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The Military Science of Star Wars
  • Genre Analyses et Essais
  • Auteur(s) George Beahm
  • Synopsis :

    Voici un livre qui se focalise uniquement sur l'aspect "militaire" de la Saga Star Wars en étudiant les films.

  • Note du staff SWU
     (75 % - 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
     (75 %)

    Ce livre s’attarde sur l’aspect militaire et stratégie militaire de la Saga Star Wars, de l’Episode IV jusqu’à Rogue One.
    Alors oui, on sait que les films ne sont pas vraiment crédibles au niveau du point de vue militaire.
    L’auteur le sait.
    Et il précise bien que ces films sont avant tout des films d’aventures mais il a trouvé intéressant de comparer les différentes factions avec principalement l’armée américaine.
    L’auteur George Beahm est un ancien officier de l’armée américaine et a justement travaillé dans le registre de la stratégie militaire.
    Et je dois que c’est assez intéressant.

    On commence par le personnel.
    L’auteur décrit ce que doit être un bon leader, un bon officier afin de motiver les hommes sous leur ordre.
    Vador applique un commandement plutôt basé sur la peur alors que Jyn Erso utilise l’espoir.
    On se rend compte que l’Empire a beau être une machine de guerre, les officiers ne sont pas si bons que ça, en général, avec un problème dans la formation vu qu’on monte en grade par opportunité et non par compétence.
    Et donc en parallèle, on nous décrit le fonctionnement de l’armée américaine et on voit que c’est assez différent par rapport aux armées dans Star Wars.
    Attention, l’auteur ne fait pas un pamphlet sur son armée, il critique aussi les choses qui ne vont pas, comme le fusil M16 par exemple ou l’intervention au Viêt-Nam.

    En parlant de fusil, l’auteur affirme quand-même que le matériel est de bonne qualité mais est très mal utilisé.
    Les uniformes sont assez fonctionnels à part l’armure des stormtroopers qui ne peut que diminuer grandement l’efficacité des soldats.
    Pour devenir un bon pilote, il faut des années d’entrainement et d’expérience, pas en venant d’un désert sur Tatooine, Jedi ou pas Jedi.
    La technologie a bu bon et du moins bon.
    Les chasseurs stellaires par exemple ne sont pas vraiment adaptés pour des dogfights.
    On a quelques pages sur les engins de guerre tels que le AT-AT, le chasseur TIE ou encore l’Etoile de la Mort, qui sont des faiblesses pour l’Empire, finalement.
    On a quelques mots sur la recherche à propos de robots qui pourraient remplacer les hommes et femmes sur le champ de bataille avec tout ce que ça pose comme questions déontologiques.

    On en vient aux stratégies mises en place lors des divers combats.
    Lors de la bataille d’Endor, la flotte impériale est très mal organisée. Si on compare le croiseur Executor au Porte Avions de chez nous, il devrait avoir des vaisseaux autour de lui pour le protéger et surtout, il ne doit pas être au cœur de l’action vu que c’est là que les décisions sont prises avec la présence des officiers de haut rang. Donc Pas bien.
    Lors de la Bataille de Hoth, les quadripodes n’étaient pas les engins les plus adéquats, car finalement, la fuite des rebelles est plutôt réussie. Il aurait fallu un soutien aérien et des véhicules légers autour des AT-AT pour les protéger. De même que le blocus est inefficace sans chasseurs déployés pour aller à l’encontre des vaisseaux qui tentent de fuir.
    Sur Jedha, idem, le convoi n’est pas suffisamment protégé.
    Mais les gentils en prennent pour leur grade aussi, avec la bataille de Naboo (on oublie le fait que l’auteur s’est mélangé les pinceaux en parlant d’armée impériale et d’Episode II ^^).
    Les Gungans ont été catastrophiques. Sachant qu’ils ne sont pas une vraie armée bien préparée, il y aurait dû avoir un plan de retraite si l’ennemi prenait le dessus. Avec aucun armement à longue portée, l’ennemi a pu se rapprocher facilement sans que les chars ne soient inquiétés.

    Bref, au fil des pages, on a une comparaison entre ce qu’on voit à l’écran et les manuels militaires.
    L’auteur se veut l plus objectif possible sachant que les films ont été faits pour un public non connaisseur (d’ailleurs George Lucas et les autres réalisateurs ne sont pas des experts non plus). Et il faut que ça soit plus spectaculaires que crédible.