nous suivre, n'attache pas trop d'importance au début sur le côté bon ou mauvais de nos actions. Par contre, ce qu'elle apprécie, c'est l'esprit d'initiative et de négociation qui permet de se sortir de toutes les situations. Aussi, faire croire à deux factions ennemies qu'on est dans leur camp, et qu'on les aidera à vaincre le moment voulu, permet de gagner de l'influence sur Kreia. Elle considère en effet qu'ainsi on pourra choisir le camp du vainqueur, mais n'en a que faire de la moralité de cette méthode...
  On peut également convertir certains personnages à sa cause, même s'ils y sont au départ tout à fait opposé.
  Tout ceci rend le jeu et les dialogues beaucoup plus riches...
  Même chose pour les droïdes. Mal se comporter avec un droide rencontré sur notre chemin peut nous faire perdre de l'influence sur les droides du groupe. De même, de mauvaises compétences en technique des droides peuvent avoir les mêmes compétences. Enfin les droides peuvent être alignés du côté obscur ou lumineux (selon notre influence toujours).
  Mais il y a un piège, car peu de discussions ont des effets sur l'influence, si bien qu'on ne sache jamais quand on doit faire attention.
  Par ailleurs, il est tout à fait possible de ne pas y prêter du tout attention, mais c'est perdre des alliés... et tout un aspect du jeu également...
  Il n'y a pas d'échelle d'influence. Le seul moyen de connaître l'influence sur quelqu'un est de tester les lignes de dialogue avec la précision "influencer" ou de regarder l'alignement qui varie avec le notre en fonction de l'influence.
  A présent, on n'a donc plus uniquement le destin de la galaxie en main, mais également celui de nos compagnons.
  Voilà qui mulitplie encore les possibilités de jeu... de quoi recommencer une bonne dizaine de fois le jeu...
• Par contre, ce qui n’est pas du tout nouveau c’est le moteur graphique. En effet, seuls des changements mineurs sont visibles. Ainsi, de nouvelles conditions météo apparaissent, telle la neige. Les environnements sont beaux, mais le framerate semble toujours aussi problématique (?). De même, les temps de chargement sont toujours aussi longs et aussi fréquents. Cela pourrait ne poser aucun problème, mais pour certaines quêtes il faut traverser plusieurs fois toute une région et ça peut alors devenir vraiment embêtant.
• Bien que les mondes soient dans l’ensemble plus grands, les sections « inter chargements » sont toujours de la même taille.
• Le testeur trouve cela très dommage : autant on pouvait pardonner les bugs graphiques et autres dans le premier opus, autant là on l’avale plus difficilement.
  
  En conclusion, on peut donc dire que KotOR II : The Sith Lords ressemble vraiment beaucoup au premier du nom… mais comme ce fut le meilleur jeu de rôle, on ne peut que s’en réjouir. Bref un excellent jeu dans son ensemble, avec d’excellentes nouvelles idées (influence notamment). Un jeu idéal pour ces fêtes de fin d’année… et zut il ne sort qu’en février en France !