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Bounty Hunter
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Bounty Hunter
 
  • Genre Beat them all
  • Série Episode 2
  • Année de sortie 2002
  • Année et période -22 (Emergence de l'Empire)
  • Plate-forme(s) GameCube  PlayStation 2  PlayStation 4
  • Vous voici dans la peau de Jango Fett pour quelques niveaux qui vous permettront de vous déchaîner et vous défouler sur tout ce qui bouge. Ce n’est pas tous les jours que l’on peut incarner ce dieu de la terreur. De plus, c’est si rare de jouer une œuvre, telle celle-ci, qui ne vous met pas aux commandes d’un Jedi mais d’un chasseur de primes. Bounty Hunter est sur les traces de son trisaïeul : « Les Ombres de l‘Empire », jeu adapté du roman du même nom, où l’on incarnait aussi un chasseur de primes mais pas aussi prestigieux que l'est Jango.

  • Note du staff SWU
     (88 % - Test SWU)
  • Note des internautes
     (81 % - 12 commentaires)

Spécifications

  • Plateforme : Console Nintendo GameCube
  • Accessoires requis : 1 manette GameCube + 1 Carte Mémoire (Le jeu nécessite 2 blocs)
  • Nombre de Joueurs : 1
  • Campagne Solo : Oui
  • Mode Multijoueur : Non
  • Genre : Action/Beat them all
  • Nom Complet : Star Wars : Bounty Hunter
  • Boite de Développement : LucasArts

Introduction

Il est trois heures du matin, et je suis encore devant l’écran qui projette sur moi des lueurs bleues venant éclairer le noir total qu’est ma chambre. Je savais que ça finirait comme ça. Plus tôt dans la soirée, j’avais fini de réviser pour mon interro de maths du lendemain et je m’étais dit qu’une heure de Bounty Hunter, ne me ferait pas de mal. Et me voila, 5h plus tard à voir des ombres surgissant de tous les cotés de l’écran pour me tuer mon pauv’ Fett, mais NON ! Vous ne l’aurez pas !

Je commence vraiment à m’inquiéter quand les ombres se transforment en fonctions f(x)=ln(3x+16) (ex+1), ils m’attaquent de partout, ces saletés de dérivées !

C’est vous dire combien j’étais devenu addict de Bounty Hunter. Je vais donc partager cette folie avec vous dans les pages qui suivent.

« Ta ta ta ta taaaaaaaaaaa, ta ta ta taaaaa taaaaaaaa »

… ou l’Univers Star Wars (dans tout ça) et l’intérêt du jeu.

Encore une fois, pour les esprits un peu lents, (et surtout pour que je ne passe pas pour un débile) l’air reproduit très fidèlement ci-dessus n’est autre que l’ouverture de Star Wars.

Pour commencer, j’aimerais préciser que le jeu a été entièrement développé par LucasArts eux-mêmes. Donc, question scenarii, les scripteurs sont restés on ne peut plus fidèles à l’univers Star Wars. Pour tout vous dire, le jeu vous permettra de découvrir une multitude de mondes de notre univers préféré. Vous aurez donc l’occasion de mettre les pieds sur Malastare, Tatooine […]. On ne peut plus classique, me direz-vous ? Pas sûr, car on a la chance d’observer des paysages que nous ne verrons jamais dans les films et, à part si vous pratiquez la téléportation comme un professionnel, je vous conseille de bien regarder ce que vous n’avez jamais arrêté d’imaginer !

Et tiens, en passant, petite interlude historique (je peux pas m’en empêcher, hin hin hin), durant ce magnifique jeu, vous aurez l’occasion de découvrir comment Jango prit possession du Slave I et bien d’autres allusions aux films (rencontre entre Zam et Jango, Tyrannus et les clones, les guerriers Mandaloriens, etc etc.)

Bref, pour moi, le jeu en temps que Beat Them All n’est autre qu’une façade à l’intérêt historique majeur pour Star Wars, qui met en scène Jango Fett et présente un prélude amenant à l'Episode II.

« L’autobiographie de Fett »

...ou « Comment devenir le plus redoutable chasseur de primes de la Galaxie ».

Vous voici dans la peau de Jango Fett pour quelques niveaux qui vous permettront de vous déchaîner et vous défouler sur tout ce qui bouge. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut incarner ce dieu de la terreur. De plus, c’est si rare de jouer une œuvre, telle celle-ci, qui ne vous met pas aux commandes d’un Jedi mais d’un chasseur de primes. Bounty Hunter est sur les traces de son trisaïeul : « Les Ombres de l‘Empire », jeu adapté du roman du même nom, où l’on incarnait aussi un chasseur de primes mais pas aussi prestigieux que l'est Jango.

Le scénario est simple : Casser la gueule à tout ce qui bouge. En effet, à deux ou trois exceptions près, tous les personnages que vous rencontrez sont des vilains pas beaux qui sont sortis du droit chemin. Petite variante de temps en temps : récolter des primes en capturant (morts ou vifs, hin hin hin) des vilains pas beaux dont les têtes sont mises a prix.

L’histoire est un prélude à l’Episode II, du point de vue de Jango uniquement, qui nous relate les péripéties du chasseur de primes en question avant le début de la Guerre des Clones (vous disposez d’une rubrique vidéos et cinématiques dans la rubrique téléchargements qui contient la cinématique d’intro que je vous conseille vivement de visionnement). Le topo : Darth Sidious charge dans un premier temps Tyrannus de trouver un modèle pour son armée de clones avant d’éliminer une (et je cite la boite du jeu) : « ancienne Jedi devenue dangereuse et maléfique». Notre Comte Dooku est tellement maléfique (re-hin hin hin) qu’il veut faire d’une pierre deux coups en vous contactant. A vous de découvrir la suite...

Les Pixels et leur rendement

La première chose à citer est la grandeur des cinématiques (bon ce n’est pas encore les 2 millions d’années que Blizzard a passé pour développer les cinématiques de Warcraft III mais ça reste grandiose). Ces dernières sont carrément une motivation supplémentaire pour le joueur quant à sa progression dans le jeu (ça et le fait qu’il découvre la vie de Jango et un peu plus sur Star Wars à chaque tournant). Les gars de LucasArts n'ont pas lésiné là-dessus. Enfin, par rapport à d’autre jeux je veux dire, et donc ils ont bien exploité les ressources offertes par la Gamecube. En fait, ça ne s’applique pas qu’aux cinématiques mais plutôt à tout en général : C’est, comparé à leurs autres rejetons, un bon empaquetage. Le rendement de la Nintendo Gamecube étant top, c'est un ajout de plaisir visuel.

Je veux aussi insister sur les animations que l’on retrouve dans le jeu : Lorsque Jango grimpe une échelle ou bien lorsqu’il est propulsé dans les airs (mais regardez ses pieds, quoi !) ou lorsqu’il se déplace le long d’une corde ou d’un mur, on a envie de le faire répéter ces actions à l’infini tellement les animations sont bien faites. Certaines mauvaises langues diront : « C’est un minimum ! » Mais moi je leur répondrais : « Ok, mais non seulement respecté mais aussi très abouti et poussé ». La seule chose que j’ai à reprocher de ce coté serait le manque de variantes sur ce plan. Donc des mini changements de temps à autres au niveau des animations font toujours plaisir (mais bon je ne retire pas ce que j’ai dit plus haut).

La jouabilité

C’est bien dommage que ce jeu ne sorte pas sur PC, car même si la manette GameCube est ce quelle est, elle ne vaut pas ce bon vieux clavier et notre chère souris. Mais ne vous trompez pas ! La manette présente beaucoup d’avantages !

En effet, les déplacements sont facilités grâce au stick directionnel et celui-ci vous permet aussi de bien gérer la rapidité de vos déplacements, en partant de la marche discrète jusqu'au pas de course. D’autre part, vous disposez de mouvements spécifiques tel que la roulade, le déplacement le long d’un mur, pendu sur celui-ci ou encore le simple saut (j’aillais l’oublier celui-là). Mais oubliez toutes ces broutilles car l’élément génial de ce jeu n’est autre que : Le Jet-pack (applaudissement du Public). Quoi d’autre de plus génial qu’un petit vol tranquille au-dessus de vos proies ? Quoi d’autre de plus apaisant que de pouvoir rejoindre une plate-forme inaccessible en un simple coup de « bouton L » ? Quoi d’autre de plus spirituel que d’enchaîner les combos en utilisant tous les mouvements spécifiques et de massacrer vos ennemis en beauté à quelques mètres du sol ? M’enfin, rien qu’en citant le Jet-pack, il il a déjà LE frisson de plaisir, alors pourquoi me casserais-je la tête à vouloir trouver d’autres arguments ? Bon… reste encore le fait qu’on ne puisse voler que pendant un bout de temps (imaginez le contraire), ça m’a un peu démoralisé au début mais on s'y habitue.

Les raccourcis manette sont aussi très utiles lorsque vous voulez switcher du lance flamme aux blasters lors des situations critiques. Mais cela dit, la manette m’a aussi tapé sur les nerfs pour plusieurs raisons : La plus importante est le fait qu’il est long et difficile de détecter les « marchandises » dont les têtes sont mises a prix. D’autant plus qu’il est toujours aussi pénible de les marquer et enfin de réclamer la prime. Et je peux vous dire que lorsque vous faites face à 20 types armés jusqu’aux dents, que l’un d’entre eux est une marchandise et que vous voulez effectuer toutes ces étapes de détection, marquage et réclamation de la prime, pensez à moi ! Et n’oubliez pas de vous prendre en photo pour que je puisse vous voir en train de grogner… La deuxième erreur est la caméra qui reste un peu pénible, un peu à la manière de celle de Super Mario Sunshine, elle est trop libre et ce n’est certainement pas pour le bien des joueurs.

Ma dernière remarque se base sur le verrouillage des cibles, et là je me reporte à ma phrase d’ouverture sur la jouabilité concernant le clavier/souris. La manette Gamecube ne nous permet pas de bien viser, et ça, les développeurs l’ont compris. C’est pourquoi ils ont créé ce mode de verrouillage automatique. Et, même si on le désirait, il nous serait impossible de jouer sans. Le plaisir est donc divisé par deux car dans un Beat Them All, le plaisir réside sur le fait que nous sommes seigneur et maître du viseur, ce qui n’est pas le cas ici (on est que fou du roi, le roi étant l’I.A).

Monsieur Kiss-Kiss-Bang-Bang

Non ? Ça ne vous dit rien ? Bon… pour les ignares du fond là, je répète : C’est le surnom donné à James Bond par nos cousins bouddhistes après « The Man with the Golden Gun » (qui est tourné en partie a Hong-Kong). Ah, vous voyez ? Vous nous faites perdre du temps… Bon, où en étais-je moi ? Ah oui !

L’arsenal, mesdames et messieurs : Le nouveau Jango-Jango-Bang-Bang nous épate avec des armes aussi belles que différentes. On part donc des célèbres Blasters Westar-34 en alliage Dallorien, en passant par le filin intégré (mais si ! Celui qu’il utilise pour empêcher Kenobi de récupérer son sabre laser), sans oublier le lance fléchettes intégré (cf. Tuer Zam sur Coruscant pour les lents d’esprits), le grrrrrand Lance Missile Jet-pack légendaire et le Lance Flammes pour finir. Mais ce n’est pas tout, je dois vous citer les armes et grenades que vous pourriez éventuellement ramasser sur les corps de vos proies : Les détonateurs thermiques (ces stars des Jeux-Vidéos Star Wars), les fusils sniper, les fusils lourds, les lances grenades, les fusils blasters et les missiles à fragmentation (compléments du L-M Jet-pack).

Bref, coté armes, rien ne manque, et le truc bien c’est que chaque arme a son petit plus (on contrôle les missiles du Jet-pack tout au long de leurs déplacements jusqu’à ce qu’ils viennent s’écraser sur la tronche de ces vilains pas beaux, dont, après ça, on ne pourra même plus envoyer les restes à la famille), voire son petit moins (saleté de Lance Flammes qui nous empêche de bouger lorsqu’on l’utilise).

"Le je de sauce y était"

Mon plus grand regret est sans aucun doute le manque de Mode Multijoueur. Car un jeu de cette envergure m’aurait permit (et par la même occasion, à tous les fans de Star Wars possesseurs de ce jeu) de m’éclater pendant des heures avec des potes dans ces environnements fascinants et avec cette diversité de personnages modélisés, uniquement en PNJ... Car même si vous rencontrerez plein de gens dans le jeu au fur et à mesure que vous avancerez, il vous sera impossible de les incarner. Eh oui, seul Jango vous accepte dans sa peau.

En deux mots

Ce Beat Them All reste pour moi plus un produit bourré d’intérêt géographique et historique sur Star Wars (plus précisément sur Jango et l'Episode II). Mais cela motive le joueur à persévérer dans le jeu pour découvrir ce qui l’attend au prochain tournant. De plus, le jeu en lui même n’est pas mauvais du tout ! Bien au contraire, il s’inspire de tout ce qui fait un tel jeu une bonne expérience (diversité et différences coté armes, niveaux plus ou moins variés, ennemis à l’I.A correcte) et surtout, il nous met aux commandes d’un chasseur de primes, chose si rare dans l’histoire du Jeu Vidéo Star Wars, plutôt que d’un Jedi. La technologie de la Gamecube n’apporte que du bien coté graphismes et textures. La modélisation des personnages est correcte et les animations sont bonnes en général. Avant de vous dire : Bonneuh nuit les petiiiiits, je voudrais insister sur le fait que le manque de mode multijoueur est désolant car cela aurait bien haussé l’intérêt du Jeu en tant que tel.

Note d’intérêt : 88%
Graphismes : 91%
Technique (programmation) : 85%
Note Mode Solo : 88%
Note Multijoueur : 0 % (pour les esprit un peu lents… naaaan, j’décoooonne)

Bibs.
Bounty Hunter
Plate-forme :  GameCube

Points positifs

  • Le personnage de Jango Fett
  • Le jetpack
  • Les missiles a fragmentation (L-M jetpack)
  • La diversité des Armes et la variante d’utilité
  • Les raccourcis manette
  • Les cinématiques et les animations
  • Les allusions à l'Episode II (surtout : l’Origine du Slave I)
  • Le doublage, en français, correct

Points négatifs

  • Manque de mode multijoueur
  • Le mode verrouillage automatique obligatoire
  • Les étapes à effectuer pour les têtes mises a prix
  • La caméra grincheuse
  • Le système de sauvegarde
Note :
(88 %)