Mot-Not Rab était le sénateur de la planète
Tarnab du temps de la
République Galactique, dans les années précédant la Guerre des Clones. Il fut donc le témoin du déclin de la République et de l’avènement des jours sombres.
A ce moment ci, il était un sénateur avisé, avec beaucoup d’expérience et quelqu’un à ne pas négliger. Ainsi il fit partie d’une importante réunion officieuse organisée par le sénateur de
Ryloth,
Orn Free Taa, avec notamment les sénateurs
Tikkes de Dac et Farr de
Rodia alors que le Chancelier Valorum était noyé dans des accusations de corruptions. Free Taa, instigateur de ces accusations, désirait remplacer un chancelier incapable selon lui de gérer les crises qui s’amoncelaient. Malgré son appartenance au cercle mené par Free
Ta, connu sous le nom de la Faction de la Bordure, Rab reconnut dans la proposition de vote de « retrait de confiance », une habile manœuvre politique pour destituer Valorum. Il vota contre cette motion qui fut quand même au final acceptée par le Sénat.
Palpatine lui succéda et la Guerre des Clones éclata peu après. Rab continua son travail au cours du conflit, participant aux très nombreux débats houleux qui agitèrent le Sénat. Il fut notamment très actif lors de la proposition de la sénatrice Amidala au cours de la 2éme année de guerre d’ouvrir les négociations avec les Séparatistes. Rab fut de ceux qui protestèrent vigoureusement contre cette idée, déclarant même devant ses pairs que l’on ne pouvait traiter avec ces « animaux ».
Mais un attentat séparatiste fut perpétré sur
Coruscant même et ce fut une tout autre motion qui arriva au Sénat, amenée par la sénatrice de
Kamino : la commande de 5 millions de clones supplémentaires pour poursuivre l’effort de guerre. C’est alors qu’un mystérieux gang s’en prit physiquement à plusieurs sénateurs. Rab en fut une victime et déclara peu après à Amidala, avec qui il eut plusieurs accrochages au Sénat, qu’il n’était pas intimidé mais persuadé que la République devait poursuivre l’effort de guerre. Il s’en excusa d’ailleurs assez curieusement, peut être car là aussi il avait vu une manœuvre politique, mais cette fois ci sans vouloir aller à son encontre. Mais au moment du vote, le discours chargé d’émotion d’Amidala fit changer l’opinion du Sénat qui vota finalement contre cette motion.