Retour au sommaireChapitre précédentChapitre suivantChapitre VIISkes suivit Jef dans les coursives de la navette, et ne remarqua pas qu'ils prenaient le tracé le plus long vers l'infirmerie. Jef évitait le plus possible de passer à nouveau devant la soute. En revanche, Skes remarqua rapidement la brûlure que son frère avait à la main.
« Hé là, Jef ! Qu'est-t-il arrivé à ta main ? lança Skes en lui attrapant le bras.
-Ce n'est rien, il ne faut pas t'inquiéter. Juste une petite brûlure, répondit l'intéressé en se dégageant.
-Une petite brûlure ? As-tu bien regardé ? Comment t'es-tu fait cela ?
-C'est compliqué, allons d'abord retrouver les autres, si tu le veux bien.
-Hors de question,
vod'ika* ! Montre-moi ça, ordonna le jeune homme en agrippant le poignet de Jef. »
À regret, le blessé se laissa faire et regarda Skes examiner sa main brûlée qui n'avait même plus l'air d'une main humaine. Elle était couverte de cloques et noircie à tel point qu'on ne voyait même plus la couleur de la peau. Le plus étrange était certainement le fait que la blessure s'étendait sur le dos de la main, alors que cette partie n'avait pas touché le cube.
« Qu'est-ce que c'est ? Tu veux bien m'expliquer ?
-C'est cette boîte, cette chose que Stell était parti chercher. Elle émettait une drôle de lumière, alors je suis allé voir par curiosité. Et c'est là que j'ai été brûlé.
-Tu l'as touchée ? Tu as toujours été trop curieux...
-Ce n'est pas ma faute, s'indigna Jef. Viens voir, tu sauras ce que je veux dire.
-Quoi, dans la soute ? On doit aller à l'infirmerie d'abord, pour Scaroc. Et on devrait en profiter pour soigner ta main.
-Je vois bien que tu restes sceptique, suis-moi, insista Jef en prenant la direction de la soute qu'il cherchait à éviter quelques minutes plus tôt. »
Skes poussa un soupir résigné suivit son frère jusqu'à la soute. Prenant les devants, il enclencha l'ouverture et jeta un œil. Il y avait effectivement une boîte dans la soute, mais contrairement aux dires de Jef, elle ne brillait d'aucune manière. Au contraire, sa surface lisse et sombre était on ne peut plus normale. Il n'y avait aucun mécanisme visible pouvant expliquer de la lumière, en admettant que ce soit vrai.
« Tu as du prendre un sacré coup sur la tête,
ner vod*. Tu as peut-être confondu ce cube avec le four à impulsion, plaisanta Skes.
-Ne te moque pas de moi ! Je sais très bien ce que j'ai vu. C'est bien ce cube qui m'a brûlé, mais il est en quelque sorte désactivé maintenant. Regarde, ajouta-il en tendant la main.
-Arrête ça ! Je te crois, mais maintenant on va rejoindre les deux autres. »
Un sourire amusé sur les lèvres, Jef suivit son frère hors de la soute, laissant le cube étrange derrière lui.
En arrivant à l'infirmerie, ils trouvèrent le Chiss en train de retirer ses bandes de bacta avec l'aide du droide.
« Scaroc ! S'exclama Jef, tu es réveillé !
-Tu as l'air en pleine forme après tout ceci, lança Skes.
-Salut, les gars. Oui, ce droide médical est vraiment bien équipé. Une chance puisqu'on dirait que vous avez besoin d'un peu de soins vous aussi.
-En fait c'était prévu mais tu es passé avant. Skes, tu es en plus mauvais état que moi, on va commencer par toi.
-Le droide peut s'occuper de vous deux en même temps. Vos blessures ne sont pas aussi importantes que l'étaient celles de Scaroc, intervint une voix derrière eux.
Stell était de retour.
-Vous devriez vous installer et prendre le temps de bien vous soigner, profitez-en pour discuter. On arrive bientôt, mais je ne veux pas que vous m’accompagniez à la surface, je ne sais pas comment pourrait réagir mon client à la vue d'autres personnes que moi.
-Et qui est ce fameux client ? Tu sais pourquoi il veut ce cube ? demanda Skes, qui se rendit compte trop tard de son erreur.
-Comment sais-tu ce que je transporte ? Tu es allé dans la soute ?
-Je suis désolé, c'est à cause de Jef et de son histoire de lumière...
-Ce n'est pas possible, je devais préserver cette affaire le plus secrètement possible ! Quant au client, je ne sais pas encore de qui il s'agit. Qu'est-ce que c'est que cette histoire, Jef ? »
Ce dernier expliqua rapidement sa mésaventure dans la soute et montra sa main brûlée à Stell, main que le droïde s'empressa d'examiner.
« Qu'est-ce que cela signifie ? Il ne brille pas ce cube, et ne brûle pas non plus, s'étonna le Mandalorien. Je le sais bien pour l'avoir emmené ici.
-Eh bien pour moi il brillait, insista Jef, et il m'a brûlé. Sinon pourquoi j'aurais la main dans cet état ?
-Ce n'est pas important. On va te soigner, livrer le cube et oublier totalement cette affaire ! Maintenant prenez soin de vous, je vais préparer notre arrivée. Oh, tant que vous y êtes, un petit passage à la douche sonique ne vous ferait pas de mal. »
Sur ces paroles, il sortit et laissa les trois jeunes entre eux.
Retournant au cockpit, il revisionna rapidement l'holo-enregistrement que venait de lui envoyer son client. Il donnait les coordonnées du lieu où se déroulerait la transaction. Mais ce n'était pas cette information qu'il avait omis de dire à ses protégés, c'était l'identité de son client. Car même si son nom lui était inconnu, sa race était facilement identifiable avec ce visage bleu et ces yeux rouges. Et ce n'était pas le moment pour Scaroc de se montrer devant un Chiss. Un voyant rouge clignota sur le tableau de bord, sortant Stell de ses pensées. Le vaisseau sortit de l'hyperespace et se dirigea vers Klavus VII, la planète où se trouvait son client. Le système se situait à la frontière entre la Bordure Extérieure et les Régions Inconnues, domaine des Chiss. Le choix de cette planète se tenait pour son client. Depuis l'espace elle avait une belle couleur ambrée, mais la situation à la surface était déplorable. Un trio de griffes-ciel à la mode coruscanti étaient au centre d'une ville qui aurait pu passer pour du luxe sur Raxus Prime. Ce genre de planète où une élite dirigeante laissait le reste de la population dans la misère dégoûtait Stell au plus haut point. Comme il s'y attendait de la part d'un Chiss, son "associé" avait fixé la rencontre au sommet de l'un des trois bâtiments. Il dirigea le
Cuyan vers les coordonnées indiquées et remarqua tout un groupe de personnes qui attendaient sur le toit, ce qui ressemblait fortement à un énorme piègel. Il posa son vaisseau précisément à l'endroit indiqué, car s'ils lui en avaient tendu un, ils s'attendraient à ce qu'il se pose un peu plus loin. Un Chiss ne se contenterait pas de mettre une bombe à l'endroit indiqué mais à côté, en cas de doute de la part de sa victime. Les Chiss étaient peu connus mais réputés très intelligents, non sans raison.
Stell récupéra son
buy'ce et le
beskad qu'il avait prêté à Scaroc, puis vérifia rapidement son équipement. Tout était en ordre. Il laissa un message sur l'intercom à l'intention des trois adolescents dans l'infirmerie :
« Hé, les jeunes, je vais livrer le cube. Ne bougez pas du vaisseau, c'est un ordre. »
Il abaissa la rampe et sortit à l'extérieur, sous le ciel nuageux de la planète. Heureusement, son casque filtrait l’air local, ses systèmes indiquant un danger à le respirer pour tout organisme étranger à cette planète. Danger potentiellement létal en cas d’exposition trop prolongée. Cela ne semblait pas gêner le groupe qui l'attendait. Ils avaient dû prendre un vaccin ou de quoi se protéger, à moins qu'ils n'aient pas prévu de s'éterniser. Il compta sept personnes, sept Chiss. Ils portaient tous une combinaison noire et tenaient un fusil blaster IH-75. Au vu de leur position, il était clair qu'il s'agissait de soldats, probablement les gardes du corps de son client. D'un clignement de paupières, il activa une des fonctions de son HUD, ouvrit la porte extérieure de la soute et alla récupérer le cube noir qui luisait à la lumière du jour. Il ne faisait qu'un mètre de long, de large et de hauteur pour un poids plus lourd qu'il n'y paraissait, soit près de vingt kilogrammes. Stell déposa son butin sur un chariot à répulsion et le conduit devant le Chiss avant tendit la main :
« Maintenant, ma récompense. Je n'ai pas envie de traîner sur cet
osik* que vous appelez planète. »
« Skes, que fais-tu ? Stell a dit de ne pas quitter le vaisseau ! Lança Scaroc.
-Je vais juste regarder ce qu'il fait, sans me montrer. Allez, vous n'êtes pas un peu curieux ?
-Si, mais ce n'est pas sans raison qu'il nous a dit de ne pas bouger d'ici, intervint Jef.
-Je suis soigné et je suis passé aux rayons soniques. Vous n'avez qu'à rester, moi je vais voir, fit Skes avec un sourire entendu, avant de quitter l'infirmerie.
-Oh, il est impossible celui-là.
-Jef, peux-tu me donner la chemise ? demanda Scaroc en se levant.
-Tu n'es pas sérieux ? Tu veux y aller aussi ?
-Ça ne peut pas faire de mal, si on jette juste un œil. Et puis il a raison, nous sommes comme neufs.
-Presque, me concernant : ma main n’est pas encore guérie. Mais j'ai pas tellement le choix, surtout que Skes y est déjà, soupira Jef en ouvrant la porte. »
Scaroc suivit son ami vers la sortie du vaisseau et ils trouvèrent Skes allongé en haut de la rampe, l'air fasciné par ce qu'il voyait. Entendant leurs pas, il se retourna et fixa Scaroc d'un air inquiet. Ce dernier ralentit en voyant l'expression de son ami. Intrigué, il se coucha sans bruit à côté de lui, imité par Jef puis regarda à l'extérieur. Le choc fut violent pour le jeune Chiss quand il vit le client de Skes. Un souvenir amer remonta brusquement et s'empara de lui.
La Salle des Cérémonies était sans conteste la plus belle œuvre-d'art de Csilla, et même de toute l'Ascendance : une architecture unique pour un peuple unique. Des piliers porteurs sculptés avec soin étaient placés dans la salle de manière à être à la fois efficaces et esthétiques. Les murs d'un blanc immaculé à l'image de la surface de la planète resplendissaient sous la lumière de l'éclairage intense de la salle. Qui était loin d'être pleine ce jour-là, et la cérémonie qui s'y déroulait était tout sauf heureuse. Fier, droit, Johth'ess'csapla se tenait debout devant les autres Chefs des Familles régnantes. Actuellement, quatre familles se partageaient le pouvoir : les Nuruodo, les Csapla, les Sabosen et les Inrokini. Mais par un stratagème inconnu, les Nuruodo avaient réussi à faire passer le Chef de la famille Csapla pour un traître, et aujourd'hui il était en disgrâce. Scaroc se tenait droit lui aussi, aux côtés de sa mère et de sa grande sœur, fixant son père qui se défendait dignement face aux accusations.
L'oncle d'Etsan - son ami - dirigeait l'accusation en tant que dirigeant de la Famille Nuruodo et était en train de prononcer la sentence en accord avec les deux autres Chefs. Une décision terrible et irrévocable : l'exil. Son père devait quitter l'espace Chiss pour ne plus y revenir. Malgré tout, il demanda une seule chose en souvenir de son passé et du rôle qu'il avait joué pour les Chiss : que sa famille puisse quitter la planète aussi, pour éviter l'humiliation continuelle. Mais même ce droit lui fut refusé, au vu de la gravité des actes qu'il était censé avoir commis. Projeter l'assassinat des membres éminents des familles régnantes, comme si son père pouvait s'abaisser à de telles pratiques. Les preuves retrouvées avaient été montées de toutes pièces, Scaroc en était persuadé et il savait aussi que son père chercherait à rétablir la vérité. Il n'allait pas partir seul, Scaroc voulait l'accompagner. Mais il fallait trouver un moyen de le suivre. Le pouvoir voulait qu'il reste sur Csilla ? Il allait contester le pouvoir. Brisant le protocole, il se dégagea de la petite foule et alla se poster aux côtés de son père. Ce genre d'action était faite pour piquer au vif la fierté des détracteurs de son père, en particulier l'oncle d'Etsan qui était en train de parler. Content de son coup, Scaroc regarda l'orateur dans les yeux et soutint son regard...En un instant, le jeune Chiss revécut cette scène de son passé, à la seule vue de l'interlocuteur de Stell. Comment oublier le visage de l’homme qui avait condamné son père ? L’oncle d’Etsan se trouvait sur Klavus VII ! Il n'était pas seul, il était toujours accompagné de ses gardes du corps triés sur le volet. Scaroc ignorait ce qu'il disait à Stell mais à l'évidence, il ne le paierait pas. Scaroc était persuadé que ce n'était pas lui le cerveau, que le père d'Etsan avait tout planifié depuis le début sur Csilla. Cela devait en être de même ici, avec cette affaire de cube. Pourquoi les Chiss le voulaient, c'était une excellente question. Scaroc n'avait pas souvenir d'un objet de ce genre en rapport avec son peuple.
« Vous ne voulez pas que je devienne votre ennemi ?' »
La voix de Stell résonna soudain, forte et menaçante, tirant le jeune Chiss de ses pensées.
« Ça dégénère, là-bas on dirait, murmura Jef. Que fait-on ?
-Il est capable de se débrouiller seul face à sept ennemis, tout de même, s'indigna Skes.
-N'en soyez pas si sûr, ces soldats Chiss comptent parmi les meilleurs et ils étaient ici avant Stell, avertit Scaroc.
-Comment tu sais ça ?
-C'est évident puisqu'ils sont en formation de combat classique. Et c'est leur genre de prévoir le coup en arrivant les premiers.
-Tu penses à un piège ?
-C'est un style très Chiss, tendre un piège et attendre que la proie se jette dedans. Ensuite pour respecter la règle de défense, on le pousse à nous attaquer.
-Stell ne se laissera pas berner, les rassura Skes.
-Eh bien, c'est un guerrier. Il ne va pas se laisser faire aussi facilement, remarqua Jef.
-Il a dit qu'on ne devait pas se montrer.
-Il n'a pas précisé « quoi qu'il arrive » fit Scaroc avec un sourire mesquin.
-Pourquoi tiens-tu tant à intervenir ? s'étonna Skes. Tu connais ce Chiss ?
-Si on veut.
Sur cette réponse énigmatique, Scaroc se dirigea vers la cabine principale et récupéra les deux
beskad restants.
-C'est peut-être un peu exagéré comme réaction non ? s'inquiéta Jef. »
Comme pour lui répondre, une explosion se fit entendre à l'extérieur et les trois jeunes se précipitèrent sur la rampe pour voir ce qu'il se passait.
Avec son
beskad, Stell avait tranché la cellule énergétique du fusil blaster de l'un des soldats qui s'était approché de trop, et l'arme avait explosé dans les mains désormais disparues du Chiss. La raison de cette attaque du Mandalorien était évidente, une dizaine de nouveaux soldats étaient apparus derrière les premiers et avaient mis Stell en joue sur ordre du Chef Chiss. Scaroc en était le premier étonné. Ne pas payer Stell était une possibilité, mais l'attaquer restait dangereux. À moins d'être sûrs de leur coup, malgré l'absence évidente d'un autre piège que celui des renforts.
Stell était bien content de porter ce nouveau modèle de
Beskar'gam* développé par MandalMotors. Les tirs des Chiss ne lui faisaient aucun dégât, mais il n'allait pas pour autant attendre qu'ils n'aient plus de munitions. Il enclencha son jetpack et fila dans les airs puis se pencha légèrement avant de lancer le missile imbriqué au réacteur dorsal.
Spécialité de la maison, mes grands.L'explosion tua sur le coup quatre ennemis et le souffle en éjecta trois de plus du toit. Plus que la moitié à vaincre. Il fut alors surpris par un tir venant d'un des soldats qui tombaient dans le vide. Son jetpack explosa et Stell fut projeté au sol, indemne grâce à son armure mais sonné. Il se releva rapidement et saisit son pistolet disrupteur, ayant lâché son
beskad durant la chute. Juste à temps car plusieurs Chiss étaient en train de viser son
buy'ce. Il était solide, mais plusieurs coups bien placé ou assez puissants causerait la fin de la visière et la mort de Stell. Il leva le blaster et supprima d'un seul coup ses quatre assaillants, avant de perdre le blaster arraché de ses mains par un autre tir. Il lança une volée de fléchettes empoisonnées sur les quatre derniers combattants, avant de se tourner vers le chef de cette équipe de tueurs. À sa grande surprise, il le vit étendu au sol à quelques mètres du vaisseau, le jeune Scaroc croisant deux
beskad devant lui.
« Je t'avais dit de rester dans le vaisseau, je crois.
-Il s'est enfui quand il a vu que tu gagnais, je ne pouvais pas le laisser partir.
-Tu connais ce Chiss ?
-Oui.
-Alors, qu'attends-tu pour le tuer ? Tu en meurs d'envie, je le vois bien. »
Ces mots eurent un impact considérable sur Scaroc.
Le tuer. Tuer le Chiss qui a condamné mon père.L'adolescent recula alors en lâchant les sabres, les yeux fixés sur ce visage qu'il avait tant voulu détruire, lorsqu'il avait quitté l'espace Chiss. Il avait échoué, il n'avait pas pu se résoudre à le faire. Ses souvenirs s'étaient emparés de lui et l'avaient fait reculer.
Je suis faible.Stell n'avait pas ce genre d'émotions, tuer ne lui posait aucun problème. Il pointa un mini-blaster qu'il avait en réserve jusque-là sur le Chiss qui le regardait, l'air apeuré.
« Je n'aime pas qu'on trahisse ma confiance,
shabuir.* Il est temps de payer, lança-t-il. Mais je n'attendrais rien de toi, ajouta-t-il avant de tirer.
Le Chiss s'effondra au sol, un trou fumant dans le front.
« Stell, regarde le cube ! s'écria soudainement Jef, depuis le haut de la rampe en compagnie de Skes. »
Stell se tourna vers le cube qui avait été oublié dans le feu de l'action. Du moins par les Mandaloriens. Trois Chiss non-armés étaient venus le prendre et disparaissaient dans un speeder blindé de l'autre côté du toit. Un second speeder fonça sur le
Cuyan, un tireur à son bord tandis que le premier disparaissait au loin avec l'étrange cube. Sans prévenir, Stell envoya une petite grenade dans le réacteur du speeder des assaillants tandis qu'il les survolait.
«
Sooran, shab !* »
Le speeder explosa dans les cieux de Klavus VII, projetant une pluie de débris qui allait retomber sur les miséreux de la ville. Il était temps de quitter cet endroit, et il lui fallait demander quelques explications à son protégé, notamment sur leur présence hors des Régions Inconnues et de leur intérêt pour le cube. Il se tourna vers l'adolescent et le vit alors, toujours au même endroit. Scaroc vacilla sur ses jambes, les yeux toujours fixés sur le cadavre du Chiss. Alors qu'il perdait l'équilibre, Stell le rattrapa et le serra contre lui avant de lui murmurer :
«
Ni kyr'tayl gai sa'ad.* C'est terminé, Scaroc. Tu ne dois plus te laisser faire par ton passé.
Cin Vhetin.* »
Lexique : *Vod'ika : Petit frère
Ner Vod : Mon frère
Osik : pas besoin de trad

Beskar'gam : "Peau de fer" L'armure mandalorienne en
beskarShabuir : Abruti
Sooran, Shab ! :
Bouffe ça, ordure Ni kyr'tayl gai sa'ad : Je considère ton nom comme celui de mon enfant.
Cin Vhetin : Ardoise effacée, nouveau départ.