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Tout l'Art de Star Wars : The Mandalorian
  • Titre original The Art Of Star Wars : The Mandalorian
  • Genre Art of... Making of...
  • Série The Art of
  • Univers Officiel
  • Auteur(s) Phil Szostak
  • Synopsis :

    Ce livre permet de découvrir avec des dessins conceptuels la création artistique de la premère saison de cette série télévisée.

  • Note du staff SWU
     (80 % - 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
     (80 %)

    Comme pour les films, la première série live Star Wars a droit à son « Art Of ».
    On y découvre donc des dessins conceptuels, des peintures numériques, des storyboards ou encore des schémas.
    On a beaucoup de panoramas de toute beauté.

    Dans l’introduction, on nous dit que l’histoire des Mandaloriens a commencé avec George Lucas et Dave Filoni dans la série The Clone Wars.
    Ce qui n’est pas tout à fait exact. Je trouve dommage de zapper l’Univers Legends, où ce groupe d’individus a connu pas mal d’aventures. Ça ne coûtait rien de le signaler, même si on ne doit tenir compte que de l’Univers Canon de l’ère Disney. Mais voilà, ça n’existe pas.

    Les chapitres du livre correspondent aux épisodes. Enfin presque. Le premier chapitre ‘The Pitch’ présente les artistes qui nous parlent de leurs idées mises sur papier. Le chapitre ‘I have spoken’ est la continuité du premier épisode.
    Chaque chapitre commence par un texte d’introduction, qui n’a d’ailleurs pas de rapport avec l’épisode en question vu que ça parle de production, de l’avancement du projet, de la technologie utilisée, etc…
    Puis, les illustrations se succèdent selon le script de l’épisode, avec quelques notes des artistes sous les légendes. Cela permet de comprendre ce qu’ils voulaient retranscrire et comment ils voyaient les choses, car on leur a laissé pas mal de libertés, même si Jon Favreau avait des idées arrêtées sur ce qu’il voulait voir à l’écran.

    Dave Filoni, plus habitué aux productions de séries animées, a appris la gestion d’une production « live » en visitant les studios de l’Episode 7, de Rogue One, et surtout de l’Episode 8 auprès de Rian Johnson, quand le projet ‘Mandalorian’ était bien avancé.
    Très vite, le style ‘Western’ s’est imposé, du coup les divers designs allaient dans ce sens à tous les niveaux.
    Ce qui est drôle, c’est que l’Enfant ne devait pas être trop mignon, à la base. Le challenge était de le rendre attachant mais pas trop. Mmmmhhhh, raté (lol).
    Évidemment, on nous parle de cette fameuse technologie appelée « Le Volume », qui correspond à des murs de LEDs tout autour du plateau de tournage, ce qui permet une immersion pour les acteurs, au lieu d’avoir des écrans bleus et verts.
    Et pour mettre en place ce système, le travail qui se faisait habituellement en post-production devait être fait en amont.
    Ainsi, plus besoin d’envoyer des équipes partout dans le monde pour tourner des séquences.

    Avec le premier épisode, on découvre un nouvel univers, et il fallait donc que cette série ait sa propre ambiance. Un gros travail a été fait pour donner vie au Mando, à son vaisseau, aux aliens croisés, aux créatures, histoire de mette en place un univers visuel cohérent.

    Evidemment, on nous gratifie de quelques petites anecdotes, comme le logo sur l’uniforme du Docteur Pershing, qui s’inspire de l’emblème vu sur Kamino.
    Tony McVey a travaillé sur les créatures de la même espèce que Salacious Crumb, et il se trouve qu’il a bossé sur cette même créature sur « Le Retour du Jedi ». Comme quoi.
    D’ailleurs, on a un certain nombre d’autres anciens, comme Doug Chiang et Ryan Church, qui ont travaillé sur la Prélogie.
    Et parfois, un clin d’œil passe à la trappe. Par exemple, au départ, le Razor Crest devait se poser dans le spatioport n°94 sur Tatooine, celui où se trouvait le Faucon dans « Un Nouvel Espoir ». Mais comme le vaisseau est moins imposant que le Faucon, cela aurait posé un problème de perspective. Du coup, il a fallu changer d’endroit.

    Dave Filoni nous donne son point de vue sur les choix que l’on fait et qui déterminent si on a tendance à basculer vers le Côté Obscur. Un peu de philosophie, ça ne fait pas de mal.
    Dans le dernier chapitre, Jon Favreau nous dit quelques mots sur ses inspirations pour donner vie à cette série, et, les débuts de la plateforme Disney+.

    Alors, il est vrai qu’on a peu de dessins sur les accessoires. On reste concentré sur les personnages, les véhicules, les vaisseaux, et surtout les environnements, avec de temps en temps de magnifiques doubles-pages.
    J’ai beaucoup aimé les dessins des chapitres sur les épisodes 7 et 8, car on revient sur un terrain connu, avec les stormtroopers et leurs véhicules, tout en y insufflant de la nouveauté.
    Enfin voilà, j’aime toujours ce genre d’ouvrage qui permet de découvrir de nouveaux mondes.