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Luke Skywalker et l'Ombre de Mindor
  • Titre original Luke Skywalker and the Shadows of Mindor
  • Genre Roman
  • Univers Legends
  • Année et période +5 (Nouvelle République)
  • Auteur(s) Matthew Stover
  • Couverture Dave Seeley
  • Traducteur(s) Thierry Arson
  • Synopsis :

    La Bataille de Mindor, où les forces de la Nouvelle République menée par Luke Skywalker ont combattu les Shadowtroopers de Lord Shadowspawn, nouvel Empereur autoproclamé. Ce que Luke Skywalker, la Princesse Leïa, Han, Solo, Chewbacca, C3P0, R2D2, Lando Calrissian, et les pilotes l'Escadron Rogue ne réalisent pas est que la Bataille de Mindor est un piège tendu spécialement pour eux : une diabolique tentative de Lord Shadowspawn d'en finir avec les héros de la Nouvelle République afin de restaurer l'Empire et d'en prendre lui-même les commandes. Mais Lord Shadowspawn a sous-estimé la bravoure et les ressources de ses ennemis...

  • Note du staff SWU
     (54 % - 5 commentaires)
  • Note des internautes
     (50 % - 5 commentaires)
     (90 %)

    Matthew Stover est de retour dans l’UE après quelques années d’absence. Un retour plutôt original dans le sens où l’auteur adopte une approche assez différente par rapport à ses précédents romans Star Wars, mais aussi par rapport aux romans personnels qui ont fait sa réputation (la saga de Kane par exemple). Shadows of Mindor ne s’inscrit pas dans la veine action débridée emprunte d’un peu, voir beaucoup, de violence. Cette fois, Stover nous offre un roman d’aventure très proche des classiques SW, approche qu’il assume totalement d’ailleurs. Bien évidemment, l’ensemble reste écrit avec le style de Stover, composé notamment d’une caractérisation des personnages très puissante (et brillante).

    Disons le d’emblée, Mindor est l’histoire d’une gigantesque bataille et de son personnage principal Luke, et la quasi-totalité du roman y est consacré. A l’opposé d’un Zahn qui nous fait pas mal voyager, Stover emmène tous ses protagonistes et le lecteur dans le système de Mindor, il les plonge ensuite dans la bataille et ne les lâche plus jusqu’aux dernières pages. Bien souvent, l’atmosphère s’avère pesante (il faut quand même un peu de tension) mais elle est aussi globalement plus « fraîche » que les dernières productions de l’UE. Le pari d’utiliser les héros plus jeunes et dans un contexte plus proche de l’esprit de la trilogie originale est donc réussi.

    Ce qui n’empêchera pas le lecteur d’avoir le droit à une bataille d’une ampleur rarement atteinte dans SW, non pas par la taille de l’affrontement lui-même mais par le soin apporté aux détails dans sa narration et le sentiment d’avoir une vision globale des évènements. On est à la fois avec l’Empire et la République, sur Mindor et dans l’espace, sur les passerelles de commandement et avec les chasseurs. Tout au long de la bataille, la stratégie et les coups de poker sont orchestrés au sein d’une trame soignée, ce qui nous change agréablement de certaines batailles aux rebondissements un peu faciles et qui laissent le sentiment d’avoir assisté à un passage obligatoire (et un peu bâclé) de l’histoire.

    Concernant les personnages, Stover s’offre la totale. Toutes les célébrités de l’époque (le roman se passe peu après le Retour du Jedi) sont présentes, toutes ont le droit à leur quart d’heure de gloire (Luke, Leia et Han un peu plus que les autres forcément), et quasiment toutes ont le droit à une caractérisation aux petits oignons. Han Solo et Lando Calrissian n’ont jamais été aussi bien cernés, voir aussi bien approfondis (le terme est bien sûr très relatif pour un personnage comme Han Solo dont on a déjà fait trois fois le tour). Le point à retenir est que l’utilisation des personnages semble couler de source avec des introspections naturelles et pertinentes. C’était pour moi le risque majeur du livre : les redondances, l’emploi de personnages dans des situations vues et revues et force est de constater que ces obstacles sont habillement contournés. Je dirais même plus brillamment contournés grâce à la qualité d’écriture de Stover. L’auteur parvient à sortir certains personnages de rôles dans lesquels ils sont trop souvent enfermés. Ainsi Lando gagne en épaisseur et Luke devient cool à suivre, mais Stover est aussi le premier à me faire regretter la mort de Chewie en plus de 10 ans et à nous offrir un vrai moment dans la tête de R2. Et en plus de ceux cités à l’instant, attendez-vous à voir les Rogues et quelques autres stars de l’armée Républicaine (nouvelle et ancienne !)

    Pour conclure, un point négatif tout de même après ce torrent d’éloges. Et malheureusement ce regret est de taille puisqu’il touche le vilain de l’histoire. Alors certes, Stover ne devait pas avoir beaucoup de choix, certes il donne tout un background à un personnage qui trainait en périphérie de l’UE depuis des années (mais il aurait pu y rester), certes il relie ça à d’autres éléments de l’UE et brosse les fans de continuité dans le sens du poil. Malheureusement, il nous propose aussi un énième vilain-Sith-mégalomaniaque-tout-puissant. Hé ouais, le Shadowspawn en question nous est présenté (ou du moins se présente lui-même) comme encore plus cinglé, plus puissant et plus égocentrique que Palpatine lui-même. Alors oui, il faut se mettre dans la tête du personnage, considérer que tout cela est subjectif puisque c’est la manière dont il se voit, mais après avoir fait cet exercice là à une dizaine de reprises ces dernières années, on se dit deux choses : qu’on en a marre, et que Palpatine était vraiment une bille d’avoir réussi à se débarrasser des Jedi tout en laissant pulluler toute une bande de petits cons dans son arrière-cour.

    Voila qui ne doit pas remettre en cause la lecture d’un roman par ailleurs excellent à tout point de vue malgré quelques lenteurs. Mais j’ai tendance à avoir des exigences plus élevées vis-à-vis de Stover, et son délire psychédélique (ou celui de Shadowspawn) sur la nature du Côté Obscur me laisse de marbre. Maintenant, vous pouvez vous jeter dessus tout en étant prévenus que ce n’est pas votre Stover-habituel-blindé-de-testostérone.

  • 15/11/2017
     (80 %)  •  Langue : VF
    Encore un très bon bouquin signé Stover ! Malgré une écriture parfois relativement complexe sur "la Force", un Han Solo très dispensable et une trad à la ramasse, le récit se lit relativement bien grâce aux nombreuses allusions faites à "Point de Rupture" et à un Cronal vraiment intriguant. Un excellent roman de la période Nouvelle République.
  • 08/04/2018
     (50 %)  •  Langue : VF
    J'ai été plutôt déçu par ce roman.

    Déjà, le style. J'ai adoré Stover sur la novélisation de l'épisode III et sur Traitor Ici, je ne sais pas si c'est dû à la traduction, mais les descriptions sont terriblement longues et de fait la lecture est pénible.

    Au niveau de l'histoire, il ne s'agit que d'une seule bataille, et elle n'est aussi épique qu'elle devrait l'être. Je suppose que raconter une bataille sur 400 pages n'est pas une très bonne idée en fin de compte.

    J'ai plutôt bien aimé la partie sur Luke et son côté général un peu badass. C'est à peu près la seule partie du livre digne d'intérêt, mais contrairement à ce que laisse présager le titre, Luke est loin d'être seul et n'occupe qu'une petite partie du roman. L'histoire avec Han et Leia n'est pas très intéressante, j'ai eu l'impression que c'était traité n'importe comment par moments. Quant à Lando, il est totalement inutile et tout ce qui se passe de son côté n'est pas du tout intéressant.
  • 08/05/2020
     (20 %)  •  Langue : VF
    Fini ce Mindor. Et c'est une de mes pires lectures au sein de l'univers Star Wars. J'avais pourtant adoré Matthew Stover sur Point de Rupture, mais la magie n'a pas pris dans ce nouvel opus qui rassemble à peu près tout ce que je déteste dans la littérature Star Wars.

    Premier problème, la structure du bouquin. Une unique méga-super-bataille-de-la-mort-qui-tue, qui rassemble à peu près toute la flotte rebelle pour lutter contre une nouvelle super-menace dont personne n'avait étonnamment jamais entendu parler, mais qui est tout de même vaincue après que tout le monde ait vu sa dernière heure arrivée, si bien que la vie peu reprendre son cours comme si de rien n'était. Stover confond ici ambition et démesure.

    Second écueil, le syndrome La Maison de Mickey, aka Stover qui ramène tous ses copains et vieilles connaissances dans une boîte, secoue un peu, et s'imagine que ça va donner un bon roman. Sauf que... non, c'est too much et trop superficiel. Je suis le premier à adorer les références entre les œuvres, mais on tombe là dans de la surabondance et du fan service à outrance qui nuisent cruellement au développement des personnages, Rostu et Vastor en tête (mais Solo n'est pas bien loin...).

    Troisième souci, très subjectif (encore plus que les deux premiers points disons ^^) : ces concept d'alchimie Sith capables de donner à n'importe qui des pouvoir surréalistes, j'adhère pas du tout (et ce n'est pas propre à ce roman en particulier). Donc forcément, quand c'est à la base de l'intrigue, ça coince de mon côté. Et les passages où Shadespawn part dans des délires psychotiques associés... quelle purge.

    Vous l'aurez compris, c'est une de mes pires lectures Star Wars. Je lui mets un petit 20% pour la couverture et les passages avec R2, mais ça mérite guère plus.
  • 08/06/2020
     (30 %)  •  Langue : VF
    Shadowspawn. Cronal. Blackhole. Trois noms, mais un seul homme derrière eux, qui n'a qu'une idée en tête : attirer la force de frappe de la Nouvelle République la plus conséquente possible sur la planète Mindor, dans le système Taspan. Son but ultime est en réalité d'attirer le Général Luke Skywalker et de prendre le contrôle de son corps afin de devenir l'Empereur Skywalker et de prendre la tête d'un Empire unifié...

    Le point extrêmement positif du roman (au-delà de sa sublime couverture!!! :love: ), c'est le message qu'il développe sur l'image qu'on peut se faire de nos héros et le danger de prendre pour argent comptant ce que l'on peut voir dans des films, des émissions, des reportages. On n'est finalement pas si loin des fake news, la conclusion du roman d'ailleurs donnant l'impression que tout ce que nous venons de lire n'est peut-être pas ce qu'il s'est réellement passé lors de cette gigantesque bataille qui se veut à la fois épique et désespérée, impliquant l'ensemble du casting Républicain présent à cette époque. Le titre même, ainsi que les multiples références à l'holothriller Luke Skywalker et la vengeance du Jedi, soulignent cet aspect de guerre de l'information, de propagande et de communication aux masses. La théorie développée par l'holothriller est d'ailleurs fort bien trouvée !

    Hélas, tout le reste est à la ramasse.

    Au-delà de la traduction, qui présente quelques coquilles, c'est bien la lourdeur du style qui pêche dans un premier temps. Long, rébarbatif, les tournures de Stover se veulent épiques et grandioses, mais on s'ennuie plus qu'autre chose au bout d'un court moment. Le pire étant atteint lorsque l'auteur se lance dans ses diatribes sur l'Obscurité, le délire autour de Cronal et l'excessive entre opposition entre l'Obscurité et la Lumière... tout cela va beaucoup trop loin, d'autant plus que l'intrigue à base du meltmassif m'a laissé de glace, tant cette mystérieuse substance semble pouvoir faire tout et son contraire. On aura compris que le vilain Cronal a un plan, et on a droit à l’Oeuf de l'Obscurité, le Cocon, le Centre d’Élection, tout un tas de noms avec des majuscules, histoire de faire genre. :pfff:

    Les personnages, eux-mêmes, semblent à la limite du out of character permanent, à l'exception notable de Luke lui-même. Les personnages ne communiquent pas (ben non, pourquoi faire ? Quelle riche idée à Han de partir dès le début, franchement...), l'intrigue impliquant Han et Leia est, et bien, inutile et n'est là que pour les occuper, Lando semble incompétent dans l'espace, tous les personnages semblent se vouvoyer (y compris Han et Leia, alors qu'ils sont clairement ensembles depuis depuis plusieurs mois) et Stover nous fait l'extrême plaisir de faire revenir certains de ses anciens personnages originaux, comme lorsqu'il fait revenir un certain personnage en nous disant que Cronal ouvre les yeux à travers lui. Problème : ce personnage n'ayant jamais été mentionné à aucun moment dans les 300 premières pages, le lecteur en sera quitte pour se demander qui il peut bien être et pourquoi cela semble si impressionnant. Pari loupé en ce qui me concerne, je ne le connaissais pas... :paf:

    Alors oui, bien sûr, tous ces défauts semblent pouvoir se justifier au vu de l'épilogue, qui met en abîme ce que l'on vient de lire et nous pousse à nous interroger. Mais cela excuse-t-il pour autant l'auteur ? A mon sens, non. Cruelle déception donc que ce Luke Skywalker et l'Ombre de Mindor... :(

    Note : 30 %