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Squadrons
  • Genre Simulation Spatiale
  • Année de sortie 2020
  • Année et période +4 (Empire)
  • Plate-forme(s) Xbox One  PlayStation 4  PC
  • Star Wars Squadrons est un jeu de combat spatial à la première personne développé par Electronic Arts

    Inspiré par la série culte X-Wing, Squadrons propose aux joueurs de participer en solo, ou en ligne, à de grandes de batailles de la Guerre Civile Galactique.

  • Note du staff SWU
     (70 % - Test SWU)
  • Note des internautes
     (40 % - 2 commentaires)

Introduction

Star Wars Squadrons, c’est un peu un rêve inespéré pour les joueurs et un pari fou de la part des développeurs. Car il s’agit là d’une simulation de combat spatial, un genre de jeu de niche, dans lequel Star Wars n’avait plus mis les pieds depuis plus de 20 ans ! Si les fans de la série X-Wing espéraient depuis bien longtemps un retour du genre, cela semblait inconcevable venant du mastodonte EA. Et pourtant, Motive l’a fait.

Capitaine Solo ?

L’histoire se déroule entre les batailles d’Endor et de Jakku et voit grandir la rivalité entre l’escadron impérial Titan et le républicain Vangard, sur fond de projet Starhawk (que les lecteurs de la trilogie Riposte connaissent déjà). Le scénario est un peu anecdotique mais s’intègre parfaitement dans le canon actuel. Les aficionados retrouveront quantité de clins d'œil et références à la trilogie Riposte bien sûr, mais aussi à Rebels, à Battlefront 2, à l’Escadron Alphabet… le tout avec quelques caméos bienvenus.

Le joueur incarne alternativement l’Empire et la Nouvelle République et aura l’occasion de piloter les huit chasseurs disponibles dans le jeu. Chaque type de vaisseau a ses propres spécificités qui seront exploitées intelligemment durant les 14 missions que comporte la campagne. 

L’immersion est réussie : le premier décollage vous collera probablement la chair de poule ! Mais si l’intensité du pilotage est bel et bien là, l’intensité narrative, elle, se fait un peu trop rare. On compte quelques moments de bravoure lors des missions, mais on ne rentre que rarement dans l’intrigue, même si celle-ci gagne un peu en intensité sur la fin. 

Entre chaque mission, le joueur peut naviguer entre le hangar et la salle de briefing et croiser les différents personnages secondaires. La plupart sont intéressants, et chacun possède son propre background et ses propres motivations. Néanmoins, il n’est pas possible de se déplacer librement, on se contentera de regarder autour de soi et d’activer le personnage à qui on souhaite parler.

Comptez environ 9 heures pour voir le bout de la campagne, sachant que ce temps dépendra grandement du niveau de difficulté et de votre volonté d’accomplir les objectifs secondaires.

Squadrons

Piloter un engin dans l’espace c’est autre chose qu’une moissonneuse-batteuse !

Le jeu a été vendu comme un successeur spirituel à la série X-Wing et cela se ressent immédiatement. Les habitués ne seront pas dépaysés : les commandes à connaître sont nombreuses, suffisamment pour que toutes les touches de votre manette (ou de votre joystick) soient utilisées, et même plusieurs fois, en fonction d’une pression simple, double ou au maintien.

L’un des éléments centraux du gameplay est la répartition de l’énergie du vaisseau entre les armes, les boucliers et les moteurs. Il est aussi possible de concentrer les boucliers à l’avant ou à l’arrière de son chasseur, ou encore, si celui-ci n’en est pas équipé, d’accorder un boost temporaire aux armes ou aux moteurs en déviant toute l’énergie disponible.

De même, le ciblage s’avère extrêmement riche, puisqu’on peut à peu près tout cibler, du vaisseau centré à l’écran jusqu’à l’ennemi qui nous canarde, en passant par les sous-systèmes des vaisseaux amiraux (tourelles, générateurs…). Des raccourcis sont affectés aux types de ciblage les plus courants, les autres passent par une roue de ciblage.

C’est donc après quelques heures de pratique indispensables (en gros, la durée de la campagne solo) que vous pourrez vous frotter à d’autres pilotes en chair et en os. 

Squadrons

Je lui laisserai pas le temps d’aller prévenir ses petits copains

Deux modes sont disponibles. Le premier voit s’affronter deux escadrons de cinq joueurs avec un objectif de 30 éliminations. Les parties sont généralement assez brèves (une dizaine de minutes) mais diablement efficaces.

L’autre mode multijoueur est la bataille de flotte. Toujours en 5 contre 5 (ou contre l’IA), le but consiste à détruire des chasseurs ennemis pour saper le moral de l’adversaire et remplir sa propre jauge, avant de détruire les croiseurs légers puis enfin le vaisseau amiral. 

Le challenge est particulièrement relevé, puisque tout en accomplissant les objectifs, il est nécessaire de conserver un moral suffisant en détruisant des vaisseaux. En effet, si l’ennemi parvient à remplir sa jauge de moral, les rôles s’inversent. Et tout cela face à des vaisseaux amiraux plutôt costauds, dont les boucliers se restaurent tant que les générateurs n’ont pas été détruits !

Pour venir à bout du camp adverse, on ne saurait trop vous recommander de jouer avec votre propre équipe, afin de pouvoir élaborer une stratégie efficace et coordonner vos efforts.

Malheureusement, ce mode de jeu a posé dès son lancement de nombreux problèmes d’équilibrage et de classement qui sont encore en cours de résolution.

Squadrons

Au fur et à mesure que l’on progresse en multijoueur, on débloque de nombreux éléments. Certains sont purement cosmétiques (peintures de coque, casques de pilote, décorations de cockpit…), d’autres changent les caractéristiques des vaisseaux, mais sans forcément procurer des avantages injustes. Par exemple, installer une coque plus lourde permet un gain de santé mais compense par une vitesse et une maniabilité réduites.

Ce coucou n’est peut-être pas moche à voir

Graphiquement, le jeu est propre et plutôt joli, mais il s’en dégage une certaine simplicité. Ne vous attendez donc pas à vous décrocher la mâchoire devant un panorama spatial à couper le souffle. S’il y a un effet “wahoo” à chercher, c’est définitivement au niveau de l’immersion, qui, elle, est très présente.

Les vaisseaux et environnements sont évidemment fidèlement reproduits, mais un petit bémol s’applique aux personnages, peu expressifs, et aux modèles du joueur, carrément moches quand il s’agit d’humains. Heureusement, il ne s’agit pas là du plus important.

Squadrons

Au niveau sonore, rien à dire. Comme d’habitude dans les jeux Star Wars, les musiques et bruitages sont parfaits, et le doublage français plutôt réussi.

On n'y voit rien avec ce casque !

L'avis de Lain-Anksoo sur la VR

Jouer à un jeu de simulation, pilotage spatiale Star Wars c’est une chose mais prévoir son utilisation sur une technologie de casque VR fut un autre événement en soi.

Pour ceux n’ayant jamais joué à de la VR et ayant du mal à se représenter de quoi il question laissez-moi vous l’expliquer avec quelques mots :

Imaginez être transporter dans un autre monde instantanément. Où que vous portez le regard ce n’est plus votre salon ou votre bureau que vous voyez mais un univers radicalement différent. Le casque qu’on porte sur la tête possède un écran qui se trouve en face de vos yeux. Lorsqu’on tourne la tête ce qu’on voit à l’écran pivote sans décalage de temps, pour nous montrer ce qui se trouve à notre droite ou notre gauche. Ainsi une fois qu’on est à bord de notre cockpit de chasseur pas besoin d’un coup de souris pour voir l’univers qui nous entoure, il suffit de tourner la tête.

Je ne sais pas si vous réalisez la petite révolution, ainsi il est possible de continuer à voler en suivant sa trajectoire tout en regardant si un vaisseau ne nous attaque pas par au-dessus !

Squadrons

Bien que plein de jeux VR reproduisent la forme de nos mains et le placement de nos doigts on comprend aisément que ce n’est pas le cas pour celui là car les mains du pilote dans le jeu restent posées sur des commandes là où les nôtres tiennent les manettes d’Oculus (ou autre console VR). D’ailleurs je ne saurai recommander assez pour une immersion parfaite l’utilisation d’un ensemble de joystick gamer.

Attention aussi au choix du casque car ces derniers sont plus ou moins lourds et surtout plus ou moins performant, un risque de « pixellisation » du jeu est possible. Le Quest 2 dernier sorti est parfait en termes de légèreté et performance mais nécessite un long processus d’installation de logiciel sur PC et casque pour fonctionner sur ce jeu.

Car oui ce jeu VR aura obligatoirement besoin d’un PC pour tourner, les casque de la gamme Quest ne peuvent le faire tourner seuls. La meilleure manière reste de brancher le casque au PC puis d’utiliser Steam VR. Cependant le câble de données doit permettre un gros débit et la marque Oculus reste en beta test, une autre solution sera de passer par le Wi-Fi mais prévoir un Wi-Fi 5 voire 6 si possible pour avoir encore une fois un débit de données suffisant.

Comme je le disais il s’agit de beaucoup de contrainte : compatibilité, installation, matériel(s) (onéreux), casque lourd, confort etc. Bien que j’aie joué à ce jeu dans de bonnes conditions (WiFi 5, Oculus Quest performant) je regrette de ne pas avoir de joystick. De plus le poids du casque et la VR en général fait que je ne peux pas jouer plus d’une heure (migraine). A voir si les nouveaux casques changent la donne (Quest 2). Dans tous les cas ça reste une expérience incroyable que je recommande !

Conclusion

Au final, Star Wars Squadrons est un produit honnête, qui correspond exactement à ce qui a été annoncé depuis le mois de juin. A savoir un jeu de combat spatial inspiré des X-Wing qui va à l’essentiel, avec une jouabilité accessible mais exigeante et un contenu un peu chiche. Malgré quelques défauts et un genre qui ne plaira pas à tout le monde, l’immersion est définitivement là ; les nostalgiques des X-Wing et les possesseurs de casques VR vont littéralement retrouver leur âme d’enfant.

Squadrons
Plate-forme :  Xbox One  -  Date : 18/11/2020

Points positifs

  • Une campagne solo sympathique avec de nombreux clins d’oeil et liens à l’Univers Etendu...
  • Premier jeu du genre depuis plus de 20 ans !
  • Excellente immersion dans l’univers des pilotes, que ce soit en VR ou non
  • L’honnêteté des développeurs et de la campagne promotionnelle

Points négatifs

  • ...mais qui aurait méritée d’être plus longue et plus ambitieuse
  • Seulement deux modes de jeu multijoueurs
  • Dont un très difficile sans sa propre équipe
  • Matchmaking et classements perfectibles
Note :
(70 %)