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Why we love Star Wars
  • Genre Analyses et Essais
  • Auteur(s) Ken Napzok
  • Synopsis :

    L'auteur tente de comprendre pourquoi les fans sont si attachés à la Saga en s'attardant sur les choses qui les ont marquées.

  • Note du staff SWU
     (85 % - 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
     (85 %)

    Voici un livre assez sympathique dont l’auteur propose de parler de 100 trucs qui font qu’on est fan de Star Wars.
    Quand je dis trucs, cela peut-être une séquence, un événement, un personnage (humain, droïde ou autre), un dialogue, un effet, etc …
    On pioche dans tous les médias tels que les films, les séries animées, les comics, les romans, les jeux vidéo.
    Le « ce pourquoi on devient fan » peut être à grande ou à petite échelle.
    Pour mettre les choses au clair dès le départ, l’auteur annonce bien qu’il s’est restreint à l’Univers Etendu Canon, celui mis en place depuis le rachat par Disney car sinon, il serait encore en train d’écrire ce livre.

    Alors, le ton est léger, l’humour est présent.
    L’auteur dit que ce classement n’est pas objectif mais qu’il a essayé de voir large car le ressenti de chaque fan est différent.
    D’ailleurs, par-ci par-là, il parle du fan et de son comportement.
    En effet, il précise que l’Univers Star Wars est si vaste qu’on n’est pas obligé de tout aimer, et que ce n’est pas grave.
    De même qu’il dit que Star Wars est pour tout le monde et pas que pour notre petite personne. On se doit de célébrer Star Wars avec les gens qui nous entourent, d’accepter nos attentes et celles des autres. On a finalement la même passion avec des points de vue différents.
    Et je le rejoints. Car ça me gave de voir des discussions dégénérer.

    Bref.
    On a 100 trucs et pour chaque truc, on a une mise en situation, un contexte et un argumentaire de quelques pages pour comprendre pourquoi ce truc fait qu’on devient fan.
    Alors évidemment, l’auteur essaye d’être objectif mais c’est assez difficile et il l’avoue bien volontiers.
    Ainsi, on a un chapitre sur Leia, Rey, le Faucon, la course de speeder sur Endor, Palpatine, sur un paragraphe qui en dit long dans divers romans, idem pour des cases dans des comics, des batailles, une scène précise, la prophétie, etc … Oui, on a vraiment de tout. Et quand on s’y penche un peu plus, on découvre que les enchainements vont bien plus loin que l’instant présent.
    Par exemple, il a choisi un comics où 2 personnages discutent des amis perdus lors de la Bataille de Yavin et de la Bataille sur Starkiller. Et on se rend compte à la fin qu’il s’agit de R2-D2 et BB-8. Car oui, les droïdes ont payé un lourd tribu également.
    Il a choisi les charges soniques dans l’Episode II avec cet effet sonores assez cool.
    Il a choisi Aphra, personnage issu des comics.
    Il a choisi les chasseurs Y-Wing capable de stopper des croiseurs impériaux.
    Il a choisi le château de Vader sur Mustafar, le duel Yoda vs Dooku, le départ d’Ahsoka, Rae Sloane, la musique Binary Sunset, etc…

    Et parfois, on a de nouvelles perspectives.
    Par exemple, concernant le Luke de la Postlogie, le parti pris de l’auteur est de dire que Luke a failli et s’est coupé de la Force par ce qu’il ne voulait plus rien à voir elle, mais la Force, elle, n’en avait pas fini avec lui, et lui a mis Rey dans les pattes pour qu’il comprenne son rôle.

    Comme je disais, l’humour n’est jamais loin comme le n°66 dans le classement où l’auteur commence par un « non, je ne ferai pas cette blague, trop prévisible », puis finalement termine par un « oh et puis tant pis, ce sera quand-même l’Ordre 66 pour ce n°66, sinon les lecteurs vont râler si je ne fait pas ce clin d’œil.

    Bref, c’est agréable à lire. On peut ne pas être d’accord avec ses choix mais l’auteur cherche toujours à démontrer qu’on devient fan mais pas pour les mêmes raisons.
    Bon, ok, parfois il frôle le troll avec les Porgs (et il en est bien conscient).
    C’est donc une approche intéressante car on se retrouve forcément dedans.