Depuis Coruscant : L’attaque surprise de Coruscant, le kidnapping du Chancelier Palpatine, par delà leur gravité, ne sont pas sans poser de douloureuses questions. Comment les Séparatistes ont-ils eu accès aux coordonnées des défenses hyperspatiales du Noyau ? Comment le général Grievous a-t-il pu pénétrer aussi facilement le système de sécurité du quartier gouvernemental 500 Republica, où résidait le leader républicain ? Pire : comment a-t-il connu ce dernier détail, alors qu’il pouvait raisonnablement penser trouver Palpatine au Bureau de la Chancellerie ?

La réponse est évidente. L’ennemi a eu accès à des données confidentielles, que seul un Maître Jedi ou un haut responsable du Sénat ou de la Chancellerie pouvait connaître. Si certains, parmi les services de renseignements, soupçonnent le Comte Dooku d’avoir dérobé plusieurs de ces informations avant de « déserter » le Temple, d’autres répondent qu’une telle accusation n’explique pas tout, et notamment pas les derniers « coups de chance » de Grievous. Dooku, rappellent-ils avec pertinence, n’a pas mis les pieds sur Coruscant depuis plusieurs années. Comment donc serait-il au fait des derniers secrets de ses ennemis ?

A moins que les Séparatistes n’aient percé à jour les codes les plus secrets de la République, ce qui est hautement improbable, une autre conclusion s’impose. Et elle est plus qu’inquiétante, dans le contexte de l’actuelle bataille pour la planète-capitale : un traître gravite dans l’orbite de la Chancellerie. Jedi ? Sénateur ? Conseiller du Chancelier ? En tout cas l’un des trois. Et pour avoir opéré dans une telle discrétion, en fournissant de tels résultats, il doit compter sur de puissantes relations.

Il semble que les Jedi et les services de renseignements aient étudié sérieusement l’hypothèse. Selon certaines sources, une équipe d’enquêteurs avait réussi à découvrir, dans une zone industrielle située en bordure du centre gouvernemental, plusieurs preuves impliquant un homme proche des milieux sénatoriaux, associé aux vues du Comte Dooku. Mais alors qu’elle menait ses investigations au sein du bâtiment Republica 500, elle aurait été surprise par des commandos séparatistes et entièrement massacrée avant de découvrir l’identité du traître… Une information à prendre au conditionnel, mais qui laisserait penser que l’individu visé est bien plus haut placé que ses confrères espions déjà démasqués par le passé.

La rumeur, en attendant, a déjà fait son œuvre, et intensifié la paranoïa des Sénateurs, beaucoup plus favorables, si la bataille vient à être gagné, à renforcer la législation sécuritaire déjà votée ces deux dernières années. Et pour cause : n’en viennent-ils pas à se soupçonner l’un l’autre ?

Wavi Liymu