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 #10 - Les Vèmes Olympiades Impériales sur Metellos
Metellos : Alors que la Galaxie connaît l'agitation suite aux crimes de la vermine Rebelle, les préparatifs pour les Vèmes Olympiades Impériales se poursuivent sur la planète Metellos. Visite guidée des futures installations.
Lorsqu'on arrive sur Metellos, autrefois surnommée "la Coruscant qui ne le fut jamais", on est d'emblée frappés par l'activité qui règne au sein du spatioport. Nous nous trouvons là dans une véritable fourmilière, avec des centaines de convois de marchandises et un flux passager pour l'heure bien faible, même si nous ne doutons pas qu'il devrait bientôt augmenter. En tant que membre de la Délégation de Presse, je me rends avec mes collègues jusqu'à la sortie du bâtiment, où nous attendent ceux qui seront nos guides pour la durée du séjour, à savoir un représentant du Comité des Olympiades et une déléguée du Ministère des Sports de Metellos.
Notre première destination, que nous rejoignons à pied, est un centre commercial gigantesque situé à une centaine de mètres à peine du spatioport. Comme ce dernier, il est entièrement neuf, construit pour l'occasion avec les financements de plusieurs grandes sociétés du secteur, partenaires des Olympiades. "Nous avons travaillé nos comptes pour les optimiser", nous explique la déléguée. "Au final, nous arrivons à un coup réellement ridicule de dix crédits par habitants, ce qui est bien peu en comparaison de ce que cela va rapporter à notre planète. Le reste des fonds est entièrement financé par des mécènes qui n'ont que deux objectifs, soutenir la beauté du sport et la grandeur de l'Empire". Les centaines de boutiques qui s'alignent pèle-mêle de part et d'autre de l'avenue principale en témoignent : Metellos a vu les choses en grand. Le gigantesque plafond de transparacier du bâtiment laisse apparaître un ciel parfaitement dégagé, une prouesse que le nouveau Centre de Régulation Atmosphérique entend renouveler chaque jour pendant la durée des Olympiades.
Après un arrêt dans une boutique vendant les quelques deux mille sept cents vingt-deux produits officiels des futures Olympiades, nous rejoignons l'aire de départ des aérobus. Notre appareil respire le neuf ; en effet, après vérification, il vient tout juste d'être mis en service. "Tout a été fait pour optimiser l'acheminement des spectateurs !" s'exclame la déléguée avec un grand sourire. En effet, le gouvernement de Metellos n'a pas lésiné sur les moyens. Le réseau de transports aériens a été entièrement repensé et les engins renouvelés. "L'aérobus dans lequel nous nous trouvons est un don de SoroSuub", nous explique le représentant du Comité des Olympiades. "La société sullustéenne, qui est notre partenaire depuis les Ières Olympiades sur Corulag en l'an 4, a tenu à fournir plus d'un millier d'aérobus au Ministère des Transports de Metellos, pour une somme modique. La qualité de service impressionne aussi bien les spectateurs ordinaires que les grands dirigeants, et les ventes de la division Speeders de la SoroSuub grimpent de 20 % en moyenne après les Olympiades ! Vraiment, je pense que le sponsoring est le meilleur moyen de publicité de la Galaxie à l'heure actuelle."
Nous survolons une zone où des milliers de droïdes s'affairent activement. Je demande ce qu'ils font. "Du jardinage", me répond tout simplement la déléguée. "Une ceinture de six kilomètres de large de verdure va être plantée autour du Complexe des Olympiades au cours des deux prochaines semaines. Outre les avantages esthétiques et écologiques, cela va former une barrière naturelle entre les bâtiments et plusieurs quartiers non-humains proches, évitant à la vermine qui les infestent d'importuner nos visiteurs."
Nous arrivons en vue du Complexe à proprement parler ; c'est un spectacle à couper le souffle. Le Quartier des Olympiades, avec les habitations des athlètes, ou la piscine impériale de deux mille cinq cents mètres de long impressionnent, mais c'est avant tout le Stade Environnemental qui époustoufle : cette structure massive de près de vingt kilomètres de diamètre occulte l'horizon et laisse béat. Toutefois, ce n'est pas vers lui que nous nous dirigeons ; l'aérobus pivote et plonge vers ce qui s'avère être le Stade de Grav-Ball.
Le bâtiment est aisément reconnaissable, avec la forme hexagonale de son toit en verre. Nous plongeons d'ailleurs sous cette toiture translucide et nous dirigeons vers la gare supérieure des aérobus, où notre véhicule nous dépose. A peine descendus, nous sommes impressionnés par le stade qui s'offre à nous ; les ajustements dans la structure métallique sont si réussis que l'on ne parvient pas à distinguer deux plaques l'une de l'autre. C'est la preuve, selon le représentant, que "les Industries Automaton, autre partenaire historique des Olympiades, veille particulièrement au bon fonctionnement des droïdes prêtés au Comité."
Nous empruntons les escaliers en face de nous pour accéder à la tribune de presse du stade. La vue est impressionnante ; nous dominons le jeu de près d'une centaine de mètres, mais les écrans innombrables permettent de suivre précisément ce qui se passe sur le terrain. Lorsque nous demandons à nos guides le match qui marquera à coup sûr l'enceinte lors des Olympiades, ils nous répondent que la rencontre entre les Chtons de Coruscant et les Chauves-Faucons de Metellos restera dans les mémoires, aussi bien pour l'affluence que pour le match en lui-même. Ce sera à vérifier...
Nous redescendons vers notre aérobus en passant par les gradins, où nous pouvons constater la présence de sièges en mousse thermoadaptative, pour le plus grand confort des spectateurs, pour nous envoler vers ce qui est l'objectif final de notre visite, le Stade Environnemental. Avec ses dimensions, il s'agit d'un des plus grands bâtiments de l'Empire en superficie, et également d'un des plus évolués en matière de technologies climatiques.
Car c'est la clé de ce bâtiment hors-normes : la maîtrise des méthodes de changement de température pour fournir une enceinte semblable à une planète tempérée miniature. Lorsque nous y entrons, nous remarquons quatre zone strictement séparées : la première est recouverte d'un épais manteau neigeux, la seconde enveloppée de boue et de feuillages, la troisième de sable et la quatrième une immense piscine. Lorsque nous demandons l'utilité d'un tel dispositif, la déléguée prend la parole, apparemment impatiente de présenter le projet.
"En fait, notre objectif était de présenter plusieurs sports dans un unique endroit. Vous pourrez ainsi admirer, via les écrans géants suspendus au plafond, à la fois du ski de fond, de la course hutt, des marathons gundarks et des apnées d'amphibiens. Par ailleurs, l'épreuve de motojet empruntera les quatre pistes, pour offrir un spectacle unique qu'on ne reverra pas de sitôt !"
De fait, lorsque nous quittons l'espace de Metellos après être repassés par le spatioport, une seule chose nous vient à l'esprit : il est temps que les jeux arrivent !
Zev Kalirran.
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