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Critique du roman La chute de l’Étoile chez Pocket !
 
[Critique] 'Cause you're a sky, 'cause you're a sky full of stars
21/07/2022

Bonjour à tous,

A peine quelques mois après les romans de la vague 2, les éditions Pocket ne faiblissent pas et nous proposent déjà les romans de la troisième et dernière vague de la première phase de cette vaste opération éditoriale. Ainsi, il y a quelques semaines, nous avons pu découvrir La chute de l’Étoile, écrit par Claudia Gray, le dernier roman adulte de la Phase I.

Je vous propose donc ma critique basée sur l'exemplaire VF du roman, un exemplaire offert par Pocket que j'en profite pour remercier chaleureusement au passage.

Mais d'abord, un rappel de la sublime (bien que révélatrice du contenu) couverture choisie par l’éditeur et du synopsis !

 

LA CHUTE DE L'ETOILE

ENCORE ET TOUJOURS, LES NIHIL ONT TENTÉ D'ANÉANTIR LA HAUTE RÉPUBLIQUE. ENCORE ET TOUJOURS, ELLE EN EST RESSORTIE ABATTUE ET FATIGUÉE, MAIS VICTORIEUSE GRÂCE AUX JEDI.

Tel un joyau au cœur de la Bordure Extérieure, le Flambeau Stellaire incarne les plus grandes aspirations de la République : une ruche de culture et de connaissance, une torche étincelante transperçant les ténèbres de l'inconnu. Nombreux sont ceux qui fuient les attaques nihil et le Flambeau se tient prêts à accueillir et soigner les survivants.

Mais la tempête que les Chevaliers Jedi pensaient achevée fait encore rage ; s'ils bénéficient d'un bref répit, c'est uniquement parce qu'ils sont au cœur de l'œil du cyclone. Marchion Ro, le véritable cerveau des Nihil, prépare son attaque la plus osée, visant à éteindre une fois pour toute la lumière des Jedi.

Pocket, 464 pages, 9,50 €

 

La critique de L2-D2

 

La Haute République, c’est la nouvelle ère éditoriale de la saga. Se déroulant 200 ans avant les événements de La Menace Fantôme, cette nouvelle aventure est découpée en phases, chacune d’elles étant constituées de plusieurs vagues de publications.

La chute de l’Étoile est le roman adulte de la troisième et dernière vague de publications de la première phase.

 

Un roman catastrophe

La chute de l’Étoile, c’est la chronique d’une tragédie annoncée.

Ce roman est un véritable huis-clos, la quasi-totalité du roman se déroulant à bord du Flambeau Stellaire, l’Étoile en question du titre (encore que… il y a peut-être une autre Étoile qui est régulièrement mentionnée dans le roman ;-)). Infiltré par des saboteurs Nihil, la Station va connaître une véritable descente aux enfers, dans un esprit de « film catastrophe » assez inédit dans la saga et très bien maîtrisé. Présentation des différents protagonistes, de leurs interactions, petit rappel des derniers événements pour ceux qui sont déjà apparus dans un autre roman (et là, je suis ravi de voir que Claudia Gray a fait un lien avec son histoire dans l’Annual de La Haute République – Les Aventures, c’est cool ça). On sent que tout s’installe, que tout se pose, sans qu’une véritable intrigue ne s’installe ; forcément, la véritable intrigue, elle démarre lorsque la catastrophe a lieu…

Et là, à partir de là, c’est une grande réussite. Le roman devient dynamique, il se passe toujours quelque chose, les personnages s’agitent, cherchent à obtenir une victoire, même minime, et on en arrive au stade où chaque vie sauvée représente une satisfaction, que ce soit dans le roman ou même pour le lecteur qui va être mis à rude épreuve. Car comme dans toute catastrophe, il faut des morts. Et des morts, il va y en avoir, oh oui. Et pas que des troisièmes rôles ! C’est bien simple : personne n’est à l’abri. Personne. Et certainement pas les Jedi… on y reviendra. ;-)

 

Des personnages nombreux… peut-être un peu trop ?

Forcément, comme dans tout bon film catastrophe, il faut qu’il y ait du monde présent. Ça tombe bien pour le lecteur, nettement moins pour les personnages impliqués, mais le Flambeau Stellaire était plein à craquer. Afin d’assurer une alternance de points de vue, nous suivrons donc d’une part les Jedi, d’autre part des pilotes, connus ou non, dans les hangars, et enfin les Nihil présents à bord.

Beaucoup de personnages, donc, avec un risque : que tout ce beau monde s’agite et n’ait pas droit à son heure de gloire. Forcément, certains ont un temps d’antenne plus important que les autres, certains disparaissent sitôt leur rôle achevé (j’ai bien cru qu’on n’entendrait plus parler des saboteurs Nihil jusqu’à la fin), et certains sont des redshirts (des personnages dont on sait qu’ils vont mourir parmi les premiers, un peu comme quand subitement, dans la série originale Star Trek ou dans Walking Dead, vous avez un illustre inconnu qui décide d’accompagner le groupe de héros en mission : lui, il est là pour mourir et pour montrer que la situation était dangereuse).

Deux personnages m’ont laissé une drôle d’impression : Ghirra Starros et surtout Géode. C’est dingue, je n’adhère absolument pas au running-gag sur ce personnage, que je ne trouve tout simplement pas crédible : dommage pour moi, Claudia Gray, elle, il lui plaît bien son running-gag, et elle ne va pas hésiter à s’en servir...

L’une des excellentes idées du roman, en revanche, c’est bien cette incertitude totale sur les Jedi présents dans la partie supérieure du Flambeau Stellaire. Car lorsque les communications sont coupées et que l’accès entre les deux moitiés de la Station devient impossible, plus moyen de savoir ce qu’il se passe au-dessus. Encore que j’aurai poussé le bouchon encore plus loin que l’auteur, et que j’aurai volontairement laissé dans le flou le sort de deux Jedi qui étaient, donc, dans cette partie supérieure, et dont le destin nous est dévoilé. Oui, pour savoir ce qu’il advient de cette moitié supérieure, il vous faudra lire le troisième tome de la série de comics La Haute République, disponible normalement mi-août chez Panini ! ;-)

 

La mystérieuse entité dévoreuse de Force

Tiens, appelons-là comme ça, puisqu’elle n’a pas de nom.

Vous vous souvenez des toutes dernières pages du roman L’Orage gronde ? Le Maître Jedi Loden Greatstorm était retrouvé par ses camarades pour mieux succomber, victime d’une mystérieuse entité libérée par Marchion Ro, l’Oeil des Nihil. On ne savait alors rien de cette chose, avec la promesse manifeste de la voir réutilisée plus tard, et donc d’en apprendre davantage sur elle, ce qu’elle est, comment elle affecte et semble dévorer jusqu’à l’énergie vitale et la Force, même, des individus sensibles à ce champ d’énergie.

Bonne nouvelle ! Cette entité a été relâchée à bord du Flambeau et va littéralement empoisonner les Jedi, au point d’en éliminer plusieurs.

Mauvaise nouvelle ! On n’apprendra absolument rien la concernant, si ce n’est que les personnes non-sensitives ne sont pas affectées par elle. Oui, c’est peu. Nous avons droit vers la fin du roman à un semblant de description, qui m’a fait penser à du Lovecraft d’une certaine façon, ou peut-être même à Abeloth de l’Univers Légendes, mais rien de véritablement précis. Et là, pour moi, ça coince, car cette entité revient régulièrement, élimine régulièrement des Jedi, et à chaque fois, finalement, on a droit aux mêmes discussions, aux mêmes interrogations, et aux mêmes décisions douteuses, à base de « untel est mort, mhhh, je vais aller mener l’enquête seul(e) ». Mais évidemment que c’est une mauvaise idée !

Pour poursuivre mon analogie avec la série TV Lost de ma critique de L’Orage gronde, je comprends à présent l’agacement qu’ont pu ressentir certains spectateurs devant des mystères non-résolus de la série. Là, j’ai un peu l’impression de m’être fait avoir, d’autant plus qu’il a, a priori, peu de chance qu’on revoit la-dite entité. A moins qu’il y en ait d’autres ?

 

Et Marchion Ro, dans tout ça ?

Je l’évoquais juste au-dessus, Marchion Ro répond bien évidemment présent lui aussi dans ce roman.

Mais son utilisation car, concrètement, il ne sert… à rien. Bien sûr, il lance les événements et a planifié tout ce que ses agents infiltrés à bord du Flambeau ont eu à accomplir. Mais tout cela a eu lieu avant que les événements décrits dans le roman ne débutent et du coup, nous avons là un personnage sur lequel Claudia Gray revient régulièrement et qui passe son temps à se réjouir de ce qu’il a accompli. De son talent. De sa haine de la République et de l’Ordre Jedi. Bref, dans ce roman, Marchion Ro a tout du méchant mwhahaha, qui entortillerait sa moustache d’un air maléfique tout en expliquant à quel point son plan est génial. Et il l’est, génial, là n’est pas la question, mais le montrer être confronté à une difficulté, devoir réagir à quelque chose qui ne se déroule pas comme prévu, voilà qui aurait pu rehausser le personnage. Là, il est assez fade. Dommage.

 

A la recherche de l’épilogue perdu

Le roman disponible depuis fin juin est malheureusement amputé de son épilogue. Et le pire, c’est qu’à la lecture, on ne peut pas s’en rendre compte, tant la dernière ligne du dernier Chapitre présent pourrait être la fin du roman. Conscient de cet oubli, l’éditeur Pocket a eu la bonne idée de le mettre gratuitement à disposition sur ses réseaux sociaux (et vous pouvez le retrouver sur SWU grâce à cette actualité de mon compère link). On pourrait se plaindre du manque, et évidemment il est regrettable que le roman ne soit pas complet, mais vu qu’une solution gratuite est proposée...

Ceci dit, que vaut ce fameux épilogue ? Il met en scène Marchion Ro et lui donne pour le coup un rôle très actif, annulant de fait un des reproches que je pouvais faire au roman juste au-dessus ! Et cet épilogue présente un contenu très excitant, qui donne une furieuse envie de lire la suite, une suite que l’on retrouvera très vite, puisque dans un mois, le troisième tome de la série Panini La Haute République continendra le dernierc arc de la série (avec son relaunch correspondant à la Phase II) mais aussi la mini-série Eye of the Storm, signée Charles Soule et centrée sur Marchion Ro, comme de par hasard...

 

Bilan

Au final, La chute de l’Étoile est un très bon roman, qui frôle de peu l’excellence. A l’image des personnages, le lecteur s’était habitué au Flambeau Stellaire et au symbole qu’il représentait, et le voir devenir l’objet d’un véritable roman-catastrophe, dans lequel personne n’est à l’abri, est une idée tout bonnement géniale. Quelques défauts pourront cependant tempérer votre enthousiasme, des défauts qui semblaient pourtant évitables à la lecture.

 

NOTE : 80 %

 

A noter que le roman porte le numéro 188 !

N'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé du roman en vous rendant sur sa fiche ou bien sur le topic du forum !

Encore merci aux éditions Pocket pour l'exemplaire offert pour la critique, et on se retrouve à la fin de l’été pour la critique de Horizon funèbre, le dernier roman de cette Phase I de publication de la Haute République !

Parution : 21/07/2022
Source : Le staff et les éditions Pocket
Validé par : L2-D2
Section : Littérature > Romans
Type : Critique
On en parle sur nos forums
 
Les 10 premières réactions (voir toutes les réponses) :
  • 21/07/2022 - 19:25
    Et maintenant que les éditions Pocket ont proposé l'épilogue, voici ma critique du roman ! :)
  • 21/07/2022 - 21:09
    Bon, ben... C'est frustrant quand même cette histoire. Même si ce ne sont que quelques pages, c'est un poil relou de devoir aller voire ailleurs pour avoir la fin du roman. :/

    Merci tout de même Pocket pour la réactivité.
  • 21/07/2022 - 21:32
    Yeeeeees ! Fin de cette petite torture psychologique, histoire complète on imprime l'épilogue et on peut ranger le bouquin.

    Génial ce mini épilogue ! Sacré Marchion !

    Ca va être dur de repartir sur une prelogie pré Phase 1 et d'attendre looooongtemps pour voir ce qu'il découle de tout ça. Mais cette Haute République c'est que du bonheur pour l'instant. :love:
  • 21/07/2022 - 22:14
    un grand merci
  • 21/07/2022 - 22:28
    Ayé, mon roman est réparé, comme on peut le voir dans la balise qu'il ne faut pas ouvrir avant de l'avoir terminé :D
    Spoiler: Afficher
    Image
  • 21/07/2022 - 23:22
    Même si c’est involontaire, c’est quand même nous faire racheter une deuxième fois le roman quand il sera réimprimé ! Parce que le PDF, c’est sympa, mais l’imprimer et l’insérer dans le bouquin, ça va pas le faire.
    Surtout que pour une fois que j’achète un livre, il a fallu que ce soit celui-là que je prenne.
  • 21/07/2022 - 23:28
    Rien ne vous oblige à acheter une 2ème fois le roman hein :chut:
    Et l'épilogue fait 2 pages. L'imprimer en format "livre" et le glisser à la fin, c'est à la portée de tout le monde :transpire:
  • 22/07/2022 - 7:19
    +1.
    Bien joué d'ailleurs barau-leevr. :love:

    Marchion Ro ce gros mégalomane. :lol:
    Épilogue simple mais efficace.
  • 22/07/2022 - 9:03
    Rien que parce que ça donne un objet "collector" (et aussi pour la couverture exclusive
    à l'édition out of print que je trouverai plus jamais) je vais me le prendre tiens ! :transpire:
  • 22/07/2022 - 10:56
    L'épilogue est quand même assez important car Marchion se révèle au monde comme étant l'Oeil.
    Après bon de là à aller acheter un nouvel exemplaire du livre on ne va pas abuser :D
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