Centre Impérial, Coruscant : Considéré par un grand nombre comme le meilleur expert en Histoire militaire de notre temps, Hyarum Phelt ne pouvait rester muet face à la reprise des hostilités dans la Bordure Extérieure. En exclusivité pour la Tribune Impériale, il nous livre ses impressions sur le conflit et les objectifs que, selon lui, l'Empire doit atteindre pour l'emporter.


Propos receuillis par Zev Kalirran, Coruscant.


Tribune Impériale. Hyarum Phelt, bonjour. Vous êtes sans doute l'un des universitaires les plus médiatisés, mais tous nos lecteurs ne vous connaissent pas. Pouvez-vous nous en apprendre plus ?

Hyarum Phelt. Et bien, pour commencer, je suis né dans la Bordure Extérieure, sur Taris, acquis depuis longtemps à la cause de l'Empire. C'était autrefois une planète florissante, jusqu'à ce que la faiblesse de la République ne la laisse en proie à ses ennemis, qui en profitèrent pour la détruire. J'ai été élevé dans le souvenir de ce drame, j'ai toujours eu pour but de comprendre la guerre afin de protéger les intérêts de mes congénères.

T.I. La dégradation de la situation que nous connaissons actuellement effraie beaucoup l'opinion. Pensez-vous que l'Empire soit en difficulté ?

H. Phelt. Le danger est plus vicieux que lors de la Guerre des Clones. Nous affrontions déjà les non-humains à l'époque, ainsi que plusieurs traîtres à la Haute Culture Humaine qui furent vite châtiés. Aujourd'hui, ces mêmes ennemis agissent plus discrètement, ils se cachent et n'hésitent pas à commettre des attentats et, comme autrefois, ne reculent devant rien. La destruction d'Alderaan nous l'a montré.

T.I. Les Rebelles ne seraient donc que des Séparatistes reconvertis dans le terrorisme ? C'est votre opinion ?

H. Phelt. Oui, et je l'assume. Certains leaders Rebelles sont directement issus du mouvement Séparatiste. Citons Ech Varague qui organise l'insurrection dans le système Bacu, preuve s'il en fallait de leur reconversion. On peut aisément penser que la majeure partie de l'infanterie Rebelle est composée de sympathisants de la cause Séparatiste et qui, trop jeune, n'a pas pu se se manifester à l'époque.

T.I. Pourtant le chef autoproclamé des Rebelles, Mon Mothma, était une ancienne sénatrice de la République...

H. Phelt. Tout comme le Compte Dooku était un réformateur reconnu honnête par ses pairs ! Ces gens-là ont toujours su masquer leur vrai visage. Ce sont des manipulateurs qui cherchent à tout prix à influencer leurs pairs, dans l'espoir de les rallier à leur injuste cause. Je ne pense pas que Mon Mothma ait été fidèle à l'Odre Nouveau à quelque moment que ce soit. Il y a d'ailleurs toujours quelques questions en suspens sur la façon dont la Confédération ait pu accéder à Coruscant sans se faire repérer vers la fin de la guerre. Peut-être que madame Mothma pourrait nous éclairer...

T.I. Quelle est selon vous la stratégie à adopter pour venir à bout des Rebelles ?

H. Phelt. L'attaque. Encore l'attaque. Toujours l'attaque. Rien de très subtil me direz-vous. Pourtant c'est la meilleure des solutions. Les Rebelles sont limités en nombre et en moyens matériels, ils profitent donc de chaque instant de répit pour reconstituer leurs forces. Nous devons donc les harceler jusqu'à ce qu'ils cèdent.

T.I. Les pertes pourraient être importantes...

H. Phelt. C'est un choix difficile à faire, j'en convient ; un choix courageux, que seul un homme comme Sa Majesté l'Empereur peut faire. S'il ordonne l'application de cette stratégie aujourd'hui, des hommes mourront. S'il s'y refuse, bien plus encore pourraient y laisser la vie, sans compter les innombrables civils qui seront des victimes collatérales.

T.I. Pour l'heure, la stratégie semble être celle de l'étouffement avec le blocus de la principale base Rebelle, Yavin IV.

H. Phelt. Confinés sur un seul monde, les Rebelles ne sont pas dangereux. S'ils parviennent à s'échapper, ils le redeviendront. Il faut à tout prix les anéantir avant que cela ne se produise !

T.I. Quelles sont vos recommandations ?

H. Phelt. Il suffirait de les attirer dans un piège et de les mettre en face de leurs incohérences. Tôt ou tard ils finiront par s'en prendre aux civils. Et là, ils n'auront plus d'excuses !