Et voilà un autre chapitre imaginé de longue date !
<<Chapitre précédant<< Sommaire >>Chapitre suivant>>Chapitre 15Celric patientait debout, en uniforme, sous le porche de la demeure familiale. Piétinant sur place, il gardait le regard rivé sur l'entrée du domaine familial et le champ de force qui en barrait l'accès. Son esprit fourmillait de questions auxquelles il ne pouvait apporter de réponses. L'impatience le gagnait tandis qu'il échafaudait des hypothèses expliquant ce qui le retenait à cet endroit, en cet instant.
Anafan, le soleil rouge de Polcaphran, avait déjà disparu des cieux, laissant à son homologue bleu Kuphran la tâche d'illuminer le crépuscule qui s'étendait peu à peu sur la capitale, Heduris, et les régions environnantes où la demeure des Tavill était installée. Il devait rester approximativement une heure avant la nuit, estima Celric à vue d'œil, fort de sa connaissance de ce monde. Bien sûr, il en allait autrement dans d'autres secteurs de la planète, où le jour venait tout juste de se lever, sans parler des innombrables autres mondes de la galaxie qui connaissaient des cycles planétaires bien différents de Polcaphran.
Les journées étaient décidément un concept bien relatif, et elles n'avaient pas grand sens pour ceux qui, comme son visiteur annoncé, parcouraient sans cesse l'espace pour remplir leur mission.
Un mouvement dans le lointain attira son attention. Il aperçut un chariot blindé LAVr qui avançait à pleine allure dans sa direction. Il semblait se diriger vers le portail des Tavill ; mais, une centaine de mètres avant d'y arriver, il ralentit pour finalement se garer sur la gauche. Un autre chariot l'imita, mais se positionna sur la droite.
Enfin, un speeder blindé apparut derrière eux et s'arrêta devant le champ de force, qui se rompit pour le laisser passer.
Celric se redressa et descendit les marches du perron pour se porter à la rencontre du speeder, qui se gara en biais pour laisser sortir son passager.
Le pied alerte, Carth Poldrei quitta le véhicule et serra la main que Celric lui tendait.
— Bienvenue chez moi, Monsieur, le salua le jeune homme.
Il vit du coin de l'œil que le Consul portait à sa gauche une large mallette, mais ne fit aucune remarque.
— Merci, Celric, répondit Poldrei.
— Si vous voulez bien me suivre... l'invita le jeune homme.
Ils gagnèrent en quelques pas l'abri du porche, puis Celric s'écarta pour laisser le Consul entrer le premier. Ensuite, il le dirigea d'un geste vers le salon où attendait sa mère.
Elle se leva en voyant leur invité.
— Inutile, inutile, assura Poldrei avec un geste d'apaisement de sa main libre.
Mais elle était déjà debout et lui tendit à son tour une main franche, que le Consul serra précautionneusement.
— Vous avez l'air d'aller mieux, constata-t-il en s'asseyant dans le confortable fauteuil de velours ocre qu'on lui avait désigné.
— Ces dernières semaines m'ont fait beaucoup de bien, assura Lysie.
— Vous m'en voyez ravi.
— Les vôtres ont été très chargées, poursuivit-elle.
La remarque fit sourire l'ex-Moff.
— Ce n'est un secret pour personne, je crois. Mais que voulez-vous... Il y a un travail à accomplir, et je n'ai rien de mieux à faire.
Il avait dit cela d'un ton badin, presque guilleret, mais Celric perçut derrière ces mots une amertume latente. Il se garda pourtant de faire la moindre remarque à haute voix.
— Alors... reprit Poldrei. J'imagine que ma demande de visite vous a laissés perplexes.
Il haussa un sourcil en regardant les Tavill qui hésitaient avant de formuler leur réponse.
— Je suppose que vous souhaitez que je reprenne mon poste de garde du corps, tenta Celric.
— Il y a de ça, en effet. Mais j'aurais pu vous le faire savoir pour un message, ou vous convoquer à mon bureau.
— C'est donc une affaire plus secrète, devina Lysie.
— Pour l'heure. J'espère pouvoir la rendre bientôt publique, mais cela dépendra de votre réponse.
— C'est en rapport avec les élections ?
— Pas du tout, assura le Consul, l'air surpris.
Il se tut un instant, puis reprit :
— En fait, mon annonce de l'autre jour pourrait bien avoir un rapport, mais seulement indirect, avec ce dont je viens discuter avec vous. Ces élections, vous l'aurez compris, représenteront une victoire diplomatique pour la Fédération. Mais je crains que certains de nos ennemis n'aient envie de les gâcher.
— La Nouvelle République ? devina Celric.
— Non, je ne pense pas. Le genre de déstabilisations que je redoute n'est pas dans ses habitudes. Je songeais plutôt à des dissidents impériaux.
Il changea légèrement de position, puis reprit :
— Vous savez peut-être, Celric, que nous sommes toujours à la recherche du Jedi Obscur Sarcev Quest. Le jeune homme acquiesça ; il avait entendu ce nom en assistant à l'un des rapports faits au Consul.
— Il n'a toujours pas été repéré ?
— Non. Et il n'est malheureusement qu'un utilisateur de la Force en fuite parmi bien d'autres. Nous ignorons toujours tout ou presque du destin de la plupart des Inquisiteurs de l'Empire. Certains sont particulièrement dangereux. Antinnis Tremayne, par exemple, a été formé par Vador en personne... Et je suis du genre à prendre au sérieux tous ceux à qui Vador s'est intéressé, avoua Poldrei avec un sourire embarrassé. On aurait pu s'attendre à ce que l'un de ces Jedi Obscurs se présente comme le successeur de Palpatine, mais ce n'est pas encore arrivé. Cependant, maintenant qu'il est plus ou moins clair que le Trône est vacant... Je crains que des candidats issus de ce milieu ne se fassent connaître. Vous avez vu C'baoth. Vous savez ce que nous risquons avec ce genre d'êtres.
Celric ne put qu’acquiescer.
— Vous m'avez été d'une aide précieuse, tout comme Paveller, Tharon ou Sarn... Mais je ne peux pas me reposer sur une unité de quatre jeunes gens détachés de divers corps de la flotte et de l'armée pour lutter contre des ennemis plus nombreux et plus expérimentés.
C'était un constat cruel, mais réaliste.
— En quoi puis-je vous aider ? demanda donc Celric.
Le sourire de Poldrei se fit cette fois-ci plus franc.
— Je souhaite créer une nouvelle unité de Protecteurs Impériaux, annonça-t-il alors. Et je veux que vous en preniez la tête.
Le jeune homme écarquilla les yeux. Cette demande ne cadrait pas vraiment avec le discours tenu plus tôt.
— Je... Mais, vous venez de dire...
— Jusqu'ici, vous n'aviez ni le nombre ni les moyens suffisants pour faire face, reprit le Consul. Cette fois, les choses seront différentes.
Il se pencha pour attraper la malette qu’il avait laissée jusque-là sur le sol, à côté de son fauteuil, puis se releva pour la tendre à Celric.
— C’est pour vous, lui indiqua-t-il. Je suis sûr que vous trouverez ça intéressant. Mais vous devriez peut-être aller l’ouvrir dans votre chambre…
Dérouté, le jeune homme adressa un regard interrogatif à sa mère. Elle acquiesça discrètement.
— Je vais faire comme ça, lâcha-t-il alors en s’éloignant.
Il regagna le hall en laissant Poldrei seul avec Lysie, puis monta les marches, doucement d’abord puis plus rapidement, jusqu’à en enjamber quatre à la fois, pour accéder au troisième étage et à son unique pièce.
L’escalier débouchait dans le plancher d’une pièce circulaire, dont tous les murs courbes étaient presque intégralement occupés par des belles baies vitrées. Une terrasse surplombant les autres toits de la maison était visible par-delà. La tourelle, comme ses parents avaient coutume de l’appeler, avait un temps servi de bureau à Edwyn Tavill… Puis, s’apercevant que son fils adorait y venir, le soir, contempler les étoiles brillant dans le ciel de son monde natal, il s’était résolu à y aménager la chambre du jeune garçon.
Mais il faisait encore jour lorsque Celric y entra, et son premier réflexe fut d’appuyer sur l’interrupteur qui déclenchait l’occultation des vitres. Puis il posa la malette sur son lit et l’examina. Elle semblait disposer de verrous, mais ils étaient ouverts. Il ne restait qu’un loquet pour la maintenir fermée, et il le débloqua délicatement avant de faire basculer le couvercle.
Son cœur s’accéléra quand il vit le contenu.
Il y avait là du tissu blanc bien épais, mais aussi des pièces d’armure argentées qu’il sortit doucement. Elles avaient l’air très solides et pourtant incroyablement légères. Il les étala sur la couette, en se demandant comment il allait pouvoir les positionner, puis reporta son attention sur la tenue elle-même.
Le haut semblait taillé sur le même patron que son uniforme habituel, mais le pantalon était apparemment un peu plus moulant. Il s’y ajoutait une troisième pièce, qu’il prit d’abord pour une sorte de jupe aux bords métalliques ; mais il repéra vite des marques sur l’arrière de sa veste qui semblaient indiquer comment l’accrocher.
Le plus étrange, c’était la sensation que donnaient ces vêtements au toucher. Le tissu semblait plus épais, et pourtant plus élastique, que celui de l’uniforme classique. Aussi Celric se demanda-t-il quel serait le ressenti au moment de le porter.
Il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir. Il inspira un grand coup et commença à se changer.
L’habillage fut rapide ; une minute, tout au plus. Les gestes étaient routiniers pour la veste et le pantalon. Il approcha ensuite la sorte de jupe et s’aperçut qu’elle était aimantée de façon à se positionner correctement toute seule. Une découverte qui l’intrigua ; était-ce donc la présence de métal dans le tissu qui expliquait cette texture si étrange ?
Puis il s’intéressa aux pièces d’armure. La plus simple à positionner était sans doute la plus grande, avec sa forme circulaire et sa souplesse ; il s’agissait d’un gorgerin assez haut, destiné à lui protéger l’ensemble de son cou. Il en ouvrit l’arrière pour l’enfiler, et fut surpris de le trouver si ergonomique. Puis il repéra des pièces d’épaulettes et les aimanta de chaque-côté du gorgerin. D’autres plaques vinrent couvrir le dessus des bras. Il ajouta ensuite deux brassards sur ses avant-bras. Quant aux pièces restantes, il comprit très vite qu’elles étaient destinées à protéger ses tibias, par-dessus ses bottes. Il les installa.
Ayant revêtu toute sa tenue, il regarda autour de lui. Il n’y avait pas de miroir sur les murs de sa chambre, mais… Une fois les vitres occultées, il était possible de percevoir un reflet, un peu flou certes, mais indicateur.
Il s’approcha et sentit comme une sensation de vertige lorsqu’il se vit.
Sa nouvelle tenue lui donnait plus que jamais l’air mûr, et une élégance qui n’avait jusqu’alors jamais été sienne. L’air d’un véritable chevalier des contes et légendes que lui racontaient sa mère quand il était enfant.
Sa mère… Il se demanda comment elle allait réagir en le voyant. Une fois encore, il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir.
Il réalisa, à mesure qu’il descendait les marches, que sa tenue était aussi confortable et aussi souple qu’une combinaison de vol, malgré ses protections ostensibles. Seule sa drôle de « jupe » apportait une sensation étrange, qui le déconcentrait un peu. C’était sans doute une question d’habitude, se dit-il.
À chaque marche, il entendait un peu mieux la conversation engagée entre le Consul et Lysie.
— …très courageux, pour un gamin de son âge, disait Poldrei. Mais il avait le talent de savoir quoi faire au bon moment.
— Il me parlait de cette époque avec difficulté. Il n’aimait pas évoquer la guerre.
— Ça a été une période difficile pour nous tous. Mais je peux vous certifier qu’Edwyn n’avait aucune honte à avoir de…
Il se tut, car Celric venait de faire son entrée dans la pièce. Lysie fixa son fils d’un air étrange, qu’il mit quelques instants à comprendre : elle était impressionnée.
— Alors ? demanda Poldrei d’une voix soigneusement contrôlée.
— C’est… Je ne sais pas quoi dire, Monsieur… Si ce n’est merci.
— Ce n’est rien, assura le Consul.
Il approcha d’eux, et ils se levèrent.
— Tu es magnifique, lâcha sa mère.
— Merci, Maman, répondit Celric avec un sourire.
— C’est une tenue très élégante, mais qui est encore plus intéressante pour ses côtés pratiques, reprit l’ex-Moff. La coupe est inspirée des anciennes armures Jal Shey. Il s’agissait d’un ordre d’utilisateurs de la Force différent des Jedi… Ils utilisaient leur connexion pour conseiller les dirigeants des mondes où ils étaient établis. Des négociateurs, mais qui savaient que le combat était, parfois, inévitable. Comme ils n’étaient pas les plus doués dans ces disciplines, ils avaient besoin de se protéger… Mais je ne pense pas qu’ils aient jamais eu des protections aussi élaborées que celles-ci.
Il avait l’air assez satisfait de lui.
— Vous avez sans doute noté l’épaisseur de votre uniforme ? C’est en raison de la doublure en fibres de cortosis.
Celric perçut la surprise de sa mère.
— Le minerai qui résiste aux sabres-lasers ? demanda-t-elle aussitôt.
— Lui-même, confirma Poldrei. Les entrepôts du mont Tantiss ne comportaient pas que des armes ou des cylindres de clonage… Palpatine y a fait stocker des dizaines de tonnes de métaux précieux que nous avons récupérées lorsque nous avons pris possession des lieux. Pas de l’aurodium, mais des métaux précieux parce qu’utiles : du neuranium, du phrik, du fer mandalorien… Et du cortosis, donc. Après la tentative d’assassinat contre le Grand Amiral Thrawn, j’ai demandé à nos ingénieurs de trouver une solution pour renforcer sa protection et la mienne. Ils sont parvenus à créer ces uniformes résistants aux sabres-lasers… Et plutôt solides face aux blasters, aussi. Ce n’est pas invulnérable, bien sûr. Contre le minerai de cortose brut, les armes énergétiques sont invulnérables ; mais il y a aussi la toxicité à prendre en compte… Avec ce système, cela devrait fortement atténuer les coups, voire les arrêter. Utilisez vos plaques de protection pour un meilleur résultat.
— Et la jupe ? demanda Celric, un peu gêné.
— On appelle ça un
kama, lui apprit sa mère. C’est d’origine mandalorienne.
— Exactement, confirma le Consul. Une façon de renforcer la protection sur des zones moins défendables de votre corps.
Le jeune homme jeta un nouveau coup d’œil sur sa tenue. Le travail, les matériaux… Tout cela avait dû coûter des sommes folles.
— Merci, répéta-t-il une fois encore.
— C’est juste l’uniforme de combat des Protecteurs, lui assura Poldrei. Vous êtes le premier à le porter, certes, mais vos collègues auront droit aux mêmes. C’est vous qui choisirez ceux qui en sont dignes.
— J’en suis honoré, Monsieur, répondit-il en inclinant la tête. Mais je pense qu’ils y ont tous droit. Piotr, Flynn et Gladys ont prouvé leur valeur.
— Bien sûr… Mais je parlais des
autres recrues.
L’air satisfait, le Consul se rassit dans son fauteuil.
— Jamais vous n’auriez pu, à vous quatre, assurer toutes les missions que j’ai en tête. Il vous faudra être davantage. Le contingent envoyé sur Jomark était celui repéré à l’issue de tests pratiqués sur une fraction de nos forces. Nous avons poursuivi le repérage depuis lors, avec une centaine de candidats potentiels… Pour l’heure, ils ignorent encore tout de leurs capacités, et… Je pense qu’il n’est pas opportun de les éclairer à ce sujet, grimaça Poldrei. Après ce qui s’est passé avec C’baoth, je préfère être prudent. Mes agents ont étudié leurs parcours et dressé leurs profils psychologiques. C’est à vous qu’il reviendra de les sélectionner.
— Et de les former, comprit Celric.
— Entre autres, confirma le Consul. Mais vous ne serez pas seul… Je pourrai sans doute vous adjuger l’aide de quelques maîtres d’armes et autres spécialistes du meilleur acabit. Et puis…
Il se tourna doucement vers Lysie.
— …j’avais espéré que vous accepteriez de l’aider, vous aussi.
Celric vit les yeux de sa mère s’écarquiller sous le coup de la surprise.
— Je ne vois pas ce que je pourrais faire, répondit-elle.
— Vous êtes une Jedi.
— Je ne l’ai jamais vraiment été, corrigea-t-elle en hochant la tête. Au plus, une padawan, et quelques semaines seulement.
— Mais vous avez connu l’entraînement des Jedi de l’ancien Ordre, insista Poldrei. J’ignore s’il reste encore quelqu’un d’autre pouvant s’en prévaloir aujourd’hui… Vous pourriez apporter vos connaissances et contribuer à la naissance de cette nouvelle unité.
Lysie jeta un coup d’œil à son fils, qui ne savait que dire. L’idée d’avoir sa mère à ses côtés ne lui déplaisait pas, mais il savait qu’elle sortait tout juste d’une épreuve très éprouvante… Épreuve qui lui avait été imposée par l’Empire.
— J’ai besoin de temps pour réfléchir, lâcha-t-elle finalement.
— Bien sûr, répondit le Consul. Je suis sûr que vous prendrez la bonne décision.
Il tira de sa poche un petit disque-projecteur holographique, le prit dans le creux de sa main et l’activa. Une sphère blanche et bleue apparut.
— Il vous faudra des moyens pour créer cette nouvelle unité, reprit-il en s’adressant à Celric. Des armes, des vaisseaux, toutes sortes de matériels… Et une base. Je pensais d’abord vous installer sur Orinda, mais, étant donné la nature sensible de vos activités, quelque chose de moins exposé conviendra sans doute mieux. Rhen Var n’est pas habitée, mais il y a tout ce qu’il faut pour vous permettre d’entraîner vos recrues.
— Un monde entier ? s’étonna le jeune homme. N’est-ce pas… excessif ?
— Je préfère prendre toutes les précautions nécessaires. Je veux que les Protecteurs Impériaux soient une réussite, insista Poldrei avec gravité. Les Jedi ont servi la République pendant des milliers d’années avec efficacité avant d’être trahis par Palpatine. Ce que j’attends des Protecteurs est différent : une unité plus militaire, sans doute plus pragmatique, obéissant aux ordres avant d’obéir à la Force.
— Quelque chose d’assez éloigné des Jedi, donc, remarqua Lysie.
— Quelque chose d’assez proche de ce qu’étaient les Jedi dans les dernières années de la République, l’hypocrisie en moins, corrigea le Consul. Je laisse à Skywalker la spiritualité et les autres considérations du genre. Les Protecteurs se chargeront du reste.
Celric acquiesça doucement.
L’expérience mérite certainement d’être tentée, songea-t-il en ressentant une pointe d’excitation à l’idée du défi qui l’attendait.
— Je ferai mon possible pour être à la hauteur de vos attentes, promit-il alors.
Poldrei ne semblait pas surpris en entendant ces mots, et il le confirma lui-même une poignée de secondes plus tard.
— Je n’en attendais pas moins de vous,
colonel Tavill.