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La 501e
  • Titre original 501st
  • Genre Roman
  • Série Imperial Commando (Vol. 1)
  • Univers Legends
  • Année et période -19 (Emergence de l'Empire)
  • Auteur(s) Karen Traviss
  • Couverture Greg Knight
  • Traducteur(s) Gabrielle Brodhy
  • Synopsis :

    La Guerre des Clones est terminée, mais la bataille entre l'Empire et les soldats clones qui ont déserté ne vient que de commencer. Avec des contrats de morts placés sur leurs têtes et une garnison impériale haïe sur Mandalore, le clan des clones vétérans de Kal Skirata, des mercenaires Mandos, des réfugiés marginaux et un Jedi renégat, découvrent que leur pire cauchemar les a suivis chez eux. La recherche pour guérir le vieillissement accéléré des clones devient de plus en plus pressante, et le fils de Etain doit être protégé coûte que coûte. Darman et Niner sont toujours bloqués dans la légion Impériale et se battent pour survivre dans une armée très différente. Mais tandis que Mandalore se prépare à résister au nouvel ordre de Palpatine, Skirata est forcé d'offrir un sanctuaire à ceux qu'il hait le plus et à certains qu'il croyait mort. Le clan Skirata pensait que rien ne pouvait être pire... jusqu'à ce que leur armée privée de fortune doive faire face à la réalité de combattre l'Empire. Leurs ennemis les plus mortels se trouvent être leurs propres frères...

  • Note du staff SWU
     (64 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (78 % - 4 commentaires)
     (68 %)

    501st est un cas un peu particulier, au regard des conditions d'écriture et de publications qui ont été les siennes. Karen Traviss avait en effet prévu une suite à ce roman pour conclure son cycle sur les commandos, roman dont elle n'aura pas pu finalement assurer l'écriture. Maintenant que ces conditions ont été posées, allons à la rencontre de cet ultime opus écrit par Traviss...

    Au ralenti

    C'est l'expression qui résume peut-être le mieux la première partie du roman. Tout est extrêmement long. Nous nous retrouvons sur Mandalore, avec le clan Skirata qui mène sa petite vie tranquille. Et pendant des pages et des pages, et des pages, et des pages, on nous décrit la banalité du quotidien des mandaloriens. Phase qui n'a pas un grand intérêt, si ce n'est celui de montrer la vie à laquelle sont censés aspirer tous les clones. Car oui, en théorie, tous les « fils » de Skirata sont loin d'être sortis d'affaire. Entre la lutte contre le vieillissement accéléré, Darman et Niner coincés sur Coruscant au sein de la 501st, il y a de quoi faire !
    Mais au lieu de tirer profit de ces éléments, on nous assène la vie champêtre des clones, les amourettes naissantes qui virent à la caricature tellement chacun trouve sa chacune. Tout baigne dans un marasme affligeant, presque incohérent quand on se remémore par exemple l'action musclée et haletante pour mettre la main sur Ko Sai dans Triple Zero. Là en revanche, on a le temps. On ne se presse pas. On accueille d'abord d'autres Jedi sur Mandalore, histoire de greffer au récit encore plus d'intrigues pâlichonnes. On regarde ce qui se passe au sein de l'organisation mandalorienne, on réinjecte même un coup de Deathwatch et des passages inutiles sur la sœur désormais démente de feu Jango Fett, retenue captive. On va boire une bière. On laisse de côté la recherche sur les gênes responsables du vieillissement accéléré, pour créer un antidote dans le cas d'une hypothétique attaque de Palpatine. Bref on s'ennuie pas mal.

    In Karen’s brain

    Pour mieux comprendre, entrons dans la tête de l'auteur, où le cheminement de ses pensées va nous éclairer sur ses choix pas judicieux pour deux sous, et sur le bazar qui règne dans son esprit :

    « Voilà voilà... Alors les couples : Gilamar avec Uthan, ok, Jilka avec Corr, ok... et puis Ny pour Skirata. Voilà tout le monde est casé. Ah oui m**** Dar et Niner... Qu'est-ce que j'en fais ? Bon ils sont censés revenir sur Kyrimorut. Ah ouais mais non. Là ça va me faire trop de monde sur mandalore, ça va être le bordel… déjà qu'avec Zey qui revient... (tiens lui, je vais le refiler à Djinn Altis et sa bande, avec Callista il seront contents). Et le pompon, Darman et Niner s'entichent de leur supérieur, Mélusar, au sein de l'armée impériale. Voilà comme ça on a du « Skirata » des deux côtés, c'est nickel.
    Bon ça avance pas trop mais on savoure. Après tout il reste bien un tome pour finir…
    Ah non ! Sapristi, j'avais oublié ! Va falloir leur dire que je passe la main, je pense pas rédiger la suite… Bon on verra plus tard quand j’aurai fini d’écrire celui là. Bon allez, histoire de mettre la rage, on va mettre un mini cliffangher enfin intéressant... On a qu'à dire que... Ouais voilà : on a qu'à dire que Darman veut finalement bien rentrer s'occuper de son fils pour le mettre à l'écart du reste de l'univers, quitte à se mettre à dos tout le monde. Même son propre clan. Même ses frères. Allez hop emballé c'est pesé ! »

    Voilà. Incroyable, non ?

    Conclusion

    Karen ne nous raconte au final rien, la trame directrice du cycle n’avance pas. Et c’est dommage car le traitement des personnages, l’écriture des dialogues et l’atmosphère dégagée par la narration est toujours de qualité. Mais ça ne suffit plus. Peut-être est-ce une volonté de ralentir avant le dernier tome qui n’arrivera jamais (ou pas par elle en tout cas) pour mieux repartir ? Mystère. Le procédé est à son zénith quand on atteint la moitié du livre : Ordo et les invalides vont enfin récupérer Niner et Darman sur Coruscant, mais ce dernier… ne veut pas (pour ceux qui auront compris les raisons fumeuses de rester que donne l’auteur à Darman, n’hésitez pas à laisser des commentaires…) Ce genre de retournement était plaisant dans les tomes précédents – on pense notamment au savoureux manège du même Ordo qui avaient feint de détruire les données de Ko Sai sur un coup de tête, laissant Skirata et le lecteur abasourdis. Mais ici, ça agace. Vraiment. Surtout sur un livre où il ne s’est rien passé avant le développement, pendant, et où la situation initiale reste inchangée à la fin. Nous sommes donc face à un dernier roman de Traviss assez décevant, tant par son contenu que par son absence de « vraie » suite.
    On serait tenté de lui mettre une note franchement basse… Mais au regard de tout ce qui se fait concernant les clones dans l’UE, 501st reste malgré tout devant que ce soit en termes de qualité ou d’intérêt tout court. Loin devant.

  • 21/06/2014
     (60 %)
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