Le monde vidéoludique compte un acteur de moins. Free Radical Design, développeur britannique, fondé par des anciens de Rareware, a en effet été placé en liquidation judiciaire, d'après les informations du magazine Edge. Ce sont 185 employés qui se retrouvent sur le carreau.

Free Radical Deisgn avait à son actif le série des Timesplitters, FPS décalés jouant sur les paradoxes temporels, une série qui avait fait les beaux jours de la génération précédente de consoles avec trois opus. Le quatrième était en développement, mais le société ne parvenait apparamment pas à trouver un éditeur.

Pourquoi cette news ? Parce que comme le souligne le titre, Free Radical Design avait signé un contrat avec LucasArts pour le développement d'un jeu plus ou moins mystère. Plutôt "moins", d'ailleurs, étant donné que la planète entière savait qu'il ne s'agissait ni plus ni moins que de Battlefront III.

Free Radical Design ne s'est jamais remis de l'échec de son jeu phare de l'année dernière : Haze. Après un développement catastrophique, Ubi Soft avait décidé de limiter la casse (et les coûts) en sortant le jeu prématurément. Résultat, un échec critique et surtout financier. C'est la raison pour laquelle LucasArts a préféré, en octobre dernier, dénoncer le contrat qui liait les deux sociétés, après deux ans de développement. Battlefront III aurait depuis été confié à Rebellion, le développeur responsable de le jeu mystère étant alors confié à Rebellion, auteurs du moyen Star Wars Battlefront : Renegade Squadron sorti sur PSP fin 2007.

Un contrat dénoncé, un jeu dont le développement était très avancé qui finit ballotté entre deux éditeurs radicalement différents... Voilà qui n'augure rien de bon pour le prochain opus de Battlefront.