J'ai dit que le 94 serait là avant dimanche à 23h59... Mais je n'ai pas précisé de quel fuseau horaire je parlais. En Alaska, il reste encore quelques minutes de dimanche avant de passer au lundi...
<<Chapitre précédant<< Sommaire >>Chapitre suivant>>Chapitre 94À trois cents kilomètres à l'est d'Heduris, la capitale de Polcaphran, les plaines verdoyantes et les vallons légèrement ombragés laissaient place à une haute chaîne de montagnes que les habitants désignaient sous le nom d'Anderhighs. Ses sommets immaculés tranchaient avec le ciel foncé, tirant sur le mauve, qui planait au-dessus de la surface de la planète. Les pentes étaient abruptes ; certains pics étaient réputés inaccessibles pour le commun des mortels, et n'avaient jamais été foulés par le pied de l'homme depuis la colonisation de Polcaphran.
Ce paysage de toute beauté avait été bouleversé une première fois dix ans plus tôt, quand le Moff Hiertuj avait choisi le massif du Whaldefell, l'un des plus imposants des Anderhights, pour abriter une base de haute sécurité. Mais les travaux n'étaient pas encore achevés lors de sa mort prématurée.
Carth avait longtemps hésité avant de les reprendre. Comme de nombreux Polcaphréens, il éprouvait un respect presque sacré pour ces hauteurs majestueuses. Mais il avait finalement décidé d'y consacrer d'importants moyens après l'assaut de Beny'lya sur son monde.
Après sa rencontre avec Thrawn...
Et voilà qu'il faisait découvrir son Refuge au Grand Amiral.
Ses ingénieurs avaient veillé à camoufler au maximum les installations. Pas par souci de sécurité, même si c'était un critère important pour un lieu aussi stratégique que le Refuge, mais pour préserver le paysage naturel des Anderhights. Même la baie du hangar d'accès à la base était fermée par une large porte d'aspect naturel, creusée à même la falaise nord du Whaldefell.
— Vous êtes bien installé, commenta Thrawn lorsqu'ils descendirent de la navette.
Comme d'habitude, Pellaeon venait à sa suite, ce qui réjouissait Poldrei. Il sentait que le capitaine et lui étaient de la même trempe : des vétérans, des hommes de terrain dotés d'un haut sens de l'intérêt commun.
Si l'Empire avait été tel qu'il aurait dû être, Pellaeon serait sans doute amiral... Peut-être même Grand Amiral ? — J'ai dépensé sans compter, répondit-il à son invité. Ces installations représentent l'avenir de l'Empire.
Rogriss fut le dernier à descendre la navette, suivant Rukh qui se tenait toujours dans l’ombre du Grand Amiral. Les pilotes restèrent dans le cockpit en prévision du vol retour ; la visite ne devait pas s'éterniser.
— J'imagine que vous vous êtes inspiré du mont Tantiss ? demanda Thrawn.
— Très peu, répondit Poldrei avec un mince sourire. Les cavités naturelles ont toujours constitué des repaires intéressants... « Ah, fier pic, d’où est aujourd’hui menée notre politique ! Ah, profonde grotte, où je cache à présent ma cagnotte ! »
— « Deux extrêmes fondent mon pouvoir, deux symboles feront ma gloire », poursuivit Thrawn.
La Complainte du Régicide, par Wilhuff Baldespir. J'ignorais que vous étiez amateur de théâtre.
— Baldespir est une institution sur Polcaphran. Il a vécu sur Malrinn, la planète d'origine de notre peuple, et ce sont ses livres qui se sont le plus répandus sur notre monde. Pendant la Guerre des Clones, nous avions tous adopté des pseudonymes issus de son œuvre.
— Quel était le vôtre ?
— Govani, dit Carth avec un regard entendu.
Le héros de la Complainte du Régicide. L'homme qui redonne la liberté à son peuple en abattant le roi fou mais perd tout du même coup... Cruelle ironie de l'histoire, n'est-ce pas, Carth ? — Dans le récit de Baldespir, la montagne est la forteresse du tyran, l'endroit où il loge ses armées, remarqua Thrawn.
— Exactement, répondit Poldrei en les menant au cœur de la base. Cet endroit n'est pas comme le mont Tantiss. J'y ai installé une garnison d'une centaine d'hommes et mes installations les plus précieuses.
Il mena ses invités dans la partie haute sécurité de la base, franchissant un à un les postes de contrôle jusqu’à ce qu’ils parviennent au saint des saints.
— Souvenez-vous des vers de Baldespir, dit alors Carth avec une pointe d’exultation. « Ah, profonde grotte, où je cache à présent ma cagnotte ! »
Il appuya sur le commutateur et la dernière porte s’ouvrit.
Il n’y avait pas de trace d’or dans la vaste salle au-delà. Les métaux avaient plutôt été choisis pour leur solidité que pour leur valeur pure. L’essentiel de leur champ de vision était occupé par d’immenses rayonnages émettant une lueur bleue diffuse. Mais, au fond, c’est une gigantesque représentation de la Galaxie qui attira leur attention.
Elle était d’une taille impressionnante, bien plus détaillée que celle projetée dans le musée de l’Observatoire de Brentaal, pourtant réputé pour sa précision. Plus important encore, elle semblait évoluer constamment, avec de multiples points se déplaçant d’un système à l’autre. Des couleurs venaient renforcer les lignes techniques déjà présentes sur cette sculpture lumineuse d’un genre unique.
— La voici, ma cagnotte, poursuivit Carth en étendant les bras comme pour embrasser toute la pièce. Le savoir !
* *
*
Après avoir fait le tour de cette gigantesque pièce, ils s’installèrent dans les fauteuils d’un petit salon de lecture. La salle était organisée comme un soleil, avec des rayonnages partant les uns des autres jusqu’à former un cercle complet. Les ouvrages répertoriés étaient classés selon un ordre des plus classiques. Il y avait dans cette collection l’ensemble des fichiers des archives de l’Empereur sur Wayland, organisés autour d’un noyau qui était cette carte de la Galaxie, venue directement du mont Tantiss. C’était la seule entorse de Carth à la vanité et à l’esthétique, mais il ne le regrettait pas.
— Kuat sera l’aboutissement d’une nouvelle politique, expliqua-t-il après avoir bu une gorgée de tisane aux herbes roses de Borleias. Un objectif de long terme, après plusieurs mois qui s’annoncent très chargés.
Il reposa sa tasse sur la table basse et renvoya le droïde qui les avait servis.
— Nous ne pouvons plus compter que sur nous-mêmes, dit-il alors en regardant plus particulièrement Thrawn. J’espérais beaucoup de mon rapprochement avec Ardus Kaine, mais c’est une impasse. Et de tous les seigneurs de guerre encore actifs, c’est sans doute le plus raisonnable.
— Avez-vous au moins tenté d’ouvrir les négociations ? demanda le Grand Amiral.
— J’ai envoyé des émissaires. Jan Stefside a rencontré Delak Krennel qui se dit prêt à offrir un appui financier régulier.
Il attendit quelques secondes, puis ajouta :
— J’ai décliné.
Thrawn plissa les yeux.
— Pourquoi ?
— Un tel accord serait plus compromettant qu’avantageux. Grâce à la prévoyance de Palpatine, nous ne manquons pas de crédits. Accepter ceux de Krennel reviendrait à laisser entendre qu’il soutient notre politique – et c’est exactement le genre d’informations que la Nouvelle République pourrait utiliser contre nous. Vous savez de quel genre d’homme il s’agit !
— Il était sous
mes ordres lors de ma campagne dans les Régions Inconnues.
— C’est vrai, j’avais oublié… Je ne veux pas d’officiers comme lui dans notre nouvel Empire.
— Notre « nouvel Empire ».
— Oui, exactement.
De plus en plus agité, Carth se leva et fit quelques pas.
— Vous, Thrawn, et vous, Teren, et vous aussi, Gilad, vous représentez tous ce que l’Empire a fait de mieux. Des officiers justes, loyaux et surtout dotés d’une conscience. Ces dernières années, nous avons surtout vu le pire… Comment voulez-vous que nous parvenions à reprendre pied sur des mondes qui déteste jusqu’au moindre fragment de notre souvenir ? Cette guerre est aussi une guerre médiatique, et j’entends gagner sur un terrain où la Nouvelle République est jusqu’à présent invaincue !
Il frappa du poing la paume de son autre main. Les officiers restaient silencieux.
— Les vieilles méthodes de Palpatine et de Tarkin – la doctrine de la terreur – ont montré leur totale inefficacité militaire, en plus d’être des crimes contre la Galaxie. Je veux changer cela. Des conquêtes raisonnables, des opérations intelligentes – ce que
vous faites, Thrawn. Ce que vous faites depuis votre retour. Ord Mantell. Sluis Van. Voilà des victoires qui ont fait parler d’elles !
— Mais vous voulez attaquer Kuat, rappela Thrawn.
— Pas tout de suite. Je compte d’abord effectuer une grande tournée diplomatique qui sera relayée par les canaux impériaux… Et républicains. Je me rendrai sur des mondes neutres ou encore impériaux, principalement ceux habités par des non-humains.
Il désigna d’un ample geste du bras la bibliothèque autour d’eux.
— Et chaque fois que j’en aurai l’occasion, je me servirai des informations de Palpatine pour offrir aux habitants de ces mondes ce dont ils ont besoin.
— Une stratégie très risquée. Ces données pourraient nous être bien utiles dans le futur…
— Elles le seront maintenant. J’ai vu de quoi l’Empereur était capable, dit Carth avec gravité. Si je veux montrer que son Empire n’a plus rien à voir avec le nôtre, je dois réparer les torts qu’il a commis.
Il tenta de ne pas regarder le garde du corps noghri de Thrawn.
Oui, vraiment tous. — Vous parlez d’un nouvel Empire, remarqua Pellaeon. Qu’est-ce que… Quel genre de changements prévoyez-vous ?
— Plus de libertés pour plus d’efficacité, répondit Poldrei. Je veux que dans leur quotidien les gens aient le sentiment d’être de retour aux grandes heures de l’Ancienne République. Plus d’ouvrages interdits, plus d’internement pour divergence d’opinion, plus de
Tribune Impériale et autres médias d’opérette mais de vrais centres d’expression. Mais ce ne sera pas la Nouvelle République pour autant… Pour la défense, la sécurité et la guerre, nous resterons l’Empire.
— Nous prendrons le meilleur des deux systèmes, comprit Rogriss. Et à côté de cet Empire modernisé, la Nouvelle République apparaîtra faible et divisée…
— Exactement, approuva Carth. Et quand ma campagne politique aura porté ses fruits, j’en lancerai une autre, militaire cette fois, pour reprendre les mondes les plus favorables à l’Empire – en commençant par Kuat, qui servira de tête de pont vers le reste du Noyau.
Ils entendirent alors une flopée de bruits de pas. Un homme approchait rapidement, à l’abri des rayonnages. Quand il en sortit enfin, Carth l’accueillit avec un sourire.
— Ah, tu es là ! Messieurs, dit-il à l’intention de ses invités, je vous présente Geram Tattler, notre nouvel archiviste – le maître des lieux !
C’était bien un homme, ou du moins l’avait-il été il y a longtemps, car la moitié arrière de son crâne était couverte de métal et de voyants lumineux. Il s’agissait visiblement d’un cyborg, de la catégorie que d’aucuns auraient qualifié « d’interfacé ». Mais Carth savait bien que Tattler n’avait eu aucune envie de devenir ainsi, au contraire de ces informaticiens capables de se faire greffer un ordinateur pour exercer leurs compétences. Il portait un uniforme sombre, d’une coupe un peu plus lâche que le standard impérial, et tenait au creux de la main une datacarte.
— C’est un honneur, Excellences, dit-il en s’inclinant légèrement.
— Est-il sûr ? demanda alors Thrawn en s’adressant à Poldrei.
Le Moff s’apprêta à lui répondre, mais Tattler s’avança.
— Je suis totalement fiable, Excellence, répondit-il d’une voix ferme. Et même si je ne l’étais pas, je ne représenterais pas un danger pour vous. La partie cybernétique de mon esprit ne concerne pas mes réactions biologiques mais ma mémoire, qui peut être compartimentée et gérée informatiquement. Chaque fois que je passe les portes de cette salle, j’oublie tout ce que j’ai pu y faire et tous ceux que j’ai pu rencontrer, jusqu’à mon retour. C’est pour cette raison que Carth m’a choisi.
— J’ai confiance en lui, renchérit Poldrei. Nous nous sommes connus à l’université. Geram a ensuite été un membre actif de la Résistance Polcaphréenne. C’est au cours de la Marche d’Heduris qu’il a été blessé à la tête… J’ai une confiance absolue en lui.
— Comme vous l’aviez en Ahris Garind, rappela Thrawn. Et il a rejoint Ardus Kaine par motivation pécunière.
Carth ne répondit rien et se contenta de sourire.
— J’ai la carte demandée, signala alors Tattler.
— Ah oui, parfait ! Merci, lui dit le Moff en prenant la datacarte.
L’archiviste s’éloigna tandis que Carth insérait le support d’enregistrement dans un lecteur de données.
— Je voulais justement vous démontrer que les informations des archives peuvent toujours avoir leur utilité. Vous, Thrawn, vous comprenez les peuples et les hommes en étudiant leur rapport à l’art. Moi, j’y parviens en connaissant leur passé.
Une liste de noms s’afficha alors en suspension entre eux.
— La liste des Jedi encore en vie lors de la proclamation de l’Empire, indiqua Poldrei. Tous exécutés depuis. L’un d’eux est le père de deux de nos principaux ennemis, Luke Skywalker et Leia Organa Solo. Il s’appelait Anakin Skywalker.
Il entra les premières lettres du nom et une fiche apparut alors.
— Il est mort très tôt, visiblement, dit Carth en fronçant les sourcils. Je pensais qu’il avait eu le temps d’initier son fils… Ce qui aurait pu nous donner quelques indications sur son comportement… Ah !
Il plissa les yeux pour lire le texte.
— Il est mort quelques jours après l’avènement de l’Empire. Skywalker ne l’a sans doute même pas connu ! Peut-être a-t-il justement élevé dans ce culte d’un père tombé au combat ?
— C’est ce que vous pensez vraiment ? demanda Thrawn, sceptique.
— Le sujet semblait le rendre mal à l’aise, expliqua Carth en haussant les épaules. Et sa sœur aussi. Quand je les ai rencontrés sur Bimmisaari… Il a visiblement été tué sur Mustafar. Pas de corps retrouvé.
Il fronça les sourcils. Le nom lui était familier.
— Mustafar, répéta-t-il lentement. Mustafar… C’est étrange… ajouta-t-il alors que ses souvenirs de la planète lui revenaient à l’esprit.
— Quoi donc ? fit Pellaeon.
— Vous connaissez la planète ? demanda Poldrei à ses interlocuteurs.
— C’est un monde volcanique et inhospitalier, doté de nombreuses ressources métallurgiques, décrivit Thrawn. Deux espèces indigènes de tailles différentes, mais à la morphologie proche si on omet ce détail.
— C’est exact, confirma Poldrei. Vous y êtes déjà allé ?
— Non, mais j’ai étudié l’art mustafari et ses sculptures de lave froide. Une forme d’art merveilleusement primitive.
— Euh… Si vous le dites. Le point le plus important, c’est que la Confédération des Systèmes Indépendants y avait installé une usine pendant la Guerre des Clones… Et une base de repli.
Après une courte pause, il reprit :
— C’est là que sont morts tous les dirigeants séparatistes.
— Vraiment… commenta Thrawn.
— Je n’en avais jamais entendu parler, avoua Pellaeon.
— L’annonce avait été très discrète, à la fin de la guerre. La purge Jedi occupait tous les esprits, et il y avait l’établissement de l’Empire… Mais quelques temps plus tard – ça doit bien faire vingt ans – un ingénieur géonosien nommé Gizor Dellso s’est mis en tête de relancer les hostilités… Et quel meilleur endroit pour installer une fonderie que Mustafar ? J’étais dans la Cinq-Cent-Unième Légion quand son existence a été découverte, et c’est à cette occasion que j’en ai appris plus sur…
Il s’interrompit ; un autre souvenir lui était revenu à l’esprit, celui d’une conversation tenue quelques mois plus tôt.
Il a fait de la Cinq-Cent-Unième une unité d’élite, le fer de lance de la lutte contre les Séparatistes, avait-il dit au dernier des Jedi au sujet de son père…
— C’est Anakin Skywalker qui a fondé le Poing de Vador, dit-il quand il arriva enfin à exprimer ses réflexions. Et, d’après la rumeur, c’est en tuant les chefs séparatistes – Sur Mustafar donc – que Vador est devenu le favori de l’Empereur. Mais si Skywalker était là…
— Vador l’aurait donc tué également, comprit Pellaeon.
— Exact.
— Et ça ferait de l’engagement de Luke Skywalker un acte de vengeance privée…
— Toutes les guerres commencent ainsi, répondit aigrement Poldrei. Mais ça ne cadre pas. Pourquoi ne pas avoir mentionné que c’est Vador qui a tué…
Vous avez eu votre vengeance, d’ailleurs ? Vous avez éliminé Vador. Et la gêne que Skywalker avait éprouvé à ce moment…
Si j’avais été à sa place – et j’ai été à sa place – j’aurais ressenti de la fierté en ayant éliminé le meurtrier de mon père. Pas de la gêne. Il y a quelque chose qui ne cadre pas… Il retourna la question dans son esprit, encore et encore, sous le regard perplexe de ses interlocuteurs. Il avait le sentiment de toucher au but. Il tenta de ramener à la surface ses souvenirs de Skywalker, quand il était un des plus grands héros Jedi de la Guerre des Clones.
Le Héros Sans Peur… Le survivant de Jabiim… Le vainqueur de Rendili… L’un des proches conseillers du Chancelier Palpatine… Comme Vador l’a été ensuite, remarqua-t-il alors.
Oui, encore une fois, comme Vad… Une hypothèse jaillit alors dans son esprit comme une flèche perçant sa conscience.
— C’est impossible… murmura-t-il alors.
Pourtant, quelque chose, au fond de son cœur, lui dit qu’il connaissait à présent la vérité.
— Que se passe-t-il ? demanda Thrawn avec fermeté.
Poldrei se tourna lentement vers lui et le regarda avec gravité.
— Il faut que je vérifie une information, indiqua-t-il lentement, la voix basse. Il se pourrait… Il se pourrait que ce soit très important.
— Si important que cela ?
Carth eut un rire sans joie.
— Suffisamment pour faire exploser la Nouvelle République.
Merci à tous pour vos commentaires, j'y réponds à présent.

L2-D2 a écrit:Mais c'est qu'il prend de la graine, le Moff Poldrei ! Jusque là, je le trouvais presque humble, certes Impérial, mais un Impérial "raisonnable". Là, le pouvoir semble lui monter à la tête... au point de jouer au plus malin avec Thrawn ? Je n'imagine pas le Chiss se laisser déposséder de tout ce qu'il est en train d'accomplir !
Poldrei a tenté jusqu'à présent de négocier des alliances, mais comme cette politique a échoué, il prend les choses en main... Et il va se montrer très sûr de lui tout au long de cette partie ! Trop, peut-être... ?

L2-D2 a écrit:J'aurais mis "venait", pour accorder avec la "petite vingtaine d'entre eux".
Les règles de conjugaison sont assez compliquées dans ce cas. Si je me fie à
ce site, les deux versions sont valables selon le sens qu'on donne à la phrase.

L2-D2 a écrit:Je n'ai pas pu m'aligner, non ?
Exact !
Tigre12 a écrit:Poldrei qui commence à marcher sur les plates-bandes de Thrawn? Leur relation risque de se compliquer.
C'est déjà une relation assez complexe. Ce sont deux Impériaux qui passent leur temps à craindre de se faire trahir par l'autre... On ne se débarrasse pas facilement de réflexes vieux de trente ans !
Tigre12 a écrit:Sinon une attaque contre Kuat risque d'enclencher une riposte républicaine.
Si la Nouvelle République est en mesure de répliquer à ce moment-là...
mat-vador a écrit:Un jeu de pouvoir commence à voir le jour entre Carth et Thrawn et ce n'est pas pour me déplaire

. J'aime quand il y a des dissenssions internes hihi

(entendez-vous mon rire démoniaque de Gentil Sith

?).
Effectivement, quelques dissensions... Comme au sein de tous les couples !

Zèd-3 Èt a écrit:Ils sont tous très biens, en particulier Carth, qui est sans conteste mon personnage préféré. Les derniers chapitres (de la partie 1) nous en apprennent un peu plus sur son passé, qui semble bien torturé comme j'aime

Juste... le nom Athalée me fait penser à Amalthée, la chêvre qui a nourri Zeus... je trouve que ce nom ne fait vraiment pas starwarsien
Effectivement, Carth est un personnage torturé, et tu n'es pas au bout de tes surprises... Je te conseille la lecture d'
Au nom des siens, qui nous en apprend davantage sur les origines du Polcaphréen.

Zèd-3 Èt a écrit:N'ayant pas lu les X-Wing, je ne peux rien dire sur la retranscription de Corran. Par contre, je rejoins Rine (je crois que c'est elle) sur le fait qu'on a du mal à entrer dans la dynamique de l'escadron. Pendant que j'y pense, il me semble avoir lu sur le Net que c'est lui qui, durant sa captivité, avait donné à l'Empire les moyens de décoder l'algorithme de la flotte rebelle, conduisant ainsi au massacre que tu as évoqué dans un chapitre
Effectivement, c'est peut-être un peu dur de rentrer dans cet escadron quand on n'a pas lu les romans... Je dois avouer que, les ayant lus une dizaine de fois chacun (mes romans
SW préférés, sans aucun doute !) j'ai un peu de mal à m'en détacher...

Et pour Jorin Sol, on t'a déjà répondu plus haut. ^^
En revanche, j'ai lu la Croisade Noire ! Pellaeon est très bien retranscris, tout comme le Schtroumpf atteint de conjonctivite. Thrawn...

Il est parfait !
Merci !

Beny'lya est un OC, je crois ? Il a donc eu un rôle important dans la destruction de Caamas... La Crise du Document serait-elle en avance de 10 ans ?
Mystère !

Pour ce qui est de Celric, je l'aime bien, en particulier dans la bataille d'Ord Mantell où je l'ai trouvé très sympathique
Alors tu vas l'apprécier dans la seconde partie !

Et pour finir, Grodin Tierce, dont le choix n'est sûrement pas anodin, surtout avec cette mystérieuse liste qui pourrait très bien être celle des modèles de clones
Non, effectivement, son choix n'est pas anodin, mais pour des raisons qu'on découvrira plus tard.
Sinon, j'ai remarqué un point qui revenait assez régulièrement : Dangor et Quest se comportent comme si l'Empereur était vivant... Le tome 2 porterait-il - au hasard - sur l'Empire des Ténèbres ?
Cela me semble très probable, vu que nous assistons à une réunion du Sénat où on nous dit que les Seigneurs de guerre du Noyau ne seraient dangereux qu'en s'unissant... ce qui est exactement ce que Palpatine va faire d'ici une grosse année...
Du coup, je m'interroge : sur quoi portera le tome 3 ? Là, comme ça, je pense à la Main de Thrawn, au Nouvel Ordre Jedi et à la Crise de la Flotte Noire. Cette dernière me semble peu probable (je me demande même si cette trilogie ne se passe pas avant la Croisade Noire

) vu que Thrawn n'est censé y jouer aucun rôle et que la CFN me semble peu indiquée pour conclure sur la renaissance de l'Empire telle que tu nous la présentes dans ta Fédération Impériale.
Tu as beau faire des romans longs, le
NOJ me semble bien trop long lui-même pour être revisité en un seul tome. Du coup, pour le tome 3, je verrais bien la Main de Thrawn avec un cliffangher sur le début de la Guerre des Vongs à la fin. J'ai tout bon ?
Il y a du bon et du moins bon dans tes hypothèses. Le fait que l'Empire des Ténèbres sera au coeur du tome 2 n'est pas un mystère, même s'il reste encore à voir comment cela se passera... Mais pour le reste, je resterai muet comme une carpe.

Zèd-3 Èt a écrit:Pour ce qui est des lettres M et W, je pense à Myrkr et à Wayland. J'ai bon ?
Tu devrais le découvrir très vite.

Zèd-3 Èt a écrit:Pour finir, je voudrais préciser deux-trois trucs sur les uchronies. Pour moi, il en existe de deux types : celles que j'appelle les déviations-évènement, les fameux Et si..., où un individu tourne à droite au lieu de tourner à gauche ; et les déviations-personnages, où un OC débarque et change tout. Là, avec Carth, je me demande dans quel cas on se trouve...
Et je me pose une autre question : la déviation a-t-elle eu lieu ? Dans l'ensemble, j'ai l'impression qu'on est dans la même configuration qu'au début de l'Héritier de l'Empire (le roman de Zahn), sauf que l'Aventurier Errant a été repris par Thrawn. Alors, quid ?
Carth est un OC, Beny'lya et Celric Tavill aussi... Tout comme Polcaphran est une planète inventée... De fait, la déviation a eu lieu dès que ces personnages sont entrés en contact avec ceux de l'univers étendu. Mais les effets ne sont pas encore très visibles pour l'instant.
Pour info, je suis fan des excellentes BDs
Jour J, où c'est un peu un mélange des deux techniques qui est utilisé : des événements "Et si ?" et des personnages inventés ou complètement redéfinis. On peut considérer que Poldrei existe aussi dans l'univers Legends, mais que Thrawn n'intervient pas sur Polcaphran et que Poldrei est capturé par Beny'lya. Puis le Conseil Intérimaire intervient, détruit la flotte bothane, tuant Carth, Derth et Celric par la même occasion. Plus d'uchronie. ^^
Zèd-3 Èt a écrit:Enfin, j'aimerais noter le caméo très réussi de Mara
Elle ne fera pas qu'un caméo.
