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Sortie en France du tome 6 de la série Bounty Hunters chez Panini Comics !
 
[Critique] Retour au premier plan de Beilert Valance !
21/02/2024

Bonjour à tous,

Après une pré-publication dans les softcovers Hidden Empire et Hidden Empire - Epilogue essentiellement publiés au deuxième semestre 2023 et le mois dernier, les éditions Panini Comics compilent à nouveau 6 épisodes de la série régulière Bounty Hunters pour un volumineux sixième opus proposant, comme le précédent volume, 3 récits plus ou moins longs.

Nous avions laissé Beilert Valance, toujours au service de l’Empire, et le groupe de T’onga sous les ordres de l’Aube Écarlate, tandis que les deux factions se dirigent vers Bestine, avant-poste Impérial où vont se cristalliser les retrouvailles et révélations des uns et des autres… tout cela dans l’ombre de Dark Vador et d’une escouade bien connue des amateurs de jeux vidéos ! ;-)

Six numéros, trois récits, dont vous pourrez retrouver les critiques ci-dessous, juste après le rappel de la couverture de l’album, de son synopsis et des informations éditoriales qui vont bien :

 

BOUNTY HUNTERS (2020) – TOME 6

LE BOURBIER DE BESTINE

https://www.starwars-universe.com/images/livres/comics/ue_officiel/bounty_hunters/29_200.jpg

Bossk affronte Tanka dans un combat sans merci tandis que les chasseurs de primes sont obligés de prendre un contrat pour l'Aube Écarlate. Leur ennemi ? L'Empire ! Et le destin de Beilert Valance va prendre un tournant inattendu... Ce sixième tome de la série Bounty Hunters se déroule en parallèle des évènements de la mini-série Hidden Empire publiée en 100% STAR WARS en décembre.

Contient : Bounty Hunters (2020) #29 à 34, 144 pages, 100 % STAR WARS, 19 €

 

 

Les critiques de L2-D2

 

Le Bourbier de Bestine

(Bounty Hunters #29 à 31)

Scénario :  Changement de statu quo ?

Cette fois, nous y voilà. Après presque un an loin de ses camarades chasseurs de primes, Beilert Valance, désormais au service de l’Empire, va se retrouver face à eux. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner, vraiment ?

Une nouvelle fois, Ethan Sacks nous propose un court arc de trois épisodes, et une nouvelle fois ces épisodes sont d’une densité folle. D’autres scénaristes auraient sans problème utilisé cinq ou six épisodes pour faire la même chose, en développant peut-être un peu plus, mais pas Ethan Sacks : non, on ne pourra pas l’accuser de temporiser, de prendre son temps, d’avoir un rythme narratif lent. Bien au contraire ! On aurait pu imaginer que Valance mettrait un certain nombre de pages à être confronté à T’onga, ce n’est pas le cas, il apprend ce que nous, lecteur, savons depuis maintenant plusieurs épisodes, et sa réaction, sa réaction… elle est magnifiquement mise en scène et occasionne un changement d’allégeance immédiat du personnage, qui n’a désormais plus aucune raison de demeurer au service de l’Empire. Sauf que… il a noué des liens avec une femme, et celle-ci va tenter de le « ramener à la raison », ou du moins, à sa raison. Et si elle échoue, ce sera Dark Vador qui s’en chargera !

Car oui, Dark Vador est présent dans cet arc. Je vous voie déjà lever les yeux au ciel : « encore un affrontement sans conséquences ? ». Alors oui. Et non. Ce qui intéresse le scénariste, c’est le développement psychologique de ses personnages, les liens qu’ils créent, les trahisons, l’humour, un peu, aussi, et les cliffhangers. Sacks maîtrise à la perfection l’art du cliffhanger, ce twist, cette révélation de dernière page qui donne envie d’être déjà au prochain numéro, et c’est vérifié pour chacun des trois numéros. Vador, finalement, n’est là que sur une poignée de pages, et c’est la relation entre Valance et la lieutenante impériale Haydenn qui va cristalliser l’évolution du cyborg dans les dernières pages. Et peut-être par la suite ?

Qui dit suite dit quelques pages qui nous sortent de l’arc, d’ailleurs, pour nous annoncer des développement extérieurs sur Vukorah. Bon, j’aurai préféré un one-shot de transition plutôt que cette coupure de rythme, mais le scénariste pose ses pions pour la suite, donc on tolère.

(Bon, j’ai aimé, ça s’est vu, non ? :-D)

 

Dessins : Villanelliiiiiiiiiiiiiiii !

J’ai déjà eu l’occasion de dire tout le bien que je pensais de Paolo Villanelli, le dessinateur, l’artiste, le maître d’œuvre de la série Bounty Hunters, dont les pages sont sublimées par le coloriste Arif Prianto. Au risque de me répéter, je trouve que dans ces trois épisodes, Villanelli s’est encore surpassé, améliorant de plus en plus son style qui a désormais acquis une maturité totale sur le titre. Plans larges ou rapprochés, dialogues ou scènes d’action, personnages, aliens ou droïdes, vaisseaux, sur terre ferme, dans l’eau, sous la pluie, tout est réussi, tout est prenant, chaque case est un ravissement pour les yeux. C’est dynamique, c’est explosif, c’est prenant. C’est beau, tout simplement.

 

Conclusion

Une série constante dans l’excellence, et un nouvel arc court de 3 épisodes qui remplit parfaitement le job de la série, le tout sublimé par les dessins de Villanelli. Il n’y a rien à jeter !

 

Note : 100 %

 

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Les traqueurs égarés

(Bounty Hunters #32)

https://www.starwars-universe.com/images/livres/comics/ue_officiel/bounty_hunters/29_200.jpg

Scénario : Au tour de Zuckuss !

Régulièrement, le scénariste Ethan Sacks met l’intrigue générale de la série sur pause et nous propose un numéro focalisé sur l’un des personnages de la série, l’occasion d’en apprendre plus sur son passé et ses motivations. Après l’épisode #11, centré sur Bossk, le #23 sur Dengar et, en un sens, les #27-28 sur Tasu Leech, voilà donc que cette trente-deuxième livraison de la série Bounty Hunters est centré sur Zuckuss, le traqueur gand du groupe.

Alors, fondamentalement, l’épisode ne fait pas avancer le fil rouge de la série. La preuve ? Le cliffhanger est quasiment le même qu’à l’épisode précédent, et on maintient le relationnel Valance-Bossk avec des remarques méprisantes sur fond de menace à peine voilée de l’un envers l’autre et réciproquement. C’est donc Zuckuss qui profite de ce coup de projecteur bienvenu avec un passé certes pas dramatique mais qui suscite une certaine forme de sympathie pour le personnage qui, autrefois, n’a pas satisfait au rite de passage de son clan… tout en réussissant un exploit que son clan aurait pu saluer. Mine de rien, entre ce numéro et le one-shot le concernant lors de la War of the Bounty Hunters, on commence à en savoir pas mal sur lui !

Par contre, la page impliquant la mystérieuse vague d’énergie est pour le coup bien mystérieuse… et elle a beau renvoyer à Hidden Empire, on ne la voit pas telle quelle dans la mini-série !

 

Dessins : Un intérimaire qui assure plutôt bien l’intérim

Aux dessins, Paolo Villanelli fait une pause et laisse son compatriote Alessandro Miracolo aux crayons. Et ça fonctionne pas mal en fait, particulièrement lors des scènes de flash-back. Dans le présent, le dessinateur n’a pas les mêmes talents que le tenant du titre, et cela se voit sur les visages des personnages, cependant sa prestation n’a rien de déshonorante, surtout lorsque les couleurs sont toujours d’Arif Prianto, ce qui assure une continuité bienvenue. Au final, vous remarquerez que ce n’est pas Villanelli, peut-être, mais le temps que vous le remarquiez, vous aurez déjà lu plusieurs pages, c’est donc que le remplaçant a été bien choisi !

 

Conclusion

Un numéro centré sur le développement de Zuckuss, l’un des membres du groupe depuis un an de publication de la série. Conçu comme une pause entre deux arcs principaux de la série, cette nouvelle fournée de la série maintient son haut niveau de réussite !

 

Note : 90 %

 

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Dans le viseur de l’Escouade Inferno

(Bounty Hunters #33 et 34)

https://www.starwars-universe.com/images/livres/comics/ue_officiel/bounty_hunters/29_200.jpg

Scénario : Deux petits numéros et puis s’en vont…

Il fallait bien que cela arrive un jour.

Depuis le lancement de la série Bounty Hunters, je suis avec assiduité cette série que je trouve très réussie. La promesse de voir le casting du titre faire face à la redoutable Escouade Inferno, en plus d’être bienvenue et d’intégrer les personnages du jeu dans un comic-book à l’époque trilogique, avait de quoi allécher. Mais en seulement deux numéros, la place allait être serrée. Qu’importe, Ethan Sacks a déjà prouvé pouvoir écrire de façon dense en peu de pages. Sauf que dans ces deux numéros, une partie des pages est consacrée à Vukorah et son sort au sein du Clan des Inflexibles… et là encore, un one-shot purement centrée sur elle aurait été profitable, tant elle prend de la place pour ce qui ressemble fort à un retour en arrière pour le personnage…

Et donc, dans le peu de place qu’il reste, il faut caser la confrontation entre Inferno et les Bounty Hunters du titre. Et c’est fait sans panache, la confrontation en elle-même ne durant qu’une poignée de pages et se faisant quasi-totalement à sens unique. On sent presque le scénariste plus intéresser par les conséquences (et elles sont nombreuses) que par l’opposition en elle-même. De quoi décevoir un peu tous les lecteurs ? C’est fort possible. A la lecture, très clairement, j’ai trouvé qu’il manquait de la place, des pages, un numéro ou deux supplémentaire, que tout ça soit plus équilibré. Là, les personnages prennent des décisions peu compréhensibles (T’onga, sérieux ? Face à Vukorah, pas de problème, mais là oui?), certains quittent le casting de la série, les Inferno n’ont pas le droit de tuer les chasseurs de primes (et c’est un ordre express, pas le genre que l’on peut contourner, donc toute tension dramatique est annihilée). Reste ce qui arrive à Valance, à la fois très bien trouvé au vu de l’écriture d’Ethan Sacks sur le titre depuis son lancement (voire même la mini-série Cible Vador ?), de l’autre, on se demande le pourquoi d’un délai de 24 heures avant que ce ne soit effectif… si ce n’est pour justifier de la suite de la série. J’en viens à me demander si l’implication dans Dark Droids ne précipite pas un peu trop les choses…

 

Dessins : C’est Paolo, c’est beau

Paolo Villanelli maîtrise tellement ses personnages que, sans surprises, les dessins sont très réussis, mais même sur les nouveaux-venus, il s’en sort très bien, en témoigne la double-page du briefing des membres de l’Escouade Inferno en début d’épisode #33. Tout fonctionne très bien, y compris sur la case mettant en évidence ce qui arrive à Valance en fin d’arc. Rien à redire donc à ce sujet, même si j’ai eu le léger sentiment que le dessinateur italien n’était pas forcément au top de ses capacités. A moins que ce ne soit mon ressenti sur le scénario qui m’ait induit en erreur…

 

Conclusion

Deux numéros au concept intrigant et aux graphismes toujours très réussis mais qui pêchent par le développement de leur scénario. L’intrigue semble se faire à sens unique, et Ethan Sacks semble manifestement plus intéressé à l’idée d’exploiter les conséquences de ce qu’il se produit dans l’épisode que par réellement utiliser l’Escouade Inferno, qui ne sert finalement qu’un but narratif. Espérons qu’il ne s’agit-là que d’une baisse de régime passagère !

 

Note : 70 %

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Bon, malgré le léger écueil du dernier récit, l’ensemble reste tout de même d’une belle tenue, non ?

N'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de ces trois récits soit en vous rendant sur les fiches correspondantes (je vous renvoie pour cela aux différents liens dans cette actu, ou même sur la fiche de la série) ou bien sur le sujet du forum dédié à cette série !

 

Et à bientôt pour une prochaine ActuaLitté ! ;-)

Parution : 21/02/2024
Source : Le staff
Validé par : L2-D2
Section : Littérature > Comics
Type : Critique
On en parle sur nos forums
 
Les 10 derniers messages (voir toutes les réponses) :
  • 19/01/2024 - 9:32
    J'ai l'impression que toi aussi tu aime Paolo Villanelli :lol: :lol:
  • 20/01/2024 - 12:13
    Je n'aurai pas été assez subtil? :think: :D

    Mais encore plus que les magnifiques dessins de Paolo Villanelli en eux-même, c'est vraiment la parfaite combinaison entre le scénario et le style de dessin que j'ai aimé. :oui: Villanelli aussi parvient à passer de la grandiloquence dans les combats à des dessins plus comique (Bossk qui dort totalement affalé dans sa cabine :cute: )
  • 28/01/2024 - 18:52
    Bon, j'ai du retard à rattraper, moi ! On commence donc avec...


    Le Bourbier de Bestine (Bounty Hunters #29 à 31), par Ethan Sacks et Paolo Villanelli

    Scénario :  Changement de statu quo ?

    Cette fois, nous y voilà. Après presque un an loin de ses camarades chasseurs de primes, Beilert Valance, désormais au service de l’Empire, va se retrouver face à eux. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner, vraiment ? :siffle:

    Une nouvelle fois, Ethan Sacks nous propose un court arc de trois épisodes, et une nouvelle fois ces épisodes sont d’une densité folle. D’autres scénaristes auraient sans problème utilisé cinq ou six épisodes pour faire la même chose, en développant peut-être un peu plus, mais pas Ethan Sacks : non, on ne pourra pas l’accuser de temporiser, de prendre son temps, d’avoir un rythme narratif lent. Bien au contraire ! On aurait pu imaginer que Valance mettrait un certain nombre de pages à être confronté à T’onga, ce n’est pas le cas, il apprend ce que nous, lecteur, savons depuis maintenant plusieurs épisodes, et sa réaction, sa réaction… elle est magnifiquement mise en scène et occasionne un changement d’allégeance immédiat du personnage, qui n’a désormais plus aucune raison de demeurer au service de l’Empire. Sauf que… il a noué des liens avec une femme, et celle-ci va tenter de le « ramener à la raison », ou du moins, à sa raison. Et si elle échoue, ce sera Dark Vador qui s’en chargera ! :sournois:

    Car oui, Dark Vador est présent dans cet arc. Je vous voie déjà lever les yeux au ciel : « encore un affrontement sans conséquences ? ». Alors oui. Et non. Ce qui intéresse le scénariste, c’est le développement psychologique de ses personnages, les liens qu’ils créent, les trahisons, l’humour, un peu, aussi, et les cliffhangers. Sacks maîtrise à la perfection l’art du cliffhanger, ce twist, cette révélation de dernière page qui donne envie d’être déjà au prochain numéro, et c’est vérifié pour chacun des trois numéros. Vador, finalement, n’est là que sur une poignée de pages, et c’est la relation entre Valance et la lieutenante impériale Haydenn qui va cristalliser l’évolution du cyborg dans les dernières pages. Et peut-être par la suite ?

    Qui dit suite dit quelques pages qui nous sortent de l’arc, d’ailleurs, pour nous annoncer des développement extérieurs sur Vukorah. Bon, j’aurai préféré un one-shot de transition plutôt que cette coupure de rythme, mais le scénariste pose ses pions pour la suite, donc on tolère.

    (Bon, j’ai aimé, ça s’est vu, non ? :-D)

    Dessins : Villanelliiiiiiiiiiiiiiii !

    J’ai déjà eu l’occasion de dire tout le bien que je pensais de Paolo Villanelli, le dessinateur, l’artiste, le maître d’œuvre de la série Bounty Hunters, dont les pages sont sublimées par le coloriste Arif Prianto. Au risque de me répéter, je trouve que dans ces trois épisodes, Villanelli s’est encore surpassé, améliorant de plus en plus son style qui a désormais acquis une maturité totale sur le titre. Plans larges ou rapprochés, dialogues ou scènes d’action, personnages, aliens ou droïdes, vaisseaux, sur terre ferme, dans l’eau, sous la pluie, tout est réussi, tout est prenant, chaque case est un ravissement pour les yeux. C’est dynamique, c’est explosif, c’est prenant. C’est beau, tout simplement. :love:

    Conclusion

    Une série constante dans l’excellence, et un nouvel arc court de 3 épisodes qui remplit parfaitement le job de la série, le tout sublimé par les dessins de Villanelli. Il n’y a rien à jeter ! :oui:

    Note : 100 %

    Et on enchaîne avec...


    Les traqueurs égarés (Bounty Hunters #32), par Ethan Sacks et Alessandro Miracolo

    Scénario : Au tour de Zuckuss !

    Régulièrement, le scénariste Ethan Sacks met l’intrigue générale de la série sur pause et nous propose un numéro focalisé sur l’un des personnages de la série, l’occasion d’en apprendre plus sur son passé et ses motivations. Après l’épisode #11, centré sur Bossk, le #23 sur Dengar et, en un sens, les #27-28 sur Tasu Leech, voilà donc que cette trente-deuxième livraison de la série Bounty Hunters est centré sur Zuckuss, le traqueur gand du groupe.

    Alors, fondamentalement, l’épisode ne fait pas avancer le fil rouge de la série. La preuve ? Le cliffhanger est quasiment le même qu’à l’épisode précédent, et on maintient le relationnel Valance-Bossk avec des remarques méprisantes sur fond de menace à peine voilée de l’un envers l’autre et réciproquement. C’est donc Zuckuss qui profite de ce coup de projecteur bienvenu avec un passé certes pas dramatique mais qui suscite une certaine forme de sympathie pour le personnage qui, autrefois, n’a pas satisfait au rite de passage de son clan… tout en réussissant un exploit que son clan aurait pu saluer. Mine de rien, entre ce numéro et le one-shot le concernant lors de la War of the Bounty Hunters, on commence à en savoir pas mal sur lui !

    Par contre, la page impliquant la mystérieuse vague d’énergie est pour le coup bien mystérieuse… et elle a beau renvoyé à Hidden Empire, on ne la voit pas telle quelle dans la mini-série !

    Dessins : Un intérimaire qui assure plutôt bien l’intérim

    Aux dessins, Paolo Villanelli fait une pause et laisse son compatriote Alessandro Miracolo aux crayons. Et ça fonctionne pas mal en fait, particulièrement lors des scènes de flash-back. Dans le présent, le dessinateur n’a pas les mêmes talents que le tenant du titre, et cela se voit sur les visages des personnages, cependant sa prestation n’a rien de déshonorante, surtout lorsque les couleurs sont toujours d’Arif Prianto, ce qui assure une continuité bienvenue. Au final, vous remarquerez que ce n’est pas Villanelli, peut-être, mais le temps que vous le remarquiez, vous aurez déjà lu plusieurs pages, c’est donc que le remplaçant a été bien choisi ! :oui:

    Conclusion

    Un numéro centré sur le développement de Zuckuss, l’un des membres du groupe depuis un an de publication de la série. Conçu comme une pause entre deux arcs principaux de la série, cette nouvelle fournée de la série maintient son haut niveau de réussite ! :oui:

    Note : 90 %
  • 28/01/2024 - 21:14
    Mince, ça me donne presque envie de reprendre la série...
  • 02/02/2024 - 13:36
    Et on complète avec :


    Dans le viseur de l’Escouade Inferno (Bounty Huntrs #33 et 34), par Ethan Sacks et Paolo Villanelli

    Scénario : Deux petits numéros et puis s’en vont…

    Il fallait bien que cela arrive un jour.

    Depuis le lancement de la série Bounty Hunters, je suis avec assiduité cette série que je trouve très réussie. La promesse de voir le casting du titre faire face à la redoutable Escouade Inferno, en plus d’être bienvenue et d’intégrer les personnages du jeu dans un comic-book à l’époque trilogique, avait de quoi allécher. Mais en seulement deux numéros, la place allait être serrée. Qu’importe, Ethan Sacks a déjà prouvé pouvoir écrire de façon dense en peu de pages. Sauf que dans ces deux numéros, une partie des pages est consacrée à Vukorah et son sort au sein du Clan des Inflexibles… et là encore, un one-shot purement centrée sur elle aurait été profitable, tant elle prend de la place pour ce qui ressemble fort à un retour en arrière pour le personnage… :perplexe:

    Et donc, dans le peu de place qu’il reste, il faut caser la confrontation entre Inferno et les Bounty Hunters du titre. Et c’est fait sans panache, la confrontation en elle-même ne durant qu’une poignée de pages et se faisant quasi-totalement à sens unique. On sent presque le scénariste plus intéresser par les conséquences (et elles sont nombreuses) que par l’opposition en elle-même. De quoi décevoir un peu tous les lecteurs ? C’est fort possible. A la lecture, très clairement, j’ai trouvé qu’il manquait de la place, des pages, un numéro ou deux supplémentaire, que tout ça soit plus équilibré. Là, les personnages prennent des décisions peu compréhensibles (T’onga, sérieux ? Face à Vukorah, pas de problème, mais là oui?), certains quittent le casting de la série, les Inferno n’ont pas le droit de tuer les chasseurs de primes (et c’est un ordre express, pas le genre que l’on peut contourner, donc toute tension dramatique est annihilée). Reste ce qui arrive à Valance, à la fois très bien trouvé au vu de l’écriture d’Ethan Sacks sur le titre depuis son lancement (voire même la mini-série Cible Vador?), de l’autre, on se demande le pourquoi d’un délai de 24 heures avant que ce ne soit effectif… si ce n’est pour justifier de la suite de la série. J’en viens à me demander si l’implication dans Dark Droids ne précipite pas un peu trop les choses… :neutre:

    Dessins : C’est Paolo, c’est beau

    Paolo Villanelli maîtrise tellement ses personnages que, sans surprises, les dessins sont très réussis, mais même sur les nouveaux-venus, il s’en sort très bien, en témoigne la double-page du briefing des membres de l’Escouade Inferno en début d’épisode #33. Tout fonctionne très bien, y compris sur la case mettant en évidence ce qui arrive à Valance en fin d’arc. Rien à redire donc à ce sujet, même si j’ai eu le léger sentiment que le dessinateur italien n’était pas forcément au top de ses capacités. A moins que ce ne soit mon ressenti sur le scénario qui m’ait induit en erreur…

    Conclusion

    Deux numéros au postulat prometteur et aux graphismes toujours très réussis mais qui pêchent par le développement de leur scénario. L’intrigue semble se faire à sens unique, et Ethan Sacks semble manifestement plus intéressé à l’idée d’exploiter les conséquences de ce qu’il se produit dans l’épisode que par réellement utiliser l’Escouade Inferno, qui ne sert finalement qu’un but narratif. Espérons qu’il ne s’agit là que d’une baisse de régime passagère !

    Note : 70 %
  • 04/02/2024 - 11:10
    Malheureusement non, c'est à partir de la que la qualité du scénario diminue et que tu va voir les dessins de Villanelli de moins en moins.
  • 04/02/2024 - 11:54
    Ah flûte alors!!! :(
  • 05/02/2024 - 9:46
    Bounty Hunters 42

    Clap de fin pour la série à l'image de cette dernière : des hauts et des bas. La série souffrira trop longtemps de son trop gros casting. Résultats : difficile de tout conclure dans cette conclusion qui n'est pas une pour tout le monde [pretended to be chocked]
  • 27/03/2024 - 14:02
    Je rattrape du retard de lecture sur la série et... bon sang cet arc sur Bestine !!!! :love: :love: :love: :love:
    C'est quand-même la grosse claque ! ça faisait longtemps que j'étais pas tombé sur un arc de comics SW qui atteint un tel niveau, c'est vraiment de la bombe ! LISEZ-LE ! :x
  • 29/03/2024 - 16:33
    Critique de l'arc Cible : Fett (épisodes #35-36), avant-dernier de la série ! :)

    https://www.starwars-universe.com/actu-20481-critique-de-cible-fett-avant-dernier-arc-de-la-serie-bounty-hunters-.html
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