Puissant et respecté par tous, le Maître
Hoth fut le chef des armées Jedi à la fin des Nouvelles Guerres des Sith.
Lui qui dans sa jeunesse rêvait de changer la Galaxie et d'anéantir les Sith, c'est avec un certain désenchantement qu'Hoth mena ses hommes dans une lutte sans fin contre la
Confrérie des Ténèbres, et ce jusqu'à ce que les deux camps fassent de la planète
Ruusan le théâtre de leurs derniers affrontements, un millénaire avant la Bataille de Yavin. Secondé par des hommes comme
Pernicar,
Kiel Charny ou
Petja, le Seigneur Hoth, comme il était aussi appelé, lança alors son
Armée de la Lumière dans une série d'attaques contre les avant-postes Sith, et envoya des recruteurs comme
Torr Snapit sur les traces d'individus sensibles à la Force pour remplacer les nombreux hommes tombés au combat. Au fil des jours, les responsabilités qu'il avait le dégoutèrent pourtant de plus en plus, comme le fait de devoir envoyer des enfants sur le front, mais Hoth tint son statut de leader jusqu'au bout, toujours fidèle au Code Jedi. Cette loyauté fut cependant mise à l'épreuve lorsque nombre de ses amis, dont Pernicar, furent tués lors d'une tempête de Force déchainée par les Sith, morts qu'il reprocha injustement au Seigneur
Valenthyne Farfalla qui, selon lui, n'était pas arrivé à temps. La dispute entre les deux Jedi étant finalement résolue par les lieutenants de Farfalla, c'est par l'intermédiaire de ce dernier que fut confirmé ce qu'Hoth avait pressenti : le lancement d'une bombe psychique par le maléfique Seigneur Kaan. Sachant pourtant qu'une telle technique impliquait la mort de tous les utilisateurs de la Force, le Maître Jedi tint quand même à aller se mesurer au Sith en personne, mais comme les autres, il ne put résister à la puissance libérée, et succomba finalement à l'attaque suicide.