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Là où les droïdes s'en vont mourir...
 
     (49 %)

    Cinquième et dernier arc de la série de comics Star Wars de Brian Wood se déroulant après Un Nouvel Espoir, A Shattered Hope avait la lourde charge de conclure en beauté la série, ou au moins de rehausser son niveau.


    Scénario :

    A la fin du quatrième arc, Rebel Girl, nous avions laissé l’Alliance Rebelle comme au début de la série, à savoir à la recherche d’une base pour leurs opérations. Dans cette conclusion, nulle mention de la recherche d’une autre base. Adieu donc tous ceux qui, comme moi, espéraient un raccordement avec Hoth et le début de L’Empire contre-attaque. C’était bien la peine de nous baratiner avec ça pendant 16 numéros (je ne compte pas l’arc sur Vador).

    Donc il se passe quoi dans ce numéro de 48 pages ? Une inconnue, sortie d’on ne sait où, envoie un signal de détresse à l’Alliance et plus spécialement à Leia, et il se trouve que cette inconnue est un agent sous couverture de l’Alliance… et une amie d’enfance de Leia. Cette dernière, prise d’un sentimentalisme aussi soudain qu’aberrant, part la secourir avec Han Solo, Luke et Chewie à bord du Faucon. Car oui, l’inconnue a envoyé un signal de détresse sans s’occuper des codes de transcription, rendant la localisation de la flotte rebelle aussi visible qu’un Wampa au milieu d’un troupeau d’Ewok ; oui, Mon Mothma autorise la mission sans même émettre l’hypothèse que c’est un piège… Bref, du grand n’importe quoi.

    Bon, le petit point positif de l’arc c’est que l’inconnue est poursuivie par le chasseur de primes IG-88, qui apporte une touche « méchante » à cet arc (et encore, quand il ne fait pas de saut de cabris… va falloir m’expliquer comment c’est possible pour un droide), mais il est trop peu présent au milieu de scènes trop sentimentales et larmoyantes. Enfin, côté rebondissements, n’en cherchez pas…


    Dessins :

    Carlos d’Anda continue son bon boulot sur la série, rien à dire de ce côté-là. Les décors sont propres, les personnages aussi (même si j’ai toujours du mal avec Luke et Han Solo).


    Conclusion :

    Brian Wood avait signé, au départ, un contrat de vingt numéros pour la série. Il ne pouvait donc pas s’arrêter au dix-huitième, et ne pouvait pas non plus commencer un arc narratif plus long (qui a dit « plus intéressant » ?) en raison d’une certaine souris aux grandes oreilles. Il en résulte donc 48 pages trop sentimentales (a-t-il déversé sa tristesse dans l’arc ?), une histoire pas franchement passionnante, et aucun lien avec les films, ce qui n’aurait pas été difficile à faire.