Je suis nouveau sur ce forum, il s'agit de mon premier post !

Etant un grand fan de science-fiction et de Star Wars, mais aussi quelqu'un qui aime bien écrire, j'ai décidé de me lancer dans la fan-fiction ! Je n'avais pas vraiment d'époque en tête avant d'écrire cette courte histoire, mais comme je n'arrivais pas à me décider, j'ai choisit la Vieille République, quelque milliers d'années avant l'Empire parce que les Jedi sans les Sith ce n'est pas amusant, et vice-versa !
Je vous partage donc le texte en espérant avoir des avis et des critiques (il risque d'il y avoir des fautes d'orthographes qui ont réussi à échapper à ma relecture !

Les deux chevaliers Jedi, Kylen et Theron, attendaient, assis dans la salle de négociation de leur vaisseau. Le Conseil leur avait donné la mission de régler un conflit frontalier entre les colons humains et les aliens natifs de la planète Agurra. Kylen et Theron s’y étaient donc dépêchés, et avaient donné rendez-vous aux représentants des deux peuples dans leur vaisseau en orbite.
- Mais que font-ils, bon sang…, se demanda Kylen en se frottant les yeux, agacé.
- Reste calme, ils ne devraient plus tarder, sourit Theron, que la mauvaise humeur de son ami amusait toujours.
- Cela va faire plusieurs heures qu’ils ne devraient plus tarder… Je préfère les missions plus musclées plutôt que régler ce genre de conflit de cours de récréation, Theron !
- Notre devoir est avant tout de protéger la République et de préserver la paix, Kylen. Pas de dégainer nos sabres laser à la première occasion, affirma Theron en se levant pour boire un des verres posés sur la table en face de lui.
- C’est tout de même plus amusement…, bougonna le chevalier Jedi, en resserrant sa toge brune.
Theron se dirigea vers la fenêtre pour contempler la planète recouverte de forêt et parsemées de nombreux lacs, comme autant de petites tâches bleues.
- C’est un bien joli monde qu’Agurra, tout de même…, déclara songeur le Jedi en sirotant son verre.
Kylen ne prit même pas la peine de répondre. Il fermait les yeux et somnolait. Finalement, il prit la parole et combla le silence.
- Pourquoi tu ne prends pas d’apprenti, Theron ? Demanda-t-il.
La question fit sourire le chevalier de la République qui se tourna vers son ami.
- Et toi ?
- Je n’ai pas le temps, et puis ce n’est pas vraiment mon truc de me trimballer un jeune naïf.
- Disons que c’est la même chose pour moi, Kylen ! Rigola Theron en reposant le verre.
- Pourtant tu es beaucoup plus sage et plus patient que moi…, dit son interlocuteur en se redressant.
- J’ai… J’ai déjà eu un padawan. Ca a été une mauvaise expérience…
Avant que le Jedi n’ait pu en dire plus, une voix résonna dans les haut-parleurs :
- Les représentants sont arrivés. Dois-je les faire rentrer ?
- Ouvre les portes, Len, on a assez attendu ! S’écria Kylen, et Theron lui fit signe de se calmer quand entrèrent les deux diplomates.
Les colons de la planète étaient représentés par un homme richement vêtu, brun, à l’air hautain. Les Agurriens, peuple cornus à la peau bleue, semblaient avoir choisi une femme, à l’air sage et pourtant assez jeune.
- Sir Adelmar, messieurs Jedi, se présenta poliment le représentant colon.
- Ynal’Uk, dit simplement l’Agurrienne en tirant une révérence.
Theron les salua à son tour, mais Kylen resta assis et les dévisagea. Theron se ressaisit et consulta ses notes.
- Il me semble que vous vous disputez à propos d’une chaîne de montagne, qui, je cite, « appartient aux tribus ancestrales Agurriennes », n’est-ce pas ?
- C’est cela, oui, confirma Ynal’Uk. Mais les corporations humaines que représente Adelmar veulent commencer à les exploiter en y creusant des mines, ce qui détruirait le patrimoine historique Agurrien.
- Mais fournirait la planète en métaux précieux, et en ferait un centre économique, appuya le diplomate humain, en remettant une de ses manches.
- Voilà un joli dilemme, sourit Kylen, en se grattant la barbe.
Les deux diplomates le toisèrent d’un regard mauvais.
- Ecoutez, je pense que…
Theron s’arrêta brusquement en contemplant la large fenêtre. Les deux diplomates firent de même, bouche-bée. Etonné, Kylen se leva et se dirigea vers eux pour voir la fenêtre. Une immense flotte de vaisseau était désormais en orbite d’Agurra, la plupart se préparant à débarquer.
- Que… Qu’est-ce que c’est que ça, messire Jedi ? Balbutia Adelmar, paralysée.
- Ces croiseurs semblent appartenir à… A l’Empire Sith ! S’exclama Kylen, toujours aussi étonné.
- Mon peuple se battra, en tout cas, remarqua Ynal’Uk, sans changer d’expression faciale. Les Agurriens étaient réputés très peu démonstratifs.
- Je croyais qu’ils avaient été bannis ! S’exclama Théron.
- Et bien ils sont revenus, mon ami, ricana tristement Kylen. La paix n’aura pas duré longtemps, maintenant on ferait mieux de rejoindre tout de suite Coruscant et…
Mais Kylen fut coupé sèchement par Ynal’uk.
- Je ne laisserais jamais mon peuple seul face à cette menace ! S’exclama-t-elle.
- Si on s’éternise ils nous tueront et ce sera malheureusement le cas, madame ! Expliqua Theron en s’approchant de la porte.
Le haut-parleur se remit à grésiller et la voix du pilote Len retentit à nouveau, en plus des bruits de nombreux tirs de blaster.
- Ils ont pénétrés dans le sas, ils…
La transmission s’arrêta net. Kylen fit signe aux deux diplomates de s’abriter derrière eux tandis qu’ils reculaient loin de la porte en dégainant leurs sabres laser. Celui de Théron était vert, car il privilégiait l’usage de la Force, l’autre chevalier Jedi s’était contenté de la lame bleu basique. Des étincelles jaillirent des extrémités de la porte. Ils étaient en train de la forcer.
- Restez bien derrière nous ! Ordonna Théron, tout en serrant bien la poignée de son sabre avec ses deux mains.
- Ils vont rentrer…, Kylen essayait de contrôler sa peur, tout en gardant son calme.
Finalement la porte valsa à travers la pièce et de la fumée jaillit une poignée de soldats en armure noire qui braquèrent les quatre républicains de leurs armes. Les Jedi ne bougèrent pas. Il aurait été stupide d’attaquer. Enfin, un homme encapuchonné aux vêtements sombres pénétra à son tour dans la petite salle confortable.
- Enchantés, Jedi ! Sur ce, il se dévoila devant les deux chevaliers, toujours sur leur garde.
Le visage blanchâtre du Sith était strié de cicatrice, et ses yeux jaunis par le côté Obscure. Mais son sourire narquois, déformé par un sinistre rictus, trahissait son anxiété.
- Darth Venasz, heureuse surprise ! S’exclama Theron, attristé. Je vois que l’on t’as offert une promotion et le contrôle des armées de l’Empire…
- Notre petite force d’invasion t’a impressionnée ? Ricana le dénommé Venasz. Ce n’est rien comparé à ce que nous possédons !
- Vous vous connaissez ? S’enquit Kylen.
- Mh, disons que nous avons effectué quelques missions pour le Sénat ensemble. Avant que Venasz ne sombre du côté Obscure, ajouta sombrement Theron.
- Quoi ? Rigola le Sith, tu veux dire avant que tu ne m’abandonnes sous les tirs de blasters !
- J’étais persuadé que tu étais mort ! Et quand je vois ce que tu es devenu, j’aurais effectivement préféré que tu meurs… Mais sache que j’ai toujours regretté ce jour.
- Peu importe, tu fais désormais partie du camp des vaincus ! Nous allons reprendre cette galaxie ! Annonça fièrement Venasz.
- A force de ne pas arriver à remplir cet objectif, vous ne vous lassez pas ? Ironisa Kylen, soudainement sûr de lui.
Sa remarque retira tout sourire au Sith, il fit signe aux soldats de partir.
- Je vais vous enlever toute envie de rire, jeune homme, déclara-t-il froidement, en sortant un petit appareil de communication de sa ceinture.
Il marqua une pause, puis murmura dans le micro.
- A toute les unités, ordre 31-7. Je répéte, ordre 31-7, sourit Venasz.
Un silence envahit la pièce, et tous se tournèrent vers la fenêtre. Les Jedi se préparaient au pire. Et ils avaient raison.
Tous les chasseurs retournèrent dans les principaux croiseurs. Un long silence s’installa dans la pièce, rien ne bougeait plus en face d’eux. Tout à coup, d’énormes lasers jaillirent des vaisseaux. La surface de la planète fut alors instantanément calcinée. Les vagues sismiques et les incendies provoqués par les tirs surpuissants de l’armada ravageaient à vue d’œil Agurra.
- Cela vous apprendra à vous moquer d’un Seigneur Sith, jeune présomptueux ! Sachez que nous ferons de même pour toutes les autres planètes qui nous résisteront, ou qui…
- Espèce de fumier !
Ynal’Uk, qui venait de couper sèchement le Seigneur Noir fonça sur lui, après avoir dégainé un couteau. Un tir de blaster dans la tête la tua sur le coup. Adelmar venait de dégainer un pistolet, mais surtout, de révéler sa traitrise.
- Vous étiez de mèche avec les Sith depuis le départ…, dit Theron avec une moue de dégout.
- Je sais choisir le bon camp, dit le diplomate, toujours avec le même air hautain extrêmement désagréable.
- Mon ami Adelmar à pu faire diversion en créant cette stupide histoire, et vous attirez droit à moi, ricana de plus belle l’ignoble Sith. Je vais enfin pouvoir me mesurer avec toi, et te faire comprendre ton erreur, Theron !
Alors que le diplomate félon allait de nouveau ouvrir la bouche, Kylen fit un rapide revers de son sabre et la tête d’Adelmar chuta par terre, avant que le reste du corps ne la suive. La réaction de Venasz ne se fit pas attendre : il dégaina deux sabres laser aux lames rouges, mais continua de rire.
- Sa mort ne change rien, pauvre petit Jedi. Mais cela vous attire juste un peu plus de côté Obscur de la Force ! Qui sait ? Peut-être qu’un jour nous feront front commun !
Kylen ne prit même pas la peine de répondre avec sarcasme, il fonça sur le Sith. Theron l’imita et les sabres de différentes couleurs entamèrent une danse macabre, tandis que les bruits de leurs chocs raisonnaient à travers tous le vaisseau. Kylen maîtrisait parfaitement la forme IV, dite Ataru, qui était basée sur l’offensive, et il ne laissait jamais un moment de répit à son adversaire. Theron, moins affirmé, tentait avant tout de protéger son ami des coups de l’infâme Sith tout en ripostant de temps en temps. Le combat semblait amuser ce dernier, qui ricanait à certaines occasions. Il espérait attirer un peu plus Kylen du côté Obscure, le forcer à se servir de sa colère et de sa haine. Theron projeta grâce à la Force un siège sur Venasz, qui se contenta de le trancher d’un geste machinal avant de continuer à se battre. Le duel semblait sans issue, les Jedi et le Sith ne pouvant se départager. Mais le Seigneur Noir, qui consacrait la majeure partie de ses coups pour Kylen jusqu’ici, frappa d’un rapide revers Theron, qui s’écroula. L’autre chevalier Jedi se tourna tout de suite vers son ami, blessé au ventre, permettant Venasz de lui infliger un coup mortel. Mais avant qu’il ne puisse toucher Kylen, Theron poussa brusquement le Sith. Kylen se retourna et trancha les deux mains du Seigneur Noir déstabilisé. Tandis qu’il se tordait de douleur, les deux chevaliers Jedi se rapprochèrent.
- Vite, Kylen, ne perdons pas plus de temps, nous devons partir ! Dit-il faiblement, affaiblit.
- Maintenant je sais pourquoi je n’ai pas de padawan…, remarqua tristement le chevalier Jedi en portant son ami sur l’épaule.
- P… Pourquoi ? Demanda Theron.
- Je suis trop impulsif, je mets les autres en dangers…
Pendant qu’ils parlaient, les deux Jedi se déplaçaient à travers les couloirs étroits du vaisseau, cherchant une capsule de secours.
- Non, Kylen, tu… Tu as voulu me défendre.
- Et voila le résultat ! As-tu entendu ce que Venasz à dit ? J’ai failli...
- Tomber du côté Obscur ? Ce sont des mensonges, il veut te faire douter, Kylen !
Ils s’arrêtèrent devant l’entrée d’une capsule pour y rentrer. S’installant dedans, le chevalier Jedi posa son camarade sur le siège et tapa les coordonnées de Coruscant sur le tableau de bord. Ils virent la flotte Sith rétrécir de plus en plus tandis qu’ils s’éloignaient.
- Promets moi, Kylen, promets moi que tu prendras un apprenti, lui dit faiblement Theron.
- Pourquoi ? Demanda, démuni, le chevalier Jedi.
- Car… Tu es un des meilleurs Jedi que je connaisse…
- Non, pourquoi veux-tu que je te fasse une promesse ?
Mais après avoir fini sa phrase, Kylen comprit que Theron, le regard vide, ne lui répondrait pas.
Le Jedi prit son ami dans ses bras, et avec toute la tristesse qu’il eut jamais ressenti il lui dit : « Je te le promets… ».