La présence de Corran est un hommage à l'oeuvre des X-Wings et à ce personnage qui est l'un de mes préférés de l'
UE.

Sinon, attaquons les choses sérieuses !
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La Fédération Impériale
Tome I - L'Aube de la Renaissance
Prologue
Le Destroyer Impérial
Chimaera, un des fleurons de la Flotte Impériale, croisait à quelques encablures de la lune forestière d’Endor. Ce n’était ni le plus gros ni le plus puissant des vaisseaux de la Flotte présente à cet endroit – ces deux trophées étant l’apanage de l’
Executor, le Cuirassé Stellaire de Dark Vador – mais il s’agissait sans conteste d’un des plus vaillants, avec son équipage affûté et son entretien irréprochable.
L’amiral Horst Strage, en charge de ce navire depuis maintenant quatre ans, avait la gorge nouée. Rien n’avait transpiré du Haut Commandement, même à son rang. Il doutait que quiconque ici, même Piett, sache totalement ce qui était prévu par l’Empereur ; le souverain avait bien des secrets. Mais il n’avait jamais perdu les combats où il s’impliquait, ce qui empêchait les officiers de remettre en doute ses ordres, même s’ils semblaient bizarres. Ce ne serait pas aujourd’hui que l’on commencerait.
Et puis, après tout, des Rebelles ne vont pas réussir là où un Grand Amiral de l’Empire a échoué, non ? La trahison de Zaarin avait durement éprouvé l’Empereur, même si la célérité et la brutalité avec laquelle il l’avait réprimée coupait définitivement toute envie de révolte chez ses serviteurs. Bien sûr, quelques mauvaises langues affirmaient que le plan de bataille n’était pas de Palpatine.
Mais tout de même… Cet homme – Pouvait-on encore penser qu’il en soit un ? – n’était pas à prendre à la légère.
Le capitaine Pellaeon, son second, lui tendit un rapport fraîchement rédigé et se retira de la baie d’observation pour regagner son poste.
Bien. Aucun mouvement pour l’heure. Il se remit à faire les cent pas.
Non, ce n’est pas bien, en fait. J’espère que les Rebelles ne vont pas profiter de l’absence de l’Empereur pour lancer une offensive contre le Noyau, ou pire, contre le Centre Impérial. Quoi qu’il arrive, il leur souhaitait bien du courage. L’Empire était inébranlable. Perdre autant d’hommes que sur la seule Étoile Noire aurait réduit la Rébellion à néant ; pour l’Empire, ce n’étaient au final que des chiffres que l’on avait reportés dans un rapport semblable à celui qu’il tenait entre les mains et qu’on avait remplacés l’année suivante. Rien de bien définitif en somme.
Enfin, pas tout à fait. Beaucoup d’officiers de qualité étaient morts sur Yavin, et leur perte se faisait encore durement sentir dans la Flotte. Des gens incompétents avaient accédé à des postes de responsabilité – parfois pour y mourir, comme Griff et Ozzel, qui avaient fait les frais des exigences de Vador.
Pellaeon revint vers lui avec un autre compte-rendu. L’amiral le remercia en hochant la tête. Il aimait bien le capitaine. Il était plus vieux que lui de deux ans, mais il se maintenait en bonne forme physique et faisait malgré tout preuve d’une obéissance à toute épreuve. Strage savait qu’il avait commandé son propre navire au cours de la Guerre des Clones, quand lui-même n’était encore qu’un enseigne au sein de la Home Fleet. Mais Pellaeon n’avait pas eu l’ambition d’obtenir un grade élevé ; il préférait diriger un seul navire et rester proche des hommes qu’il supervisait. Parfois, dans ses moments de mélancolie, Strage se prenait à regretter qu’il n’y ait pas plus de Pellaeon au sein de l’Empire.
Les choses iraient sans doute mieux.
Soudain, tout le pont fut en ébullition, et l’amiral dût faire face à l’agitation de son équipage.
— Contact confirmé, Monsieur ! cria l’un des enseignes. Les Rebelles sont arrivés en orbite de la Lune Forestière !
— L’
Executor et le
Pride of Talandia sont déjà prêts au départ, lança un autre.
— Doit-on envoyer les pilotes près de leurs chasseurs ? demanda un troisième.
— STOP ! rugit Pellaeon.
L’agitation retomba aussi vite qu’elle était apparue. La soudaine fureur du capitaine avait fait l’effet d’une douche froide calmant les ardeurs de l’équipage.
— Merci, Capitaine, dit poliment Strage. Messieurs, vous avez déjà reçu vos ordres. Respectez-les à la lettre et tout ira bien.
Il s’adressa plus particulièrement à l’officier navigateur.
— Lieutenant, préparez-vous à passer en hyperespace au signal.
L’homme acquiesça et fixa son regard sur l’écran en face de lui. Satisfait, l’amiral reprit sa position face aux étoiles.
— Et à présent, en avant, vers la victoire !
— Vers la victoire ! reprit en cœur l’équipage.
À cet instant, tous les vaisseaux de la flotte reçurent le même signal, celui de l’action. Les étoiles s’étirèrent, et le
Chimaera plongea dans l’hyperespace en direction de ce qui devait être le triomphe de l’Empire.
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Les dernières lueurs des deux soleils de Polcaphran s’attardaient par-delà les gratte-ciels de la capitale planétaire en ce pâle soir d’été. Comme à l’accoutumée, le plus gros des deux, Anafan le rouge, ne laissait plus entrevoir qu’une mince couronne écarlate, tandis que le petit Kuphran le bleu, bien plus proche en cette saison, emplissait le ciel d’une douce lueur indigo qui rendait ce spectacle toujours aussi unique. Assis dans son fauteuil à répulseur, le Moff Carth Poldrei observait le spectacle avec attention, ses yeux gris se posant tour à tour sur différents éléments du paysage. Originaire de Polcaphran, il y avait passé la majeure partie de son enfance, mais la Guerre des Clones puis plus tard son service militaire sur Coruscant l’en avaient éloigné. Récemment promu à la tête de son système natal, il profitait depuis lors de chaque moment, conscient de l’importance de chaque instant, alors que la paix était menacée. La Rébellion, tel était le nom de cette gangrène qui rongeait l’Empire. La Guerre Civile Galactique faisait rage depuis plusieurs années déjà, et elle s’éternisait un peu trop aux goûts du Moff. Bien sûr, elle avait ses avantages ; sans la destruction de l’Étoile Noire et de son État-Major, il aurait dû patienter quelques années de plus avant de pouvoir goûter aux plaisirs de son nouveau poste. Mais la peur du conflit était présente. Les Rebelles et leurs alliés gagnaient sans arrêt du terrain et semblaient se jouer des moyens déployés pour les arrêter. Une de leurs frégates corsaires, le
Far Orbit – un vaisseau impérial mutiné ! – avait nargué l’une des principales forces sectorielle du Noyau, le commandement du Marteau d’Azure, pendant des mois avant de finalement échapper aux pièges tendus.
Polcaphran était loin de bénéficier des armes mises à disposition des systèmes centraux. Cette planète, bien que raisonnablement peuplée, n’avait comme intérêt que son emplacement avantageux en bordure de la Route d’Entralla, à deux pas de Borosk. Il y avait bien quelques gisements importants de métaux, mais ils étaient dispatchés au sein d’un gigantesque champ d’astéroïdes qui flottait entre le huitième et le neuvième monde.
En revanche, il y avait des travailleurs, beaucoup de travailleurs ; près de neuf milliards d’habitants sur cette seule planète, et cinq autres dans le secteur environnant. Des hommes, et des idées : la capitale, Heduris, comportait quelques-unes des meilleures universités de la galaxie, ainsi que des centres de recherche civils renommés. Non, les Rebelles n’avaient aucun intérêt à s’attaquer à cet endroit ; leur image en serait atteinte.
Revigoré par cette pensée rassurante, Poldrei se redressa doucement dans son fauteuil et attrapa le verre de brandy corellien qui était posé sur la table à sa droite. Le droïde-serveur affecté à son service, RA-7, était programmé pour accomplir les tâches ménagères et réceptionner ses invités, mais il n’avait aucun talent pour les cocktails ; Carth préférait donc s’en remettre à des boissons déjà prêtes.
Alors qu’il sirotait son breuvage, il entendit la baie vitrée derrière lui coulisser. Des bruits de pas se firent entendre ; le couinement caractéristique indiqua que son visiteur portait des bottes en cuir neuves, et il sut dès lors de qui il s’agissait.
— Vous êtes en retard, déclara-t-il sans quitter des yeux le crépuscule qui s’avançait.
— Il y avait beaucoup de circulation à l’entrée de la ville, se défendit Garind.
C’était un jeune humain d’une vingtaine d’années, qui était entré à son service trois mois auparavant. Grand, blond, le regard d’un gris d’acier - à l'instar de Carth -, il arborait des traits durs et fins, avec un menton assez pointu qui n’était adouci que par un léger duvet. Originaire d’Heduris, comme Poldrei lui-même, Ahris Garind s’était engagé après la mort de son père lors de la bataille de Yavin. C’était un assistant déterminé et qui ne reculait devant rien.
Fort heureusement, il n’est pas tombé entre les mains d’un Tarkin ou d’un Zaarin, songea le Moff. Il se considérait en effet comme un modéré au sein de l’Empire. Peut-être était-ce ce qui avait ralenti son ascension dans la hiérarchie militaire. Mais s’il rejoignait les Rebelles sur l’égalité des espèces et l’importance des libertés – du moins, en apparence -, il n’approuvait ni leurs méthodes ni leur propension certaine au chaos. Il se plaisait à penser qu’il était dur mais juste, avec une pointe d’ambition qui n’enlevait rien à ses qualités, dont la moindre n’était pas la patience.
— Je connais ça, répondit-il avec un large sourire en se remémorant les embouteillages de son enfance. Des nouvelles du Centre Impérial ?
— Pas la moindre…
— Le Palais est calme, en l’absence de l’Empereur !
— Sait-on où Sa Majesté s’est rendue ?
— Je crois que Palpatine a une retraite sur Naboo. Avec les derniers mois chargés qu’il a dû subir, un peu de vacances lui feront du bien…
— Sans doute, monsieur.
— Ah, j’ai laissé mon agenda sur le bureau. Pouvez-vous vous occuper de le préparer pour demain matin ? Je vous en serais reconnaissant.
— Oui, monsieur.
— Bien. Et avertissez les cuisines que je déjeune chez le gouverneur demain à midi, qu’ils ne préparent pas un repas pour rien…
— Entendu. Ce sera tout ?
— Oui, merci.
L’assistant s’éloigna à grands pas, et le Moff Poldrei se retrouva à nouveau seul sur sa terrasse. C’était un endroit qu’il affectionnait particulièrement, même s’il faisait frais certains soirs lorsqu’il s’y rendait. En pierre volcanique, comme l’ensemble du palais, elle était bien plus accueillante que n’importe quel bâtiment de duracier froid et austère, comme on en trouvait sur les mondes du Noyau. Le bâtiment avait été édifié par son prédécesseur, le Moff Hiertuj, qui avait quelques mois plus tôt soutenu le Grand Amiral Demetrius Zaarin dans sa tentative de coup d’État. Hiertuj avait perdu ses installations en même temps que sa vie, et Carth, en tant que gouverneur militaire, lui avait succédé.
C’était un poste avantageux que celui de Moff. Créé à la fin de la Guerre des Clones par Palpatine, il chapeautait tous les autres grades de la hiérarchie impériale, à l’exception des Grands Moffs bien entendu. Ils étaient l’extension de la volonté de l’Empereur, les Intendants de l’Empire.
Ayant été nommé Moff trois mois auparavant, Carth Poldrei n’avait pas encore pu explorer la totalité du panel de pouvoirs dont il disposait. Certains droits étaient d’ailleurs ridicules, selon lui. Il n’avait pas besoin qu’on affiche son portrait sur les holoécrans publics, ni qu’on lui fasse une haie d’honneur à chaque fois qu’il descendait de son speeder. Ce genre d’apparat était ridicule et indiquait plus une cible pour d’éventuels opposants qu’un administrateur compétent. En revanche, il était bien pratique d’avoir un accès illimité aux banques de données impériales, y compris les plus secrètes, interdites depuis la chute de la République, ou de pouvoir disposer d’un vaisseau de commandement.
Il leva les yeux et regarda l’espace. Le
Némésis, un Destroyer de classe Impériale Mk.I, croisait en orbite de la planète. Malgré ses mille six cents mètres de long, le vaisseau était bien trop loin pour qu’on puisse le distinguer ; mais savoir qu’il était là rassurait Carth. Certes, ce n’était pas le plus puissant des vaisseaux de la galaxie, mais c’était déjà bien plus que n’importe quel croiseur de l’Alliance, à l’exception d’un ou deux peut-être. Et au cœur de l’espace impérial, c’était l’assurance du respect de ses pairs et de ses subordonnés.
Quant à celui de ses supérieurs… Eh bien, il lui faudrait le gagner tôt ou tard, de toute façon.
Mais l’heure n’était pas venue. Pour l’instant,
Étoile après Étoile, la fameuse émission d’exploration des planètes les plus fantastiques de la galaxie, était diffusée sur HoloCulture, l’une des chaînes les moins regardées mais les plus intéressantes du réseau galactique Holonet. Il décida d’allumer son poste pour la regarder.
Le thème du jour était le Dédale de Rishi, une formation stellaire extrêmement connue qui avait longtemps marquée une des limites de l’Espace Connu. Poldrei regarda le drone des explorateurs survoler les canyons bleutés d’une planète perdue au cœur de la nébuleuse d’Ormendron, située dans la même zone. Des paysages aussi fascinants réveillaient chez lui l’amour de l’aventure qui l’avait autrefois poussé à quitter sa planète pour s’engager dans la Marine.
La caméra allait s’engouffrer dans une caverne aux hautes parois quand l’image s’interrompit.
Il fronça les sourcils et vérifia l’indicateur de connexion sur sa télécommande.
— Garind, appela-t-il, venez voir, il y a un problème avec…
Il s’interrompit soudainement alors que son assistant accourait derrière lui. La silhouette plutôt menue d’une jeune femme en robe blanche était apparue sur l’écran. Derrière elle, on pouvait apercevoir ce qui semblait être une passerelle de commandement – mais qui n’était pas impériale, de toute évidence.
Poldrei reconnut immédiatement celle qui occupait à présent l’antenne. Il avait vu son visage sur de nombreux avis de recherche, il avait étudié son histoire après la destruction de sa planète natale, il l’avait même rencontrée lors d’une réception au Palais Impérial cinq ans plus tôt.
—
Habitants de la Galaxie, dit Leia Organa d’une voix solennelle.
Depuis plus d’un quart de siècle, vous vivez dans la crainte et la terreur. Aujourd’hui, la fin du nos malheurs approche. Il y a six ans, quand l’Alliance pour la Restauration de la République a été fondée, peu sont ceux qui ont cru à notre cause. Elle semblait vaine, inutile, dangereuse. Dangereuse, elle l’a été. Nombreux sont ceux qui sont morts en se battant pour elle. Des militaires, mais également des civils, victimes de la barbarie impériale, comme les habitants de ma planète, Aldérande. Mais vaine ou inutile, jamais. Aujourd’hui, nos efforts et nos sacrifices portent enfin leurs fruits. La Flotte Rebelle a été victime il y a quelques heures d’un piège monté par l’Empereur lui-même en orbite de la lune forestière d’Endor. L’ensemble des forces de Dark Vador, ainsi qu’une légion des meilleures troupes de l’Empire, étaient présentes sur place pour nous anéantir. Mais nous avons tenu bon, parce que nous savions que notre cause, juste et sincère, ne pouvait que l’emporter. Nous avons triomphé, victorieux de l’embrigadement des soldats et de l’ambition égoïste de leurs chefs avides de pouvoir. Dark Vador est mort. Plus important encore, l’Empereur Palpatine, tortionnaire de la Galaxie depuis bien trop longtemps, a été tué au cours de la bataille. Sa station de combat, l’Étoile de la Mort, n’est plus que cendres et poussières. Aujourd’hui, une nouvelle ère s’ouvre pour la Galaxie. Bientôt, nous délivrerons les planètes encore opprimées par ce qui reste de l’Empire, à commencer par Coruscant, qui retrouvera son rôle de cœur d’une République libre et égalitaire. Déjà les mondes pouvant obtenir leur indépendance par eux-mêmes commencent à se rallier à notre idéal, ouvrant la voie à ce qui deviendra prochainement… Une Nouvelle République. L’image disparut de l’écran et le documentaire reprit sa place, comme avant.
Non, pas comme avant. Car quelque chose avait définitivement changé dans la Galaxie. Palpatine était mort, et l’Empire venait de passer du stade d’hégémonie galactique à celui de puissance dominante mais contestée et sans chef.
— Ils y sont parvenus… lança Garind derrière lui.
— Pour l’instant, corrigea Poldrei. Rien ne dit que cela dure.
— Vous pensez que les Rebelles ont inventé tout cela, Monsieur ?
Poldrei réfléchit quelques instants à la question, recoupant tous les éléments qu’il avait en sa possession.
— Non, finit-il par répondre catégoriquement. C’est la vérité, la triste vérité. Tout concorde. Le départ de l’Empereur du Centre Impérial, le retrait de Vador des affaires publiques après la mort de Xizor…
— Vador, répéta l’assistant. S’il est mort…
Garind visait juste. Bien que l’Empereur n’ait étrangement jamais évoqué sa succession, Vador était aux yeux de tous le successeur désigné de Palpatine. Nombreux d’ailleurs étaient ceux qui craignaient le jour de la transition ; bien meilleur militaire que l’Empereur, le Seigneur Noir était cependant un piètre politicien.
— Il va y avoir du grabuge dans les prochains mois, prédit le Moff. Toutes les organisations que Palpatine tenait sous sa botte vont lutter pour des parcelles de pouvoir.
— Qui peut l’emporter, à votre avis ?
— Pestage, dans un premier temps. Le plus vieux conseiller de l’Empereur. Mais il n’a pas suffisamment de pouvoir pour diriger seul. Il semblerait que ce qui a préservé Palpatine des complots se retourne contre sa hiérarchie…
— Et qu’allons-nous faire,
nous ?
— Attendre, déclara Carth après une minute de réflexion. Bien malin celui qui peut dire dès maintenant avec certitude la direction que va prendre l’Empire dans les mois à venir. À ce moment-là, c’est la ruse qui va jouer ; seuls les plus prudents en sortiront indemnes et même renforcés. Dites au gouverneur que je décrète un deuil pour tous les morts de la Bataille d’Endor, c’est suffisamment ambigu pour contenter tout le monde. Ah, et dites à RA-7 de m’apporter un tasse de caf au plus vite.
Le droïde devait avoir entendu, car il entra sur la terrasse au moment même où Garind en sortait, apportant une dose de breuvage brûlant. En portant le récipient à ses lèvres, Poldrei jeta un nouveau coup d’œil aux étoiles.
Oui, il aurait sans doute besoin d’autres tasses dans les prochains temps…