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[EXCLU SWU] Critique sans spoiler de Tarkin
 
[Critique] Le Moff le plus célèbre a son roman !
26/10/2014
ATTENTION, Cette actualité contient des spoilers !

Un spoiler est une information sur l'histoire d'un film, livre, etc. qui, si le lecteur l'apprenait avant de découvrir le film/livre, gâcherait le plaisir de la surprise. Par exemple, nous considérons ici comme spoiler toute information sur les futurs films Star Wars qui ne soit pas directement prévisible à partir des autres films. Pour plus d'informations sur notre système Anti-Spoiler, notamment comment régler vos paramètres, veuillez lire ce dossier.
Bonsoir à tous

Dans un peu plus d'une semaine, le 4 Novembre pour être exact, paraîtra aux USA le roman Tarkin, de James Luceno.
Et sur SWU, comme depuis pas mal de temps déjà, nous avons lu le roman. Voici donc deux critiques, signées Lain et moi-même, garantie sans spoiler.


Mais tout d'abord, petit rappel de la couverture et du synopsis.

Tarkin



Le synopsis :

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Il est le rejeton d'une famille honorable et vénérée. Un soldat dévoué et un législateur reconnu. Un partisan loyal de la République et un allié de confiance à l'Ordre Jedi. Formé par le politicien sans pitié, Seigneur Sith et futur Empereur, le Gouverneur Wilhuff Tarkin s'élève dans la hiérarchie Impériale, renforçant son autorité sans merci... et poursuivant égoïstement son destin d'architecte d'une domination absolue.

Régnant grâce à la peur de la force plutôt que grâce à la force elle-même, il conseille son Empereur. Sous la direction de Tarkin, une arme ultime de destruction inédite se rapproche de plus en plus d'une réalité terrifiante. Lorsque la bien-nommée Etoile Noire sera complète, Tarkin est confiant que les quelques poches de rébellions Séparatistes restantes seront mises à genoux - par l'intimidation... ou l'annihilation.

En attendant ce moment, l'insurrection demeure une menace réelle. L'escalade d'attaques violentes menées par des forces de résistance ainsi qu'une nouvelle preuve d'une conspiration Séparatiste sont un danger immédiat auquel l'Empire doit répondre rapidement et brutalement. Et pour éliminer un groupe de revendicateurs de la liberté, l'Empereur se tourne vers ses deux meilleurs agents : Dark Vador, le très craint Sith aussi mystérieux qu'impitoyable ; et Tarkin - dont le sens tactique et l'efficacité paveront le chemin de la suprématie de l'Empire... et l'extinction de leurs ennemis.




La critique sans spoiler de Lain-Anksoo


Bon, je tiens tout d'abord, dans cette partie hors critique, à prévenir tout le monde du sentiment que ça fait de lire un roman Star Wars qui ne s'inscrit plus dans ce qu'on appelle désormais l'Univers Legends. C'est très frustrant, d'autant plus que ce livre est écrit par Luceno, ainsi à la première mention d'un lieu ou d'une planète ou d'un événement ou d'une personne présente dans l'ancien UE, on pense immédiatement à son histoire Legends, alors que celle-ci n'est plus canon.
Ceci étant dit, on passe à la critique.

I) Vador et Tarkin

Il s'agit des deux têtes d'affiche du roman, je dois dire qu'avec mes a priori de l'Univers Legends, j'ai eu un peu de mal avec Vador, car dans l'ancien Univers on avait droit à une personne qui tue d'abord et ne pose jamais de question. C'était la personne la plus froide et sadique de cette période, au-dessus de tous, pensant que personne hormis l'Empereur n'est digne de lui et ne représente rien. Or, en y repensant pendant ma lecture, on a un Vador différent dans la trilogie originelle, surtout dans l'épisode IV, où l'on a un Vador qui a du respect pour le personnage de Tarkin et qui lui obéit. Et bien dans ce livre, on nous fait comprendre comment cette relation de "camaraderie" a pu s'installer. On se retrouve donc avec un Vador curieux, discutant avec Tarkin sur sa jeunesse, lui demandant son point de vue, des conseils. C'était donc très étrange mais en même temps plus raccord avec les films.
Mais Tarkin, me direz vous ?
A la base, je souhaitais un livre un peu comme Plagueis qui nous raconte toute la vie de Tarkin et finisse avec sa mort dans l'Etoile Noire, finalement ce n'est pas le modèle retenu pour ce livre. Mais on a droit à énormément de flashbacks, tout le long du livre, sur la jeunesse et vie d'adulte de Tarkin ; cependant, ce livre se déroulant cinq après la Revanche des Sith, on n'aura pas droit à toute l'histoire de Tarkin entre cette date et sa mort…

II) Le Scénario

Comme on ne s'attaque pas à la vie entière de Tarkin, il fallait bien une histoire, une crise à laquelle il doive faire face.
Au début, j'avoue avoir été séduit, intrigué par cette crise qui s'annonçait assez explosive et pouvait nous montrer les talents de tacticien de Tarkin au cours d'un belle bataille spatiale et une possible apparition d'un petit bout de l'Etoile Noire. Et puis plouf, ça tombe à l'eau, le reste du livre est pour ainsi dire une course poursuite…
Alors oui, on a le droit de voir les talents du futur Grand Moff lors de cette fuite à travers la bordure extérieure, talents qui feraient pâlir le non-canon amiral Thrawn.
Donc le gros avantage de cette histoire reste la peinture du système impérial et de la galaxie qui devrait servir de fond à toute cette histoire. Je dirai donc que ce qui devait être la toile de fond de l'histoire ne l'est pas, c'est l'histoire du roman qui n'est qu'une toile de fond pour Luceno, lui permettant poser les bases du nouvel Univers en période Impériale.

III) Les références, bases du nouvel Univers made by Luceno

Alors oui on est dans le nouvel Univers, mais on sent que celui qui écrit est James Luceno, et autant dire que ça le titille le bonhomme. Donc en terme de références directes, on n'a droit qu'à du The Clone Wars ou des films, mais en références indirectes, une grosse partie de l'UE Legends restera d'actualité. En effet, pour ceux qui ont un grand poster de la galaxie Star Wars au-dessus de leur lit, vous pouvez le garder, car au vu de ce livre, la plupart des planètes existent encore et à la même place !
On peut aussi dire que la politique et le fonctionnement de l'Empire restent à peu près les mêmes, ainsi que certains éléments sur l'ancienne histoire galactique…
De même on a droit à de jolis éléments intrigants au sujet de l'Empereur, de l'ancien temple Jedi, de l'avenir de l'Empire…
Tout ça pour dire que l'on n'est pas si dépaysé que ça, enfin si peut être, par le prénom de Palpatine !

Note : 79%

Les plus :

- Toutes les descriptions du système impérial
- Toutes les descriptions psychologiques de Palpatine, Vador et Tarkin
- Les références indirectes à l'UE Legends

Les moins :

- L'histoire finalement très moyenne qui sert juste de toile de fond

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La critique sans spoiler de Link


Voici donc le second roman de la nouvelle continuité. Son titre ? « Tarkin », soit le nom de l’un des Impériaux qui a le moins de temps de présence à l’écran dans Un Nouvel Espoir, mais dont tout le monde se souvient parce que c’est lui qui ordonne la destruction d’Alderaan sous les yeux médusés de la Princesse Leia. L’auteur ? James Luceno, l’un des plus prolifiques (et aussi l’un des meilleurs) auteurs de l’Univers désormais Legends. C’est à lui que l’on doit notamment l’excellent roman Plagueis. Luceno avait d’ailleurs pour mission de faire subir à Tarkin le même traitement que pour le maître de Sidious dans le roman éponyme. Alors, mission accomplie ?


Un vrai livre d’histoire…

La première moitié du roman mélange l’histoire de Tarkin et l’intrigue principale du roman, se déroulant quatorze ans avant la Bataille de Yavin (ou cinq ans après la prise de pouvoir de Palpatine, c’est comme vous voulez). Mais cette intrigue est mise vraiment au second plan, et l’auteur s’attarde longuement sur le passé du futur Grand Moff. On retrouve donc un Tarkin âgé de onze ans dans le premier flashback, sur sa planète natale Eriadu (c’est d’ailleurs l’une des très nombreuses références à l’Univers Legends) sur laquelle les Tarkin ont depuis tout temps eu une forte influence.

De flashbacks en flashbacks, on va voir Tarkin grandir, subir des épreuves, évoluer jusqu’à se lier d’amitié avec Palpatine, entrer en politique et arriver jusqu’aux événements de la Guerre des Clones. L’ensemble est vraiment passionnant, et on suit avec un grand intérêt les péripéties de Tarkin, grâce notamment aux nombreuses références à la série TV The Clone Wars et à la narration de nombreux événements se déroulant en coulisses. Ainsi, les interactions entre Tarkin et Palpatine ou Dooku valent leur pesant d’or. Arrivé à la moitié du roman, on regrette que les flashbacks s’arrêtent tant on aurait aimé en apprendre plus.

… sur fond d’une intrigue moyenne

Durant la première partie du roman, nous avons droit à la mise en place de l’intrigue proprement dite : la « Sentinel Base » (un nom de code qui cache quelque chose mais je ne vous dirai pas quoi), sur laquelle travaille Tarkin, est attaquée par un mystérieux vaisseau. Le tout va nous mener vers un piratage de l’Holonet et un vol du vaisseau personnel de Tarkin… et peut-être vers un complot plus grand encore. Pour contrer tout cela, l’Empereur dépêche donc Tarkin et Vador, rien que ça !

Dit comme ça, cela semble alléchant, mais à la lecture, j’ai eu l’impression de relire les mêmes événements plusieurs fois dans la seconde moitié du roman. Et il faut attendre les quatre derniers chapitres pour que les choses accélèrent, et que l’intrigue se dénoue. Les révélations finales sont cependant assez intéressantes, même si l’une d’elles était prévisible, tant Luceno s’attardait sur un personnage en particulier.

L’intrigue aurait donc pu être améliorée, mais cela reste un petit détail tant il y a encore du positif.

Une plongée au cœur du système Impérial

Comme je vous l’ai dit, Tarkin et Vador vont œuvrer ensemble durant une bonne partie du roman. Et que dire si ce n’est que la relation entre deux des personnages les plus puissants de l’Empire est un vrai bijou ? Alors que les films nous laissent une image plutôt froide de ces deux protagonistes, Luceno nous les transforme en génial tacticien à l’intelligence remarquable pour Tarkin, tandis que Vador est tout simplement davantage humain… et moins brut que ce que l’on sait de lui. Les échanges entre les deux sont là aussi intéressants, à tel point que l’on croirait presque, par moments, voir deux copains discuter autour d’une bière.

Au-delà de Tarkin et Vador, c’est tout le système Impérial qui est décortiqué : toutes les filiales du gouvernement, toutes les personnes influentes sont là, et ont plus ou moins leur importance dans l’intrigue. De plus, Luceno s’échine à vraiment nous montrer l’Empire comme les « gentils » (plus d’une fois, on aura qu’une envie : voir les rebelles échouer), mais tout en saupoudrant le récit de piques de propagande ou d’actes nous rappelant que non, il n’est peut-être pas si bon que ça d’avoir les Impériaux au pouvoir.

Le seul petit regret est la mise légèrement en retrait de Palpatine, mais ce n’est pas parce qu’il est peu présent qu’il n’a pas son importance.


Nouvelle continuité, vraiment ?

On le sait, James Luceno est le roi des références aux autres œuvres dans tous ces romans de l’Univers Legends. Ici cependant, du fait de la nouvelle continuité à laquelle appartient Tarkin, il était impossible de mentionner des œuvres de la continuité précédente. Cependant, quelques personnages sont repris, mais également de nombreuses planètes (elles sont 34 à être mentionnées ou à faire partie de l’action du roman, pour vous donner une idée…).

C’est bien simple : s’il n’y avait pas les nombreuses références à la série TV The Clone Wars, ce roman pourrait très bien faire partie de l’Univers Legends.

Conclusion :

James Luceno reste fidèle à lui-même et nous délivre un très bon roman, même si l’intrigue de base est un poil légère. On notera une très bonne caractérisation des personnages, un aspect historique vraiment intéressant, et une plongée passionnante au cœur de l’Empire.

Note : 85 %


Merci à Del Rey pour l'exemplaire offert pour la critique.


On parle de tout ça sur les forums.
Parution : 26/10/2014
Source : Le staff
Validé par : link224
Section : Littérature > Romans
Type : Critique
On en parle sur nos forums
 
Les 10 premières réactions (voir toutes les réponses) :
  • 26/10/2014 - 21:35
  • 26/10/2014 - 21:38
    ouiiiiiiiiiii :oops:
  • 26/10/2014 - 22:48
    La caractérisation de Tarkin dans ce roman à l'air intéressante par contre vos critique m'inquiète sur le fait que Vador serait adouci par rapport à l'UE Legend... Bordel c'est vraiment pas à faire ça !



    Sinon pour le nom de Palpatine, je préférais l'excuse foireuse de Darth Plagueis et du "juste" Palpatine que lz prénom qu'il lui ont refourgué... Je trouve ça laid et oui ça casse le mythe.
  • 27/10/2014 - 0:25
    Vraiment très intéressé par la relation Tarkin-Vador. J'adore leurs échanges d'égal à égal dans ANH. Abordé la chose de manière encore plus intellectuelle : j'suis preneur ;)
  • 27/10/2014 - 12:38
    Calimero a écrit:m'inquiète sur le fait que Vador serait adouci par rapport à l'UE Legend... Bordel c'est vraiment pas à faire ça !

    comme je l'ai dit il ressemble plus au vador de la trilo originelle que celui des BDs et romans Legends
  • 27/10/2014 - 13:28
    Lain-Anksoo a écrit:
    Calimero a écrit:m'inquiète sur le fait que Vador serait adouci par rapport à l'UE Legend... Bordel c'est vraiment pas à faire ça !

    Comme je l'ai dit il ressemble plus au vador de la trilo originelle que celui des BDs et romans Legends

    Plus à celui de l'OT par rapport à UNE scène où il écoute Tarkin ( et encore on peut interprété ça comme de la condescendance vis à vis de Tarkin ).
    Le reste du temps l'OT pour moi montre surtout un Vador capable d’exécuter des gradés aux moindres faux-pas de leurs part.
  • 27/10/2014 - 13:31
    oui mais il "discute" aussi de temps à autre
  • 27/10/2014 - 13:41
    Calimero a écrit:Plus à celui de l'OT par rapport à UNE scène où il écoute Tarkin ( et encore on peut interprété ça comme de la condescendance vis à vis de Tarkin ).
    Le reste du temps l'OT pour moi montre surtout un Vador capable d’exécuter des gradés aux moindres faux-pas de leurs part.

    tu parles de ESB surtout, parce que dans ANH on voit Tarkin qui n'a pas peur de Vador et ne semble pas en position inférieure par rapport à lui.
  • 27/10/2014 - 14:15
    Ça n'empêche, c'est une scène, et ça peut être pris de bien des façon.
    Vador trouve Tarkin efficace et moins tarte que l’Impérial de base ( sans pour autant le voir comme son égal nom d'un bantha faut pas poussé ) et Tarkin le sait, il ne risque rien vis à vis de Vador tant qu'il reste l'excellent militaire qu'il est. A partir de ça il peut lui parler comme à un collègue de boulot, mais de là à en faire des potes.. J'ai toujours trouvé qu'on voyait bien dans ANH que Vador laissé la vie à l'officier Impériaux quant Tarkin lui demandait parce qu'il le voulait bien.

    Je trouve que l'OT dégage une image impitoyable de Vador qui collait à ce que l'UE Legend en disait, que ce soit dans ANH ( où il tue des rebelles en les étranglant pour leur arracher des réponses, torture Léia ) ou ESB ( où il supprime les officiers aux moindres echecs ). Il n'y a que dans ROJ où il est un peu plus humains à travers des sentiments comme les remords, la mélancolie, la tristesse ( et l'amour évidemment ).
    Mais au jour le jour de sa vie de sith, depuis qu'il a perdu Padme, je ne le voit pas être quelqu'un avec des amis où capable de bien s'entendre avec qui que ce soit. Ça reste un dépressif en colère qui se venge du monde de tous qu'il a subi à la moindre contrariété.
    Fin' voila comment je vois sa personnalité dans les films.
    Et du coup la caractérisation Legend de Vador était très bien traité à mes yeux.


    Pour ce qui est de roman je suis juste content qu'il fasse de Tarkin un méga stratège badass level100 à en faire pâlir de jalousie Thrawn, parce que là ouai c'est comme ça que je le voyait ^^.
  • 27/10/2014 - 14:47
    Je ne pense pas qu'il faille avoir peur de la caractérisation de Vador dans le nouvel UE (et surtout pas avant d’avoir lu le livre).
    Il ne devient pas tout gentil, c'est simplement qu'on peut enfin s'attarder sur son rapport à Tarkin, qui comme le montre ANH (et aussi TCW!) était courtois et loin de la relation qu'il entretenait avec les autres impériaux.

    D'après ce que je lis dans la review de Lain-Anksoo, je n'ai pas peur et suis au contraire content de ne pas voir les rapports Tarkin-Vador rebootés avec un Vador pseudi-badass qui donnerait des ordres à Tarkin en le menaçant.

    Je pense que bien souvent les perso de SW ont dépassé dans nos esprit (et dans l’inconscient collectif, puis dans l'UE) ce qu'ils sont dans les films ; ce qui nous amène à parfois être déçus et se sentir trompés, même quand le perso reste fidèle à sa première caractérisation (là je fais une vieille généralité, je ne parle pas spécialement de Vador ou de ce bouquin).
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