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L'Ordre Nouveau: Soldats
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Debriefing
 
Ouranos V, orbite haute.


Peu à peu, la conscience revint. Et avec elle, les sensations. C'était étrange, comme si elle nageait sous l'eau mais ses membres étaient au repos et elle semblait respirer normalement. Elle voulut ouvrir les yeux mais tout était d'un rose translucide. Un bruit sourd et elle se sentit entraînée - même si elle n'aurait su dire dans quelle direction. Les sons se clarifièrent et le rose fut remplacé par une lumière blanche aveuglante. Elle sentit des bras la soulever et l'aider à s'étendre sur un lit. Il lui fallut plusieurs minutes pour s'habituer à la clarté ambiante et pouvoir observer son environnement à sa guise.
Sanaz se trouvait dans ce qui ressemblait à un bloc médical. A l'autre bout de la pièce se trouvait une cuve bacta. Elle était la seule occupante de la pièce ce qui la rassura car elle se rappelait maintenant de la lutte désespérée et de ses blessures. Suis-je morte ? Mais pourquoi une chambre d'hôpital dans ce cas ?
Ses interrogations trouvèrent une réponse lorsqu'un médecin militaire fit irruption dans la pièce.
« Bonjour, caporal. Comment vous sentez-vous ?
- Et bien, pas si mal compte tenu de l'état dans lequel je devais être.
- Vous avez raison, confirma t-il en souriant. Vous avez eu une sacrée veine que la compagnie Aurek soit arrivée pile au bon moment pour vous évacuer. Vous avez du passer deux jours en cuve bacta depuis lors. Allons, redressez-vous un peu. »
Le médecin prit son pouls et sa tension, observa les zones où se trouvaient les blessures, maintenant complètement régénérées suite au traitement.
« Excellent, déclara t-il. Vous ne garderez même pas de cicatrices. »
A ce moment, Sanaz prit conscience du fait qu'elle était nue tête et vit avec angoisse son reflet dans un miroir sur le mur d'en face.
« Qu'y a-t-il ? Ah bien sûr, fut la réponse du médecin. Ne vous inquiétez pas pour ça, je n'ai pas de préjugés et, de toutes façons, vos anges gardiens ne m'auraient pas laissé vous faire du tort.
- Qui ça ?
- Et bien, vos compagnons. »
La porte s'ouvrit de nouveau et trois personnes entrèrent.
« Surprise ! », crièrent-ils.
En effet, il s'agissait d'Ashoka, Derek et Jia, en pleine forme et visiblement ravis de la voir rétablie. Après quelques minutes de congratulations et de grandes claques dans le dos, Sanaz s'enquit de la santé du lieutenant Jarek. Le médecin prit un air grave.
« Il a été durement touché aux jambes et il a fallu l'opérer. Nous n'avons malheureusement pu sauver qu'un seul membre. Il est dans la chambre d'à-côté si vous voulez le voir. »
Sanaz eut du mal à se relever - normal après deux jours d'immobilité complète. On lui apporta un uniforme neuf pour remplacer sa blouse d'hôpital.
Quelques minutes plus tard, c'est devant un Jarek grognant sur le mal qu'il avait avec sa prothèse qu'ils arrivèrent. Instinctivement, ils se mirent au garde-à-vous.
« Oh, repos », déclara-t-il en remarquant leur arrivée.
Ils s'exécutèrent. L'officier s'approcha péniblement de Sanaz et l'étudia un moment avant de lui serrer les mains en la félicitant.
« Ha ha ha ! Ce que je suis content de vous revoir, caporal ! Et plus encore ici, sur le Retaliator ! Vous aviez raison en disant qu'il ne faut jamais abandonner. Je crois que je vous dois des excuses pour ne pas vous avoir crue.
- Mais pas du tout lieutenant ! Je… »
Deux autres personnes venaient d'entrer et observaient les cinq fantassins. Aussitôt, ces derniers se mirent au garde-à-vous. Le plus âgé des arrivants prit la parole :
« Repos. Le major Esyllt et moi-même sommes venus vous féliciter pour vos actes sur la planète. Je présiderai un service funèbre à la mémoire des disparus du bataillon d'ici quatre heures. Mais, auparavant, nous sommes tous les sept convoqués à un briefing sur le Devastator.
- Mais, il n'y a aucun vaisseau de ce nom dans la flottille, commodore, s'exclama Sanaz, intriguée.
- En effet, caporal Miren. Il s'agit du vaisseau amiral de la flotte placée sous le commandement du Seigneur Vador. »
Devant leur air surpris, il s'expliqua :
« Mais rassurez-vous, on m'a informé que c'est une personnalité arrivée avec lui du Centre Impérial qui mènera cette réunion. Si tout le monde est prêt, je crois que nous devrions nous diriger vers ma navette. »
Pendant leur trajet à travers les coursives du Retaliator, on raconta à Sanaz les détails de l'opération de sauvetage : camoufler la force d'assaut au sein d'une pluie de météorites pour échapper aux défenses planétaires, voler en rases mottes pour éviter la détection… Jusqu'à l'arrivée sur zone et l'attaque menée par les chasseurs Arc 170 pour couvrir le débarquement des forces terrestres, les combats féroces pour dégager un accès vers les souterrains et aller les secourir, enfin les frappes menées sur les batteries anti-aérospace pour dégager un couloir de retour…
« Fort heureusement, conclut le major Esyllt, les pertes lors de cette mission se résument à des dégâts matériels. »
Arrivés au hangar, ils montèrent dans la navette Thêta du commodore. Pendant le trajet, Sanaz put observer les vaisseaux de la flotte fraîchement arrivée encercler Ouranos V comme lors d'un blocus. Elle vit aussi de nombreux transports de troupes aller et venir entre la planète et les destroyers stellaires. Le commodore dut le remarquer, car il se retourna et commenta la scène :
« Ce sont des troupes chargées de s'assurer que les défenses planétaires ont été correctement démantelées et de poursuivre l'enquête sur les évènements de ces derniers jours. »
Il fit un sourire triste et ajouta :
« Le Seigneur Vador a pris les choses en main, on dirait. »
Les soldats voulurent questionner le commodore pour en savoir plus, mais, déjà, la navette se posait dans le hangar du Devastator.
À leur descente, un aspirant les mena à une salle de conférences située à la base de l'"île" . Comme toutes les salles de conférences, la pièce était austère et, au fond, un homme était assis dans un siège. Ses cheveux étaient grisonnants avec une raie de couleur plus claire sur le sommet du crâne, son front était ridé, mais ses yeux perçants annonçaient toute la subtilité du personnage. Il portait un uniforme impérial sans insignes.
À l'approche du petit groupe, l'homme se leva et alla accueillir chaleureusement chacun d'entre eux en les appelant par leur nom. Toutefois, son regard continuait de les observer, calculateur. Sanaz fut aussitôt mal à l'aise et constata que le commodore l'était aussi, même si il essayait de le cacher.
« Bienvenue à bord du Devastator. Je suis Armand Isard, directeur de l'Ubiqtorate . »
A cette annonce, ils se raidirent. Isard ne parut pas le remarquer et poursuivit en les invitant à s'asseoir :
« Tout d'abord, permettez-moi de féliciter chacun d'entre vous. Lieutenant Jarek pour votre commandement sur le terrain et votre abnégation, caporal Hanako, technicien Otieno et première classe Sandy pour votre bravoure au combat. Caporal Miren, pour vos initiatives, qui, si mes renseignements sont exacts, ont plusieurs fois sauvé la vie de vos compagnons et permis d'obtenir de précieuses informations; mais aussi pour votre dévouement aux idéaux de l'Ordre Nouveau malgré vos origines… peu ordinaires pour un soldat impérial. Et je n'oublierais pas le major Esyllt et le commodore Waldemar pour leur acharnement à tout mettre en œuvre pour vous sauver. »
Ils hochèrent la tête en signe de remerciement.
« Je suis porteur d'un certain nombre de nouvelles, expliqua t-il.
- Les décisions suivantes ont été prises par le haut commandement, poursuivit t-il en prenant une feuille. Il se mit à lire :
- Suite aux opérations menées sur Ouranos V, le 537e bataillon d'infanterie spatioportée est cité à l'ordre de l'armée impériale pour son dévouement et sa bravoure face à l'ennemi. À ce titre, chacun de ses membres recevra l'étoile d'argent de Coruscant pour acte de courage. De plus, compte tenu des pertes subies, le bataillon sera envoyé dans les plus brefs délais sur Prefsbelt IV pour y être reformé en attendant de nouveaux ordres. »
Une pause.
« Maintenant, les récompenses individuelles : lieutenant Jarek, vous êtes nommé au grade de capitaine et êtes affecté à l'académie militaire de Prefsbelt IV en tant qu'instructeur. Quant aux autres, avant de vous dire ce qui est écrit ici, je vais faire un compte-rendu rapide de l'état des recherches. »
Il s'arrêta pour les regarder l'un après l'autre. Une fois certain d'avoir obtenu leur attention, il se lança :
« Comme le suggérait le lieutenant Jarek lors de son rapport préliminaire, nous avons comparé les corps des scientifiques à nos listes : il en manque deux. Ceci ajouté au fait qu'aucun compte-rendu, aucune note relatant les avancées des travaux de la MAI n'a pu être retrouvé nous amène fort logiquement à la conclusion suivante : deux des archéologues ont - sur ordre certainement - volé les découvertes et réactivé ces droïdes pour couvrir leurs traces. Ensuite, ils n'ont plus eu qu'à pirater les défenses automatisées de la garnison et à y envoyer leur armée pour finir le travail. »
Waldemar demanda alors :
« Mais quelles étaient ces fameuses découvertes ? Qu'avaient-elles de si important pour justifier le massacre d'un régiment impérial et de tant de civils ?
- Cela, c'est l'analyse de l'ordinateur du temple qui nous l'a révélé - du moins en partie. Ce qui me fait penser, caporal Miren, pendant votre séjour en cuve bacta, j'ai fait procéder à des analyses sur l'épée que vous avez retrouvée - notamment en datation - ainsi que sur les carcasses des droïdes.
- Et ?, demanda Sanaz.
- Les datations sont formelles : environ quatre mille ans avant nous, à plus ou moins un siècle. Cette épée est un mystère pour nos chercheurs, car elle semble fabriquée dans un alliage appliqué en fines couches lors de la forge, ce qui expliquerait cette résistance phénoménale. Et oui, ce n'est pas avec un simple couteau de combat que vous auriez empalé toutes ces machines. Quant aux droïdes de combat, d'après nos archives, ils correspondent à un modèle couramment employé dans les forces armées à cette époque.
- Mais alors, savez-vous qui a construit ce temple et placé ces trucs à l'intérieur ?, demanda Jarek ?
- Oui, c'est l'ordinateur qui - là encore - nous a éclairés. Ils appartenaient à l'armée de l'Empire Sith alors en guerre contre la République. Maintenant, à propos de la fameuse information que vous désirez connaître, nous n'avons que des données fragmentaires : un message à moitié effacé où il est fait mention d'une Forge.
- Tout ça pour ça ?!, s'exclama Ashoka.
- Attendez. Je ne parle pas de l'échoppe d'un vulgaire artisan. Quelques connaissances en histoire galactique vous auraient appris que la République détruisit à cette époque la principale usine d'armement des Sith. Une usine située à bord d'une station spatiale et capable de fabriquer une flotte et des armées droïdes en un temps record et à partir de rien. On l'appelait… la Forge Stellaire.
- Mais, interrogea le commodore, si la station a été détruite, pourquoi diable s'en inquiéter quatre millénaires après ?
- Nous pensons que des plans de la station se trouvaient dans ce temple. Et même si tout cela n'est qu'une chimère, la menace qu'elle ferait planer sur l'Empire si elle s'avérait réelle serait au moins aussi importante qu'une guerre civile à l'échelle galactique.
- Et qu'avons nous à voir avec tout ça ?, questionna Sanaz.
- Lors de cette mission, vous avez fait montre de posséder des ressources insoupçonnées; je désirerais donc voir ces capacités mieux employées au service de l'Ordre Nouveau. À cette fin, vous êtes dorénavant détachés de l'armée impériale dans les forces spéciales dépendant du directeur de l'Ubiqtorate. Vous recevrez un entraînement accéléré pendant un mois, puis, des ordres de mission vous envoyant à la recherche de ces deux ex-archéologues vous seront fournis. Vous les traquerez dans tout l'Empire, jusqu'aux confins de la galaxie s'il le faut mais vous les retrouverez, eux et ces plans s'ils existent. Pour l'Empire et aussi pour votre satisfaction personnelle, car vous n'avez guère apprécié êtres mis ainsi en quasi échec, je me trompe ? »
Ils acquiescèrent en effet.
« J'en étais certain. Pour ne pas perdre de temps, une fois le service funèbre terminé, vous embarquerez sur l'Inquisitor à destination de votre centre d'entraînement. Vous ferez votre rapport durant le trajet, caporal Miren. »
Les quatre soldats étaient abasourdis par ces informations. Leur détachement équivalait à une promotion, plus dangereuse qu'une affectation normale certes, mais ô combien plus gratifiante. Un nouvel avenir allait s'offrir à eux.
C'est alors qu'après avoir échangé à voix basse quelques mots avec le lieutenant Jarek, le major Esyllt prit la parole :
« Monsieur le Directeur, qu'en est-il de la recommandation faite par le lieutenant Jarek et moi-même dans nos rapports respectifs ?
- Et bien, commença Isard visiblement gêné.
- Vous n'avez aucune intention d'en tenir compte n'est-ce pas ? C'est donc ça, la récompense offerte par l'Empire à ceux qui se dévouent aux idéaux de l'Ordre Nouveau ?
- Écoutez major, j'ai longuement réfléchi à ma décision. Il n'y a eu aucun précédent auparavant et puis, il faut tenir compte du qu'en dira t-on à l'État Major et dans les hautes sphères.
- Alors, vous préférez caresser la noblesse oisive dans le sens du poil et laisser leurs protecteurs sans récompenses ?
- Major, surveillez vos paroles !, s'emporta le Directeur. Je ne suis peut-être pas votre supérieur direct mais…
- Excusez-moi, intervint Sanaz, mais de quoi parlez-vous ? »
Les regards se tournèrent vers elle tandis qu'Isard baissait la tête sous l'effet de la colère. Ce fut le lieutenant Jarek qui répondit à Sanaz :
« C'est très simple. En vertu de vos actions lors de la mission, le major Esyllt et moi-même vous avons recommandée pour le grade de lieutenant. »
Lieutenant ! La porte vers le monde des officiers et l'avancement ! Sanaz n'osait en rêver, sachant que cela impliquerait que tous sachent qu'elle était Zabrak. Ce qui compliquerait d'autant ses relations avec sa hiérarchie et ses subordonnés. Elle ouvrit la bouche pour répondre mais ne put proférer un son, assaillie par des émotions contradictoires.
Ce fut finalement le commodore Waldemar qui trancha :
« Major, les ordres signés par le Directeur Isard indiquent que le détachement ne sera effectif qu'à partir de leur embarquement sur l'Inquisitor, n'est-ce pas ? »
Surprise, elle mit du temps à répondre :
« Et bien… c'est exact.
- Cela signifie donc que la troisième section de la compagnie B est encore sous votre commandement direct ?
- O… Oui. »
Puis, comprenant où le commodore voulait en venir, elle se leva et sorti une boîte de sa poche. Elle se tourna vers Isard et le vit hocher de la tête, dépité, mais bon joueur.
« Caporal Sanaz Miren, veuillez vous lever. »
Sanaz obtempéra et se mit au garde-à-vous.
« Pour acte de bravoure au combat et initiatives ayant permis l'accomplissement de votre mission, moi, major Elpis Esyllt, commandant le 537ème bataillon d'infanterie spatioportée, vous nomme au grade de lieutenant. »
Et, joignant le geste à la parole, elle ouvrit la boîte et accrocha les insignes qu'elle contenait sur la poitrine de Sanaz.
« Félicitations, lieutenant Miren. »
Submergée par l'émotion, Sanaz ne put que saluer.
Une fois les deux femmes rassises, Isard aborda le dernier point :
« Quant à vous commodore,… »
Les esprits se tendirent, prêts à accueillir la sanction.
« Suite à vos actions, vous êtes nommé contre-amiral et partez avec le Retaliator et ses escorteurs prendre commandement d'un groupe de combat spécial affecté à la zone de sécurité du noyau central . Nos renseignements font état d'une possible… agitation par là-bas. »
Reiner n'en croyait pas ses oreilles. Le haut commandement l'avait absous ! Mieux : il était enfin promu et pourrait faire arborer fièrement son pavillon sur le Retaliator. Évidemment, sa mission était certainement un test de plus : mater une rébellion quasi inexistante et s'attaquer à des civils sans défense. Mais peut-être trouverait-il un moyen d'accomplir sa tâche sans faire verser le sang plus que nécessaire. En attendant, la réunion était terminée et ils devaient retourner sur le Retaliator pour le service funèbre.

***

L'activité habituelle régnait dans le hangar principal du destroyer. Équipes d'entretien du groupe aérospatial embarqué, pilotes préparant leur prochaine mission, ou tout simplement les hommes d'équipage qui n'étaient pas de quart et voulaient se détendre. Au milieu de toute cette agitation, une navette appartenant au destroyer Inquisitor accueillait des passagers à bord. Ils n'étaient que quatre, en uniforme de l'infanterie spatioportée.
Sanaz était la dernière à embarquer. Elle était satisfaite de voir que sa casquette d'officier cachait judicieusement des cornes. Cependant, les nouvelles allaient vite sur un bâtiment de guerre : en effet, des regards se tournaient pour l'observer et on chuchotait sur son passage. Certains officiers - de grade supérieur - allaient même jusqu'à afficher ouvertement mépris et condescendance; mais elle n'en avait cure : cette mission lui avait appris qu'au-delà du paraître, c'étaient les actes qui comptaient. À plus forte raison dans l'armée.
Pleine d'espoir quant à sa nouvelle vie aux Renseignements Impériaux, elle allait monter dans la navette quand elle crut sentir une présence derrière elle. Elle se retourna et ne vit personne. Puis, elle remarqua l'homme en armure noire à l'entrée du hangar. Vador. Il l'observait, insondable. S'efforçant de ne rien laisser paraître de son trouble, elle embarqua.
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