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1. Avant propos : particularités du langage
 
Mando’a est le nom donné par les mandaloriens à leur langue. Les non-mandaloriens (areutiise en Mando’a, ce qui signifie traîtres) l’appellent juste le Mandalorien (Mando’a désigne uniquement la langue, l‘adjectif pour mandalorien est mando).

Le Mando’a est avant tout un langage parlé ce qui explique que l’orthographe ou la ponctuation peuvent varier selon les représentants de cette culture, renforcée par le fait que les Mandaloriens intègrent dans leurs rangs des représentant d’espèces et d’origines très variées.

Les majuscules ou minuscules n’ont pas de signification et n’existent d’ailleurs pas dans leur alphabet, on peut donc les utiliser indifféremment. Dans la suite j’utiliserai les majuscules comme en basic pour plus de clarté. L’une des particularités de cette langue est l’absence de genre, par exemple le mot buir signifie aussi bien père que mère. C’est en général le contexte de la phrase qui permet de déterminer le genre mais, s'il est nécessaire d’apporter une précision pour éviter toute confusion, on peut ajouter les adjectifs jagyc ou dalyc qui signifient respectivement masculin et féminin.

Un autre trait du langage est l’absence d’accord que ce soit pour les adjectifs ou pour les verbes, ils ne s’accorderont pas avec le sujet.

Enfin, le Mando’a est agglutinant ce qui signifie que l’on peut former un nouveau mot à partir d’autre mots ou morceaux de mots. Par exemple, munit signifie long et ca’nara signifie temps, donc on pourra signifier longtemps par le mot muni’ca’nara.
2. Prononciation
 

L’apostrophe, nommée beten qui signifie soupir, permet de représenter la légère pause à effectuer dans la prononciation de certains mots ainsi que parfois l’élision de la fin d’un mot. Sa présence ou sa position peuvent varier selon l’origine et l’accent du Mando’ad qui le prononce. Il sépare également souvent 2 parties d’un mot formé à partir d’autres mots (comme dans l’exemple ci-dessus avec muni’ca’nara) mais est ici également facultatif.

Normalement il n’y a pas de « f », « x » ou « z », bien que ces lettres aient été rajoutées pour pouvoir retranscrire les mots areutyc. Le « v » et le « w » se prononcent tous deux « v ».
  • Le « h » au début d’un mot est la plupart du tant aspiré (comme dans hiboux) et l’est toujours lorsqu’il se trouve à l’intérieur d’un mot.
  • Le « u » est prononcé « ou ».
  • Le « g » se prononce toujours « g » comme dans gâteau.
  • Le « c » se prononce « s » sauf lorsqu’il est devant un « a » au début d’un mot, il se prononce alors « k » (comme dans ca’nara qui se dit donc KAH-na-ra : le temps).
  • « yc », qui est souvent la terminaison des adjectifs, se prononce « ish » après une consonne et « sh » après une voyelle.
  • « cy » se prononce « ch » ou « sh »
  • « e » se prononce en général « ay » (« è »), en particulier en fin de mot (pour marquer le pluriel en particulier).
Beaucoup de mots comportent une double voyelle, on peut alors le prononcer en allongeant la voyelle ou non, mais pas en doublant cette voyelle. A moins bien sur que ces 2 lettres soient séparées par un beten.

Dans le lexique, les syllabes en capitale représentent la syllabe à accentuer, bien que là encore cela ne soit pas strict et dépende des habitudes de langage du Mando’ad.
 
3. Pronoms
 
Comme le reste de la langue, les pronoms personnels n’ont pas de genre, ainsi le même mot signifie aussi bien « il » que « elle ». La plupart s’utilisent également comme pronoms possessifs, exception faite des 1ères personnes (singulier et pluriel).

Ces pronoms sont :
  • Ni : Je
  • Ner : Moi, mon, ma, mes, mien
  • Gar : Tu, toi, ton, ta, tes, tien
  • Kaysh : Il/Elle, lui/elle, son, sa, ses, sien
  • Mhi : Nous (sujet)
  • Cuun : Nous, notre, nos 
  • Gar : Vous, votre, vos
  • Val : Ils/Elles, eux, leur, leurs
4. Noms
 
Seuls les noms s’accordent en nombre. On forme le pluriel en ajoutant le suffixe -e si le mot se finit par une consonne ou –se s’il se finit par une voyelle. Comme dit dans le paragraphe sur les prononciations, ce « e » finale se prononce « ay ». Ainsi, par exemple le pluriel de Mando’ad est Mando’ade, qui se prononce MANH-do-ah-day, et le pluriel d’aruetii est aruetiise qui se prononce ah-rou-ay-TI-say.

A l’origine, et comme on le trouve encore dans certaines chansons, le pluriel était marqué par le suffixe –a, comme dans Dha Werda Verda : Les Guerriers de l’Ombre.

On peut créer l’antonyme d’un nom en ajoutant un des préfixes nu’, ne’ ou n’. Par exemple, iviin signifie vitesse, rapidité, donc n’iviin signifie lenteur.
5. Adjectifs et Adverbes
 
Les Mando’ade utilisent les mêmes mots en tant qu’adjectifs qu’en tant qu’adverbes. Ceux-ci sont formés en ajoutant l’un des suffixes -yc ou -la, selon ce qui se prononce le mieux, à la fin du nom ou du verbe à partir duquel on le forme. Ainsi aruetyc et aruetla peuvent tous deux être utilisés pour signifier déloyal, traître ou étranger (adj.) bien qu’on préférera en général aruetyc. En général, mais ce n’est pas vraiment une règle, si la base du mot se finit par une consonne, on ajoute -yc, et si c’est par une voyelle, on ajoute -la. Mais cela peut dépendre également du mot qui suit dans la phrase, on évitera ainsi de mettre un adjectif en -la devant un mot commençant par un « a ».

Les comparatifs sont formés en ajoutant le suffixe -shy’a à la base du nom ou du verbe, et les superlatifs avec le suffixe -ne. Ainsi aruetshy’a signifie « plus déloyal » et aruetne « le plus déloyal ».
6. Conjugaison
 
Le Mando’a ne contient pas de mode, les verbes n’existent que sous 2 formes : l’infinitif et la forme conjuguée.

Les verbe à l’infinitif se terminent par -ir, -ar, -er, -ur ou -or.
La forme conjuguée s’obtient en général en enlevant le « r ».

Par exemple :

hibirar
veut dire « apprendre »
Donc : Ni hibira Mando’a signifie « j’apprends le Mando’a »
Du fait de sa tradition orale, on peut trouver certaines variantes dans les formes conjuguées, dues aux diverses origines des Mandaloriens. Une apostrophe séparera parfois la voyelle finale ou celle-ci pourra également être ignorée. Ainsi les phrases Ni hibir’a Mando’a ou Ni hibir’Mando’a pourront également être correctes. Ces différentes forment se retrouvent fréquemment en poésie ou dans les chants guerriers traditionnels afin de respecter la rythmique de ceux-ci.

Le verbe cuyir qui signifie être ou exister est la plupart du temps omis, dès l’instant où la phrase reste compréhensible. Par exemple, pour dire « je suis un Mandalorien » on dira plus facilement Ni Mando’ad, de même pour se présenter on dira plutôt Ni Wedge (enfin moi je dirais ça, si vous vous appelez Jar Jar… non, mauvais exemple, Jar Jar ne serai jamais un nom Mando, disons plutôt que Boba dirait : Ni Boba).

Pour former une phrase à l’impératif (pour donner un ordre) il suffit d’ajouter le préfixe ke devant la phrase. Normalement on utilise ce préfixe suivi du verbe à l’infinitif mais cela est un peu soutenu, dans la langue courante on l’utilisera plutôt avec la forme conjuguée. Ainsi pour dire « Apprends le Mando’a », on dira Ke hibirar Mando’a ! , ou plus couramment Ke hibira Mando’a ! Le préfixe peut également être abrégé en k’ lorsqu’il se trouve devant une voyelle, pour faciliter la prononciation (comme dans K’uur ! qui veut dire « Chut ! »). Enfin, il peut également être omis si le ton de la phrase est assez explicite que le fait que ce soit un ordre ne fasse aucun doute.

Pour une forme négative, il faut ajouter l’un des préfixes nu, n’, nu’ ou ne (selon ce qui est le plus facile à prononcer) au début de la phrase ou de la proposition à rendre négative. Ainsi Nu’ni hibira Mando’a signifiera « Je n’apprends pas le Mando’a ».

A l’origine, il n’y avait rien d’autre dans la conjugaison Mando, rien pour indiquer le passé ou le futur, seul le contexte de la phrase permettait de l’indiquer. Pour les Mandaloriens, s’exprimer au futur dénote une peur de ce qui peut arrive, une peur de la mort. Les Mandos vivent pour le jour présent pour ce qu’ils font. C’est d’ailleurs pour ces mêmes considération qu’il n’existe pas de voix passive : les verbes sont actifs ou n’ont aucune raison d’être !
Mais à force de devoir traiter avec des aruetiise et d’utiliser leurs langues (en général les Mandos parlent au moins le Basic et l’Huttese en plus du Mando’a), les Mando’ade on ajouté des préfixes car ces étrangers ne comprenaient pas leurs temps implicites en utilisant toujours le présent. Examinons par exemple le cas d’un chasseur de primes Mandalorien qui se fait embaucher :

Mando : Je veux être payé
Client : Mais vous n’avez pas encore effectué le travail ! Vous serez payé après.
Mando : C’est ce que je dis, non ?
Quelque semaines plus tard, une fois le travail effectué mais qu’il n’y a toujours pas de payement :
Mando (brandissant son blaster) : Je veux être payé !
Client : Heu, … oui, mon chèque sera dans votre boite aux lettre bientôt.
Mando : Elle sera ? Ou elle est ?
Client : heu, elle est !
Mando (très confus avec les temps) Elle n’y est pas !
Client : Peut être a-t-elle été perdue par la poste.
Mando : Elle sera, elle est ou elle a été ???
Client : heu…

Donc pour éviter ce genre de désagréments, les Mando’ade ont ajouté des préfixes de temps à leur langue. Ainsi pour exprimer le passé, il faut ajouter ru devant le verbe et ven pour le futur. Ainsi :
Ni ru hibira Mando’a = j’ai appris le Mando’a.
Ni ven hibira Mando’a = j’apprendrai le Mando’a.
Les Mandaloriens peuvent ainsi utiliser les temps simples : passé, présent et futur.

Bien qu’il n’y ait pas, comme indiqué plus haut, de voix passive, il est tout de même possible de former une phrase s’en approchant en utilisant le verbe cuyir (qui sera souvent omis) suivi du verbe sous forme d’adjectif (voir plus haut pour la formation des adjectifs). Par exemple, avec le verbe gaanynir (frapper, donner un coup), Ni ru (cuyi) gaanynyc signifie « j’ai été frappé » bien que les mandaloriens traditionnels diraient plutôt Ash’ad ru gaanyni ni : « quelqu’un m’a frappé ».
7. Expressions et petites choses à savoir...
 
... avant de parler avec un Mando’ad

Les règles de base à respecter sont de toujours se rappeler que les Mando’ade sont et restent avant tout des guerriers. Il faut donc la plupart du temps rester poli avec eux et éviter de leur devoir quelque chose que vous ne pourriez rembourser en temps et en heure. Et même si vous êtes une demi-douzaine face à un unique Mandalorien, il reste en supériorité numérique.

Les expressions à connaître sont :
  • Bonjour : Su cuy’gar
  • Sa forme abrégée, signifiant salut : Su’cuy (également ‘Cuy, comme ‘lut en basic)
  • Au revoir : Re’turcye mhi
  • Sa forme abrégée, signifie salut, à plus tard : Ret’
  • Oui se dit alek et ouais ’lek
  • Non se dit nayc (NAY-sh), ou plus simplement sh
  • Merci se dit Vor entye, ou sous forme abrégée Vor’e
  • S’il vous plait se di Gedet’ye
  • Où se trouve la cantina ? : tion'vaii epar'yaim ?
  • Laisse moi t’offrir un verre ! : gal’gala
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