[MAJ]
Bonjour 

Un nouvel extrait du roman est disponible sur le site IGN.com. Le voici, en VF, traduit par Lain.

C’est une chose difficile être une créature sans but.

La raison d’être de cet homme, Malakili, pendant un temps, était de donner un but à de telles créatures. Il était toujours bien avec les bêtes. Enfant, dans un taudis sur Nar Shaddaa, il enseigna aux vicieux gugverms d’arrêter de voler les magasins de nourriture ; et avec le temps ils devinrent ses animaux domestiques, ses amis, ses protecteurs. Plus tard, il aida à apprivoiser et préparer une grande variété de bêtes pour les cirques Hutt : dragons des sables et ailes-tueuses et des petits rats womp dans leur petite combinaison. Et encore plus tard, pour sa plus grande joie, des rancors. Ces mêmes monstres que personne ne pouvait domestiquer à part lui. Et maintenant son dernier rancor, Pateesa, est mort.

Ecrasé par un idiot chanceux vêtu de noir.

Pire, son employeur aussi est mort ; éradiqué par le même idiot chanceux et ses cruels amis. Malakili et les autres avaient été laissés dans le palais après que la barge de Jabba explose en une gigantesque boule de feu, les laissant indécis sur la marche à suivre. Un nouveau Hutt devrait arriver pour occuper le trône, disent-ils. Et tant d’entre eux restent alors que la nourriture diminue et l’eau se fait rare. Bientôt, ceux qui restent partiront aussi, dans les sables et par-delà les dunes. Aucun Hutt n’était en train de venir. La galaxie était en train de changer. Se pouvait-il que ce soit contre ça que les Hutt étaient en train de se battre. Un genre de guerre du crime opposant raclure à raclure ?

Malakili était un des derniers dans le palais.

Et alors un jour il partit aussi.

Il pensa qu’il pouvait peut-être aller apprivoiser la monstruosité se trouvant au fond du Grand Puits de Carkoon (et s'il échoue, se jeter lui-même dans sa gueule), mais le puissant Sarlacc était blessé. Les débris enflammés de la barge avaient plu au-dessus de lui. Son corps, considérablement plus massif que sa bouche exposée entre les sables glissant, a été en partie déterré, ses tubes digestifs éventrés, ses entrailles pillées par des Jawas ingénieux. Ils avaient sorti les armes et les armures, les droides et les outils. Et les squelettes, évidement.

La créature de Carkoon avait un noble but, attendre et manger, et maintenant elle était laissée à pourrir et à gémir entre les griffes des pillards. Malakili pleura à une autre vie sans but.

Il erra comme beaucoup le font. Il avait l’impression d’être un morceau de tissu ou un tas d’ordure voguant au gré des vents à travers le désert, poussé dans cette voie et tiré dans celle-ci. Roulant sans destination, sans aucun sens.

Et maintenant il songea, je vais mourir.


C'était le nouvel extrait, on en parle sur le forum !
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Bonjour à tous

Le site américain usatoday a mis en ligne hier soir un nouvel extrait pour le roman Aftermath - Life Debt de Chuck Wendig, dont la sortie est prévue pour le 12 Juillet aux USA (et en 2017 en France). Cet extrait nous dévoile la présence d'un personnage provenant directement de l'Episode VII - Le Réveil de la Force.

L'extrait est disponible, en VF, sous la couverture. Si vous préférez garder la surprise concernant le personnage en question, n'allez pas plus loin !

Il n'y a qu'une seule règle au chateau de Maz Kanata.

(Bon, d'accord, il y a des douzaines, voire même des centaines de règles. Si vous montez sur scène, vous devez vous produire ; ne buvez pas ce qu'il y a dans le pichet marron ; ne descendez pas les escaliers ; si votre animal fait tomber quelque chose quelque part, vous êtes viré ; tous les contrats nécessitent l'approbation de Maz avant d'être effectués, et si vous essayez de la doubler, elle prendra ce qui vous revient et ce qui lui revient et le vendra au plus offrant ; et pour l'amour de tout ce qui est sacré, ne mentionnez pas les yeux de Maz à moins de vouloir vous engager dans une très longue conversation.)

Mais il n'y a qu'une seule règle orale - écrite, également, dans une centaine de langues (beaucoup d'entre elles oubliées depuis longtemps) sur le mur derrière le bar : TOUT LE MONDE EST BIENVENU. (PAS DE BAGARRE.)

Cette règle est simple en surface, mais pas facile à respecter, car le chateau de Maz Kanata est un lieu de rencontre depuis des temps immémoriaux - un nexus attirant d'innombrables lignées d'allégeance et d'opposition, un lieu où non seulement amis et ennemis peuvent se rencontrer, mais où tous les conflits peuvent se résorber, de sorte que tout le monde peut s'assoir, prendre un verre et manger, écouter une chanson, et négocier n'importe quel marché requis par leur coeur ou leurs idées. C'est pour cela que les drapeaux hors de son chateau représentent des centaines de cités, de civilisation et de guildes datant d'encore plus longtemps que ça. La galaxie n'est pas, et n'a jamais été, un affrontement de deux forces opposées luttant pour la suprématie. Il y a eu des milliers de forces : un conflit non pas avec une seule corde, mais une toile d'influence, de domination, de désir. Des clans et des cultes, des tribus et des familles, des gouvernements et des anti-gouvernements. Des reines, des satrapes, des seigneurs de guerre ! Des diplomates, des flibustiers, des droides ! Des pirates informatiques, des marchands d'épice, des radoteurs, des parieurs ! Pour que ce soit clair : TOUT LE MONDE EST BIENVENU. (PAS DE BAGARRE.)

Vous vous battez ? Vous êtes fichu.



Voilà pour l'extrait. Je m'excuse par avance du style complètement lourdingue qui peut être présent, mais je n'ai fait que retranscrire au mieux le style de Wendig (si si).
On attend vos réactions sur les forums.