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Etoiles de la Providence (le guide du secteur Corellien)
  • Titre original Suns of Fortune (Sourcebook for the Corellian Sector)
  • Genre Guides de référence
  • Série Aux confins de l'Empire
  • Synopsis :

    Voilà un guide intéressant pour tout contrebandier qui veut faire fortune dans le secteur Corellien.

    Vous connaitrez tous les recoins des planètes dont les tunnels de Selonia ou les marias de cristal.
    On a aussi la présentatio ndes vaisseaux capapbles d'échapper à la CorSec.

  • Note du staff SWU
     (60 % - 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
     (60 %)

    Critique faite par Avangion



    Face au premier supplément de contexte de la gamme Star Wars. Aux confins de l’Empire, l’on se retrouve tel le professeur devant une copie de qualité mais passablement hors sujet. On ne sait donc quelle note donner et quelles observations griffonner dans la marge. Car l’objet des Étoiles de la Providence est d’emblée hors-sujet : on y décrit le secteur de Corellia, un des secteurs les plus prospères des mondes du Noyau, fameux pour ses vaisseaux de qualité et ses pilotes hors normes. Il s’agit du secteur qui accueille la planète natale de Han Solo – Corellia – et c’est peut-être cet état de fait qui a incité FFG a produire rapidement un supplément sur ce secteur de la Galaxie : si un personnage de Star Wars incarne bien l’esprit du jeu, c’est évidemment le contrebandier corellien.

    Et les choses n’ont pas été bâclées loin de là : la description des planètes du système corellien (Corellia, évidemment mais aussi Drall et Sélonia) et du secteur corellien (Duro, Nubia…) est très bien rédigée et très bien équilibrée. Les informations sont abondantes mais pas écrasantes. Les lieux sont souvent inspirants : l’agri-monde discipliné de Sacorria, le désastre écologique qu’est devenu Duro, les plages dorées de Corellia… tout cela est vivant et à première vue fort inspirant. Mais pourquoi ? Là est la question…

    Car le secteur corellien n’a que peu à voir avec le monde des bas-fonds et de la pègre, même si quelques lieux interlopes sont présentés (le Secteur bleu de Corenet City). Il s’agit d’un monde policé et globalement bien géré pour Corellia, ou totalement inhabitable pour Durro. Dans tous les cas, il y a peu d’affaires louches à conclure. Peut-être que certains lieux pourront servir à un cadre pour des séjours touristiques dont jouiraient des personnages voulant se payer un peu de bon temps ? Mais il n’y a pas de quoi en faire un scenario palpitant, sauf peut-être une histoire d’assassinat dans un milieu cossu à la Agatha Christie. Cela ne me semble pas très « starwarsien ».

    Pire encore : en parcourant les pages du supplément, on a le fâcheux sentiment de se trouver dans un n’importe quel monde de Space fantasy. La saveur de Star Wars est quasiment absente. Avec ses nouvelles races proposées, comme les Drall et les Séloniens qui sont totalement absentes des films, avec la Force et le Côté Obscur clairement absents, avec un Empire étrangement discret – quelques encarts à gauche et à droite –, rien dans le secteur corellien ne nous relie vraiment à l’univers de Star Wars. La dernière partie du supplément aurait pu être l'occasion de montrer au maître du jeu des Confins de l’Empire que faire des pages précédentes par un scénario étoffé sur Corellia. Las, il n’en est rien : il s’agit d’un certain nombre de « rencontres modulables » à insérer dans des scénarios qu’il reste à écrire.

    Le bilan de tout ceci n’est pas bien satisfaisant : beaucoup d’efforts de rédaction, d’organisation et d’illustration pour un résultat passablement hors sujet. Espérons que les suppléments à venir rectifient quelque peu le tir.