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Le Sacre de Freedon Nadd
     (70 %)

    Scénario

    Jedi



    Voici une courte histoire qui vient conclure la phase d’apprentissage de Ulic Qel-Droma et Nomi Sunrider. Si les uns et les autres n’avaient guère été brillants (surtout Ulic) au cours de leurs aventures précédentes, cette fois-ci ils se montrent beaucoup plus habiles. Il faut dire que la menace a augmenté d’un cran elle aussi. On se trouve toujours sur Onderon où la famille royale, boostée par Freedon Nadd, n’a pas abandonnée la partie. Dans la famille « esclaves du Côté Obscur », on a cette fois le père. Celui-ci est plus entreprenant et encore plus taré que feue sa femme. Au point que Maître Arca se retrouve vite hors-jeu. Anderson fait évoluer son histoire dans le bon sens. Les ennemis sont plus grandiloquents (le père) et plus spectaculaires (les guerriers noirs), les gentils sont plus sages (Ulic) et mieux armés (Nomi). L’ensemble est plutôt agréable à suivre. L’histoire se suffit à elle-même tout en n’oubliant pas d’appâter le lecteur pour la suite. A ce titre, les petits méchants introduits ici sont durs à prendre au sérieux après avoir volé… une bibliothèque. Il doit quand même être possible de trouver des chemins plus sérieux vers le Côté Obscur.

    Dessins

    Sith



    Alors que le scénario évolue dans le bon sens, on ne peut pas en dire autant des dessins. Akins et Rodier présentent un style assez brut qui manque à la fois de précision et de personnalité. Tout au plus, on s’attardera sur quelques splash pages plutôt agréables à voir, le reste est à oublier rapidement. Le character design de Ulic Qel-Droma est de plus en plus ridé, de plus en plus sombre aussi (faut-il y voir un signe annonciateur ?), Nomi Sunrider sensée être une très belle femme est peu féminine. Même les décors s’avèrent brouillons alors que certains concepts sont vraiment intéressants à voir en images (la ville souterraine d’Onderon par exemple). Bien sûr, dans ce cas là l’encrage (la participation de Rodier ?) aide très peu. La colorisation soignée comme Dark Horse en a l’habitude, ne sauve pas les apparences non plus. Reste les couvertures excellentes, incontestablement l’élément graphique incontournables des Tales of the Jedi.

    Conclusion

    Onderon



    En conclusion, un petite histoire de transition bien sympathique en attendant l’élément fondateur de cette période qu’est Dark Lord of the Sith. Tout le monde aura compris que les menaces de Freedon Nadd ou les présages des Jedi ne sont pas gratuits. Ulic et Nomi vont être les vedettes de cette superproduction et les Seigneurs Sith vont se trouver des héritiers un peu plus reluisants que ceux vu jusqu’à présent. Disponible chez Delcourt, dans un album éponyme.

  • 12/04/2006
     (60 %)
    Ce qui est vraiment génial dans ce volume, c'est de retrouver le système Korros ou "Téta impériale" pour les intimes. L'action est certes rythmée mais je n'arrive toujours pas à comprendre d'où vient notre fameux dark lord et les hypothéses les plus folles sont possibles. Au niveau des dessins, ce comic est comparable en qualité avec "dark lord of the sith".