Depuis la Rédaction : Après déjà un an de guerre, aucun des deux camps ne peut se vanter de maîtriser la situation. Chaque jour les conflits de plus en plus meurtriers se multiplient partout dans notre Galaxie et échappent à leurs créateurs. Les civils ne sont plus à l’abri et vu l’évolution de cette guerre, les grandes planètes républicaines seront malheureusement bientôt sous la menace d’affrontements inhumains. Car c’est bien le visage de cette guerre, comme notre envoyé spécial Will Lyam nous l’a montré lors de son repartage sur Onderon.

Comme nous le constations dans notre précédent numéro, la dérive démocratique de la République Galactique persiste et s’amplifie. Palpatine est plus qu’un Chancelier Suprême, c’est un leader auquel le Sénat ainsi que tous les organes et institutions républicaines obéissent sans vaciller, triste destin que ce détournement du rôle du Sénat. D’autant plus que c’est qu’en temps de guerre, cela paraît ordinaire à toute la population. Même les Jedi, garants de la Paix se sont pervertis. De gardiens des principes républicains ils sont devenus - parfois malgré eux – des soldats, généraux menant les combats en première ligne avec ces soldats clones dont ils critiquent l’existence même (sans toutefois refuser le combat). Le débat d’ordre éthique a fait rage pendant les premiers mois de combats alors que maintenant plus personne ne se soucie de ces hommes nés pour tuer et mourir pour la gloire de la République. Et quelle gloire …

La Confédération des Systèmes Indépendants, elle, ne s’embarrasse guère de tout cela. Dooku dirige avec le Clan Bancaire, la Fédération du Commerce et tout les autres cupides organismes tandis que leurs sbires – Jedi ayant quitté l’Ordre pour rejoindre l’ennemi – et les centaines de milliers de droïds exécutent froidement leurs ordres. Aucun semblant de démocratie bien sur, mais la CSI ne se vante pas dans être une …

Enfin, les planètes souhaitant garder leur neutralité sont de plus en plus rares. Tharyn et Sa’rhan – entre autres - ont en fait les frais ces derniers mois, plus ou moins malgré elles. Malgré la propagande républicaine qui se veut rassurante, personne ne sera bientôt plus épargné. Cette même propagande devait sans doute se féliciter de la mort de notre ex rédacteur en chef lors d’une prise d’otages sur Haruun Kal, tant elle met des bâtons dans roues des quelques journaux encore totalement indépendants du pouvoir en place ...