StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
L'Héritier des Jedi
  • Titre original Heir to the Jedi
  • Genre Roman
  • Univers Officiel
  • Année et période 0 (Empire)
  • Auteur(s) Kevin Hearne
  • Traducteur(s) Axelle Demoulin & Nicolas Ancion
  • Synopsis :

    La destruction de l'Etoile Noire n'a pas seulement changé Luke Skywalker en héros de l'Alliance Rebelle, mais l'a aussi transformé en atout de valeur dans la lutte contre l'Empire. Bien qu'il soit loin de maîtriser le pouvoir de la Force, il est impossible de nier ses talents phénoménaux de pilote - et aux yeux des leaders rebelles que sont la Princesse Leia Organa et l'Amiral Ackbar, il n'y a personne de mieux qualifié pour mener une mission cruciale pour l'Alliance.

    Une éminente cryptographe alien, renommée pour sa capacité à pénétrer dans les systèmes de communication les plus sophistiqués, est détenue par des agents Impériaux déterminés à exploiter ses talents au service de l'Empire. Mais la sympathie de l'alien va aux Rebelles, et elle est prête à se joindre à eux en échange de retrouvailles avec sa famille. C'est une opportunité de gagner un certain avantage contre l'Empire qu'il ne faut pas laisser passer. C'est aussi une mission qui demande un certain élément de surprise. Ansi, Luke et le droide plein de ressources R2-D2 troquent leur X-Wing habituel contre un vaisseau léger piloté par la recrue Nakari Kelen, fille d'un nabab en biotechnologie, qui a elle-même des comptes à régler avec l'Empire.

    Mis à l'épreuve par des gardes du corps Impériaux brutaux, des vaisseaux spatiaux, des chasseurs de primes sans merci, et des parasites mangeurs de cerveaux, Luke plonge la tête la première dans une opération d'espionnage qui poussera ses capacités de pilote et de potentiel Jedi à la limite. Et s'il devait avoir besoin de la sagesse d'Obi-Wan Kenobi pour éviter le danger, ce serait maintenant. Mais Luke va devoir se reposer sur lui-même, ses amis, et sa relation tout juste bourgeonnante avec la Force pour survivre.

  • Note du staff SWU
     (33 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (67 % - 6 commentaires)
  • 15/02/2015
     (40 %)
    Un rappel historique s’impose avant d’attaquer la critique du roman. Ce livre devait au départ faire partie de la trilogie Empire and Rebellion, trilogie pour laquelle chacun des trois romans se focalise sur l’un des personnages du Big Three. Ainsi, le roman Razor’s Edge se focalise sur Leia, tandis qu’Honor Among Thieves a Han Solo comme personnage. Ce troisième roman, centré donc sur Luke Skywalker, était annoncé depuis très longtemps, bien avant le reboot de l’Univers Etendu par Disney, et devait donc se dérouler dans l’Univers appelé désormais Legends. Mais au final, Heir to the Jedi, écrit par Kevin Hearne, fait bien partie de la continuité officielle. 

    Maintenant que ce laïus est passé, je peux vous confesser qu’il est en fait inutile, puisque le roman pourrait se dérouler dans un univers ou l’autre que ça ne changerait pas grand-chose. Passons donc à la critique. 


    I) Le récit à la première personne 

    C’est une nouveauté par rapport aux deux romans cités dans l’introduction : l’histoire est racontée à la première personne. Ce n’est cependant pas une première dans l’univers Star Wars, puis que le très bon Moi, Jedi, signé Mickael A. Stackpole, était également à la première personne, le narrateur étant Corran Horn. L’avantage que cette forme de narration apporte, c’est l’immersion, à la fois dans l’action et dans les pensées du personnage, davantage présente que dans les récits à la troisième personne. 

    Cet avantage, c’est dans les textes, comme on dit. Mais sur ce roman, l’auteur donne l’impression de ne pas avoir su en profiter. Outre quelques réflexions de Luke sur la Force (mais je reviendrais sur ce point plus tard) et des remarques assez niaises correspondant plutôt bien au personnage tel qu’on le connait dans la Trilogie Originale, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent, à tel point qu’on oublie même que le récit est à la première personne par moments. Un premier flop. 


    II) Après l’échelle, le bol de nouilles 

    L’un des attraits du roman est (ou était, avant ma lecture) la période à laquelle il se déroule : quelques semaines après la Bataille de Yavin. Luke, tout auréolé de son nouveau statut de héros de l’Alliance, a encore la mort de Ben Kenobi à l’esprit, et regrette de ne pas avoir pu passer plus de temps avec lui, et d’en apprendre davantage sur la Force. 

    Alors le roman démarre bien, Luke se voyant confier dès le début du roman un sabre laser d’un ancien Maître Jedi afin qu’il puisse l’étudier. Seulement, un démontage de sabre et trois lignes de réflexion plus tard, celui-ci se retrouve aux oubliettes. Super… Mais l’auteur donne une seconde chance à Luke de réfléchir à la Force, grâce à l’un des protagonistes du roman. Mais malheureusement, ce n’est pas poussé loin… tout du moins pas dans le bon sens. Pour ceux qui ne l’auraient pas lu, il existe un roman dans l’UE Legends intitulé Les Enfants du Jedi, dans lequel Luke monte une échelle… et ça prend du temps. Là, vous remplacez l’échelle par un bol de nouilles, et vous imaginez Luke en train d’essayer de faire bouger les nouilles avec la Force. C’est risible, mais ça tient quand même une grosse dizaine de pages (en trois fois). Vous allez me dire que dix pages ce n’est pas beaucoup, même si le roman n’en fait que 270. Certes. Mais ces dix pages sont les seules dans lesquelles on voit Luke essayer de comprendre la Force. Quitte à ne pas en écrire beaucoup sur ce thème, on aurait aimé que Kevin Hearne nous ponde quelque chose d’intéressant… Un second flop. 


    III) Les maths, ou comment sortir du livre… 

    Bon, après ces deux premiers flops, on peut se dire qu’il y a d’autres personnages que Luke dans le roman. Effectivement. Mais les nouveaux personnages bien développés se comptent sur la moitié d’une main… Entendez par-là qu’il y en a deux, qui se retrouvent au cœur de l’intrigue et qui, il faut bien être honnête, sont plutôt sympathiques à suivre. Seul problème : l’un d’entre eux est une Givin. Et dans l’univers Legends, cette espèce était connue pour leur « mathématocracie », une culture basée sur les maths. Or, ces dernières (oui, car mathématique est un mot féminin) se retrouvent dans ce roman, et sont parfois trop présentes. Ainsi, on va par exemple se mettre à vous parler d’une diagonalisation de matrice 3x3, et là… c’est le drame ! Car même si, comme moi, vous avez fait quelques études poussées en Maths, et que les termes vous parlent, des passages comme ça, qui viennent égayer l’histoire régulièrement, auront vraiment le don de vous faire sortir du livre… car soyons francs, cela n’a rien à faire dans du Star Wars. 

    A noter que les autres personnages introduits pour le besoin de l’histoire sont rapidement oubliés (à la fois par l’auteur et le lecteur), à tel point que Kevin Hearne ne prend même pas la peine de les nommer la plupart du temps, préférant piocher une espèce dans le guide qu’il devait avoir à côté de lui lors de l’écriture. 

    Troisième flop, messieurs-dames. 


    IV) Scénario 

    Bon, il faut bien tenter de trouver quelque chose de positif dans ces 268 pages. Qu’en est-il du scénario ? Luke doit secourir la Givin dont je parle précédemment, prisonnière des mains de l’Empire, et l’emmener en sécurité avec sa famille, en échange de programmes informatiques Impériaux. 

    Bon, dit comme ça, ça paraît pas mal, mais… C’est trop rapide, déjà. Luke enchaîne les voyages et les « aventures » d’une planète à l’autre, ce qui lui arrive çà et là est expédié en une dizaine de pages maximum, et on passe à la suite. Autant dire qu’au bout d’un moment, ça lasse. De plus, il n’y a absolument aucun rebondissement ! Les événements subis par Luke et ses trois acolytes sont d’une platitude et d’une prévisibilité sans nom… Non que l’action soit laissée de côté, mais l’auteur n’arrive jamais à nous surprendre… sauf à la fin : je me demandais si Hearne oserait faire ce qui était nécessaire pour être raccord avec l’Empire Contre-Attaque, il l’a fait. C’est bien le seul point positif pour lui. 


    Conclusion 

    Heir to the Jedi est clairement le moins bon des trois romans parus pour l’instant dans la nouvelle continuité. Le manque d’ambition est évident, les défauts trop nombreux. On est dans la lignée des deux autres cités en introduction : très moyen. Dommage pour Del Rey, espérons que le prochain roman, Lords of the Sith, rattrape le coup !
  • 15/02/2015
     (38 %)
    I) Teenage Book ? 

    Voila quelque chose qui m'a frappé dès la première page, un livre Star Wars à la première personne ! Bon je sais, on y a déjà eu droit avec la duologie Legends sur Corran Horn, sauf que Mr Horn avait, lui, près de 30 ans dans ces livres, ce qui était en quelque sorte un gage de maturité pour ses réflexions et ses actions (et puis écrit pas Stackpole, donc bon, pas besoin de s'en faire de ce point de vu là). Mais là on a gamin de 19 ans tout juste sorti de sa ferme qui vient de réduire en morceau la plus grande menace que la galaxie ait jamais connu depuis des millénaires. 
    Autant le dire, on a droit tout du long à des réflexions d'ados bas de gamme voire cuculs et potaches, à tel point qu'on en dirait presque un soap ! 
    Non, Luke va même pas penser, "je suis un monstre j'ai tué des millions de gens peut être innocents dans cette station", on a juste droit une fois à un coup de "ouais j'ai tué des millions de stormtroopers, cool". Je veux dire, comme on l'avait vu dans le roman, Legends maintenant, Etoile Noire, il n'y avait pas que des soldats à l'intérieur, il faut le nourrir ce beau monde, laver leur fringue, réviser leur équipement… 
    Et quand on pourrait penser que Luke va prendre la grosse tête car il est le meilleur pilote et tout et tout, même pas, tout ce qui est important dans ses réflexions on le passe, et on se concentre sur une amourette à deux balles (ce que je pense qu'on appellera bientôt le syndrome Kenobi, du roman du même nom…). 

    Ensuite, pourquoi Teenage book, hormis l'amourette qui sert à rien et la première personne ? Je vais faire une comparaison, ma sœur lit en ce moment les livres Divergente, j'ai trouvé ça étrange qu'elle qui n'a jamais ouvert un livre à moins d'y être forcé se passionne pour ça, j'en ai donc lu quelques pages et on peut dire que c'est de la littérature simpliste avec amourette pour ado. Et bah Heir to the Jedi y ressemble beaucoup, notamment car l'écriture y est très simple ce qui en ferait un très bon point d'entré pour ceux qui veulent s'essayer à la VO ! 
    Et on retrouve comme dans tous les livres du genre, un jeune homme et une jeune femme tout juste débarqués de leur cambrousse natale face à la galaxie, un peu de suspense, de tragédie, une scène qui fait peur … 

    II) Scénario jeu vidéo ? 

    Voila quelque chose qui m'a beaucoup marqué dans la première partie du livre, c'est le découpage et l'enchaînement des péripéties (si on peut appeler ça des péripéties). Luke se voit confier "une quête" anodine, or sur le chemin de celle-ci il va rencontrer et aider un groupe de personne à priori sans intérêt. Il finit sa quête et comme par hasard le groupe de personne qu'il a aidé à besoin de lui. Pour leur venir en aide, il doit faire une quête auxiliaire, bonus, et pour y arriver il demande l'aide des gens qu'il a rencontrés au tout début… Et ça continue comme ça tout le livre. Un vrai découpage sous forme de jeu vidéo ou chaque élément a lieu pour une bonne raison, certains peuvent y voir l'œuvre de la force et du destin moi j'y vois un auteur qui n'a écrit à ce jour pratiquement que des livre pour ados et qui a cherché comment remplir 260 pages avec des histoires inintéressantes mais qui seront quand même utiles pour la quête principale de notre héros. 

    III) Maths ? 

    Je vous préviens tout de suite, si vous détestez les maths, ce livre n'est pas fait pour vous ! La quête de notre héros l'emmène à sauver une Givin, vous savez cette espèce de matheux qui ressemble à des squelettes ?! Et bah dites vous qu'on ne peut pas leur dire bonjour sans une équation à laquelle il faut bien sur avoir réponse. Et on ne parle pas de maths de lycée là, mais bien de diagonalisation de matrice et d'un tas de théories de probabilité… Ca aurait pu être intéressant mais le pire c'est que c'est juste un élément farfelu qui est là pour remplacer la Force car Luke n'est pas assez expérimenté. Ainsi, avec ses maths, ce personnage va pouvoir prédire tout et n'importe quoi, oubliez la force c'est kitch les maths sont le vrai pouvoir ! Et je ne vous parlerai pas des noms des chapitres qui sont tous intégrés dans une équation plus ou moins complexe… 

    IV) En fait il se passe rien non ? 

    Mais sinon d'un point de vue histoire ? Bah en fait rien, comme dit avant c'est un enchaînement de quêtes inintéressantes qui servent juste à aider pour la quête principale qui consiste à aller d'un point A à un point B pour aider le Givin. A la fin, on se retrouve exactement dans la même situation qu'au début, pour rester un minimum raccord avec les films. La seule avancé consiste dans une légère évolution des pouvoirs de Luke à l'aide d'un grand bol de nouilles ! Seul bon point du livre d'ailleurs. 
    Après je suis quand même méchant il y a eu une scène pseudo horrifique géniale au début (quand je dis que c'est un teenage book il faut bien une scène qui fasse peur quand même !) qui aurait pu être très bien si ça n'avait pas été un plagiat honteux d'une scène du film Alien le Huitième Passager… Encore un raté ! 


    Les plus : 

    Le bol de nouilles 
    Que 260 pages 
    Très facile à lire 

    Les moins : 

    Lire l'ensemble de la critique 
    Et quand même ce plagiat de Alien …
  • 12/03/2018
     (20 %)  •  Langue : VF
    Luke Skywalker est un héros de la Rébellion. Il a tout pour réussir. Il a sauvé une Princesse, détruit l'Etoile de la Mort et est sur la voie pour devenir un Chevalier Jedi. La Force est avec lui. Aussi, lorsqu'on lui confie la tâche de « dérober » à la surveillance du BSI une Givin surdouée de mathématiques, il entend bien remplir sa mission à la perfection. L'aide de la jeune Nakari Kelen et de son vaisseau lui sera précieuse !

    En fait, dès le début, cela commence mal : la VF a choisi de faire se tutoyer Luke et Leia. Se tutoyer. Luke, qui tutoie une Princesse, donc. Qu'est-ce que ça passe mal ! Hélas, ce n'est que le signe-coureur de la catastrophe qui attend le lecteur dans ce roman… :pfff:

    Signe particulier de cet Héritier des Jedi : le roman est écrit à la première personne, et narré par nul autre que Luke Skywalker. En théorie, c'est très excitant et on s'attend à être plongé dans les pensées de Luke, ses doutes, ses espoirs, ses remords peut-être même d'avoir supprimé des centaines de milliers de vies en détruisant l’Étoile de la Mort, son chagrin suite aux pertes de sa famille, son mentor, ou son meilleur ami… Et au final, rien de tout cela, ou alors si peu, quelques vagues allusions tout au plus. Quelle occasion manquée ! Et pourtant, l'auteur avait libéré le champ d'action, la Princesse Leia ne faisant que quelques apparitions dans le roman et Han Solo étant totalement absent, afin de vraiment mettre l'aspirant Jedi sous les projecteurs. :pfff:

    La narration en elle-même est également pour le moins anarchique. Luke passe du coq à l'âne, d'une idée à l'autre sans réelle transition, au sein même d'un paragraphe. En résultent une lourdeur narrative et un désintérêt croissant pour le protagoniste du roman dont le lecteur n'a, finalement, rien à faire des péripéties. R2-D2, censé être mis à l'honneur au point d'apparaître sur la quatrième de couverture est régulièrement mis sur la touche. Seule la nouvelle venue Nakari Kelen s'avère intéressante. Hélas, dès lors qu'un lien s'établit entre elle et Luke, le lecteur aura compris comment tout cela allait finir… Et l'auteur réussit pourtant encore à nous décevoir, en nous montrant cela hors-champ. Voilà voilà… :perplexe:

    Quant à l'intrigue, elle tire inutilement en longueur et s'avère simpliste, bourré de deus ex machina et de décisions illogiques qui servent le scénario général. Scénario dont on se désintéresse d'ailleurs très vite, tant il est quelconque, simpliste et mal amené. :non:

    Seul point positif du roman : sa longueur, qui ne dépasse que de peu les 300 pages en VF. Mais vous verrez, ça vous paraîtra le double.

    Note : 20 %