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[en cours/Roman] la Trilogie de l'Ashla - T1:Le premier Jedi

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Messagepar Minos » Lun 01 Oct 2007 - 8:30   Sujet: 

Comme d'habitude, je dirais que c'est toujours aussi original. Les Bourtistes sont dans une situation plutôt précaire, et on ne voit pas du tout, à l'heure actuelle, comment ils vont acquérir le pouvoir politique qui fera d'eux une force qui compte dans la galaxie.
Vivement les prochains développements !
Minos
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Messagepar Den » Mar 02 Oct 2007 - 11:15   Sujet: 

Et voilà, j'ai enfin pu rattraper mon retard! J'avais déjà lu hier, mais j'étais trop fatigué pour poster :oops:
Très bien écrit, fluide, prenant, mystérieux, tels sont les ingrédients de cette superbe fic!
Que du bon que du bon! :lol:
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Messagepar AJ Crime » Ven 05 Oct 2007 - 15:13   Sujet: 

Salut à tous,

A l'orée d'un nouveau WE je vous livre une nouvelle scène du premier Jedi. Je remercie Notsil de m'avoir suggérer quelques modifications éclairées pour ce sous chapitre.


Alors, où en étions nous?
La famille Carieda qui détient les rênes du pouvoir nous a montré un nouveau visage et une conspiration qui s'est servi de la menace de voir l'ordre Bourtiste apprendre de nouvelles capacités pour déclencher une purge qui enflammera peut-être le Dictat. Lou Osem se retrouvant propulsé au rang de Pawindé il en profite pour soumettre aux Conciles et Grands Maîtres survivants ses convictions sur leurs besoins de protection.






XIII


Lou triait des papiers, des livres, des holocrons au milieu des nuages de poussière qu’ils soulevaient. Comme tout Bourtiste qui se respecte, il aimait l’odeur du papier et de l’encre bien que les supports informatiques soient monnaie courante. Cela les obligeait de plus en plus souvent à dialoguer avec des machines qu’ils n’aimaient pas, mais ils devraient en passer par-là pour leur survie. Le jeune Pawindé Osem comprenait les possibilités qu’offraient les ordinateurs et les droïdes depuis son voyage à l’autre bout du Dictat. Il savait que la congrégation devrait s’y plier pour gagner le droit de se perpétuer.

Quelques jours plus tôt, tous avaient perçu le message envoyé par l’Emissaire Daivien Grozilier depuis Coruscant. Cela dénotait une grande puissance, on lui avait expliqué qu’il existait là bas un amplificateur de Fluide. Il ne connaissait pas encore toutes les arcanes de son ordre. Depuis, nombreux avaient été les membres, parfois éminents, qui arrivaient sur Tython après avoir traversé moult péripéties. Lou, maîtrisant son impatience, attendait l’arrivée de son Maître. Il avait besoin d’avouer quelques pêchés.

Mais pour le moment, il dirigeait une équipe de Disciples et d’Etudiants afin d’ordonner le contenu d’une bibliothèque en vue de leur déménagement. Chacun d’entre eux se devait d’en profiter pour découvrir de nouvelles connaissances, de nouveaux livres, d’agrandir leur culture. D’une pierre deux coups, de nombreux jeunes gens venaient lui poser des questions, soit en vue de l’archivage, soit pour compléter les informations acquises ou alors pour des conseils en vue d’une réparation. La bibliothèque avait tout de même souffert, les cloisons s’étaient déformées, les rayonnages renversés. Une lueur d’excitation brilla dans le Fluide provenant du fond de la pièce dont la poussière en suspension masquait le désordre. De nombreux Disciples levèrent les yeux pour savoir ce qui allait en sortir. Lou identifia ainsi les éléments les plus sensibles de son groupe. Lui savait déjà, une voix haut perchée l’apostropha de loin :

- Lou, Lou, viens voir ce que j’ai trouvé !

Une jeune femme en robe claire trébucha sur des amoncellements de meubles brisés, manquant de faire tomber des piles d’artefacts, rangés, prêts à partir pour l’ancien temple.

- Lou ! elle s’arrêta, réalisant que de nombreuses paires d’yeux se dirigeaient vers elle. Heu, Pawindé Osem ? Je crois avoir trouvé des documents datant de la fin de l’ère des Rakatas et décrivant ce que nous étions avant de devenir des Bourtistes.

- Bien Etudiante Nadidja Frailine reprends ton contrôle et raconte-nous donc ce que tu as découvert.

Elle déglutit, faisant patienter son auditoire. Les battements de son cœur ralentir avant qu’elle ne commence à parler.

- Ca décrit la fin de l’ère des Rakatas, donc. D’après ce que j’ai compris, ils occupaient Tython aussi et étudiaient les groupes d’humains sensibles au Fluide qui colonisaient ici juste avant qu’ils nous envahissent. Ca remonte à loin ! La planète semblait particulièrement riche en énergie et permit donc à ces humains de s’éveiller. Ils nommèrent leur magie « Ashla ». Lorsque les Rakatas découvrirent leurs talents, eux qui maîtrisaient le Fluide depuis bien longtemps, ils surveillèrent les accès de la planète pour l’isoler et étudièrent les colons doués pour l’Ashla. Il n’y est pas dit pourquoi l’envahisseur s’en alla. Mais ils se retrouvèrent en autarcie avec l’obligation de survivre sans leurs protecteurs. Comme tout le monde avant l’avènement du Dictat ! D’après ce qui est écrit là ce n’est qu’après la redécouverte de la planète que des moines s’y sont installés se mêlant aux colons et développant, en accord avec leurs préceptes, des techniques de contemplation permettant de maîtriser le Fluide. Nous ne sommes que les évolutions de ces gens là, avec les connaissances accumulées depuis.
- Peut-être plus encore, intervint timidement un Disciple frais émoulu.
- Merci Nadidja de nous faire-part de tes découvertes historiques. Le jeune Disciple Terendu semble avoir des informations complémentaires à distiller à nos intellects.
- Je viens de trouver un rapport d’étude dont la date est très récente. Etrangement, c’est un document papier original qui fait état de possibilités passant par le Fluide.
- Le principal est de savoir de qui vient un tel rapport, coupa Lou.

Le jeune homme brun compulsa plusieurs pages, le rouge aux joues, ses yeux marron parcourant les lignes. Il exhala un soupir de soulagement lorsqu’il trouva l’information demandée.

- Il semblerait qu’un groupe de Conciles ait été associé à des membres imminents du Dictat, des scientifiques, physiciens, mathématiciens, informaticiens, ingénieurs, militaires de haut rang afin de faire le tour de la question. Ce document fait état d’essais de télékinésie, télépathie longue distance et plus surprenant, d’associations avec des armes. Je ne comprends pas trop ce dernier point.

Les jeunes gens se rassemblèrent autour de lui pour lire les termes exacts du rapport. Le Pawindé Osem se tourna vers la porte de la bibliothèque, enfin ce qu’il en restait, cela faisait quelques minutes qu’il percevait une présence dans le temple de Tython. Celle-ci se rapprochait de lui. Une ombre parmi les ombres, encapuchonnée de noir se glissa par les portes fracassées.

- Bienvenu à vous Maître ! il se retourna vers les jeunes gens qui discutaient les termes du texte. L’Emissaire Grozilier vous apportera peut-être quelques éclaircissements ! lança-t-il à la cantonade.

Une envolée de moineaux répondit à son invective. Les têtes se courbèrent pour accueillir l’arrivant qui s’avança au milieu des piles de livres, des artefacts en court d’emballage, jugeant des dégâts subis aux monuments de leur connaissance, leur identité.

- Votre travail porte ses fruits. Avez-vous fait des découvertes intéressantes ?
- Cela est possible Maître. En premier lieu un livre traitant d’histoire, plus exactement des fondements de notre congrégation. Ensuite le rapport, semble-t-il original, concernant des tests qui ont été effectués sur le Fluide. Les Conciles y auraient encadré des expériences sur des armes dont nous ne comprenons pas la portée.
- Vous avez retrouvé ce rapport dans tout ce fatras, c’est très bien. Il serait en effet possible d’imprégner des armes contenant du métal afin d’y concentrer le fluide et en améliorer les performaces. Cela donnerait bien évidemment un avantage non négligeable à ceux qui en seraient doués. Mais ce ne sont que des essais, sans plus, nous sommes toujours des pacifistes. A quoi des armes pourraient bien nous servir ? Je vous prierais de me remettre ce rapport. C’est une pièce importante pour défendre notre congrégation.

Il s’avança entre les étudiants qui lui rendirent les feuillets.

- Votre travail ici est bien plus important que vous ne le croyiez. Je vous enjoins à le faire du mieux que vous puissiez, il se tourna vers son Pawindé. Je ne t’ai pas encore félicité ? Suis-moi, nous devons parler !



*******

La journée se finissait et la boule rougeâtre, Briguillon, leur étoile, s’enfonçait derrière une fine barre de nuages violets. La tour, en partie effondrée, ne recevait plus les visites des frères en mal de confidence devant le spectacle de Ternangoff à toutes les heures du jour ou de la nuit. Daivien préféra demander à son Pawindé de l’emmener se recueillir sur les dernières demeurent de ceux qui nourrissaient le Fluide. La colline qui recevait leurs dépouilles dominait le temple qu’ils évacuaient doucement. La ronde des véhicules à suspenseur allait bientôt s’arrêter pour ne reprendre qu’au matin. La tâche était rude et demandait les efforts de chacun. Le nouveau temple se trouvait loin sous les forêts équatoriales et avait besoin de quelques travaux pour être pleinement habitable.

L’Emissaire remontait chaque rangée de croix rapidement gravées du nom des défunts. De ses mains nues, il en touchait certaines faisant des prières. Il se recueillait plus longuement devant d’autres, exprimant du respect, de la déférence, en un hommage silencieux. Daivien se laissait pénétrer par le Fluide laissant s’exprimer son sentiment de tristesse. Il se tourna vers Lou qui admirait le coucher du soleil.

- L’avenir, encore incertain, s’ouvre devant les Bourtistes. Un choix devra être fait par chacun d’entre nous pour éclaircir les chemins du futur. Tu y représentes l’espoir, Pawindé Osem. Voilà une promotion qui n’est pas volée et je t’en félicite.
- Vous en avez été l’instigateur, Maître. Et je vous remercie de l’honneur qui m’a été fait. Le tissu du temps ne s’est qu’entrouvert pour moi. Je n’ai vu que des choses floues, imprécises et contradictoires. Le choix représentait une évidence et vous y avez mis les mots.
- « L’expérience donne les clés de la compréhension globale ». L’un de mes professeurs répétait souvent cela, nous poussant à faire des expérimentations à tout bout de champs. Il attendait de nous que nous soyons prêts, nous faisant avancer par étapes dans l’apprentissage.
- Justement, Maître, il faut que je vous parle d’une de mes expérimentations qui m’a beaucoup marqué.

Le Maître s’approcha.

- Nous vivons tous des moments difficiles. Enterrer ses amis, les avoir vu disparaître n’est pas aisé. Surtout lorsque l’on a été éduqué par un système qui ne comprend pas la guerre ou la violence. Je t’écoute, un Maître est là aussi pour écouter, expliquer et pardonner si le besoin s’en fait sentir.
- Lorsque je suis rentré de Corellia, le temple était détruit, nos frères étendus partout au milieu des ruines fumantes. Je suis resté prostré, là-bas, le visage dans la boue. Aucun des plants que j’avais laissés ne me parlait plus. Mon jardin, dévasté, ne chuchoterait plus à mon oreille sous les coups du gel ou soumis à la sécheresse. Le Fluide n’existait plus autour de moi. Je me sentais vide. L’Energie me manquait. Je me retrouvais aveugle et sourd à pleurer tous ceux que je perdais en cet instant maudi.
- Un choc violent peut amoindrir la présence du Fluide. Ca ne dure pas !
- En effet, d’honnêtes gens montèrent pour nous aider. Ils se préoccupaient de leurs familles et voyaient que nous étions la cible de l’attaque donc quelque part un peu la source de leur malheur. Quelque chose de noir, d’obscur, a effleuré mon âme, j’ai rassemblé le Fluide qui restait autour de moi, le prenant même dans ces gens. J’ai alors agi. Tout avait disparut autour de moi. Je voulais me venger. J’ai obligé ces gens à me suivre et à faire ce que je voulais qu’ils fassent. J’ai manipulé leurs esprits.

Très doucement, l’Emissaire Grozilier s’approcha et posa une main apaisante sur l’épaule de son Pawindé. Ce dernier fut secoué par quelques sanglots, Daivien serra le jeune homme contre lui comme il l’aurait fait pour le fils qu’il ne pourrait jamais avoir. Le temple prenait leurs vies, leur donnant la maîtrise de soi et le Fluide.

- Ton entraînement est presque parfait. Tu as su surmonter cette épreuve, mieux que certains Grands Maîtres de ma connaissance. Malgré la tentation, l’usage du Fluide pour un tel usage ne t’a pas perverti. Tu as fait l’expérience d’une de nos armes. Il faudra que tu me montres comment tu as fait et tu devras peut-être l’apprendre aux autres. Sur Coruscant, acculés, les frères du temple ont dû frapper les commandos qui mettaient à sac l’édifice. C’est à cette seule condition qu’ils purent s’évader et nous rejoindre ici. Il leur a fallu tuer pour cela, pour survivre, ils sont profondément blessés dans leur âme. Le Maître Théoden, de son lit qu’il ne quittera peut-être plus jamais, s’occupe de soigner leurs âmes assombries. Mais ils se remettent doucement et leur expérience va nous permettre de développer de nouveaux talents en affinant notre contrôle.

Les deux hommes se regardèrent, les yeux verts, froids, apaisants de l’aîné exprimèrent de la paix et de l’acceptation. Ceux marron de l’élève disparaissaient dans l’obscurité qui s’approfondissait d’instant en instant, luisants d’une nouvelle résolution.

- Je comprends Maître, nos enseignements nous permettent de faire prendre de nouvelles orientations à la congrégation. Nous pouvons contrôler le Fluide et en l’utilisant à bon escient trouver un compromis qui permettra à chacun d’entre nous d’avoir la possibilité de se défendre. Nombreux sont les jeunes à penser à voix basse que le temps de l’action a sonné et que nous devons faire quelque chose. L’autarcie a suffisamment duré.

Les deux hommes reprirent leur distance. Les graines du changement s’enracinaient dans le sol riche de la planète de leurs ancêtres. Il fallait survivre et comme toutes les espèces de l’infini cosmos, ils ne disparaîtraient pas sans avoir lutté. Sans un mot, les mains glissées dans les manches de sa robe de bure le Maître ramena son Disciple vers le temple comme le bon pasteur l’agneau égaré vers la sécurité de la bergerie.
Modifié en dernier par AJ Crime le Sam 06 Oct 2007 - 14:45, modifié 1 fois.
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Messagepar Notsil » Ven 05 Oct 2007 - 17:53   Sujet: 

Très chouette le passage dans la bibliothèque ! Et toutes ces infos sur les autres utilisateurs du "Fluide" ne font qu'apporter plus d'éléments...quand les agneaux vont-ils se transformer en béliers ? ^^
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Messagepar Titi77 » Ven 05 Oct 2007 - 20:28   Sujet: 

Hello AJ, un passage pas mal du tout avec l'aveu des fautes de Lou (je me demandais si on en parlerait un jour tiens ;) ).

Ai trouvé une référence au Seigneur des Anneaux (Théoden) et quelques coquilles :
soient monnaies courantes
-> monnaie courante (c'est une expression au singulier)

Sinon, au sujet des Rakatans (au pluriel il y a un n, au singulier c'est Rakata), ça m'a fait un peu tiquer car aucune archive n'a jamais conservé leurs traces avant le jeu KoTOR premier du nom (aux alentours de -4000 donc). On fait en général référence aux mystérieux anciens voire aux bâtisseurs.
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Messagepar Den » Ven 05 Oct 2007 - 20:32   Sujet: 

Un excellent passage dont, comme l'a dit Titi, l'aveux des fautes de Lou (grandiose)
Le tout étant bien écrit et toujours aussi intéressant
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Messagepar Minos » Ven 05 Oct 2007 - 23:16   Sujet: 

Toujours aussi plaisant à lire !

Les prémices de la lutte contre le Côté Obscur se met en place, avec un agréable goût de la nouveauté qui change de tous les Jedi qu'on connait, qui sont parfaitement au courant des conséquences mais plongent dans le Côté Obscur quand même. Ici, on ressent clairement que Lou est bouleversé par l'expérience qu'il a vécu.

Et le passage sur les armes est court mais on le sent primordial pour la suite...
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Messagepar AJ Crime » Sam 06 Oct 2007 - 14:52   Sujet: 

Voilà, modifications effectuées, merci pour vos encouragements et vos avis.

En ce qui concerne le côté obscur, il faudra attendre le prochain opus qui a enfin un titre. Mais vous aurez le privilège d’en explorer les arcanes en même temps que l’ordre Jedi qui n’est pas encore accouché dans la douleur. Ils souffrent déjà mais ce n’est que le début.

Pour ce qui est des Rakatans, « NS » que je corrigerais dans mon Word et dans les prochains épisodes. J’ai trouvé des références sur l’histoire de Coruscant et donc de l’envahisseur Rakata. Mais ils ne sont pas seuls, il existe d’autres races fondatrices de bâtisseurs il y en a trois je crois. Dont les plus connu seront les Killiks, ça me rappelle qu’il faut que je me trouve « le nid des Killiks » pour en faire lecture. Ainsi, par bâtisseurs ils doivent désigner l’ensemble de ses trois espèces qui se partagèrent la galaxie avant –30000 AV Yavin. Si tu veux mes références Titi, je ferais l’effort de retrouver l’article qui me servit de support pour cette partie de l’histoire.

Et pour ceux qui attendent de l’action, ça ne va pas tarder. Dés la prochaine scène en fait (elle est déjà écrite) que vous devriez voir la semaine prochaine si j’arrive à suivre le rythme de mes corrections. Cette scène marquera la fin du premier chapitre. Pour le deuxième j’espère trouver le temps de l’organiser et de commencer à en écrire les premières scènes au cours de ma mission en Allemagne. De plus j’aurais ma maison le 10 octobre donc de l’occupation supplémentaire et beaucoup moins de temps pour écrire et venir discuter avec vous sur les forums. Mais promis, je continuerais, lentement pendant les mois à venir, à écrire le « premier Jedi » et à vous fournir en lecture.

Pour Théoden je ne me souviens même plus de quel personnage il s’agit dans le seigneur des anneaux. Pourtant, je l’ai lu, vu au cinéma et en vidéo. Dommage, le nom m’est venu spontanément mais je pourrais peut-être en changer lors d’une relecture globale, un jour. Si c’est mal venu bien évidemment.
Modifié en dernier par AJ Crime le Ven 12 Oct 2007 - 22:39, modifié 1 fois.
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Messagepar AJ Crime » Ven 12 Oct 2007 - 22:37   Sujet: 

Salut à tous,

Une nouvelle petite scène, début du bordel dans l'univers connu. Y en a qui ont des cheveux blancs à se faire.


Un résumé ? Mais court alors je viens de recevoir ma maison toute neuve et j'ai passé ma journée de repos à bosser dedans, fatigue.

Donc :
Lou Osem et Daivien Grozilier se sont retrouvé sur Tython au moment ou le fils aîné du Ladish Morieda Carieda affine un possible coup d'état par la déstabilisation du Dictat, empire gouverné par sa famille depuis de très nombreuses générations. Les Bourtistes ont trouvé un ancien temple des prêtres qui ont fondé leur congrégation pour s'y cacher, loin dans les forêts de la planète. Des membres dispersés reviennent petit à petit renforçant le besoin de lutter contre l'oppression de nombreux moines.



XIV


Le ton montait rapidement dans le bureau du gouverneur du Dictat Brindy qui suait sang et eau. L’homme trépignait devant la fenêtre, la lumière aveuglante entourant sa silhouette énorme engoncée dans un uniforme à la coupe large. Nerveux, il jetait des coups d’œil inquiets vers l’extérieur pour surveiller la foule mécontente qui hurlait des injures derrière les grilles défendues par des militaires qui n’attendaient que son ordre pour faire feu. Cela faisait quelques minutes que les représentants Drall, Selonien et Humain du système l’invectivaient sans cesse. Il commençait à regretter amèrement l’absence des Emissaires Bourtistes pour calmer les flammes qui menaçaient sa position. Ses tentatives pour les monter les uns contre les autres en réveillant le souvenir de leurs anciens conflits renforçaient leur haine du nouvel ennemi : le Dictat qui massacrait les innocents.

- Je préfère vous prévenir que jamais le Dictat ne fera reculer les croiseurs en orbites autour des planètes du secteur. Nous nous ferons un plaisir de mater les révolutionnaires qui tentent de déstabiliser l’ordre du Ladish.
- Quel ordre ? coupa le Drall énervé. Celui que les Bourtistes nous ont laissé et dont vous vous échinez à faire des cocottes en papier ? Tout le système Corellien est immobilisé par vos troupes, nous n’avons même plus la liberté de faire du commerce. Nos économies seront exsangues d’ici peu et nos gens n’auront plus d’autres choix que de se terrer dans nos cavernes. Si c’est la paix que nous donne le Ladish autant en passer par une guerre ouverte.
- Nous vous écraserons sans peine…
- Vous êtes en proie à de nombreux troubles partout dans l’espace connu, contre attaqua l’Humain. Si votre administration ne trouve pas un débouché autre que militaire à la situation ici présente vos troupes ne sauront bientôt plus où donner de la tête. Votre empire va s’embraser !
- Ne faites pas de menaces. Vous n’êtes pas en position de force, nous annexerons tout le système avant que vous ne puissiez lever le petit doigt. Les forces du Ladish rétabliront le calme par la force si nécessaire. Et vous vous devez de nous soutenir, vous en avez tous les trois faits le serment.

La fourrure hérissée, le Drall fit plusieurs demi-tour sur lui-même. Quelques pas l’amenèrent devant le gouverneur. Désignant la foule à l’extérieur, il déclara :

- Qui pourrait dompter ces gens qui ne supportent plus votre oppression ? Il ne leur reste plus que leur vie et ils savent qu’elle ne pèse aucun poids pour vous. Ils n’ont plus grand-chose à perdre. Il est de notoriété publique que vous avez fait exterminer les seuls à pouvoir trouver un terrain d’entente dans tous les mouvements contestataires qui secouent les colonies. Vous traquez les survivants aux quatre coins du Dictat. Ils le savent et prennent leur destinée en main. Qui le leur reprochera ?
- Vous, comme eux, devez obéissance et si vous insistez, je déclarerai la loi martiale. Il vous en cuira de…

Le gros homme se tut brutalement, soulevé de terre par une main Selonienne griffues qui lui serrait le larynx.

- Les Bourtistes nous ont montré la voie de l’alliance et nos peuples sont prêts à en découdre. Moi aussi et vous n’aurez pas le temps de donner le pouvoir à vos armées !

Les deux autres Corelliens l’attrapèrent pour tenter de le faire lâcher prise. Alertés par le gouverneur qui triturait son bouton de manchette, des gardes ouvrirent la porte à la volée. Quelques coups de crosses mirent à terre le petit Drall et l’humain avant qu’un canon ne se plaque sur la tempe du Selonien qui ne desserrait pas ça prise.

- Je vais faire feu ! cria le lieutenant le doigt sur la gâchette de son pistolet.
- Abattez le ! souffla le gouverneur Brindy, le visage déjà violacé.

L’arme tonna dans la pièce. Une forte odeur de poudre se mêla à celle du sang alors que la tête du représentant Selonien éclatait. L’étau de ses doigts ne s’écarta pas aussitôt, emportant le gros homme maculé d’éclaboussures dans sa chute. Les Corelliens survivants se débattirent mais furent maintenus fermement par les gardes. Le gouverneur se redressa, tentant de reprendre son souffle, le visage marqué, les yeux rougis remplis de larmes. Ses hommes attendaient patiemment de nouveaux ordres.

- Jetez moi ces gens en prison et débarrassez ce cadavre puant.

Les quelques minutes d’activités autour de lui permirent au gouverneur de reprendre son contrôle et de retrouver sa voix. Il se mit debout pour se diriger vers son bureau. Décrochant son communicateur, il ouvrit une liaison directe avec son chef de cabinet. Jeneson Brindy se racla la gorge pour s’éclaircir la gorge.

- Je déclare la loi martiale. Faites disperser la foule par tous les moyens. Transmettez au pouvoir central que nous allons reprendre le contrôle de la situation. Les représentants Corelliens sont sous les verrous et que nous sommes désormais les seuls détenteurs du pouvoir. Préparez une allocution pour que je puisse m’exprimer dans les heures qui viennent sur l’holonet.
- Bien gouverneur, il en sera fait selon votre volonté.

Brindy coupa la communication, s’asseyant à son bureau pour contacter l’état major présent dans le secteur. Il leur fallait mettre en place une opération de grande envergure, le temps serait précieux. Alors qu’il distribuait ses ordres une clameur s’éleva de l’extérieur.


*******

Les organisateurs se sentaient fiers de leur manifestation devant l’ambassade. Les Corelliens de toutes races étaient venus nombreux pour manifester leur haine de l’oppresseur. Les slogans tournaient en boucle dans la foule qui s’excitait de plus en plus devant les grilles qui protégeaient des troupes armées. Mêlés aux civils des groupes paramilitaires se tenaient en retrait, équipés de pistolets, quelques fusils et de grenades à percussion. Ils espéraient silencieusement que ça tourne mal pour pouvoir donner l’assaut. Ils avaient même réussi à placer des tireurs embusqués dans les immeubles de l’autre côté de la place noire de monde. La foule se pressait de plus en plus près des hommes en arme pour les défier. Toutes les races enfin rassemblées dans un but unique : expulser les Dictats de leur système.

Les mots d’ordre résonnaient par vagues, exhortant la foule à la violence. Reliés par communicateur des Dralls, Seloniens, Humains se préparaient à une réaction violente mais pas encore trop précise. « Dictat libre égale antinomie » précédait « les Bourtistes sur le trône » avant d’entendre « un empire pour mourir » en enfin « a bas le despote », d’autres avaient vu le jour par le fruit du hasard, les heures faisant le tri des leitmotivs.

Sans crier gare des hauts parleurs se mirent à cracher :

« - Dispersez-vous, nous allons ouvrir le feu ! »

Invectives et insultes fusèrent vers les militaires dictatoriaux. Certains commencèrent à montrer leur fusil d’assaut sombre et menaçant, les tenant à deux mains en travers de leur poitrine.

« - La loi martiale vient d’être promulguée par votre gouverneur. Vous devez rejoindre vos foyers avant que nous ne prenions des mesures radicales. »

Le reste des paroles se perdirent dans le brouhaha de la colère qui grondait aux portes de l’ambassade entourée de Corelliens en colère. Quelques pierres fusèrent. Un rang de gardes s’avança en épaulant, commençant à acquérir des cibles potentielles. Les manifestants au plus près des grilles eurent un instant d’arrêt, reculant devant la menace.

- A l’assaut !

Crièrent les meneurs des rangs éloignés poussant la foule vers l’envahisseur.

« - Ceci est votre dernière chance. Nous allons faire feu si vous ne vous dispersez pas. »

Brain Fran jeta quelques paroles dans son communicateur, sortant de son blouson un fusil à canon scié. Cela faisait des années qu’il organisait et entraînait une milice. Ses yeux noirs brillaient et son coeur vibrait dans sa poitrine. Bientôt il accomplirait ce pourquoi il avait voué son existence : exterminer les dictats qui accablaient son peuple depuis deux générations. Presque aussitôt des coups de feu retentirent de l’autre bout de la place.

Des balles ricochèrent sur les murs, faisant jaillir des étincelles des barreaux métalliques de la grille, quelques militaires s’effondrèrent. De nouvelles pierres tombèrent sur les hommes du Dictat surpris d’une résistance aussi virulente. Des armes automatiques crachèrent des salves vers les fenêtres de transparacier qui ne cédèrent pas.

Les armes, précisent et meurtrières de l’armée régulière, crachèrent enfin le feu, fauchant efficacement les premiers rangs désarmés de la foule. Des grenades tombèrent des deux côtés de la palissade. Des ondes de peur parcoururent les rangs des gardes avant que les explosions ne retentissent, abattant indifféremment les membres des deux camps. Les flashes lumineux éclairèrent la soirée qui commençait, détruisant les murs d’enceinte, tordant les grilles dans des nuages de fumée. Les tirs un peu plus précis des tireurs embusqués obligèrent les soldats survivants à se replier.

Afin de profiter de l’effet de surprise, Brain donna de nouveaux ordres :

- En avant toute !

Se faufilant au travers des civils qui fuyaient, ses hommes progressèrent en se couvrant de tirs de barrage à l’arme automatique sous la protection des longs fusils derrière eux. Avec quelques pertes, ils arrivèrent devant l’enceinte et ajustèrent leur tir sur les positions retranchées de leurs ennemis entraînés au combat. De nouvelles grenades à percussion s’en allèrent rouler aux portes même du bâtiment administratif qui montrait déjà des signes d’impact. Les flashes, violents, illuminèrent la façade, tordant les portes sans les détruire, fissurant quelques fenêtres. Si la façade tenait le choc, les hommes qui la défendaient périrent dans les flammes et le sang. Croyant le chemin dégagé, les révolutionnèrent passèrent l’enceinte échangeant quelques tirs avec les troupes survivantes.

Des meurtrières s’ouvrirent sur les postes de gardes et délivrèrent un feu nourrit qui faucha les valeureux au court de leur assaut, les obligeant à se replier. Déloger les nids de mitrailleuse serait pour le moins difficile. Des renforts montrèrent le bout de leur nez sur le côté droit.

- Brain d’observateur quatre, des ennemis arrivent sur la droite par les rues adjacentes.
- Que le groupe trois fassent l’interception, tireur huit à quinze prenez les pour cible.

Des tirs furent échangés de l’autre côté dans un vacarme infernal. Les soldats se trouvèrent de nouveau surpris devant autant de préparation, trouvant des troupes retranchées pour les accueillir. Les mouvements de foule, incontrôlable, paniquée, secouèrent la place de vagues humaines multipliant le nombre de cibles potentielles vêtues comme ses hommes mais non armées. Le combat devant l’ambassade traînait en longueur et Fran voyait le moment où leur assaut à la grenade s’épuiserait faute de combattants.

- Groupe sept balancez moi quelques tirs de mortier vers l’entrée. Première ligne a couvert !

Ses hommes se replièrent pendant que des obus tombaient devant l’ambassade et sur les murs qui se crevèrent. Attendant de mesurer les dégâts le chef d’orchestre de cet assaut attendit de percer les fumées de son regard avant de déclencher la vague suivante.

- Groupes d’assauts en avant !

Traversant la place en courant, ses hommes s’élancèrent vers le bâtiment aux défenses amoindries. Les premières lignes se jetèrent par-dessus les murs effondrés pour dégager la voie à ceux qui arrivaient. Ils y perdirent leurs dernières forces mais les groupes d’assauts pénétrèrent dans la place.

Les canons des fusils des tireurs d’élites dépassèrent au faîtage des toits de l’ambassade retranchée. Ils commencèrent à canarder avec une précision chirurgicale les révoltés encore sur la place ainsi que ses tireurs embusqués dans les immeubles d’en face.

- Tirs de couverture vers les toits, ordonna-t-il.
- Forte résistance à l’intérieur, lui répondit-on.
- Progression lente, décréta-t-il.

Le combat se stabilisait. Les troupes du Dictat se réorganisaient et il se voyait contraint de camper sur ses positions. Il demanda des rapports, les pertes étaient importantes mais pour le moment ils tenaient le coup. Il ne savait pas combien de temps durerait l’assaut mais il ne se berçait pas d’illusion. Ses hommes ne prendraient pas l’ambassade cette nuit. Brain commençait à réfléchir aux meilleurs moyens de retirer ses moyens sans perdre trop d’hommes. Pour cela, il lui fallait organiser le combat vers l’avant pour se garder des options de fuite.



"fin du Primus Locus : Une existence à reconstruire"


Et voilà, je risque d'être un peu abscent des forums pour ces prochains jours, je pars en mission pendant presque deux semaines mais je ne resterais pas sans écrire, c'est promis, juré, craché. :wink:
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Messagepar Titi77 » Sam 13 Oct 2007 - 10:42   Sujet: 

Weee, de l'action \o/ Une bonne révolution de temps en temps, histoire que cette pauvre galaxie ne s'endorme pas trop... Les pauvres quand même, on ne le laisse pas en paix ;)
Quelques coquilles :
les révolutionnèrent passèrent l’enceinte
révolutionnaires
un feu nourrit qui faucha les valeureux au court de leur assaut
nourri / au cours

Bonne mission et bonne écriture donc :lol:
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Messagepar Den » Sam 13 Oct 2007 - 10:55   Sujet: 

Youhou! Excellente partie! J'adore!
L'action est bien présente et bien décrite. la manif,c'est génial!
Ca donne encore plus envie de lire la suite! :lol:

Bonne mission l'ami. :)
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Messagepar AJ Crime » Sam 13 Oct 2007 - 21:38   Sujet: 

Merci pour les corrections/avis.

Et merci pour vos voeux. A bientôt donc, je suis crevé moi j'ai passé ma journée à gratter et à peindre des mûrs.... Allé, et n'écrivez pas trop de textes pendant mon abscence que j'ai le temps de tout lire à mon retour....
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Messagepar Minos » Ven 19 Oct 2007 - 8:07   Sujet: 

Hop, retard rattrapé ! Wéééé, révolution power !

Les événements s'emballent, et il est surtout intéressant de voir, dans la scène avec les représentants, que les Bourtistes représentent déjà une force de paix efficace : ils ne sont plus là, car traqués, mais sont considérés comme ayant le pouvoir de ramener la paix.

La raison d'être de l'Ordre Jedi transparait dès ce moment. Ne manque plus que leur facette guerrière, qui devrait être délicate à mettre en place, avec les éventuels appels du Côté Obscur qui ne manqueront pas de faire leur apparition...

Bref, c'est toujours aussi bon, on en redemande !
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Messagepar AJ Crime » Ven 02 Nov 2007 - 23:48   Sujet: 

Ne vous inquiétez pas ça vient et j'ai quelques scènes d'avance (2). Je remercie chaleureusement Notsil pour l'aide qu'elle m'a fourni pour la numérotation de mes chapitres en latin. Et voici donc la suite, place à l'histoire :



Résumé du Primus Locus : Une existence à reconstruire :

Tython et son temple Bourtistes ont été dévastés par les troupes du Ladish qui a basé son attaque sur des rapports modifiés par son fils aîné Morieda Carieda. En effet, un groupe d'érudits a établi que les pouvoirs de ces pacifistes pouvaient être utilisés à d'autres fins et qu'ils pourraient utiliser le Fluide à d'autres choses que d'aider les peuples du Dictat à régler leurs conflits.
Lou Osem, un jeune Disciple, se distingue par ça maîtrise de la contemplation et est confié à un Emissaire pour découvrir l'univers. Il va donc sur Corell pour y régler un conflit entre les diverses espèces vivant dans le système. Le jeune homme perçoit l'attaque grâce à une vision mais arrive trop tard. Le malheur s'abat sur lui et les premières tentations d'utiliser le Fluide pour son usage personnel. Malgré tout il restait des frères à sauver dans les décombres du temple, ce qu'il fit.
Daivien Grozilier, l'Emissaire en charge de la formation de Lou, se rend au temple de Coruscant qu'il trouve habité de cadavres mais avec des traces de résistance. Il lit un holo lui donnant quelques informations en provenance des grands maîtres qui se sont échappés. Il décide d'envoyer un message à l'aide d'un amplificateur psy à tous les Bourtistes du Dictat et des colonies afin qu'ils se rassemblent sur Tython.
Lorsqu'il arrive à destination il retrouve Lou adoubé Pawindé s'attelant à la lourde tache de reconstruire la congrégation sur de nouvelles bases. Pendant ce temps, le fils Carieda fomente des troubles pour déstabiliser son père et prendre la place de Ladish avant ses frères et sœurs. Les Bourtistes constituent une cible évidente et trop facile.





Secundus Locus : Naissance d’un nouvel ordre.





I


L’Emissaire Vulptereen Reb Trum couvert de sa robe de bure noire et blanche se déplaçait tête nue, accompagné d’un Maître et de deux Pawindés. Ils écourtaient leur mission sur Bilbringi suite aux évènements qui troublaient le dictat. Quelques heures après le malheur qu’ils avaient ressenti, des bribes leur étaient parvenues par les circuits d’information sur des attaques de temples Bourtistes.

Isolés sur la planète désertique, en relation avec le gouvernement local pour les aider dans la gestion d’un environnement difficile et d’un flux faible mais continu d’immigrants, leur petit comité permanent ne recevait que peu d’informations du reste de l’univers. Le message de l’Emissaire Grozilier qu’ils avaient reçu quelques jours auparavant leur communiquait une notion d’urgence choquante dans cette banlieue Dictatoriale. Leurs relations étaient détendues avec le peloton de soldats et n’en avaient pas souffert. C’est donc sans appréhension qu’ils se présentèrent au spatioport pour prendre un long courrier vers Tython. Tout se compliqua lorsque le commandant de garnison, un Corellien, vint les trouver après une longue attente injustifiée au guichet, écrasés de chaleur au milieu d’une foule dense.

- Emissaire Trum, commença d’une voix grave le commandant Zahan, je me vois contraint de vous refuser votre départ de Bilbringi. J’ai reçu récemment des ordres directs de Coruscant enjoignant nos forces dans tout le Dictat à mettre vos représentant aux arrêts. Vous êtes personae non gratae.

Les Bourtistes n’en crurent pas leurs oreilles et restèrent un moment interdits. Faisant un pas en avant l’Emissaire vint se planter devant le militaire, sa voix gutturale s’échappant d’entre ses défenses soignées et menaçantes.

- Dois-je comprendre que vous nous arrêtez séance tenante ? Nous nous connaissons depuis de nombreuses années standard et avons toujours travaillé en bonne intelligence. Vous savez que nous ne sommes pas des révolutionnaires, des traîtres ou des terroristes. Notre ordre ne prône que la paix et la non violence. Mon petit groupe, que vous connaissez également, doit se rendre auprès de nos frères et je ne vois pas quelles raisons pourraient nous empêcher de quitter cette planète où aucun heurts ne viennent troubler la quiétude des chaudes soirées de ce monde.
- Ne voyez en cela rien de personnel. Si cela ne dépendait que de moi je vous laisserais partir sans même y réfléchir. Mais j’ai reçu des ordres et les informations que je possède tendent à démontrer que les Bourtistes ne sont pas aussi pacifistes que vous voudriez bien le laisser croire. Vous connaissant, et pour preuve de bonne volonté, je vous laisse libre de vos mouvements dans Grisentis. Je ne vous enfermerais pas tant que vous ne provoquerez pas de troubles mais je vous confie à un petit détachement pour vous ramener à votre dispensaire où je vous demanderai de ne plus accueillir vos sympathisants.

Pendant ce long monologue, une dizaine de soldats en arme, menaçants, avaient dispersé la foule pour les entourer. Isolés, encadrés, coupés de toutes retraites, les Bourtistes réprimaient leur colère.

- Ceci est de l’ingérence et je ne peux que me révolter contre cela, répliqua Reb Trum avec calme. Vous nous consignez à résidence surveillée comme des voleurs ou des assassins. J’en référerais à une plus haute autorité.
- Je ne peux que vous déconseiller de prendre cette initiative. Je suis certain que tout cela se tassera très rapidement et que le calme reviendra. Mais si vous en appelez à mes supérieurs, je me verrais dans l’obligation de suivre mes nouveaux ordres à la lettre et de vous passer par les armes en cas de résistance.

Un trouble parcourut la foule qui se tenait à bonne distance. Quelques regards noirs des soldats du dictat mirent fin à la polémique. Observant les Bourtistes avec pitié, les badauds s’écartèrent avec regrets, maugréant devant tant d’injustices, pestant un peu plus contre le Ladish qui leur retirait le ciment de la cohésion sociale du Dictat. Les temps futurs seraient durs et la grogne montait d’un cran.

Comprenant que toute discussion devenait inutile, l’Emissaire tourna les talons, suivi de ses compagnons qui réprimaient une sourde colère. Ils savaient leur congrégation en danger et que des atrocités se commettaient contre eux mais ne réussissaient pas à se rebeller contre le joug qui pesait que leurs épaules. S’encapuchonnant, Trum déclara, théâtral :

- En vérité je vous le dis, nous en reparlerons bien plus tôt que vous ne le croyez. Et ce sera vous qui viendrez à moi, repentant de vos actes présents. Allons mes frères, notre prison dorée nous attend.

Le commandant resta interdit devant le petit groupe qui coupait la foule vers les ruelles surchauffées de la ville du désert qu’il administrait d’une main de velours. Tous connaissaient la magie de la congrégation et le ton, plus que les paroles, de cette dernière phrase lui faisait remonter des frissons le long de l’épine dorsale. Secouant la tête pour retrouver ses esprits, il retourna vers son bureau l’esprit troublé devant une menace aussi diffuse.


*******

Les manifestants de diverses races remontaient l’avenue qui longeait l’astroport démesuré au prorata du nombre d’habitants de Brentaal. Sur les banderoles on pouvait lire des slogans à la gloire des Bourtistes défenseurs des opprimés ; demandant la libération de certains ; l’allègement des patrouilles policières ; le retrait du système de Corellia ou encore quelques remarques dissimulées visant directement le Ladish et les troupes dictatoriales.

De part sa position névralgique au croisement des routes commerciales naissantes et porte ouverte sur d’infinies possibilités de colonisation de la galaxie toute entière, la planète desséchée compensait sa géologie peu attractive. Très aride, soumise à un volcanisme permanent qui rendait l’atmosphère soufrée difficilement respirable, elle possédait l’un des plus vaste astroport de l’univers connu. Des engins spatiaux de toutes tailles et en tous genres se posaient et décollaient en permanence, ajoutant à l’atmosphère quantité de polluants. Des docks aux allures de ville tentaculaire abritaient toutes les marchandises transitant par ce point précis accessible aux nombreux méandres des déplacements Hyperdrive. Des hangars immenses servaient de nid aux monstres de Duracier qui parcouraient l’univers pour qu’ils puissent venir effectuer des réparations. Un tel bourdonnement d’activité économique attirait les convoitises des commerciaux, entreprises, travailleurs de plus ou moins mauvais alloua.

Des quartiers d’habitations fleurissaient donc tout autour, accueillant des familles de tous les horizons qui bénéficiaient de toutes les commodités pour s’installer, travailler, faire vivre l’économie locale. Les canaux d’informations holonet usant de l’hyperespace transitaient également par chez eux. Ils profitaient donc de la primeur de ce renseignement ouvert, souvent même avant la censure. Le Ladish tentait d’y mettre bon ordre mais sans vraiment de succès. La gloire de son Dictat se faisait actuellement une joie de se soulever au vent des protestations et des atteintes aux libertés de tout cet empire.

Des troupes, pour le moins nombreuses et bien armées en grenades lacrymogènes, entouraient la foule qui se soulevait suite à de nombreuses arrestations, parfois violentes, ici même. De la même façon que les marchandises, des Bourtistes en fuite transitaient par ce spatioport et certains, pour les moins chanceux ou habilles, se faisaient coincer. Le peuple à qui on offrait moult privilèges pour vivre dans cette contrée hostile, haussait le ton pour faire entendre son désaccord. On ignorait par quel prodige des noms de prisonniers apparaissaient sur les banderoles. Les services du renseignement du Ladish se torturaient les méninges afin de démasquer les fuites dans les rangs même de leurs propres services, mobilisant des ressources qui auraient été utiles à la surveillance du spatioport et aux allées et venues de ces mêmes Bourtistes qui enflammaient l’opinion générale.

La moindre étincelle pouvait faire basculer la manifestation dans la violence comme sur Corellia, sauf que Brentaal ne comptait pas de groupes paramilitaires organisés. Enfin, pas encore, puisque cette planète ne possédait pas à proprement parler de groupes ethniques natifs.

Ecoutant la rumeur enfler à l’extérieur, le Maître et son Pawindé se faisaient tout petit en attendant pour quelques heures encore leur embarquement sur le prochain vaisseau qui devrait les mener à Tython par des voies détournées. Ils se faisaient passer pour un père et son fils. Ayant revêtus des vêtements civils de leur planète d’origine, Kuat, il voyageaient sous couverture de négociants en vin. Pour le moment, cela fonctionnait plutôt bien et ils avaient fait un bon bout de chemin dans le Dictat sans être vraiment inquiété. Le stress s’accumulait depuis le début de leur long voyage qui devait les amener vers la maison mère. Les chiens du Dictat leur couraient après, ils ne l’ignoraient plus depuis leur départ de Kuat. Certains de leurs compagnons y avaient été froidement abattus avec un minimum de sommations, simplement parce qu’ils fuyaient. Les manifestants attiraient l’attention des services de l’ordre mais rendaient nerveux les soldats qui contrôlaient les salles d’embarquement.

- Trévore, dit le Maître. Cesse donc de paraître nerveux, tu dois retrouver ton contrôle pour ne pas attirer l’attention sur nous. Je te conseille un peu de méditation.
- Mais Maître…
- N’oublie pas que je suis ton père, plaisanta-t-il, avant d’être ton maître en affaire.
- Oui père, mais les troubles de cette ville risquent de nous bloquer ici et tout cela n’est pas bon pour notre commerce.
- Tu n’as pas tort. N’oublie pourtant pas : « Le commerce à son existence propre, les vendeurs n’en sont que l’outil. » La situation pourrait tourner à notre avantage bien qu'elle ne porte pas ces gens à faire des achats, je le crains.

Sur ces bonnes paroles, il entrèrent tous les deux dans une phase de méditation légère, calmant leurs angoisses malgré les récriminations bruyantes des manifestants. Par le fluide, comme par leurs sens, ils ressentaient que ces gens les soutenaient et cela leur donnait un peu de baume au cœur. Perdus dans leurs pensées, s’imprégnant du fluide, les deux hommes sentirent plus qu’ils ne virent les soldats s’approcher d’eux. Ils se tournèrent à l’unisson, surprenant les militaires aux mines patibulaires, renfrognées, inquiètes.

- Identité et but de votre visite ? demanda le plus âgé.
- Bonjour, répondit calmement le Maître. Drelum Frits et mon fils Trévore nous sommes en transit pour affaires. De l’import export…
- Vous vous rendez sur Tython ?
- En effet, après quelques détours pour nos affaires.

Le Pawindé s’impatientait, laissant transparaître sa nervosité qui serait bientôt évidente pour les militaires en armes qui leur faisaient face.

- Vos identités et votre commerce, après vérifications, ne correspondent pas à grand-chose. Nous allons vous demander de nous suivre.
- Vous avez dû mal vous renseigner. Nous n’avons rien à nous reprocher.
- Nous en sommes seul juge. Suivez-nous sans faire de difficultés, nous avons beaucoup de questions à vous poser.

Devant leur résistance mesurée, les canons des fusils se redressèrent. Les regards sombres se portaient de l’un à l’autre, décryptant dans leur comportement le moindre signe de tension. Avant qu’il n’ait esquissé le moindre geste, le Maître sentit derrière lui une onde de fluide grandir et se concentrer. Un véritable coup de boutoir heurta le groupe d’humains leur faisant face. « Cours » lui lança son Pawindé. S’immergeant dans le fluide, il partit sur les pas du jeune homme qui se dirigeait vers les grandes portes donnant sur la place où défilaient les manifestants.

Sonnés, les soldats se relevèrent saisissant leurs armes automatiques. Les deux individus louches couraient dans le terminal en sautant comme des cabris au milieu de la foule. Les civils se dispersèrent, connaissant l’issue de l’affrontement.

- Bourtistes, arrêtez-vous ! hurla leur officier. Faites feu, ordonna-t-il à ses hommes.

Les deux fuyards, par des bonds incroyables, sortirent comme par magie des trajectoires des projectiles sifflants. Quelques civils s’abattirent. Se déplaçant encore plus vite les deux hommes s’approchaient de la sortie. Devant l’inutilité des rafales, les soldats prirent le temps d’affiner leur visée mais leurs cibles, utilisant des capacités incroyables, sortaient sans cesse de leurs lignes de mire ou esquivaient les projectiles subsoniques qui sifflaient autour d’eux. Les issues furent bloquées comme prévue par les procédures répétées pour de telles circonstances.

Voyant que les grandes portes de transparacier ne s’ouvraient pas à leur approche, le Maître se retourna en disant :

- Ouvre-moi ça, je te couvre.

Faisant face à la menace qui se rapprochait, il érigea un mur de force devant lui, le renforçant là où des balles venaient à le frapper. Les munitions ralentissaient brutalement dans l’air avant de tomber sur le sol avec un bruit mat. Le nombre de tirs s’intensifia alors qu’ils piétinaient au pied du mur, son Pawindé s’efforçant d’ouvrir les grandes portes transparentes. Alors que des gouttes de sueur coulaient de son front jusque dans ses yeux, le maître perçu dans le Fluide un soupir de soulagement. Dans un crissement sinistre, les deux portes s’écartèrent de force. D’un salto arrière, il se retrouva à l’extérieur, sortant de la ligne de feu en déviant sa course aérienne pour se mettre à l’abri derrière les vitres blindées.

La foule les accueillit avec de grands cris d’encouragement. Reconnaissant sans peine des membres de la congrégation Bourtiste grimés pour passer incognito. Les cordons de policiers se retournèrent, levant leurs armes pour les prendre au milieu d’un intense feu croisé. Les deux hommes se démenèrent en figures aériennes compliquées pour échapper aux balles. Arrêtant les autres de la force de leur esprit en levant les mains pour guider des flux de Fluide qui en aucune façon ne menacèrent les policiers et les soldats. La foule gronda et se rapprocha des forces de l’ordre. Ceux qui les surveillaient encore les mirent en joue.

Un premier déclic déclencha les hostilités. Le plus jeune des deux Bourtistes s’effondra sur le permabeton de la place, saignant par plusieurs orifices. Des objets volèrent vers les troupes qui encadraient les manifestants. Le moine survivant se plaça auprès du corps sans vie en échafaudant un mur de protection sur lequel les balles s’arrêtèrent. Quelques minutes s’écouleraient avant l’issue fatale de ce qui ne fut même pas un combat. Refusant de se livrer, l’homme d’age mur leva des yeux baignés de larmes vers le ciel sombre envahi de fumées et de pollution. Puis, dans un cri, se laissa abattre, effaçant sa protection durement acquise.

La foule hurla et se jeta sur les hommes du dictat qui abaissaient leurs armes. Panneaux et banderoles servirent d’armes avant que celles des soldats ne tombent sous leurs mains. Déjà, les premières grenades lacrymogènes tombaient dans leurs rangs provoquant un accès de folie furieuse, les agneaux se transformant en loups. L’affrontement dégénéra en combat de rue allant crescendo. L’holonet relayait déjà les images des deux Bourtistes chassés et abattus puis de la foule désarmée se jetant sur les meurtriers.
Modifié en dernier par AJ Crime le Jeu 15 Nov 2007 - 18:53, modifié 2 fois.
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Messagepar Minos » Jeu 08 Nov 2007 - 0:15   Sujet: 

La révolution politique se poursuit, et les Bourtistes sont à l'aube de grands changements, on le sent.
Question : leurs préceptes (au sens "pouvoirs") sont-ils déjà bien établis ? On a l'impression qu'ils se cherchent, qu'ils connaissent beaucoup de choses mais n'arrivent pas à faire le tri, en quelque sorte.
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Messagepar AJ Crime » Jeu 08 Nov 2007 - 9:13   Sujet: 

Pour ce qui est de l'ordre Bourtiste ils se connaissent, contemplation, contemplation, maîtrise de soi, maîtrise de soi, connaissance dans le Fluide pour une utilisation douce et politiquement correcte de leurs connaissances. Mais, comme on a pu le remarquer, leur monde vient de se modifier brusquement et malgré leur sagesse ils ont perdu les bases qui les soutenaient. De l'Eleve au Concile, ils ressentent tous la difficulté de s'adapter à une vie nouvelle et à prendre les décisions pour sauver leur ordre et leurs vies. Le chapitre 2 vient juste de commencer et ils doivent s'y recréer de toutes pièces.
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Messagepar Den » Jeu 08 Nov 2007 - 10:14   Sujet: 

L'histoire est toujours aussi intéressante! Les Bourtistes sont de plus en plus intéressant! Que du bon donc et surtout un intérêt grandissant!
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Messagepar Titi77 » Jeu 08 Nov 2007 - 23:20   Sujet: 

Bon ça va faire un certain temps que je dois lire ce passage, et bien ça ne sera pas pour tout de suite :) Ce week end j'espère, avec le package fond/forme habituel !

Edit :

Weee, j'ai lu !
Tout d'abord, c'est une bonne scène d'exposition pour la seconde partie. On y entrevoit la dure position des Bourtistes dans une galaxie qui ne veut plus vraiment d'eux. Ils sont au bord du gouffre comme on dit...
Pour la forme, des (beaucoup même) coquilles (ah et aussi des virgules qui manquent apparemment, mais je n'y ait pas fait la chasse. :roll:)
En résumé, attention au pluriel et aux expressions consacrées.

avec le gouvernement locale
local
quelques jours au paravent
auparavant
. C’est donc sans appréhensions
appréhension
Vous êtes personnes non gratta
persona non grata (ou alors déclarés persona non grata si tu préfères)
et restèrent un moment interdit
interdits
où aucuns heurts ne viennent
aucun
Un trouble parcouru la foule qui
parcourut
Quelques regards noirs des soldats du dictat mirent fin à la polémique. Regardant les Bourtistes avec pitié, les badauds s’écartèrent avec regrets
regret / répétition de regard, observant en début de seconde phrase ?
l’Emissaire tourna les talons, suivit de ses compagnons
suivi
De part ça position névralgique
De par sa
la planète desséchée compensait sa géologie peut attractive
peu
, elle possédait l’un des plus vaste astroport de l’univers connu
vastes astroports
tailles et en tout genre
tous genres
travailleurs de plus ou moins mauvaise alloua
mauvais aloi
pour les moins chanceux ou habilles
habiles
Ils se faisaient passer pour un père et son fils. Ayant revêtus des vêtements civils de leur planète d’origine, Kuat, il se faisait passer pour des négociants en vin.
revêtu / répétition de se faisant passer
jouer le rôle peut marcher pour la deuxième phrase
sans être vraiment inquiété
inquiétés
Tu n’as pas tord
tort
La situation pourrait tourner à notre avantage bien que la situation ne porte pas ces gens à faire des achats, je le crains.
répétition de situation, tu peux remplacer le 2 par elle
calmant leurs engouasses
engoisses
Trévore nous sommes en transit pour affaire
affaires
« Court » lui lança son Pawindé
Cours
de leurs lignes de mirs
de mire
Les issues furent bloquées comme prévue
prévu
le maître perçut dans le fluide
perçu
Les cordons de policier se retournèrent
policiers
Un premier déclic déclancha les hostilités
déclencha
les agneaux se transformant en loup.
loups

Allez, bonne continuation ! :lol:
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Messagepar AJ Crime » Mar 13 Nov 2007 - 23:55   Sujet: 

Salut Titi,

Merci pour les corrections elles ont été apportées à mon post et à mon ".doc" même si ça me déprime un peu de voir tout ce que j'ai pu laisser derrière mes relectures. Je voulais poster ma scène deux que j'avais relu pour l'occasion et là surprise une édition de ton message précédent, ben je vais la garder pour une prochaine relecture. Tant pis, il faudra attendre un peu plus longtemps pour la suite. Allé, je crois que ce sera tout pour ce soir, je suis fatigué de toutes manières.

A bientôt pour la suite.
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Messagepar Notsil » Jeu 15 Nov 2007 - 17:43   Sujet: 

Whaouh ça a bien avancé tout ça ^^

Titi77 a écrit:
Vous êtes personnes non gratta

persona non grata (ou alors déclarés persona non grata si tu préfère


On dira qu'un idividu est " déclaré persona non grata" mais pour plusieurs individus ce sera "déclarés personae non gratae" ^^
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Messagepar AJ Crime » Jeu 15 Nov 2007 - 18:52   Sujet: 

merci Notsil pour tes précisions latines qui m'ont déjà bien servies.
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Messagepar AJ Crime » Dim 18 Nov 2007 - 22:40   Sujet: 

Allé ce coup-ci c'est le bon voici la suite du chapitre 2.

Par le passé:

Les Bourtistes se réorganisent sur Tyhton pendant que la famille du Ladish prépare de bien mauvais coup pour s'emparer du pouvoir. Partout dans le Dictat et les colonies la congrégation pacifiste est chassée, oprimée, déclenchant des émeutes, ou même donnant de l'eau aux révoltes prêtent à exploser.



II


Corellia se trouvait en état de guerre, des troupes d’assaut débarquaient sans cesse. Les milices armées locales écumaient la ville portée à feu et à sang. Les échauffourées répondaient aux échos des armes automatiques et des grenades antipersonnelles. Toute la population, quelque soit son ethnie, sa race, aidait les dissidents, les informant, leur donnant le couvert et parfois l’abri. L’armée dictatoriale ne savait plus où donner de la tête, tentant de rétablir l’hégémonie du Ladish par la force mais sans succès.

Le gouvernement Corellien se démenait en tractations politiques, refusant de faire intervenir leur armée contre leur propre peuple jusqu’à ce que le Dictat ne se soit retiré. Le clivage s’alourdissait et les victimes s’accumulaient. Tout le système s’embrasait.

Le gouverneur, qui venait de sauver sa peau, s’enlisait dans une bataille contre une guérilla qui connaissait chaque pouce carré des territoires qu’elle contrôlait. De plus, des affrontements dans des colonies éloignées le privaient tous les jours un peu plus de ses moyens militaires. Sa rancœur augmentait au fur et à mesure que sa supériorité en moyens baissait par rapport à l’armée Corellienne. Bientôt il serait en infériorité numérique, mais l’administration restait sourde à ses appels à l’aide. La situation s’envenimait et il désespérait de trouver une solution à son avantage.


*******


Partout dans le Dictat l’insurrection couvait. Les planètes qui possédaient des Emissaires ou des représentants Bourtistes les voyaient disparaître, se faire arrêter ou exécuter. Sur d’autres, les membres de la congrégation qui échappaient encore aux rapts se rassemblaient dans les sous-sols de leurs capitales. Comme sur Chandrila qui, sans avoir de temple, trouvait quelque fierté à avoir des écoles, hôpitaux, lieux de cultes et de connaissances tenus par des Bourtistes. Mais tout cela avait fermé. Sur cette planète, antichambre de Coruscant, il avait suffit d’une seule nuit pour que les troupes Dictatoriales envahissent les louables édifices, sortent du lit de nombreux pacifistes et les conduisent aux prisons les plus proches.

La population, prospère, harmonieuse et dévouée se leva un beau matin dans un monde parfaitement différent de celui sur lequel leurs yeux s’étaient fermés. De nombreux lieux publics se trouvaient clos, manquant de personnel. Pour ceux du culte, ils avaient même été abattus par endroits. Les autorités posèrent de nombreuses questions, portèrent réclamation en demandant la libération des Maîtres qui rendaient leur administration si juste et équilibrée. Il leur fut donné une fin de non recevoir, stigmatisant la présence dans tout le Dictat d’organisations rebelles et terroristes.

Mais tous ne se trouvaient pas dans les geôles dictatoriales, quelques groupes se réunissaient dans les coins sombres des villes ou les lieux isolés des campagnes. En liaison étroite par le Fluide, ils se regrouperaient bientôt afin de mettre à exécution un plan d’évasion. Le message de Grozilier depuis l’amplificateur de Coruscant leur avait rendu l’espoir et cela représentait beaucoup après l’abattement qui les avait terrassé lorsque les évènements leurs avaient pris les vies de leurs compagnons des temples de Tython et Coruscant.

Un groupe relativement important s’abritait dans les souterrains proches du spatioport de la capitale Chandrilienne. Deux Emissaires, quatre Maîtres, une dizaine de Pawindés et presque autant de Disciples, Etudiants ou Elèves survivaient, récupérant des coups portés à leurs âmes et de la perte de leurs proches. De nombreux enfants se trouvaient enfermés avec les adultes, de simples sympathisants parfois. Quelques-uns étaient passés de vie à trépas en tentant une vaine résistance. Les libérer nécessiterait une action de vive force que tous se refusaient. Ils manquaient de moyens militaires et encore plus d’entraînement même si certains d’entre eux connaissaient les possibilités encore inexplorées du Fluide. Ce dernier d’ailleurs se voilait d’un trouble perceptible qui les empêchait de lire les avenirs possibles. Une seule évidence ressortait de leurs nombreuses heures de contemplation : la congrégation allait emprunter des chemins très différents de ceux qui les avaient menés à la situation présente.

Mais pour le moment, il leur fallait trouver une solution à leurs soucis actuels. S’échapper de Chandrila pourtant si verdoyante, accueillante et riche pour répondre à l’appel de l’Emissaire reconnu de tous qui les enjoignait à se rassembler au berceau du Fluide et de la congrégation. Assemblés dans une pièce sombre et tenue secrète, une dizaine de membres influents discutaient des possibilités offertes par le spatioport pour extraire leurs frères survivants qui auraient bientôt réuni tous les membres encore libres de cette planète.

- Il a déjà été dit que nous devions impérativement quitter Chandrila dans les plus brefs délais, rappela un jeune Besalisk à la voix chaude et nasillarde. Devant l’impossibilité d’emprunter les voies commerciales standard même en tant que clandestins, nous explorons la possibilité de dérober un vaisseau suffisamment grand pour tous les Bourtistes de cette planète.
- Merci pour cette introduction Maître Brieck, répondit l’Emissaire Ithorien Doorlin T’edon. C’est pour préparer notre évasion du système où les troupes du Dictat nous chassent, je ne vois pas comment l’exprimer autrement, que nous avions confié des missions de confiance à quelques uns de nos membres. Ils sont ici présents devant nous, nous informant de leur progression. Maître Srilkat, donnez-nous donc des nouvelles de vos actions.

Un petit Nosaurien, la capuche baissée, dévoilant ses cornes frontales très bien lustrées, se leva pour s’avancer devant ses supérieurs. Le reptilien à la peau squameuse et verdâtre cachait ses mains aux quatre doigts préhensiles dans les manches de sa bure grise. Il promenait ses grands yeux effacés par un bec d’oiseau proéminent sur le Concile qu’ils venaient de reformer de brique et broque.

- Nous devions réussir plusieurs missions afin de rendre notre départ possible. Tout d’abord infiltrer les services techniques du spatioport dans le but de connaître les allées et venues des vaisseaux et leurs lieux de stationnement. La Disciple Everett s’est chargée avec brio de cette tâche, trouvant même assez facilement des sympathisants à notre cause qui pourront, le cas échéant, nous donner leur aide. Ensuite, je ne voyais qu’un Corellien pour apprendre le pilotage de tels engins et j’en ai confié la mission à l’Etudiant Solo, absent ce jour parce qu’en formation au pilotage spatial avec l’AeroFlotte Club. Il obtient de bons résultats et forme deux autres membres de notre communauté sur son temps de contemplation. Et enfin, le Maître Brieck, moi-même, ainsi que les Pawindés Triesha et Protejien rassemblons le matériel nécessaire à notre transbordement et réglons les problèmes d’organisation afin que nous puissions nous déplacer en toute sécurité. Notre plan avance bien sans que nous ayons à déplorer de retard. Il paraît en revanche évident que le plus tôt sera le mieux.

Il avait fini son discours et se sentait soulagé. Tout se déroulait conformément aux plans, les crédits presque illimités de la congrégation servaient enfin à quelque chose. Tout ceux qui participaient, même dans l’ombre, à la préparation de leur départ s’investissaient pleinement. Malgré tout, ils se posaient nombre de questions sur l’aspect de plus en plus militaire de leurs actes, récolte de renseignement, récupération de matériels divers et variés qu’ils devaient apprendre à maîtriser. Tout à chacun s’attendait toujours à être démasqué, poursuivi, forcé à se défendre, repris, emprisonné ou exécuté sommairement comme nombre de leurs amis. Plus les choses prenaient forme et plus les jeunes Bourtistes venaient confesser que l’action les poussait sur des chemins de réflexion violents et une envie d’en découdre.

Les Maîtres ressentaient les mêmes besoins et accordaient leur discours pour guider leurs confrères vers une résistance passive où le seul but était de sauver leurs vies et la congrégation sans faire de victimes. Mais ils parlaient à des gens intelligents se voyant dans l’obligation de les préparer à l’éventualité de devoir utiliser leurs connaissances de télékinésie pour affronter les troupes du Ladish. Tous ne s’accordaient pas sur les moyens à employer mais leur situation obligeait à y penser et à s’y préparer.

Quelques jours plus tôt, sans défenses, repliés derrière leur pacifisme et la non violence, ils avaient été attaqués, chassés, emprisonnés, tués avec une barbarie qui les plongeait au centre d’une tornade d’incompréhension et de remise en cause. Ils survivraient coûte que coûte même si les fondements de leur congrégation s’en trouvaient à jamais bouleversés.

L’Emissaire T’edon se racla la gorge avant que ses deux bouches latérales ne se mettent à parler à l’unisson :

- Malheureusement je ne suis pas porteur de bonnes nouvelles. La progression des membres dispersés à la surface est bien plus difficile que prévu et ils n’arriveront pas avant bien des jours. Certains ne nous rejoindrons pas ! De plus, les nôtres actuellement emprisonnés ne pourront pas être libérés sans une action violente à laquelle nous nous refusons. Nous partirons sans eux en honorant leur mémoire avec l’espoir que les survivants du temple de Tython nous donnent quelques espoirs de les voir libérés un jour.

A ces mots, une froide détermination envahit tous les esprits des Bourtistes présents. Ils partagèrent leurs sentiments, la haine sous jacente les faisant frissonner de crainte. Tous se rassemblèrent dans une contemplation commune sous l’impulsion de l’Emissaire, cherchant à les apaiser pour les guider sur des voies mieux maîtrisées et moins dangereuses pour leurs âmes en péril.
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Messagepar AJ Crime » Mer 28 Nov 2007 - 16:46   Sujet: 

Salut à tous,

Bon c'est loin de finir et vu le manque de réactions de la part de mes lecteurs je me demande si vous ne vous lassez pas un peu des aventures des Bourtistes. C'est vrai que ce ne sont pas encore des Jedi à part entière.

Mais les choses se sont un peu éclaircies. Après avoir été attaqué dans de nombreux endroits leurs membres commencent à vivre sous la menace militaire du Dictat et se retrouvent forcé de se cacher et d'évoluer dans leur art de maîtriser le Fluide.

Et maintenant, la suite:



III



Cela faisait déjà de nombreux mois qu’ils se trouvaient sur cette planète à explorer ce nouvel environnement. La petite rocheuse occupait la sixième position dans le système, bien implantée dans la zone de vie de l’étoile nommée Ragoon. Elle ne possédait pas de nom, juste sa classification, correspondant au nom de son étoile suivi de sa position. Comme souvent, les scientifiques se voyaient adjoindre des Bourtistes pour mener à bien l’exploration des mondes nouveaux que l’Hyperdrive rendait accessible. Ainsi, les six savants du Dictat se reposaient sur les connaissances encyclopédiques et la main d’œuvre que leur fournissait l’Emissaire, les deux Maîtres et trois Pawindés attachés à eux.

Bien que petite, Ragoon6 possédait tout ce qu’il fallait pour en rendre l’exploration intéressante. Une topographie variée qui permettait d’étudier un écosystème complet bâti comme presque partout sur la présence de l’eau et des carbones bases. Les Bourtistes consacraient beaucoup de temps à prendre contact avec les autochtones encore loin de toute civilisation évoluée. Grâce au Fluide, ils pouvaient malgré tout se comprendre sans pour autant leur faire apprendre le basic par la force.

Ils avaient établi leur campement non loin d’un grand village et ne recevaient que difficilement l’holonet tant ils se trouvaient loin du Dictat et de ses routes commerciales. Mais cela ne touchait que peu ou prou leur groupe soudé qui n’en était pas à leur coup d’essai. Ils se connaissaient depuis quelques années déjà, bourlinguant sur des mondes de la bordure ou des colonies dans des conditions souvent plus difficiles qu’ici. Tout allait bientôt changer et les Maîtres ne percevaient déjà plus l’avenir de façon aussi sereine. Ils continuèrent pourtant à travailler, remplissant leur mission jusqu’au bout. Loin du camp de base où ils exploraient d’autres villages, s’assurant de contacts fructueux avec cette nouvelle espèce. De là où ils se trouvaient, les Bourtistes ressentirent le choc des attaques au travers du Fluide.

Après avoir reçu l’appel lancé depuis Coruscant, ils eurent besoin de plusieurs jours pour rejoindre les scientifiques qui les accueillirent avec des mines tristes et inquiètes. Ces gens n’avaient pas de contact avec l’essence de l’univers, ils recevaient leurs informations via des canaux technologiques soumis à la censure et à l’interprétation de ceux qui les diffusaient.

L’Emissaire Cron Thern devançait son groupe, sondant les scientifiques qui les attendaient. Ils n’émettaient pas de sentiments de haine, juste une certaine ambivalence très humaine, partagés entre leur confiance envers le Dictat et l’amitié qui les unissait aux Bourtistes. Cela aurait-il été différent si l’Emissaire Cron n’eut pas été natif de Coruscant comme les deux Maîtres qui l’accompagnaient ? Valture Huelmée et Grimiun Kelt, hommes d’exception s’il en était. Cron ressentit plus de méfiance envers les Pawindés non humains dont ils endossaient la responsabilité, le Vulptereen Tromkit remportait la palme de la défiance avec son caractère entier, suivi de près par la Besalisk Mourciet au profil calme. Ils connaissaient beaucoup mieux la Sélonienne Firleit qui les suivait depuis de nombreuses missions et touchait à la fin de sa formation.

Le docteur Burgos Belnt s’avança d’un pas à la tête des scientifiques Dictatoriaux humains et de préférence natifs de Coruscant. Il tenta un sourire timide que démentaient la pâleur de son visage et la tristesse de son regard. L’homme, d’un âge avancé, annonça d’une voix rocailleuse :

- Je ne suis pas surpris que vous rentriez en avance. L’holonet diffuse en continu des nouvelles d’un désastre d’une grande ampleur. Pour ce que nous avons pu en recevoir ici il semblerait que le temple de Tython ait peut-être été ravagé par des troupes du Ladish et que des attaques aient visé vos dispensaires dans les colonies.

Les Bourtistes s’immobilisèrent et l’Emissaire répondit :

- Nous avons nos informations. Le temple de Coruscant aussi a été la victime d’une attaque sans pitié et nous avons des preuves que se sont bien des troupes du Dictat qui ont commis ces meurtres outranciers. Pour le reste, je ne serais pas étonné que le seigneur qui « Vous » gouverne soit à l’origine des troubles qui frappent notre congrégation. Quant à savoir ce qui le motive, je ne puis que me perdre en conjectures.

Les humains qui leur faisaient face se regardèrent avant de baisser honteusement la tête, prenant ces certitudes pour argent comptant. L’affaire se déroulait loin d’ici mais risquait d’éclabousser leur mission d’une ombre de peine et de mort.

- Toujours est-il, continua Burgos, que la population se soulève, surtout après les évènements de Corellia où des indépendantistes sont entrés en résistance armée contre le Ladish. Il semble que beaucoup se révoltent contre le traitement infligé à vos frères accusés de terrorisme. Les mondes du noyau suivent les colonies pour souffler un vent de révolution.
- Nous avons effectué de nombreuses missions ensemble, et je puis vous assurer que jamais ma congrégation n’a menacé les intérêts de toutes les espèces vivant en bonne intelligence au sein du Dictat. Je pense vous compter au rang de nos amis. J’ignore en revanche si vous avez reçu des ordres du pouvoir central. Si oui quelle était votre opinion et si le besoin s’en fait sentir quel camp vous choisiriez ?
- Les regards de Coruscant se focalisent sur d’autres coins de l’univers et il semble que nous ne soyons ni une menace, ni une priorité. Aucun message n’arrive ici, même pas les comptes-rendus de réception de nos rapports de mission. A croire qu’ils ont même oublié notre existence.

Un grand blanc se répandit laissant les bruits de la forêt non loin arriver jusqu’à eux. Le silence permit aux esprits de réfléchir et de faire des choix. La majestueuse nature qui les entourait représentait une source d’inspiration, les dangers qu’elle abritait un ciment pour ceux qui les affrontaient côte à côte. Les têtes se redressèrent pour les regarder un peu plus franchement. Le docteur Burgos Belnt s’avança d’un pas de plus.

- Je pense pouvoir exprimer le sentiment général en vous affirmant que nous vous soutiendrons. Vous êtes nos amis et nous savons dans les faits que les accusations portées contre votre congrégation sont sans fondements. Ici, nous ne craignons pas les foudres du Ladish.
- Très bien, répondit l’Emissaire. Faisons en sorte que cela dure encore quelques temps, continuons d’envoyer des rapports réguliers en les rédigeant de façon à ne pas attirer l’attention sur nous, ni en bien, ni en mal.

Rassérénés, les scientifiques laissèrent poindre quelques sourires. Les quatre femmes et les deux hommes se détendirent et le Fluide fut soulagé de la peur latente que les Bourtistes réagissent par un rejet violent de tout ce qui touche au Dictat. Les deux groupes se mêlèrent pour se diriger tous ensemble vers le camp de base. Chacun échangeant sur les découvertes de ces derniers jours avec une bonne humeur retrouvée et non feinte. Un repas attendait les Bourtistes et ils le prirent avec leurs collègues scientifiques. Le poids des peines infligées par la perte de leurs amis, Maîtres ou Disciples, minait sans qu’il n’y paraisse l’atmosphère détendue qui régnait depuis bien des missions. L’inquiète ignorance de ne pas connaître le nombre et les noms des victimes laissait les Bourtistes dans une douloureuse expectative visible malgré leur entraînement à cacher leurs sentiments. Les deux chefs choisirent de s’isoler, ils devaient discuter de la suite de la mission et des décisions qui devraient être prises en commun après les derniers événements.

Le Maître Grimiun Kelt, affichant sa blonde beauté, la capuche repliée avec soin sur ses épaules fut aussitôt entouré par les femmes scientifiques. Restant un peu à l’écart mais le couvant du regard la Laborantine Frimier Daltroué se cachait derrière sa chevelure brune et négligée, sans trop prendre part à la discussion entamée avec ses trois collaboratrices.

- Les Ragoons sont un peuple passionnant, malgré leur technologie balbutiante ils comprennent très bien ce que nous faisons là et ne sont pas surpris de savoir que la vie est possible autour des étoiles qui les entourent, expliquait-il d’une voix sûre et captivante.
- Ils nous acceptent aussi facilement que cela ? demanda la Docteur Murquet Marciella en jouant avec sa longue tresse auburn. Pourtant nous ne connaissons pas encore leur langage guttural et difficile à analyser. De plus, ils ne montrent aucune envie d’apprendre le basic.
- Je reconnais là le réflexe de la psychologue doublée d’un zoologiste émérite, fit Grimiun en souriant. Le Fluide nous entoure de toutes parts, c’est le ciment qui lie toutes choses à la vie. Nous traversant, il circule entre les êtres vivants. Certains sont plus sensibles à sa réalité que d’autres et peuvent ainsi se fondre en lui grâce à la contemplation, se laisser guider dans ses actions, jeter un œil neuf sur l’univers, en saisir la nature, les buts et besoins de chacun des petits morceaux qui le constituent. Le Fluide représente un atout merveilleux pour comprendre et échanger avec des espèces inconnues mais à l’intellect développé. L’apprentissage sera long pour communiquer réellement avec eux mais ils se montrent intéressés par nos capacités et nous suivons aisément le sens de leur pensée.
- Notre civilisation doit pourtant leur causer quelques craintes, continua Groulnier Trichina en souriant de toutes ses dents brillant au milieu de son visage d’ébène. Nous savons qu’ils possèdent des armes et une armée plus ou moins organisée. Ils sont donc sensibles aux rapports de force.
- Ton passé de militaire te rattrape encore ma belle Trichina. En effet, leurs premières craintes sont allées dans ce sens mais nous nous sommes employés à les mettre en confiance. Ils ont eu la majorité de leurs contacts avec des Bourtistes et notre pacifisme a fini de les amadouer. En revanche, il ressort que leur peuple est très protectionniste et qu’ils voudront garder leur indépendance coûte que coûte. D’ailleurs, ils nous surveillent en permanence et prennent très au sérieux notre présence ici. Malgré les apparences, leurs linguistes ne nous lâchent pas. Autant que les militaires étudient nos moyens de locomotion et les machines que vous avez emmenées avec vous.
- Reste à savoir combien de temps les Bourtistes vont rester pacifistes, fit l’ingénieur Chertry Marenko de l’autre bout de la table, se reprenant aussitôt. La chasse organisée par le Ladish va vous obliger à vous terrer quelque part ou à changer votre politique.

Le Pawindé Tromkit ne put s’empêcher de réagir, faisant cliqueter ses défenses de Vulptereen avant de répliquer :

- Des milliers d’années de contemplation et de contrôle ne peuvent s’effacer ainsi. Nos Conciles prouveront notre bonne foi et les choses rentreront dans l’ordre très prochainement.
- Je ne doute pas de votre bonne foi à tous. Et je suis sûre qu’une bonne part de la population du Dictat pense comme moi. Mais le pouvoir central se lance dans une guerre sainte qu’il mènera jusqu’à son terme. Des faits historiques nous le démontrent dans tous les bons livres. Je voulais juste dire que vous serez peut-être forcés de changer votre fusil d’épaule.
- Nous ne savons pas encore ce que nous réserve l’avenir, apaisa le Maître Valture. Mais nous savons pouvoir compter sur votre soutien à tous ici. Concentrons-nous sur nos études sur cette planète plutôt tranquille et loin de l’agitation du reste de l’univers.

La Pawindé Besalisk Mourciet se dandina sur sa chaise, replaçant les plis de sa silhouette imposante en tendant deux de ses bras pour attraper un plat au milieu de la table pendant que ses couverts découpaient un juteux morceau de viande dans son assiette. Ménageant ainsi un blanc dans la conversation qu’elle put meubler de sa voix un tantinet mélodieuse pour quelqu’un de son espèce.

- Malgré les dangers inhérents à Ragoon6 nous sommes plutôt bien accueillis ce qui rend la planète plus hospitalière.
- Tu veux parler des Maliats à triple rangée de dents et les polder des grottes inondées ?

Goguenarde Prugrun Faloucha lui donna un coup de coude.

- Heureusement que nous pouvons nous concocter des mets succulents avec la faune locale !
- Je préférerais parler de « tes » insectes ravageurs qui rendent si difficiles les cultures sur ce monde. Tes chères bestioles m’empêchent régulièrement de mener à bien mes expériences sur la croissance des végétaux dans les différents milieux de Ragoon6. En plus elles me font froid dans le dos et je préférerais les voir dans tes bocaux.

Le sourire aux lèvres, leurs voisins suivirent la joute coutumière entre les deux femmes qui pouvaient passer des heures entières à travailler côte à côte sans briser leur harmonie. Loin de ces jeux de l’esprit, les deux responsables de l’expédition finissaient d’échanger leurs impressions. Un sujet se devait d’être discuté et c’est l’Emissaire Cron qui le mit sur la table.

- Il va me falloir envoyer quelqu’un sur Tython pour délivrer un rapport à mes Conciles. J’avais pensé au Maître Grimiun Kelt dont je peux me passer plus facilement. Ses prédispositions à la technologie seront d’une aide utile pour un voyage spatial. Si tu peux me prêter un pilote pour le conduire au travers de l’Hyperespace.

Le docteur Burgos Belnt fixa un long moment l’Emissaire dans les yeux. Celui-ci lut à livre ouvert dans l’esprit du scientifique. Comprenant d’autant mieux ses interrogations et la démarche qui le conduisit à sa proposition, lui ménageant un peu de temps pour trouver des arguments étayant son point de vue.

- Je ne vois que l’ingénieur Chertry Marenko. Même pour un aller retour rapide je ne peux pas laisser la mission pendant plus d’une semaine et je ne confierais pas un voyage hyperspatial en équipage très réduit à quelqu’un d’autre. Cela m’embête beaucoup de me priver de notre vaisseau en orbite géostationnaire ainsi que de nous limiter aux moyens atmosphériques.
- La navette de débarquement pourra être ramenée par un autre membre et nous pourrions transférer une partie du matériel qui tourne là-haut avant leur départ. Il est très important que le Maître Grimiun se rende sur Tython.
- Important comment ? demanda le docteur avec un froncement de sourcils.
- Je ne connais pas exactement la situation auprès de notre temple mais les Bourtistes auront besoin d’une base de repli pour se mettre hors de portée des troupes Dictatoriales et nous disposons ici d’une planète qui en plus de ne pas encore attirer l’attention, possède la qualité d’être accueillante.
- Nous ne la connaissons pas encore parfaitement. Il y a de nombreux dangers ici !
- La nature ne fera pas peur à mes frères. La menace de la bêtise humaine est autrement plus inquiétante que celles, plus nombreuses, cachées par les forêts de Ragoon. Mon seul objectif est de fournir une échappatoire à ma congrégation.
- Je le comprends très bien ! Il est flagrant que nous devions garder un maximum de secret sur une telle opération. Ils ne devront pas rejoindre des lignes commerciales, ce qui rallongera leur voyage de quelques jours. Je me sens près à vous aider. Je méprise les actions menées contre vous par le Ladish. Reste à convaincre Kelt et Marenko de voyager ensemble, ces deux là ne se supportent que lorsqu’ils arrivent à s’éviter.
- Une mission d’importance les obligera à surpasser leurs divergences de point de vue et je fais confiance au Maître Grimiun pour arrondir les angles.
- Bien, je pense que nous sommes d’accord. Reste à préparer cette « mission » du mieux que nos moyens le permettent. J’ai la certitude que chacun se sentira concerné.

Les deux hommes échangèrent une poignée de main chaleureuse. Ils se concentrèrent sur la fin de leur repas, laissant leurs esprits inventorier les besoins pour ce voyage improvisé par des scientifiques.
Modifié en dernier par AJ Crime le Dim 06 Jan 2008 - 22:42, modifié 1 fois.
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Messagepar Den » Mar 11 Déc 2007 - 18:35   Sujet: 

Oups, j'avais pas vu que tu avais déjà posté deux parties! :shock:
Mais mon retard est rattrapé! :lol:

Alors, c'est toujours aussi intéressant et bien écrit! Dans ces parties, j'ai vraiment eu l'impression de me retrouvé dans le lointain passé de l'univers Star Wars! Le Dictat semblent être de plus en plus intéressant!
Il semble que tout se précipite ! L'histoire est de plus en plus palpitante!
C'est vraiment du bon boulot, l'ami! :wink:
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Messagepar Notsil » Mar 11 Déc 2007 - 22:18   Sujet: 

Pareil, j'avais pas vu ^^

Un chouette passage encore une fois !

Et une fin qui nous donne envie de savoir la suite ^^
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Messagepar AJ Crime » Mer 12 Déc 2007 - 19:31   Sujet: 

Salut à vous,

Merci pour les avis. La suite va venir arpès ces quelques scènes de transition qui ne font pas beaucoup avancer l'intrigue. La suite n'est qu'en cours d'écriture et j'ai quelques diffcultés pour : trouver du temps, passer outre ma fatigue, me sentir porté par mon récit, résoudre les problèmes qui surgissent dans l'orgnisation du chapitre deux à venir et enfin trouver de l'inspiration sur tous mes écrits. Vous savez tous les deux de quoi je parle.

Mes principaux problèmes en ce début de semaine étant le temps et la fatigue. Il va peut-être falloir vous armer de patience.... sans que ça dure deux mois. Non, non minos ça ne te visait pas!

Allé A+ pour de nouvelles aventures.
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Messagepar Minos » Mer 12 Déc 2007 - 23:53   Sujet: 

AJ Crime a écrit: Il va peut-être falloir vous armer de patience.... sans que ça dure deux mois. Non, non minos ça ne te visait pas!

Mais-heu ! Ceci dit, j'avoue avec honte que j'avais zappé la suite de l'histoire commentée par mes camarades, et que je vais y remédier demain !
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Messagepar AJ Crime » Jeu 13 Déc 2007 - 23:34   Sujet: 

Merci, pour ta future lecture, Minos.

J'aurais pu croire que le premier jedi ne vous eut plus intéressé finalement. Mais depuis que notre petit monde est fermé pour évolution technique vous revenez lire et commenter ici ?

Pourtant cela ne devait pas vous prendre tant de temps que cela !
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Messagepar AJ Crime » Dim 30 Déc 2007 - 23:51   Sujet: 

Et voilà,

Une nouvelle petite scène (petite dans le sens de courte :oops: , la suivante déjà écrite est un peu plus longue :wink: ) qui a profité d’une soirée pour obtenir de moi quelques minutes de relecture avant d’être soumise à votre vindicte.

Rappelez-vous ! Lou Osem a sauvé une partie des membres de son temple après son attaque par les troupes du Dictat sur Tython. De la même façon le temple de Coruscant a été vidé par des commandos mettant en fuite une poignée de Bourtistes. Aux ordres du Ladish, les membres de la congrégation se font chasser plus ou moins discrètement partout des colonies au noyau profond, accusés de terrorisme. Les survivants s’organisent pour résister à la menace et défendre leurs valeurs. Agissant avec discrétion, Morieda Carieda, le fils du Ladish, profite des erreurs de son père pour déstabiliser son pouvoir.






IV



Des mémos, encore des mémos, toujours des mémos, il croulait sous les mémos, des tonnes de paille qui arrivaient de tous les coins de son Dictat. Et que de mauvaises nouvelles, il devait y avoir une fuite quelque part. Quelqu’un ne faisait pas son travail, des informations devaient transpirer dans les colonies. Un vent de révolte soufflait de tous les côtés et les cris des foules se dirigeaient contre lui avec comme rengaine les Bourtistes. Le simple fait que les rebelles Corelliens reprennent des leitmotivs sur la congrégation pacifiste lui avaient permis d’agir à visage découvert et d’arrêter les fauteurs de troubles. Quelques dérapages policiers, pourtant habituels et les colonies se soulevaient. Un évènement devait intervenir quelque part, tout l’univers connu ne pouvait pas se sentir concerné avec les informations parcellaires diffusées dans les médias. Plus il réfléchissait et moins il voyait de dénominateur commun. Les gouvernements, hier ses alliers, faisaient scission les uns après les autres, soutenant avec véhémence les rebelles de Corellia.

La re-disposition rapide de ses troupes pour maintenir un semblant de cohésion permettait à d’autres planètes de se sentir investies d’une mission divine contre le Dictat. Même le noyau profond vibrait au son des tambours de la guerre, pourtant ils ne possédaient d’autres armées que celle du Dictat.

D’un doigt vengeur et boudiné, il écrasa le bouton d’appel de son communicateur. Aussitôt une douce voix se manifesta, Carieda n’y fut pas du tout sensible.

- Oui, mon seigneur ?
- Trouvez-moi le général Karmikov ! Rapidement !
- Tout de suite, mon seigneur.

Il se prit la tête à deux mains pour cesser de réfléchir en attendant que le chef du renseignement soit dans son bureau et que de ses réponses surgisse un plan d’action qui lui permette de sortir de cette crise. Carieda n’eut pas longtemps à attendre malgré l’heure indue dans la capitale du Dictat.

La porte de son bureau s’ouvrit doucement, un humain noir à la stature imposante et au crâne parfaitement lisse entra à la suite de la secrétaire toute menue aux traits fatigués. Après avoir salué réglementairement elle présenta le visiteur.

- Le général Karmikov est arrivé.

Ce dernier entra, salua et resta au garde à vous alors que la jeune femme se retirait sans attendre de réponse, refermant délicatement le lourd battant de bois sculpté.

- Asseyez-vous Karmikov ! Vous lisez les mêmes rapports que moi. Je ne vous fais pas l’affront de vous détailler la crise que nous traversons. En revanche, j’aimerais savoir ce que font vos services pour endiguer les fuites qui sapent mon autorité dans tous les secteurs. Vos rapports sont pour le moins laconiques et ne me donnent pas d’informations nouvelles. Vos hommes servent pourtant à cela il me semble.

L’homme fixa le Ladish de ses yeux noirs et prit le temps de rassembler ses idées. Il venait d’être jeté du lit et prenait une remontrance.

- J’ai redéployé mes agents de terrain, comme vous avez pu le lire. Infiltrer les multiples groupes sans intérêt qui se soulèvent va demander beaucoup de temps et d’efforts. De plus, nous suivons de près les manifestations populaires qui font le plus parler d’elles. Pour le moment nous ne percevons pas de leader se démarquant particulièrement dans le noyau profond mais nous investiguons. Le renseignement demande du temps. Mes hommes agissent loin de nos habituels lieux de prédilection. Si vous faites allusion au Corellien Brain Fran et de son Mouvement Révolutionnaire Anarchique, je vous avertis tout de suite que les infiltrer ne sera pas une mince affaire. Ils n’engagent que sur connaissance des enfants du coin et ne lésinent pas sur les enquêtes de voisinage…
- Ne me dites pas que vous manquez de moyens ! Vous êtes à la tête du service qui draine le plus de crédits dans tout le Dictat. En attendant, j’avais mis un plan d’action en marche et nous ne devions pas être démasqués aussi vite. J’en déduis donc que quelqu’un donne des informations aux groupes de rebelles et s’amuse à mettre la pagaille pour déstabiliser mon Dictat. Je compte sur vous pour faire en sorte de trouver ce traître.

Karmikov se mit à réfléchir à toute vitesse. Une menace planait au-dessus de sa tête et il se devait de repousser les doutes du Ladish s’il voulait conserver sa place honorablement et dans le luxe qui la caractérisait. Quelques détails insignifiants le poussèrent sur une voie qu’il n’avait pas encore explorée.

- Vos enfants sont en age de convoiter votre pouvoir et ils ont accès à tous les moyens qu’offrent notre lourde administration et les courtisans.
- Laissez-moi rire, que pourrions-nous attendre d’un drogué qui se vautre dans la luxure ? Son frère n’est pas mieux, juste bon à potasser des livres et à s’instruire, il ne pense pas à grand chose d’autre. Pour ce qui est des filles, elles passent leur temps à se pavaner dans les plus belles toilettes qu’elles puissent dénicher. Elles utilisent leurs longues journées à démarcher tailleurs et fripiers. Les services secrets pourraient peut-être leur donner un coup de main, vous seriez sûrement bien plus efficace.

Le général fit l’impasse sur la remarque désobligeante.

- Pour ce qui est de Prulier, même s’il ne se montre pas aussi vindicatif que son jumeau Morieda, il a toujours été très proche des Bourtistes. Par le passé, ne vous êtes-vous pas lassé de vous inquiéter de le voir étudier dans leurs bibliothèques, y nouer des contacts et s’y faire des amis ? Même s’il reste à sa place de prince consort, il est parfaitement instruit et pourrait tenter de venger la congrégation.

Le Ladish blêmit, soudain conscient que ses enfants ne resteraient plus des bébés bien longtemps. Ayant lui-même profité d’un concours de circonstances pour prendre la place de son père, il se pourrait bien que ses deux fils commencent à se battre l’un l’autre pour monter sur le trône en profitant des troubles qui secouaient le Dictat.

- Ils sont encore sur Coruscant si je ne me trompe pas ?
- Oui Seigneur !
- Vous réussirez donc sans peine à savoir ce qui leur trotte dans la tête.

De nouveaux soucis s’ajoutaient à ceux ayant motivés cette rencontre. Il n’entendit même pas la réponse de l’agent secret, recentrant ses regards sur les périphéries du Dictat.

- Pour le moment vous allez m’étudier la situation et tous les enjeux géopolitiques, stratégiques et économiques qui nous permettent de libérer des troupes sans pour autant perdre nos intérêts. Vous connaissez aussi bien que moi la crise qui secoue le Dictat. Trouvez du renseignement, écrasez autant de têtes que vous voudrez mais établissez un plan d’action.
- Il faudrait attendre que la flamme Bourtiste s’éteigne d’elle-même.
- On ne peut pas rester sans rien faire. Cette maudite congrégation ressemble à un virus qui aurait pourri le fruit avant que nous ne le cueillions pour le déguster.
- Tenter de les faire disparaître paraissait une solution acceptable pour les empêcher de continuer à s’insinuer dans les affaires politiques mais il aurait fallu pratiquer une incision en douceur.
- Vous critiquez mes choix ?
- Aucunement seigneur, mais la situation a profité à vos ennemis et nous ne pourrons pas faire respecter l’ordre dans le noyau profond sans perdre notre ascendant sur les colonies. Ce qui n’est pas envisageable. Nous perdrions irrémédiablement notre influence et certains de nos approvisionnements.
- Comptez-vous me soumettre d’autres problèmes ou me proposer des solutions ?
- Je retourne de ce pas à mon bureau pour mettre mes meilleurs analystes sur le dossier.
Le général se leva pour sortir du bureau et se ravisa.
- Nous pouvons toujours activer certains de nos contacts dans les médias et distiller à mots cachés une propagande anti-Bourtiste. Une fois cela fait, vous pourriez faire une allocution sur l’holonet pour dénoncer de vive voix les agissements de certains groupes d’activistes afin d’ancrer votre politique. En fonction des résultats de la démarche, l’état pourra offrir des récompenses pour la capture des Bourtistes en liberté. L’appât du gain fera naître des convoitises.
- Il vous était impossible d’y réfléchir plus tôt ? Prenez rapidement les dispositions qui s’imposent sur les sujets dont nous avons discuté et rendez-moi des résultats au plus vite.

Karmikov salua avant de s’éclipser. Le dossier serait épineux et il devait rendre des comptes au plus vite. Son cerveau fonctionnait à toute allure pour sortir de l’ornière où il ne manquerait pas de s’enliser si le climat du Dictat continuait à s’échauffer. Tel qu’il le connaissait, il s’attendait à ce que le Ladish prenne des décisions hâtives. Leur chef ne patienterait pas jusqu’à ce que les chasseurs de primes et les pirates en tous genres se mettent à faire son sale travail. Ses espions devraient bientôt lui donner quelques informations sur cette opération pas tout à fait légale du côté de Belgaroth. A lui de tirer parti de la moindre faille de ce plan osé pour couvrir ses arrières. Surveiller d’un peu plus près les enfants Carieda lui permettrait peut-être d’envisager de nouvelles possibilités, de saisir des opportunités ou d’élaborer des plans personnels. Les rejetons brillaient d’intelligence dans des domaines complètements opposés. Les allier pour opérer un changement de pouvoir serait une façon simple de calmer les rebelles : « Un Ladish disparaît, une nouvelle ère commence ». Les colonies réclamaient de l’espoir et la liberté, un nouveau régime pourrait le leur donner. Karmikov marchait sur le fils mais un avenir se dessinait pour lui. Il se devait d’en être un acteur prudent.






Voilà, en espérant que vous ayez fait bonne lecture. J'attends vos dissections sur le fond et la forme.
Modifié en dernier par AJ Crime le Dim 06 Jan 2008 - 22:45, modifié 1 fois.
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Messagepar Minos » Ven 04 Jan 2008 - 12:29   Sujet: 

Mon dieu, j'avais accumulé un sacré retard ! Au moins, ça m'a fait une sacrée lecture !

Pour ce qui est de la forme, il reste des fautes, et certaines phrases manquent parfois de virgules, je trouve. Par contre, le vocabulaire employé est en général assez riche, ce qui rend l'histoire très agréable à lire.

Pour ce qui est du fond, il est toujours aussi passionnant, je trouve, pour qui aime les récits tournés vers la politique. Et moi, j'aime, car plusieurs intrigues parallèles sont mises en place (l'évolution des Bourtistes, la politique du Ladish, le complot de son fils, les révolutions populaires). L'attrait vient beaucoup du fait que le récit étant très ouvert, on est bien en peine de deviner comment toutes ces situations vont évoluer, pour déboucher sur des références qui nous sont bien plus familières, comme les Jedi et la République.
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Messagepar AJ Crime » Ven 04 Jan 2008 - 13:13   Sujet: 

20000 ans au moins permettront toutes les évolutions, j'attends la semaine prochaine pour voir si Notsil aura le temps de relire la scène qui suit celle-ci et qui est plus longue en espérant pouvoir en faire relecture avant Vendredi en huit, après ça sera moins simple pour moi. Déménagement = beaucoup de boulot + pas d'Internet à la maison pendant au moins une semaine.

Pour les virgules, je sais que c'est l'un de mes points faibles. En fait, je n'emploie aucune règles qui existent pourtant bien en français mais vu que je n'ai pas retenu grand chose de mes cours de Collège (en français tout du moins, où j'étais un zéro en orthographe au moins). Pour les coquilles, il en reste toujours malgré les relectures successives et la participation de nombreux SWUsiens. (ça me désole...)

L'intrigue avance j'ai mis au point quelques scènes du chapitre 3, et le chapitre 2 est plutôt long que le 1 et important pour l'intrigue. Normal, j'ai fini de mettre en place plein de choses et je vais attaquer le vif du sujet comme tu sembles l'avoir remarqué.

En tout cas merci pour tes remarques cela m'oriente un peu plus sur mon texte et me motive pour la suite... Entre toutes les choses que je dois écrire et le reste de mes activités.
Modifié en dernier par AJ Crime le Sam 05 Jan 2008 - 0:01, modifié 2 fois.
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Messagepar Titi77 » Ven 04 Jan 2008 - 22:48   Sujet: 

Aie mon retard s'accumule... :(

Bon, promis je vais tenter de trouver du temps pour lire les deux passages en retard ce week end !
"And gradually their bittersweet laughter floated from the wooden table [...], up, ever up into stars too numerous to count [...], vectoring out across space and time, as if destined to be heard in galaxies far, far away..."
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Messagepar AJ Crime » Sam 05 Jan 2008 - 0:04   Sujet: 

Te bile pas Titi, j'attend tes corrections de pieds ferme, prends ton temps... Mon texte n'en sera que plus beau, propre, acceptable et agréable à la lecture après ton passage, je t'en remercie d'avance.
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Messagepar Titi77 » Dim 06 Jan 2008 - 19:50   Sujet: 

Ayé, retard rattrapé !! (ouf)

Alors pour la forme, je fais ça par passage posté (2,3,4 cf tes chiffres romains).

II

aidait les dissidents, les informants -> les informant
(...). Refusant de ... -> , refusant de (fusion de deux phrases, ça serait mieux pour la structure)
sa supériorité en moyen -> moyens
Comme sur Chandrila qui, sans avoir de temple, trouvait (ajout des virgules)
envahissent les louables édifices, sortent (pareil)
pourtant si verdoyante, accueillante et riche, pour répo (la 2 ème virgule en plus)
même en tant que clandestin -> clandestins
Il paraît en revanche évidant -> évident
, récolte de renseignement -> renseignements
toujours à être démasqué, poursuivie, forcé -> poursuivi
des chemins de réflexion violent -> violents
une froide détermination envahie -> envahit

III

Pour Ragoon VI, je pense que tu devrais séparer le chiffre et le nom de la planète.
L’holonet diffuse en continue -> continu
les dangers qu’elle abritait, un ciment (ajout de la virgule)
L’inquiète ignorance de ne pas connaître -> là je ne sais pas, perso je trouve que "inquiète" faît un peu tâche dans la phrase. Ou alors en intervertissant avec ignorance ?
Le Fluide nous entoure de toutes parts -> ajout des pluriels
. Nos Conciles prouveront notre bonne fois -> foi ! (il y a le nombre de fois où je suis allé chez le boulanger et la foi que j'ai en mes amis ;) )
Je ne doute pas de votre bonne fois à tous -> idem

IV

Ne me dites pas que vous manquez de moyen ! -> moyens
Ayant lui-même profité d’un concourt -> concours
écrasez autant de tête que vous voudrez -> têtes
Les alliers -> allier
Un Ladish disparaît, une nouvelle aire -> ère ! (sinon c'est un nid d'aigle, une aire d'autoroute ou l'aire du carré :p )

Et maintenant, le fond :

3 passages bien différents décrivant la situation des deux partis en présence dans l'histoire. D'un côté on assiste à la réorganisation des Bourtistes qui se fait en fonction de leur environnement, de l'autre des complots dans tous les sens chez le Ladish et ses sbires.
Dans le cas des Bourtistes de Chandrila, ils envisagent de passer à l'action mais s'y refusent, pourtant j'ai l'impression que le choix est un peu trop vite fait, je n'ai pas eu l'impression qu'ils réfléchissaient à leur avenir si tu vois ce que je veux dire.
(Ah bonne référence au cadet Solo !)
A l'inverse, ceux se trouvant avec les scientifiques sont mieux décrits et ben voilà :)
Côté Ladish, je trouve que le dictateur invective un peu trop et que son subordonné encaisse un peu trop. Il pourrait laisser poindre son exaspération ou mettre en avant un ou deux trucs qu'il a bien fait. En tout cas les deux personnages ont l'air bien intéressants.
Voilà voilou, au prochain passage donc !
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Messagepar AJ Crime » Dim 06 Jan 2008 - 22:35   Sujet: 

Merci titi,

Voilà ben je crois que je vais reposter et refaire la mise en page des scènes numérotées (II, III, IV) du chapitre deux parce qu'il y a trop de petites fautes éparpillées partout pas simple pour tout retrouver. Y a certaines des virgules que je n'ai pas modifiées. Pour ragoon6 je l’ai plusieurs fois trouvées écrit comme cela alors je conserve pour le moment mais je le note au cas où l’envie m’en prendrait de changer. "L’inquiète ignorance" a été gardée ainsi, je trouve qu'en inversant cela ne correspond plus à ce que je veux exprimer. C'est con, hein ?

Pour le fond, je note dans un coin de mes notes tes remarques que je prendrais peut-être en compte lors d'une relecture globale lorsque je serais arrivé au bout de mon tome... c'est pas pour tout de suite. Pour les Bourtistes coincés sur Chandrila, ils vont passer à l'action et s'y prépare, je pensais que c'était clair, je relirais à la lumière de ta remarque. Mais ce qui est sûr c'est qu'ils sont beaucoup moins importants pour le reste de l'histoire que les explorateurs de Ragoon6. En revanche le petit groupe de Bilbringi lui se refuse à toutes marques de violence et reste sur place, assuré grâce au Fluide qu'un revers de situation leur permettrait de quitter la planète à plus ou moins long terme. Je ne te cache pas que cela constituera un évènement important, presque capital pour l'organisation militaire du Dictat.
Pour ce qui est du Ladish, j'ai prononcé le trait mais c'est un être sans pitié qui maltraite son petit personnel. Même le chef du renseignement préfère baisser la tête que de contredire son maître. C'est pour te dire que le Dictat se porte mal. Le général Motillier élève encore la voix mais ils ont usé leurs fonds de culotte sur les mêmes bancs. Et l'avenir risque d'en surprendre plus d'un, bien que la prochaine scène qui est déjà sur mon fofo commence à semer les graines de l'évènement.

Bien en espérant que mes explications te satisfassent ainsi que les lecteurs qui ne se montrent pas... En tout cas, bonne lecture à tous !
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Messagepar Den » Lun 07 Jan 2008 - 13:08   Sujet: 

Encore une fois, c'est très bon et passionnant! Les passages politiques sont assez bien tourné! Chaque intrigues est des plus intéressantes!
ET que dire de l'évolution des personnages qui est vraiment très bien décrite!
que du bon donc! :)
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Messagepar AJ Crime » Lun 14 Jan 2008 - 23:28   Sujet: 

Alors, où en étions nous:

Le Ladish veut lancer une chasse aux sorcières, pendant que son empire, le Dictat, résonne des tambours de la guerre un peu partout. Les Bourtistes se sont égaillés dans la nature sans qu'il ne puisse les arrêter sans déclencher la vindicte populaire. Du noyau profond jusqu'aux confins de l'univers connu en passant par le palais Dictatorial lui-même la résistance s'organise.




V


- Cinq, quatre, trois, deux, un… passage en subluminique ! annonça le capitaine Vretillia.

Sa voix neutre résonnait encore sur la passerelle du Pourfendeur lorsque les étoiles reprirent une position fixe et qu’apparaissait le système de Belgaroth. Derrière le transparacier, les membres d’équipage purent apprécier le petit système à l’étoile chétive composé de cinq planètes dont deux géantes gazeuses aux lunes totalement inhospitalières. Ici se concentrait l’essentiel des activités de piraterie, de contre bande et servait de base arrière à de nombreuses entreprises de mercenaires en tous genres. Le Dictat luttait contre eux depuis que l’univers existait, surveillant leurs activités, jugulant les dégâts qu’ils causaient, trouvant parfois avantage à leurs exactions, comme aujourd’hui.

Leur point de sortie de l’hyperespace avait été calculé au plus juste et l’ordre du général Proéa Motillier claqua comme une sentence de mort :

- Déployez les chasseurs et les bombardiers !

Rompu à la manœuvre, l’équipage s’exécuta aussitôt, armant les tourelles laser ainsi que les missiles et torpilles par la même occasion. Le commandant Destillia laissa un sourire discret jouer sur ses lèvres en surprenant un éclair de fierté dans le regard imperturbable de son chef de guerre. Presque simultanément, surgis d’autres vecteurs dans le système, le destroyer Tranchant et les deux corvettes de classe C12f Fuyez et Capturez des Corps Expéditionnaires entamèrent la même tactique, occupant la quasi totalité des trajectoires d’échappées. Quelques bâtiments de taille modeste tentèrent de résister, pointèrent leurs armes et tirèrent sur les vaisseaux du Dictat. Les échanges de feu prirent fin lorsque les indigents remarquèrent la taille du détachement.

Motillier comprit que son plan se réaliserait comme prévu. Les mercenaires déclaraient forfait sans combattre, économisant le potentiel qu’ils seraient forcés de mettre à sa disposition. Les pourparlers débutaient sous les meilleurs auspices. Proéa donna ses ordres pour que sa flotte se rapproche doucement de Belgaroth, seule planète habitable du système. Des navires s’enfuirent mais il suffirait de quelques minutes pour boucler le système. Ses escadrons de chasseurs mirent bon ordre dans les immenses interstices ouverts entre les vaisseaux de grand tonnage. L’approche lui permit de se familiariser avec le système et d’analyser leur capacité de défense malgré tout honorable.

Les scanners montraient une activité débordante autour de Belgaroth ainsi que des lunes du système. Une analyse approfondie révéla des chantiers navals disposés sur les petits corps desséchés. Les mercenaires et autres pillards assuraient eux-mêmes l’entretien et la construction de leurs vaisseaux. D’un œil à la fois surpris et averti, le général jaugea l’organisation qui régnait ici. Une résistance active leur poserait assurément des difficultés mais les hors-la-loi les laissèrent approcher dans un statu quo précaire. Des armes suivaient leurs évolutions, pointées et menaçantes. Les défenses terrestres de bonne facture avaient été activées. Si les Bourtistes avaient possédé de telles défenses, il n’aurait pas pu investir Tython sans y perdre des plumes. Un frisson de honte remonta sa colonne vertébrale. Il se concentra sur sa nouvelle mission, celle-ci alourdirait sûrement sa sensation de contrition.

Proéa se tourna vers son officier comm pour ordonner :

- Ouvrez-moi une fréquence avec la surface !

Quelques secondes s’éternisèrent avant que son unité comm ne se mette à grésiller, l’écran devant lui resta noir.

- Ici le général Motillier, des corps expéditionnaires des armées du Dictat. Nous ne sommes pas venus pour vous détruire mais pour parlementer et vous proposer d’œuvrer pour nous. Tout refus de votre part nous amènerait à prendre des dispositions cœrcitives afin d’anéantir vos activités illégales dans le secteur.

Se redressant, il coupa sa transmission, attendant une réponse. La commandant Destillia 165 se pencha sur son épaule :

- Voilà une façon particulière de négocier. Le doute n’est pas permis, faites ce que nous vous demandons ou mourrez !
- Je ne suis pas là pour discuter trop longtemps. Je leur offre de plus la possibilité de gagner une certaine immunité auprès du Dictat.

Son unité comm crépita. Après avoir laissé voguer un sourire sur son visage, Motillier reprit son contrôle, affichant un regard déterminé et une allure martiale. Il laissa s’écouler de nombreuses secondes sur la passerelle silencieuse avant de prendre la transmission. Prouvant le haut niveau technologique de la planète, l’écran devant lui s’alluma. Un énorme Besalisk le regarda d’un air à la fois offensé et menaçant, le visage sillonné de rides profondes et de cicatrices. L’animal en grande tenue, si un être de cette race pouvait en porter, se vautrait sur un trône rutilant.

Soumis à la doctrine sans concession du Dictat, le général eut un moment de recul devant l’être inhumain qui gouvernait ici. En bon chef de guerre, il ne montra rien de ses sentiments, prêt à en découdre si nécessaire.

- Je suis le seigneur Koutreck. Votre invasion me semble déplacée. Vous seriez venus pour nous anéantir que vous n’agiriez pas autrement. J’ignore encore quel genre de négociation vous désirez mener ici mais l’étalage de votre force me conduit à penser qu’aucun choix ne nous est laissé.

Ce seigneur d’opérette surprenait Proéa par sa culture et son sens de l’observation. Le général du Dictat ne s’attendait pas à trouver un être aussi retors à la tête d’une confrérie de tels malotrus qui écumait le Dictat et les colonies causant bien des dégâts sur les routes commerciales.

- Il ne dépend que de vous de légaliser vos activités. Je vous offre de travailler pour votre Dictat qui est notre maître à tous. Mais nous discuterons de tout cela entre les murs de votre fief. Pour cela il vous faudra m’autoriser à débarquer à la surface de Belgaroth. Au cas où vous n’accepteriez pas mes conditions ou que vous me menaciez, les turbolaser de mes vaisseaux et l’ensemble de mes chasseurs réduiront vos défenses à néant avant d’exterminer vos fidèles.

Les yeux du Besalisk brillèrent d’un éclat mauvais, son bec aux écailles parfaitement lustrées se gonfla en descendant sur ses lèvres grasses.

- Très bien, fit-il d’une voix grave et menaçante. Venez donc avec votre escorte et voyons ce que vous proposez. Mais ne jouez pas un jeu trop dangereux ! Sous-estimer mes hommes et leurs capacités de résistance représenteraient une lourde erreur et vous causeraient bien des soucis.

Koutreck coupa sèchement la communication. Heureux de son effet, Motillier sourit à la passerelle qu’il dominait. Confiant en sa puissance de feu, il savait que la moindre escarmouche mènerait à un combat long et difficile. Il avait une mission à accomplir et il négocierait finement afin de trouver au sein de ces hors-la-loi une troupe discrète pour mener les plans de son maître.

- Commandant Destillia 165, faites préparer la navette de représentation, activez l’équipe Delta, rassemblez les chasseurs pour ma sortie et que le groupe d’action m’attende dans le hangar.
- Tout cela est bientôt prêt mon général, il ne vous reste plus qu’à rejoindre l’aire de lancement. Je m’occupe des derniers préparatifs. Je vous souhaite un agréable séjour à la surface.

La Khommite bomba le torse, fière de servir un homme qui lui en avait tant appris. Elle communiqua avec quelques-uns de ses officiers pour activer la phase suivante des manœuvres longuement briefées et préparées pendant le voyage hyperspatial qui les avait mené ici. Une fois cela fini, elle se tourna vers le général Motillier qui se levait pour vérifier sa tenue d’apparat au buste couvert de médailles et décorations. Une pointe de stress tordit ses tripes, les protubérances de son crâne bosselé tirèrent sur l’orange.

- Commandant, je vous confie le Pourfendeur ainsi que toute notre force dans le système. Faites en bon usage, ne déclenchez pas les hostilités mais soyez prête à répondre le cas échéant, s’ils ouvrent le feu. Ma fréquence comm est calée sur celle de la passerelle et mon traceur vous permettra de me suivre si le besoin de m’extraire se fait sentir.
- Partez sans crainte mon général, nos systèmes sont pleinement opérationnels et nous écoutons leurs communications. Nous serons parés à répondre à tous moments.

Elle effectua un salut parfait avant de se placer au sommet de la passerelle. Le général lui rendit son salut avant de tourner les talons en un demi-tour exécuté dans les règles de l’art. Marquant ça confiance en sa subalterne, il se dirigea vers la sortie sans se retourner. La Khommite s’assit dans le siège du pacha avec une légère appréhension, la mission pouvait être lourde de conséquences. Elle vérifia tous ses systèmes, retrouvant son calme en accomplissant sa tâche. Ses protubérances retrouvèrent leur teinte jaune et douce.


*******


Une dizaine de ses meilleurs gardes du corps s’activaient autour de la lourde navette de représentation. Le long cigare de couleur crème portait haut les couleurs du Dictat, un triangle inversé noir entouré d’étoiles bleu clair, trois canons laser assuraient l’auto protection du Detrumb R4c ce qui serait insuffisant pour traverser seul un champ de bataille. Le Detrumb R4d du Ladish possédait les dernières technologies en matière d’écran de protection, de boucliers et de laser ce qui le rendait bien moins vulnérable. Un groupe important de chasseurs assurerait sa défense de proximité. Ses hommes se mirent au garde à vous alors qu’il entrait dans le vaisseau. Il passa saluer les deux pilotes pendant que les hommes en arme s’installaient à l’arrière. Deux hommes de valeur se trouvaient aux commandes déroulant les check-lists préparatoires à leur sortie, il les avait formés lui-même. Proéa alla se sangler à l’arrière, s’immergeant dans sa mission.

Les souvenirs des Bourtistes qu’il avait croisé sur Coruscant ou au cours de rencontres sur des planètes éloignées affluèrent à la surface. Quel que soit leur grade ou leur espèce, il avait apprécié et reconnu leurs valeurs, leur discipline et l’amour de la vie qui caractérisait l’ensemble de la congrégation. Depuis son attaque de Tython et le massacre qu’il y avait orchestré, Proéa ne cessait de réfléchir aux raisons qui poussaient le Ladish à leur donner la chasse. Il suffisait de quelques rapports et d’études sur leurs possibles capacités non-développées pour que son maître lance une grande offensive. Ils n’étaient pas tous morts, certains se cachaient partout dans le Dictat, traqués comme des bêtes. En tant que général des corps expéditionnaires son rôle se résumait à obéir et il portait l’étendard du Ladish jusqu’aux coins les plus reculés de l’univers pour exécuter des sentences. Mais le poids de ses actes le poussait à réfléchir et à analyser les motivations profondes qui le conduisaient sur les chemins de la guerre. Sacrifier des pacifistes salissait les hôtels de sa gloire.

Les moteurs puissants du Detrumb rugirent et sans même y réfléchir, perdu dans ses pensées, il se prépara à la brusque accélération. Collé à son siége confortable, il fit une pause dans son introspection. Le vol se stabilisa et une gêne l’envahit. Sa salive prit l’amertume de la bile. Les Bourtistes ne méritaient pas ce procès d’intention. Son cœur palpita dans sa poitrine alors que le général se rendait compte qu’il ne se reconnaissait plus dans le Dictat. Son âme traîtresse et solitaire affichait son soutien aux hommes de valeur sur les pas desquels il s’apprêtait à lâcher les pires limiers qui soient : des chasseurs de primes sans foi ni loi.

Le vol fut de courte durée. Motillier réfléchissait aux motivations du Dictat qu’il aurait à présenter au Besalisk Koutreck. Il ressentit l’ouverture des ailes delta du Detrumb pour entamer le vol atmosphérique qui les chahuta légèrement. De longues minutes furent encore nécessaires avant qu’ils ne se posent sur l’astroport. Dés que l’appareil s’immobilisa Proéa se détacha et se prépara à sortir. Sa garde, aux armes menaçantes placées en évidence, l’entoura sur la rampe d’accès qui s’ouvrait enfin.

Un vent frais, chargé d’effluents mécaniques s’engouffra dans son vaisseau, démontrant une activité intense. Ils posèrent les pieds sur le tarmac. Le petit soleil très blanc brillait dans un ciel laiteux qui ne réchauffait pas le vent froid balayant l’astroport. Entourant un Yevetha de presque trois mètres à la peau verdâtre et dont le squelette marquait les vêtements, une troupe hétéroclite de gardes d’espèces variées attendaient leur arrivée. Les commandos Dictatoriaux se déployèrent avec un parfait synchronisme pour couvrir la sortie de leur général. Au-dessus de leurs têtes les chasseurs Alliance X7 vrombissaient pour sécuriser les abords.

Motillier s’immobilisa pour jauger l’équipe d’accueil bien trop compact, établissant ainsi les limites de leurs compétences. Ils auraient du former un demi-cercle irrégulier pour être efficace. Proéa rassembla ses souvenirs pour se rappeler les connaissances du Dictat sur ce Yevetha dont il voyait un représentant pour la première fois. Espèce guerrière, l’individu portait dans son maintien une longue habitude du combat. Pour ce qu’il en savait, ils ne quittaient pas l’amas de Koornacht et leur planète N’zoth. Ils véhiculaient la réputation de ne pas supporter la présence de races étrangères. La méfiance serait de rigueur pour traiter avec cet individu en marge de sa société. Pendant qu’il s’approchait d’une longue foulée assurée, Proéa put discerner les petits yeux noirs cachés derrière des pupilles en amandes. Un frisson lui parcourut l’échine. Surmontant les mains de l’être inhumain, deux grandes griffes brillaient dans le soleil froid.

Une voix grinçante au basic a peine compréhensible sortie de la bouche entourée d’épines rouges et menaçantes :

- Notre seigneur vous attend ! Nous allons vous conduire, vous et votre escorte, jusqu’au palais.

Sans attendre de réponse, le Yevetha se retourna brutalement en faisant un signe à ses hommes qui se déployèrent sans logique autour d’eux, juste assez nombreux mais pas suffisamment organisés pour être efficaces. Proéa surprit quelques sourires sur le visage de ses hommes. Promptement, ils traversèrent un bâtiment avant de s’engouffrer dans des véhicules. Sans pouvoir entrer dans le détail d’une inspection, le général du Dictat se fit la réflexion que les infrastructures paraissaient soignées. Les véhicules de facture récente, sûrement dérobés après l’attaque d’un convoi commercial, tournaient comme des horloges. Motillier ne montra pas son étonnement de trouver en ce lieu un tel souci de qualité, pas de beuveries improvisées à chaque coin de rue, pas de groupes de pouilleux sur les trottoirs. Sans qu’on lui fasse une visite d’agrément, il devina que les multiples détours servaient à ne lui montrer que ce qu’il devait voir.

Après un long moment, très instructif, le convoi stoppa devant un grand édifice. Sans atteindre la hauteur des gratte-ciels de Coruscant, l’assemblage au design étonnant de courbes et de flèches se dressait tel un géant de transparacier, duracier et plastacier. Les différents matériaux, ingénieusement agencés, permettaient toutes les fioritures imaginables, bombées, plates ou pointes les facettes du palais brillaient de milles étincelles comme si des étoiles déferlaient du ciel jusqu’à leurs pieds. C’était époustouflant. Proéa ne s’en laissa pas compter. Suivant son guide difforme vers l’intérieur en rappelant d’un mouvement discret sa garde qui reforma ses rangs autour de lui.

Omniprésents, des hommes en armes surveillaient leur progression dans les couloirs et les salles richement décorés. L’ameublement rassemblait les styles d’un nombre impressionnant de mondes éloignés provenant de tout le noyau profond et des colonies. Ils s’arrêtèrent enfin devant de lourdes portes en plastacier. Leur guide Yevetha disparut par un passage dérobé. Ils patientèrent de longues minutes, encadrés par les gardes à la nervosité croissante face aux troupes surentraînées des corps expéditionnaires à l’allure impressionnante. La salle du trône s’ouvrit enfin.

Aveuglés par une lumière puissante, les Dictats s’avancèrent entre deux lignes parfaites d’hommes en grande tenue armés jusqu’aux dents avec les technologies des plus récentes. Tout au bout, vautré sur son trône incrusté de pierres précieuses, l’énorme seigneur des lieux régnait. Koutreck attendait, un sourire béat jouant sur ses lèvres grasses, le regard brillant de malice. Lorsqu’ils ne furent plus qu’à quelques mètres, il les apostropha :

- Que me vaut la visite des émissaires de choc de notre « aimé Ladish », le ton railleur fit se hérisser les nouveaux venus.
- Vous ne vous embarrassez pas de formules de politesse ! répondit Proéa.
- Les courbettes ont déjà été distribuées, il me semble. Vous vous en êtes occupés en annexant mon système d’une manière peu diplomatique mais efficace. Vous débarquez en mandant, et pratiquez des méthodes d’envahisseur.
- En réponse aux vôtres, Koutreck. Un messager nous serait revenu démembré dans le meilleur des cas.

Des fusils cliquetèrent sur leurs flancs, ses hommes se mirent en garde. Un rire grave et sardonique raisonna dans l’immense salle, ses échos ramenant la menace d’un affrontement à une simple veille attentive dans les deux camps.

- Venons-en aux faits ! enchaîna Koutreck. Vous quémandez nos services, j’espère que vous offrirez des compensations autres que des salves de turbolaser.
- Je vous informerais personnellement de certains points de passage de caravanes que je choisirais, des moins défendues évidemment - Le regard du pirate sonda Motillier comme pour lire dans son âme -. En échange, je vous confierais une mission. Cela devrait mobiliser une grande part de vos ressources. Le Ladish vous accordera bien des largesses si vous la conduisez à son terme – Les yeux porcins brillèrent de convoitise, devinant la portée de telles promesses -. Je suis de plus certain qu’avec le développement de nos sphères d’influence soutenues par la maîtrise grandissante des bonds hyperspatiaux notre souverain pourrait vous confier d’autres missions. L’élargissement des colonies, l’ouverture de nouvelles routes commerciales, la découverte de riches planètes sauvages permettront de soigner les intérêts de nos deux parties trop souvent en compétition.

Le silence s’abattit. Avec un sourire en coin, Proéa laissa la réflexion s’accomplir au fond de l’esprit du Besalisk. Le temps s’égrena. Les quatre mains du non humain allant et venant sur les accoudoirs d’or massif de son trône.

- Vous m’appâtez, général… Motillier. Quelle est donc cette mission que l’armée toute puissante du Dictat ne peut pas mener ? Bien que j’imagine fort bien quelles épines lacèrent vos pieds. Ouvrez donc votre sac et montrez-moi la mauvaise face du crédit que vous faites miroiter devant moi.
- Nous vous demandons juste de faire un peu de ménage. Le Dictat s’est un peu trop vite mis en besogne contre la congrégation Bourtiste ce qui a mit le feu aux colonies et maintenant jusqu’au noyau profond. Beaucoup de leurs émissaires et de leurs Maîtres se trouvaient en mission un peu partout. Nous avons des rapports nous informant que leurs membres s’égaillent et se cachent dans le Dictat, voir circulent dans notre espace. Nous ne pouvons pas en faire plus sans dévoiler une politique très agressive ce qui trouble l’ordre public. Le Ladish estime donc que, contre compensation, cette tâche pourrait vous être confiée discrètement ce qui permettrait de soulager notre pression sur la congrégation.
- Hummm, je vois. Il voudrait se faire passer pour le sauveur du monde maintenant que sa bombe lui a explosé à la figure. Cela va dans le sens de mes intérêts, les Bourtistes ont souvent organisé la défense passive contre les attaques des pirates, stabilisé la politique et les conflits de certaines zones qui nous rapportaient beaucoup. J’accepte donc votre proposition mais je souhaite conserver mon indépendance et traiter mes cibles comme il me chante. Je rapporterais un tableau de chasse à votre Ladish et je compte bien en tirer un large bénéfice, sans quoi notre entente s’annulera d’elle-même.

Une tornade intérieure emporta Proéa. La mission s’accomplissait avec une facilité déconcertante et l’espace grouillerait bientôt de chasseurs contre la bête noire de son chef suprême. Les Bourtistes allaient vivre des moments difficiles par sa faute et cela le minait déjà.

- Je vous laisse sans voix, général ? reprit le Besalisk. Notre entretien est donc terminé de mon avis et je vous somme de quitter au plus vite mon système. Je ferais contacter vos unités pour vous apporter les preuves de mes actions.
- Très bien, Koutreck ! Ravi que nous ayons pu nous entendre aussi facilement.
- Disparaissez, vos tactiques militaristes m’indisposent.

Motillier l’honora d’un salut avant de faire un demi-tour aussitôt imité par l’ensemble de son détachement. Le Yevetha réapparut, menaçant, leur faisant signe de les suivre vers la sortie. En silence et bien encadré, le corps expéditionnaire ressortit en empruntant le même chemin. Une pluie battante les accueillit à la sortie ce qui ne les empêcha pas d’entendre les chasseurs Alliance patrouiller au-dessus de leurs têtes. L’âme en berne, Motillier préparait son rapport au Ladish en proie à bien des questionnements. Cette mission aggravait encore son trouble et c’est presque avec pitié qu’il pensait aux membres de la congrégation éparpillés aux quatre coins de l’univers connu, pourchassés, accusés de terrorisme, emprisonnés, abattus comme des bêtes.





Et voilà, en espérant que vous ayez fait une bonne lecture. Il doit rester un bon paquet de coquilles, y a un peu la fatigue qui me terrasse, j'ai enfin emménagé dans ma maison... J'en avais des choses à dire dans cette scène, la prochaine aussi qui est en cours de rédaction promet d'être un peu longue. Avec le retour en force... :ange: euhhh excusez moi en fluide... de notre personnage principal....

A bientôt pour vos critiques qui seront les bienvenues.
Modifié en dernier par AJ Crime le Dim 20 Jan 2008 - 9:23, modifié 2 fois.
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Messagepar Den » Mer 16 Jan 2008 - 0:03   Sujet: 

Et me voici pour poster mes impressions sur ton histoire^^

Un début qui commence en trombe, ce qui n'est pas pour me déplaire! Tu as vraiment le don de décrire ce genre de scènes! :lol:
J'aime bien la façon dont le Général Mortillier négocie! C'est très...catégorique! C'est à peine si j'aurai plutot envie de me tourner vers le Seigneur Koutreck pour lui proposer mon aide dans cette tentative d'invasion :D
Celà donne au récit une impression de destruction imminente de tout ce qui entoure les personnages! Une impression d'oppression, plus précisément!
J'aime aussi cette façon réaliste que tu as pour raconter cette histoire! C'est très impressionnant! (je prends des notes :P )

Je sens que la suite de l'histoire sera des plus palpitantes!
Probablement le chapitre qui m'a le plus plu jusqu'ici!
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Messagepar Neihc Tahc » Mer 16 Jan 2008 - 11:07   Sujet: 

Je viens de lire et moi aussi, je suis époustouflé par la pression que dégage ce récit. On a l'impression de vivre aux côtés du général. J'avais vraiment l'impression d'être au milieu. Une totale immersion qui est réussit grâce à un très bon style d'écriture. Continus!!
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Messagepar AJ Crime » Mer 16 Jan 2008 - 19:54   Sujet: 

Pour Den, qui fait parti de mon fan club, merci pour le compliment qui me va droit au coeur toi qui suit l'histoire depuis le début et aime mon style. J'espère me trouver sur une pente ascendante et ne pas m'arrêter là.

Pour niehc tac (désolé pour l'ortho, mon navigateur n'affiche pas toujours les messages précédent lorsque je réponds) j'ai l'impression que tu n'as lu que ce passage avec Motillier. Celui-ci a déjà vécu au moins une scène par le passé, et je ne peux que te conseiller de lire (même en diagonal) la totalité de l'histoire si tu veux comprendre ce qui l'amêne ici. Je sais bien qu'il commence à y avoir quelques pages. Et je ne suis pas prèt de m'arrêter j'ai déjà tout mon deuxième chapitre (une vingtaine de scène) mis au brouillon et une petite partie du troisième chapitre. En tout cas je sais où je vais et le deuxième tome posséde déjà un titre semi définitif. Mais je ne le vous dévoilerais pas! Vous en avez encore pour un bon bout de temps avec le premier jedi. (surtout que je n'écris pas que cela en ce moment, que je manque de temps et que je vais peut être pigé pour SWU... nous verons)
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Messagepar Neihc Tahc » Mer 16 Jan 2008 - 20:57   Sujet: 

Oui, j'ai lu que ton dernier chap, mais je comptais bien me lancer dès le début d'ici peu ^^ :wink:
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Messagepar Darkliser » Jeu 17 Jan 2008 - 12:32   Sujet: 

J'ai rattrappé mon retard lol!!
Tu as toujours le même style d'écriture agréable à lire.
La bataille avec le général est particulièrement bien décrite.

Continue sur ta pente ascendante!!! :)
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Messagepar Titi77 » Jeu 17 Jan 2008 - 22:46   Sujet: 

Hop, retard rattrapé !

Ce qui m'a le plus marqué dans ce chapitre ce sont les pensées du général. Un militaire à visage humain, ça fait toujours du bien.

Pour la forme, voilà la liste (faite assez rapidement tout de même, j'ai pu/du en oublier) :

Sa voix neutre résonnait encore à -> sur la passerelle
Noms de vaisseaux en italique, convention.
Je trouve les noms des corvettes assez... heu... assez quoi :)
De ce que j'ai lu j'en ai déduit que le prénom du général est Proéa mais je ne sais plus si tu l'avais dit explicitement auparavant. A confirmer donc.
autres pillards assuraient eux-mêmes l’entretient -> l'entretien
, le général jaugea l’organisation qui’il régnait ici -> qui régnait
Si les Bourtistes avaient eu possédé -> avaient possédé
le général eut un moment de recule -> recul
ne s’attendait pas à trouver un être aussi retord -> c'est retors il me semble
leurs capacités de résistance représenteraient une lourde erreur et vous causeraient bien des soucis. -> représenterait, causerait
qu’à rejoindre l’air de lancement -> l'aire
Ma fréquence comm est callée -> calée
trois turbines laser -> turbines pour désigner des canons ? Je trouve ça un peu choquant. Je croyais que c'étaient surtout pour des moteurs
déroulant les check-listes -> check-lists (terme anglais)
il fit une pose -> pause (sinon il prend la pose pour qu'on lui tire le portrait)
à lâcher les pires limiers qu’il soit -> qui soient
Koutreck attendait, un sourire béa -> béat
En réponse aux votre -> votres
des moins défendus évidemment -> les moins, et ues si tu parles des caravanes au lieu des points
par la maîtrise grandissante des bons -> bonds (si comme je pense il parle des sauts hyperspatiaux)
ce qui trouble l’ordre publique -> public
stabilisés la politique et les conflits de certaines zones -> stabilisé
Les Bourtistes allaient vivre des moments difficiles par ça -> sa

Et voilà ! Au prochain chapitre donc :)
"And gradually their bittersweet laughter floated from the wooden table [...], up, ever up into stars too numerous to count [...], vectoring out across space and time, as if destined to be heard in galaxies far, far away..."
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Messagepar AJ Crime » Jeu 17 Jan 2008 - 23:44   Sujet: 

Et voilà, merci à tous pour vos encouragements, opinions et enfin corrections.

merci donc à Titi, pour nourrir mon fofo sans le savoir, et surtout de déusquer toutes ces fautes qui trainent encore et gachent le plaisir de tout le monde. Il y en a toujours beaucoup moins après ton passage et j'en ai trouvé quelques autres.

Quelques exlications, divergeances, réponses que voici:

Pour les noms des vaisseaux, ils étaient en italique dans mon .doc mais bien évidemment et sans méfiance, ça n’a pas suivi. Je risque d’en oublier à la relecture…

Proéa Motillier apparaît au début de l’histoire (te souviens-tu ?) Il est celui qui a commandé les corps expéditionnaires sur Tython et vient faire son rapport sur Coruscant au Ladish après être venu avec son chasseur atterrir avec fracas sur le palais Dictatorial.

titi a écrit:
ajc a écrit:leurs capacités de résistance représenteraient une lourde erreur et vous causeraient bien des soucis.
-> représenterait, causerait

pour celui-là je ne suis pas d’accord et je n’ai pas manqué d’y réfléchir plusieurs fois mais pour moi c’est le groupe coordonnés qui est sujet des deux verbes.

Turbines, turbos laser à mon avis j’ai fait cette erreur là. Mais ils ne connaissent pas les turbo laser, canon sera suffisant.

Aux vôtres, avec un chapeau il me semble (Minos en faisait état aujourd’hui même sur son fofo).


la prochaine scène est en cours de rédaction, va vous falloir vous armer de patience.
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Messagepar Notsil » Dim 20 Jan 2008 - 0:02   Sujet: 

Arf j'avais beaucoup de retard ici aussi ^^

Mais ouf les coquilles que j'ai remarqué n'ont pas encore été citées :P

des activités de piraterie, de contre bande

contrebande, une espace qui est passé par là ^^

Des navires s’enfuirent mais il suffirait de quelques minutes pour boucler le système. Ses escadrons de chasseurs mettant bon ordre dans les immenses interstices ouverts entre les vaisseaux de grand tonnage. L’approche lui permit de se familiariser avec le système et d’analyser leur capacité de défense malgré tout honorable.


Il n'y a aucun verbe dans la phrase du milieu, tu ne pourrais pas la raccrocher à l'une des 2 autres ?

Nous ne sommes pas venus pour vous détruire mais pour parlementer et vous proposer un labeur.

J'aurais dit "travail" plutôt que "labeur", je sais que c'est un synonyme qui a la même signification, mais je le trouve...étrange...placé dans ce contexte ^^

son bec aux écailles parfaitement lustrées se gonfla en descendant sur ses lèvres grasses.

Heu...comment un bec peut gonfler ??

Marquant ça confiance en sa subalterne,

La sienne de confiance, donc SA aussi ^^

Motillier s’immobilisa pour jauger l’équipe d’accueil bien trop compact, fixant ainsi les limites de leurs compétences.

Déjà "compacte" pour l'équipe, ensuite j'ai pas trop compris la phrase ??

Une voix grinçante au basic a peine compréhensible sortie de la bouche entourée d’épines rouges et menaçantes :

Un ptit accent qui manque, " à peine" .


Ouvrez donc votre sac et montrez-moi la mauvaise face du crédit que vous faites miroiter devant moi.

J'adore cette phrase ^^

En attendant la suite ^^
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Messagepar AJ Crime » Dim 20 Jan 2008 - 9:32   Sujet: 

Et ben dis donc Notsil, tu étais en manque de lecture hier soir ? Tu as fait combien 4 ou 5 FF ? Jolie performance. En tout cas merci pour ces relectures instructives et utiles. J'en ai pris bonne note et ai effectué des corrections pour certaines un peu longue. Rajout de phrases et autres, mais les plus mineures n'apparaissent pas au-dessus. Ca sera pour le PDF lorsque "Le premier jedi" sera en MAJ des FF sur SWU :D j'ai le droit de rêver, non! :shock: ! M'enfin c'est pas pour demain.

Si non en réponse de tes corrections:
Un bec en écailles je l’imagine mobile et articulé, puisque ça forme des genres d’anneaux, et c’est une galaxie très lointaine je te rappelle. Voilà une caractéristique qui aurait pu te sembler intéressante au contraire !

Pour la suite, c'est en cours, mais il va me falloir un peu de temps, la scène étant un peu longue (et j'ai pas que ça à faire). D'ailleurs je l'ai déjà découpée pour l'insérer dans la suite du chapitre.
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Messagepar Notsil » Dim 20 Jan 2008 - 11:59   Sujet: 

Un bec en écailles je l’imagine mobile et articulé, puisque ça forme des genres d’anneaux, et c’est une galaxie très lointaine je te rappelle. Voilà une caractéristique qui aurait pu te sembler intéressante au contraire !


Ben même articulé ^^ Un truc qui peut gonfler doit être souple à un moment...
Disons que pour moi, un bec est toujours quelque chose de dur, fait pour piquer ou arracher, et ce qui fait en dur a du mal à gonfler ^^

Ceci dit, vu qu'il est en effet en écailles, je peux imaginer que les écailles peuvent se distendre pour gonfler ou se resserrer pour faire un bec dur ^^
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Messagepar AJ Crime » Dim 20 Jan 2008 - 15:56   Sujet: 

On peut en effet imaginer presque tout ce que l'on veut, et c'est ce que l'on fait à longueur de journée en accouchant de nos textes. mais il est vrai que dans un instant de folie j'ai vu ce nez en ecaille se gonfler de colère et que cela m'a beaucoup fait sourire :D . J'ignore s'ils peuvent vraiment le faire dans la galaxie SW, mais je n'ai rien vu disant le contraire alors pourquoi pas :sournois: !
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Messagepar AJ Crime » Jeu 31 Jan 2008 - 22:26   Sujet: 

Nouvelle scène où vous retrouverez Lou Osem.

Petit résumé:

Chassé et attaqué partout dans le Dictat pas le ladish, CariedaVIII, les Bourtistes se rassemblent sur Tython pour se cacher dans les anciens temple qui abritaient les fondateurs de l'ordre avant même l'époque de la domination des Rakatas. Pendant ce temps, dans les murs même du palais du ladish sur Coruscant se trame les premiers actes des trahisons qui pourraient bien faire flamber tout le Dictat.




VI


Le vert sombre de la forêt s’étendait loin, bien plus que son regard ne portait. Par endroits, des bâtiments hors d’usage sortaient d’un immense océan de verdure humide duquel sortait des bandes de brouillard louvoyants. Jetant une douce coloration orange sur tout ce qui l’entourait, le soleil brillait haut dans le ciel. L’humidité se condensait sur sa peau, lui apportant un peu de fraîcheur. Bien que n’importe quel habitant de n’importe quelle zone tropicale n’aurait pas ressentit de sensation de chaleur, Lou supportait mal l’étreinte étouffante de ce climat équatorial en comparaison de celui de la banlieue de Ternangoff où se situait le temple détruit.

Laborieusement, les Bourtistes nettoyaient les édifices nécessaires laissant les autres sous leur chape de pourriture protectrice. Ainsi, de ci de là, les pierres blanches, assombries par le temps, perçaient la verdoyante canopée brumeuse. Là, les sommets pointus de temples de méditation désaffectés depuis la nuit des temps ou presque. Ici, de plates étendues en permabéton servant de piste d’atterrissage aux vaisseaux de l’espace. Ils en avaient déjà reçu quelques-uns.

Un groupe d’oiseaux multicolores traversa le spectacle étalé devant ses yeux, piaillant à tut tête. Pensif, le Pawindé Osem se laissa porter par les flots du Fluide tout autour de lui qui émanait de la nature toute puissante en ce lieu vierge où les animaux pullulaient. L’arrivée de certains Bourtistes, isolés, traqués, blessés, l’âme perturbée, ébranlait les fondements de l’ordre, poussant la majorité des plus jeunes et une poignée de doyens vers des voies inexplorées de leur art. Une courte réflexion l’amena au bord d’une contemplation alors qu’il réfléchissait aux arguments qu’il pourrait exposer afin de rallier des membres influant à la mouvance qui se formait petit à petit.

Les nouvelles qui leur parvenaient faisaient sans cesse état d’exactions contre les Bourtistes. Ils souffraient dans leur chaire, dans leurs âmes, ayant perdu nombre de leurs camarades. Contraint à voler des vaisseaux, prendre passage clandestinement sur des navires de commerce, fuir en permanence les troupes et polices du Dictat, des Emissaires, des Maîtres et des Pawindés échouaient sur Tython. Tous racontaient globalement la même chose, ils avaient utilisé le Fluide pour se cacher, éviter des projectiles mortels, influencer les esprits ou passer inaperçu. Contraint à la survie, ils utilisaient leurs dons pour échapper aux mailles du filet. L’exemple le plus probant s’incarnait même en Eemull N’adon.

En effet, la Doyenne de Coruscant, accompagnée par les survivants du temple racontait leurs péripéties à qui voulait l’entendre. Un départ au milieu des affrontements où ils avaient dû, sous la contrainte, donner la mort à quelques commandos pour s’échapper. Après avoir manqué de se faire capturer, ils avaient dérobé un transport de marchandises, suivant un apprentissage imparfait en se laissant guider par le Fluide pour utiliser des technologies incompatibles avec leurs études. Manquant de s’écraser sur la surface de Tython à leur arrivée après avoir difficilement trouvé leur chemin jusqu’au nouveau temple.

Lou écoutait ces récits, discutait âprement avec ceux qui rentraient, trouvant des échos à sa détermination : changer les orientations de l’ordre. Au pire, il trouvait de l’inspiration pour guider ceux qui partageaient ses aspirations afin de maîtriser de nouvelles possibilités dans le Fluide. Les Grands Maîtres commençaient à s’intéresser à ses progrès et nouvelles philosophies, pas toujours pour les soutenir. Ceux qui penchaient vers une défense organisée et volontaire rejoignaient les rangs de sa dissension tolérante et tolérée. Il ne s’agissait pas de renverser des Conciles mais de gagner le droit d’ouvrir d’autres chemins et en cela personne ne s’y trompait. Le Fluide aidant les différents partis à comprendre l’autre et à accepter les différences. Les principales discussions portant sur les moyens d’obtenir les résultats attendus par tous, sortir de l’impasse où les plongeaient le Ladish. Ils se trouvaient maintenant loin du pouvoir suprême et influencer Carieda VIII ou ses courtisans était impossible.

- Fini de rêvasser, Lou ?

La voix de son parrain l’enleva à sa légère méditation. Il se tourna lentement vers le Pawindé Dimitril Trehom, Le jeune homme au teint blafard le dépassait d’une demi-tête au sommet de la pyramide de pierre qu’ils allaient explorer ensemble. Le franc sourire de son aîné effaçait la fièvre qui consumait encore les pupilles d’obsidienne, bien qu’elle l’ait quittée quelques jours auparavant. Le regard de Lou glissa sur la manche vide de la bure de son compagnon. L’inévitable amputation privait le jeune homme de son bras droit, le Pawindé Osem ressentit le pincement de la honte. Il lui avait sauvé la vie en fermant l’artère de son bras au milieu des ruines fumantes, sacrifiant le bras qu’un bon chirurgien aurait pu sauver.

- Ne nous attardons pas, fit Dimitril. Il me tarde de reprendre quelques activités pour le bien de la communauté. – Il tendit sa main valide vers le bas, orientant l’esprit de son filleul sur des chemins plus réjouissants – Ton maître reprend l’entraînement de nos premiers volontaires.

Effectivement, dans une clairière aux pieds d’un monument décrépit un groupe de Bourtistes se mettait en ligne par deux pour expérimenter les bases du combat à main nue. Le maître Grozilier s’investissait beaucoup dans cette tâche, persuadé que l’auto défense des membres de la congrégation commençait par l’apprentissage de mouvements simples que le Fluide aidait grandement. Ils ne resteraient à les regarder s’échauffer puis expérimenter l’art du combat.

- Oui, nos rangs grandissent tous les jours bien que nous manquions de l’appui de plus sages des Conciles, fit Lou.
- Soit sans inquiétudes, mes maîtres confirment que tes paroles portent jusqu’à beaucoup d’oreilles. Tu déclenches le mouvement d’une révolution de la congrégation et tous les vecteurs d’informations vont dans ton sens. Même les plus conservateurs applaudissent ton initiative.
- Je ne dirais pas cela. Ils freinent mon projet autant qu’ils peuvent. Nous nous démarquons trop des enseignements qu’ils nous prodiguaient avant que le Ladish lance la chasse. Je pense que s’ils continuent à couper le Fluide à la racine des cheveux nous serons obligés de faire scission. Nous avons tout juste la possibilité de mettre en place le guidage des vaisseaux par nos meilleurs en télékinésie. Il est pourtant vital de sécuriser l’approche de nos pistes. Nous avons trois petits vaisseaux et deux ont déjà manqué de s’écraser dans la forêt à leur arrivée sur Tython. Je leur ai pourtant proposé une procédure non invasive par le Fluide.
- Leur dire que cela nous rendrait invisible aux senseurs des Dictats donnait une vision un peu trop martiale de la chose, fit Trehom en souriant. Si nous établissons une scission, il faudra choisir un nom et une bannière.
- J’imaginais plus un sous ordre appartenant aux Bourtistes.

Ils se dirigèrent vers l’entrée encore scellée du temple, se préparant mentalement à l’ouvrir. Seul quelqu’un maîtrisant le Fluide pouvait y pénétrer sans détruire le bâtiment.

- « Les Osemiens », proposa Dimitril en plaisantant.
- « Les révolutionnaires Bourtistes » plutôt, fit Lou en s’esclaffant.
- Non, trop proche de ce que nous sommes. « Les guerriers du Fluide » !
- Pas mal, mais trop militaire à mon goût, rejeta Lou en riant. Comment disent-ils « croisés » en Tythonien ?
- « Djays », tu n’as pas bien suivi tes courts ? lança son parrain avec une pointe de reproche.
- Juste une confirmation !

Ils se placèrent de chaque côté d’une grande plaque de pierre. Se concentrant pour rallier à lui le Fluide, Lou sentit la présence de son parrain enfler sans commune mesure. Depuis sa blessure ce dernier évoluait rapidement dans sa maîtrise. Recourant au Fluide à tous les instants pour remplacer son membre absent et résister à la douleur de sa longue convalescence. Lou guida l’énergie avec ses mains pendant que Dimitril imposait son esprit. La plaque de plusieurs tonnes se désolidarisa des rocs qui l’entouraient pour se soulever lentement. Une fois sortie de son logement, ils la firent glisser au-dessus de l’entrée sombre.

Se redressant enfin, Lou revint à leur discussion :

- « Djay-shla » ! L’ancienne magie se nommait Ashla, cela donnerait les croisés du Fluide en basic.
- Pas mal, fit Dimitril en riant. Hormis le corps à corps et la protection que peut nous offrir le Fluide, as-tu réfléchi à quelles armes nous pourrions utiliser afin de répondre aux troupes du Dictat ?

Ils se postèrent un instant au-dessus de l’escalier abrupt qui s’enfonçait en colimaçon dans l’obscurité du temple. Les deux Bourtistes sondèrent les profondeurs à l’aide de leurs talents. Ils ne détectèrent aucunes menaces, juste quelques petits animaux effrayés de voir leur confortable retraite être troublée par des présences inconnues. D’un pas assuré, ils plongèrent dans les relents méphitiques du bâtiment fermé depuis des siècles. Levant la main droite, Lou fit jaillir une boule de pure énergie qui dissipa les ténèbres qui montaient à leur rencontre.

- C’est bien là que je me pose beaucoup de questions ! répondit le jeune Pawindé. Je retire des enseignements de toutes les réunions que nous avons pu avoir avec des survivants et il apparaît aisé de maîtriser la trajectoire de projectiles. Et bien que nous n’ayons pas encore d’armes à feu j’imagine que nous pourrions guider chaque balle vers nos agresseurs et ainsi les toucher précisément aux endroits qui les mettraient hors de combat sans provoquer leur mort.
- Cela correspondrait bien à nos aspirations séculaires.
- Notre plus grand avantage réside dans le Fluide. Nous pouvons déplacer des objets, influencer les esprits, nous rendre presque invisible aux yeux des néophytes et nous laisser traverser par les éléments afin de toujours poser notre pied hors de tous les pièges. Les novices apprennent les fondements de toutes ses techniques et il ne suffirait que d’un peu d’entraînement pour les maîtriser plus spécifiquement. J’ai aussi procédé à des recherches qui me laissent penser que nous pourrions imprégner des objets avec le Fluide afin d’en améliorer leurs performances.
- Tu sais comment cela fonctionne ? demanda l’aîné.
- Non. Il va nous falloir faire des essais et tâtonner pour apprendre à maîtriser la technique.

Leurs pas résonnaient lugubrement sur la pierre brute des marches étroites. Leur bulle de lumière n’atteignait pas les murs de la pièce dans laquelle ils descendaient comme suspendu dans le vide. Rien ne soutenait les marches de pierre dans le centre et le côté extérieur du colimaçon était dépourvu de rambarde. Lou ressentait les fluctuations du Fluide que provoquait son parrain en l’utilisant afin de maintenir son équilibre. Passivement, il en utilisait les échos pour se situer dans le grand espace au plafond voûté dont le sol paraissait lisse à une centaine de mètres sous eux.

- C’est gigantesque ! remarqua-t-il. Je me demande à quoi pouvait servir une pièce aussi vaste au sommet d’un temple.
- Pas une salle de prière, affirma Dimitril. J’ai détecté des mécanismes qui courent dans la pierre partout autour de nous. Il me semble qu’il y a une machinerie qui se trouve au pied de cet escalier mais je ne le jurerais pas.
- Encore quelques efforts et nous en aurons le cœur net. Pour en revenir à nos moyens de défense, l’essentiel étant de pouvoir de nouveau circuler librement dans le noyau et les colonies. Pour cela, il faudra que nous représentions une force non négligeable. Les populations sont acquises à notre cause mais cela ne suffira pas à nous offrir la liberté de retrouver la confiance des plus grands. Pacifique et non violent, nous faisons peur au Ladish qui nous a chassés de ses terres. Quelles autres solutions nous restent-ils à part le combat ou la mort ?
- Pas la diplomatie, cette chose est certaine. Nous nous refusons à la mort et je te rappelle que nous n’avons pas d’armes !
- Mon Maître sait où trouver cela facilement au marché noir. Il nous faudra apprendre à nous en servir, comme les vaisseaux spatiaux d’ailleurs. Et cela va nécessiter de recourir à des experts extérieurs. Les Conciles m’ont renvoyé sans cesse au visage que nous ne connaissons pas les technologies courantes de la galaxie. Je me suis alors rapproché des Emissaires. Ce sont eux qui parcourent le plus les autres mondes, je l’ai expérimenté. Certains ont appris quelques notions, maîtrisant des principes sans posséder la formation idoine ou l’expérimentation.
- Les mercenaires peuvent nous former à tout cela !
- C’est ce que j’ai proposé. La congrégation refuse que de telles personnes investissent nos temples et vivent au milieu des Bourtistes, fit Lou d’une petite voix.
- Sûr qu’ils pourraient nous trahir pour quelques crédits. Où pourrions-nous donc aller pour nous entraîner et acquérir les bases de la tactique et du combat militaire ? Nous sommes dans une impasse ?
- Pas tout à fait. Ceux qui rejoignent nos rangs proposent beaucoup de solutions et montent des cercles d’étude afin de les rendre viables. Il nous faudrait une planète isolée des routes de commerce. Les recherches ont commencé. N’zoth paraît une possibilité tentante, reste à prendre contact avec les Yevethas pour qu’ils nous accueillent ou tout du moins nous tolèrent.
- C’est une grande race de guerriers, ils constitueraient un gros avantage sur bien des plans.
- Pour le moment, nous sommes coincés sur Tython mais avec l’aide de la population qui nous reste loyale nous devrions faire re-décoller nos quelques vaisseaux afin que nos Emissaires puissent reprendre leurs missions au seul bénéfice de la congrégation.
- Tout cela prendra beaucoup de temps !

A peine essoufflés, ils se concentraient pour que les odeurs écœurantes qui les assaillaient ne leur retournent pas l’estomac. Après leur longue descente, les deux hommes furent surpris de retrouver un sol plat.

S’immergeant dans le fluide, Lou se donna la peine de visualiser l’ensemble de la voûte qui montait loin au-dessus de sa tête. A quelques pas sur leur droite, un immense pupitre de pierre projetait une ombre à la lumière de sa boule d’énergie. Le plancher, absolument lisse, dans un rayon d’au moins cent mètres rejoignait les murs le long d’un cercle mathématiquement parfait. Les deux Bourtistes se tenaient au milieu d’une demi sphère au sommet de laquelle le passage qu’ils avaient ouvert ressemblait à un minuscule point de lumière.

Remarquant un détail qui lui avait échappé tout au long de la descente, le Pawindé Osem interrogea son aîné Dimitril :

- As-tu remarqué les petites saillies qui descendent de part et d’autre de l’ogive ?
- Oui ! Elles sont au nombre de huit, partent toutes du sommet et s’arrêtent au niveau du sol. J’ai l’impression d’être au fond d’un bourgeon qui n’attend que le printemps pour s’ouvrir. Cela ne me surprendrait pas si une analyse plus pointue révélait l’existence de charnières tout autour. Approchons-nous de l’autel là-bas. Nous en apprendrons peut-être un peu plus.
- Un autel ? Je pencherais plus pour une baie de commande. Nous avons détecté des mécanismes, il y sûrement un moyen de les actionner. Et il y a toujours des inscriptions sur les boutons, leviers ou voyants dans les vaisseaux spatiaux, quelque soit leur taille.
- Encore faut-il que ce soit un dialecte compréhensible. Même si nous avons été très bien formés nous ne connaissons pas toutes les langues écrites du Dictat. L’architecture est vieille de plusieurs siècles et même si ce sont les moines fondateurs qui ont construit les temples, ce dont je doute, ils n’ont peut-être pas utilisé le basic pour annoter leur machine.
- Nous allons en avoir le cœur net, décréta Lou.

Ils s’approchaient et sans précipitation commencèrent à contourner le bloc de pierre taillé semi circulairement et haut d’environ trois mètres de là où ils arrivaient. Quelques marches creusées permettaient d’accéder à l’intérieur. Ils en remarquèrent aussitôt l’usure provoquée par un passage incessant. Lou sonda l’intérieur à l’aide du Fluide, perturbé par l’écrasante présence de son parrain. Aucun danger apparent ne les menaçait. Ils entrèrent de front par la large ouverture, se faufilant dans une obscurité encore plus dense.

La boule d’énergie toujours suspendue au-dessus de la main droite de Lou dissipa les ténèbres empuanties de relents de pourriture. Le spectacle technologique qu’ils découvrirent les laissa sans voix, marquant un instant d’arrêt devant la débauche de cadrans, boutons et autres artefacts inconnus pour eux. Ils s’approchèrent à la lumière vacillante pour analyser les détails des panneaux de commande.

Lou tenta de déchiffrer les multiples informations inscrites un peu partout, sans succès. Déstabilisé, il fit lentement le tour alors que Dimitril se penchait plus longuement sur les pupitres de commande. Après de longues minutes, le jeune infirme chuchota dans l’espace réduit, absorbant ses paroles dont les mots tombèrent sèchement :

- C’est une arme très ancienne !
- Comment peux-tu en être sûr ? questionna le Pawindé Osem.
- C’est du Rakata. L’écriture remonte avant le Dictat mais j’ai eu le loisir de l’étudier d’après les archives qu’il nous reste. Il va nous falloir beaucoup de temps pour tout décrypter et comprendre le fonctionnement de la machine mais il y a des commandes pour ouvrir le plafond, d’autres pour faire feu et énormément d’autres pour effectuer des réglages.
- Tu veux continuer à travailler là-dessus où on continue à explorer le temple ?
- Je ne vais pas pouvoir en faire beaucoup plus maintenant. On ferait mieux de trouver comment accéder au reste des salles. Nous devrions ainsi pouvoir en apprendre d’avantage sur le fonctionnement de cette machine. Elles ont toute besoin d’une source d’énergie et je n’en trouve pas !
- Bien, je te propose de ressortir d’ici et de faire un genre d’escargot pour aller jusqu’aux murs qui nous encerclent. Nous pourrons utiliser nos yeux en plus du Fluide en limitant nos recherches dans notre bulle de lumière.
- Ca tient la route ! Pendant ce temps je réfléchirais à mon rapport auprès des Conciles, nous devrions avoir beaucoup de choses à dire.

Les deux Bourtistes ressortirent dans le froid de la grande salle, apercevant l’escalier en colimaçon qui les avait menés ici. Se mêlant légèrement au Fluide, ils commencèrent à s’éloigner du bloc de pierre en décrivant une longue spirale. De longues heures s’écouleraient avant qu’ils ne rencontrent le bord. Les deux jeunes gens s’éloignèrent l’un de l’autre pendant que Dimitril créait lui aussi une boule d’énergie. Ils couvrirent une zone plus large et entamèrent leurs longues recherches pour trouver un accès, une trappe, de nouvelles informations, des mécanismes cachés ou simplement le temps de la réflexion.



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Messagepar Darkliser » Sam 02 Fév 2008 - 11:56   Sujet: 

C'est un bon chapitre car il est toujours aussi bien écrit.

Je vois qu'on distingue les prémisces de l'Ordre Jedi, pour preuve Lou incite ses camarades à apprendre des techniques de combats et cherche unnom même si ce n'est pas encore ça :D

La question que je me pose c'est: es-ce qu'il y aura un conflit entre les futurs Jedi et les anciens du concile? :lol:
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