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Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

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Messagepar JawaDZ54 » Jeu 19 Sep 2024 - 19:29   Sujet: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

Hello la compagnie je suis nouveau dans le forum et je vous annonce l'écriture de ma série de fan fiction : star wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine :) :) :) :)

Résumé de la série :

Rush Ovlak, jeune humain de 18 ans originaire d’une planète lointaine, débarque sur Tatooine, dans l’objectif de faire fortune dans la bordure extérieure et de goûter à l’aventure que procure celle-ci. Mais il est loin de s’imaginer que son arrivée dans ce monde des plus hostiles de la galaxie va le pousser à s’engager dans une voie sans retour, qui le mènera à plus d’un périple dans sa vie.

RÉSUME DU TOME 1 : ÉPREUVE DANS LE JUNDLAND

Pour le commun des mortels, Tatooine se résume à un tas de sable sans fin ou règne la loi du plus fort, et où les criminels parmi les plus viles de la galaxie sont légion. Mais pour un jeune homme sans le sous comme Rush Ovlak, c’est une opportunité à saisir. Victime d’un vol à la tire et ce, quelques heures après son arrivée sur la planète, il part à la poursuite du voleur, mais sans réel succès. Déterminé à récupérer l’objet volé, il décide de se rendre auprès des Forces de Sécurité de Tatooine pour y demander une enquête…..

Ces événements se déroulent en l’an -28 avant l’épisode IV : Un nouvel espoir

j'ai déjà écrit les deux premiers chapitres du premier tome, je vous ferais part petit à petit sur les avancées de ce projet, souhaitez moi bonne chance :wink:
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Messagepar L2-D2 » Jeu 19 Sep 2024 - 19:46   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

Salut à toi, et bienvenue sur SWU et dans sa section Fan-Fictions ! :hello:

Et bien, voilà un sujet intéressant, au synopsis aussi efficace que prometteur ! Et sur Tatooine, bien sûr, on peut imaginer croiser quelques visages connus... :sournois:

Je serai au rdv pour le premier Chapitre, alors comme tu dis toi-même : "bonne chance" !

Oh, et n'hésite pas à aller te présenter par ici : https://www.starwars-universe.com/forum/topic2890.html :)
Que Monsieur m'excuse, mais cette unité D2 est en parfait état. Une affaire en or. C-3PO à Luke Skywalker

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Messagepar JawaDZ54 » Jeu 19 Sep 2024 - 19:48   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

Merci beaucoup et oui il y aura quelques visages connus...NO SPOIL :D :D :D :D
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Messagepar LordVastaros » Jeu 19 Sep 2024 - 20:07   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

Oh cool, une nouvelle fanfic ! :oui:

Le synopsis est très intriguant... Le personnage principal pense pouvoir faire fortune sur Tatooine, le patelin le plus paumé de l'univers ou règne les criminels ? :transpire: Ou bien il est sacrément con, ou bien c'est un pur génie... :paf:

Hâte de lire le chapitre 1! :cute:
Vous connaissez Panobaménix ? C'est un droide !
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Messagepar ShamanWhills » Jeu 19 Sep 2024 - 20:18   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

Salut et bienvenu sur le forum :hello:

Ton sysnopsis est intriguant. Pourquoi avoir choisi la date de -28 BBY? Il se passe quelque chose de particulier à cette date dans le lore? (Legends ou Canon Disney?).

Hâte de lire le premier chapitre :)
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Messagepar JawaDZ54 » Jeu 19 Sep 2024 - 20:33   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

Pas forcément mais la période est peu développé dans les romans et comics et j'ai fais en sorte à ce que l'ordre jedi soit encore existant (car certains d'entre eux interviendront à quelques occasions).
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Messagepar Uttini » Jeu 19 Sep 2024 - 21:09   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

Ha tiens, un jawa. Et un jawa qui écrit, bravo ! Je vais voir pour suivre ça.
J'ai moi-même une fan-fic humoristique en gestation, en ce moment, un projet parmi d'autres...
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Messagepar JawaDZ54 » Jeu 19 Sep 2024 - 23:10   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

Et un jawa du 54, de Nancy comme toi apparemment et j'ai lu les aventures d'Uttini, le jedi jawa :D :D :D
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Messagepar Uttini » Ven 20 Sep 2024 - 9:22   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

Faut qu'on se croise un de ces 4 !
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Messagepar JawaDZ54 » Ven 20 Sep 2024 - 18:07   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

YESSS Avec plaisir :lol:
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Messagepar JawaDZ54 » Lun 23 Sep 2024 - 20:26   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

Et comme promis le chapitre 1 :D :D :D :D :D


CHAPITRE 1









L’étendue sans fin et sombre de l’espace sidérale était, et comme dans la majorité des systèmes de la galaxie, ponctuée d’étoiles blanches, ressemblant plus à des points lumineux tachant un décor noir qu’à des milliers de lunes et planètes formant l’univers. Soudain, une silhouette large et arrondie apparut, éclairée par deux formes arrondies rayonnantes situées au dessus d’elle, et séparées à bonne distance l’une de l’autre. Ces dernières illuminait le dessus de la surface du globe, laissant ainsi découvrir un large pan d’échappées nuageuses blanchâtre, mêlées à des tâches brunes et beiges de tout côté. Celui-ci était couvert d’un dôme bleu ciel, qui faisait office de frontière entre l’atmosphère de la planète et l’espace. Entre eux apparaissait deux lignes distinctes et parallèles, dont celles-ci étaient composées de petites formes microscopiques et grisâtres, toutes suivant un chemin déjà tracé vers l’intérieur de ce monde ou à l’extérieur de celui-ci. Parmi l’une d’entre elles, une forme ovale d’environ quarante cinq mètre de long et quatorze de large, et d’où sortaient de chacune de ses extrémités deux boules projetant un faisceau d’énergie jaune orangé. On pouvait y voir également en dessous de celles-ci une aile dépliée. De par cette description, il s’agissait ni plus ni moins d’un vaisseau. Ce dernier, et comme bon nombre de ses semblables présents dans la même file que lui, était vêtu d’une carrosserie dont le métal qui la composait, gris à l’origine, avait tourné en partie au rouille. Ce détail présageait que l’appareil avait déjà vécu plusieurs années de traversées avant son arrivée dans ce système. Plus le vaisseau approchait la tracée bleue entourant la planète afin d’y pénétrer, plus il rencontrait des difficultés à maintenir un équilibre que son pilote avait maîtriser tout au long du trajet parcouru depuis son arrivée en orbite haute.

« Avis aux voyageurs du transport civil « Flèche de Benoora », notre atteindrons le spatioport de Mos Espa dans 20 minutes, veuillez s’il vous plaît regagner vos sièges et vérifier que vos ceintures soient bien attachées, entrée dans l’atmosphère de Tatooine imminente avant atterrissage ».

Juste après l’annonce émise via microphone par le pilote depuis son cockpit, un tumulte s’ensuivit dans les rangées de sièges du vaisseau, ou plusieurs silhouettes de différentes formes se précipitèrent pour y regagner le leur. L’assise de ces dernières se concluait par le bruit du cliquetis habituel du harnais bouclé. L’une d’elles, la dernière encore debout, longeait les places une par une pour y retrouver la sienne, maintenant chacun de ses deux bras à une accroche qui était présente sur le côté de chaque siège côtoyant le passage principal du transport qui lui, faisait office de pond entre le cockpit situé à la poupe et les sanitaires situées à la proue. La silhouette non encore assise failli perdre de son équilibre et tomber par terre lorsque les murs intérieurs ainsi que les parois vrombirent telle un tonnerre.

-Assieds-toi donc jeune humain ! Ton corps va être projeté comme une marionnette d’ici quelques secondes si tu n’attaches pas ta ceinture. Ce dernier, et ce malgré le bruit assourdissant des secousses, finit par reconnaître celui qui s’était adressé à lui. En se tournant vers l’intéressé et en l’observant, il s’aperçut que de longues tentacules pendaient à sa tête et que sa peau était d’un vert olive à en faire reculer plus d’un, et les pointillés noirs collant celle-ci n’aidaient pas non plus. Ses yeux arrondis et de couleurs identiques le fixaient directement, ce qui n’accordait plus de doute au fait qu’il s’agissait bien de la personne l’ayant accosté quelques secondes avant. Un petit sourire en coins se détachait cependant de son visage, laissant ainsi découvrir une ligne de dents blanches acérées et pointues. Malgré cette apparence repoussante et menaçante, ce dernier détail incita le jeune homme à s’approcher de l’humanoïde assis à sa hauteur. Il constata un vide entre le siège ou était assis ce dernier et une autre passagère, humaine cette fois-ci.

-Tu veux t’asseoir ? Lui proposa le non humain à la peau verte, en posant sa main droite sur le bas du siège encore disponible.Vas-y, la place est libre, ajouta t-il, en s’apercevant de l’hésitation de l’autre.

L’humain, après s’être aperçu du regard soupçonneux de la femme issue de la même race que lui, et après quelques secondes de réflexion, décida de franchir le pas et de se poser sur le siège que lui avait proposé l’humanoïde. Il sentit une légère odeur de cambouis mentholé lui effleuré les narines lorsque ses épaules côtoyèrent celle du non humain. Elle devait sûrement émané de la tenue dépenaillée et usée, propre à chaque amateur de mécanique, que ce dernier portait.

-C’est quoi ton nom ?

-Euh...l’être humain, qui était plus concentré sur la façon de cinglé son harnais, et dont les gestes était déstabilisés par le mouvement permanent du vaisseau suite à l’entrée en atmosphère de celui-ci, ne prêta pas attention à la question de son interlocuteur.

Ce dernier, constatant les difficultés que rencontrait l’homme à attacher sa ceinture, ajouta :

-Attend, je vais t’aider. Le jeune humain n’eut pas le temps de répondre que son voisin de siège était déjà penché vers lui pour s’appliquer à la tâche. Il constata que ce dernier n’avait pas pris une seconde à réussir à serrer les sangles là ou il avait tant bien que mal essayer de le faire par lui même, sans réel succès.
-Voilà, tu ne risques pas de t’envoler maintenant ! Lui dit le non humain d’un ton moqueur. La voix pleine de jeunesse et monotone de son samaritain rassura le jeune homme qui accepta de s’ouvrir au dialogue à son tour.

-Merci énormément, je ne m’en serais jamais sorti par moi même.

-Premier vol dans un vaisseau j’imagine ? Devina le non humain.

-Effectivement, c’est mon premier baptême spatial, je ne peux rien vous cacher apparemment.

-Pour un passionné de vaisseaux comme moi, non, lui répondit d’un ton sûr l’humanoïde. Je m’appelle Luum Derido, en qui ai-je l’honneur ?

L’humain visualisa la main à la peau verdâtre qui lui était tendue, et hésita un moment avant d’utiliser la sienne pour serrer cette dernière. Et pour cause, il venait d’entamer la conversation avec un inconnu qu’il n’avait jamais rencontré auparavant, et issu avant tout d’une race qu’il n’avait pas eu l’occasion de croiser jusqu’à maintenant. Mes ces pensées s’évanouirent lorsqu’il repensa au moment ou le non humain l’avait aidé à s’attacher à son siège. Après avoir décider de continuer le dialogue,et tout en serrant la main de ce dernier, il ajouta d’une voix autonome :

-Je m’appelle Rush Ovlak, ravi de faire votre connaissance. Ce dernier ressentit comme des sortes d’écailles effleurer la paume de sa main au toucher de celle de son interlocuteur.

-N’hésite pas à me tutoyer, tu sais, ça ne me dérange pas.

-Euh...d’accord, lui répondit le jeune homme d’un ton hésitant. Je n’ai jamais vu des personnes de ton espèce là d’où je viens, tu es originaire de quel monde ?

-Je viens de Glee Anselm, une planète du système Jalor, dans la bordure Médiane. Les gens de mon espèce sont appelés les Nautolans. Et toi l’humain, tu as embarqué d’où ?

Par le ton assurant de la question et le fait que le non humain connaissait l’existence de sa race, Ovlak supposa que ce dernier avait du déjà croiser certains des siens à plus d’une occasion. Cela ne l’étonnait cependant guère du moment ou ceux-ci représentaient l’une des espèces les plus dominantes de la galaxie.

-D’un monde du noyau…..Luum s’aperçut du ton hésitant du jeune homme dans sa réponse, et que ce dernier n’était pas arrivé au bout de celle-ci.

-Lequel ? Demanda t-il, espérant creuser l’abcès et en apprendre plus sur son voisin de siège.
A ses yeux la réponse était trop vague car le noyau, comme son nom l’indiquait, était une zone de la galaxie située au centre de celle-ci et, comme à l’instar des autres zones, elle comprenait plusieurs centaines de systèmes stellaires.

-Je n’ai pas trop envie d’en parler, lui répondit d’un ton sec Rush.

Le Nautolan observa la gestuelle de ce dernier, qui utilisait sa main droite pour se gratter la prie arrière de son cuir chevelu, et supposa qu’il émanait un certain malaise de la part de son interlocuteur à l’idée d’évoquer le nom de sa planète d’origine.

-En tout les cas, et c’est rare, je ne sais pas ce qui t’a poussé à quitter le noyau pour atterrir dans la bordure extérieure, mais j’aurais donné ma vie pour visiter ce secteur de la galaxie.

Et Derido parlait en connaissance de cause. Généralement toute personne censée et saine d’esprit, et habitant les systèmes de la bordure, rêvaient de tout plaquer pour rejoindre les riches mondes du Noyau qui, contrairement aux autres, promettaient confort sécurité et divertissements à tous ceux qui avaient la chance d’y vivre et de les visiter. Mais c’était aussi la première fois qu’il côtoyait quelqu’un ayant effectué le trajet inverse.

-Sans être indiscret, qu’est ce qui t’a amené à quitter les joies du Noyau pour rejoindre ce trou paumé de la galaxie ? Le non humain constata qu’en guise de réponse, Ovlak avait tourné sa tête vers lui en exprimant un large sourire, avant d’ajouter :

-La richesse et la gloire ! Un ton de fierté émergea de sa voix à l’annonce de ces deux mots. Mais l’humain vit que sa réponse avait provoqué l’ire du Nautolan, et changea son regard pour le dévisager, après que ce dernier ait émis une imitation grotesque de celle-ci.

-Rien que ça ! Et qu’est ce qui te fait penser que c’est sur Tatooine, planète réputée aux milles dangers dans toute la bordure extérieure, et où l’espérance de vie dépend surtout du poids de tes muscles et de tes armes, que tu y feras fortune ?

-Dans une cantina de là d’où je viens, j’ai entendu un pilote de cargo affirmer que plusieurs planètes de la bordure, dont celle-ci, bénéficiaient d’immenses ressources minérales non encore exploitées, et qu’aucune corporation minière ne s’y était intéressée jusqu’à maintenant. C’est pour moi une occasion inespérée de s’y lancer et de me faire quelques crédits.

Le ton plein d’assurance et de conviction de Rush prouvait qu’il avait foi en son projet, et il s’étonnait même que personne n’y avait pensé plus tôt. Mais il ne tarda pas à découvrir pourquoi lorsque Luum lui répondit :

-La dernière société à y avoir essayer est la Czerka, et c’était encore il y a 4000 ans de cela. Depuis son départ, les mines sont soit exploitées par des esclavagistes à la solde des Hutts, soit elles sont abandonnées à leur sort et bourrées d’oeufs de Dragon Krayt.

-C’est quoi un dragon Krayt ? Le Nautolan resta bouche bée devant la question inattendue et inconsciente de l’humain.

-T’en a jamais entendu parler ? Après tout, c’est pas étonnant venant de quelqu’un habitant les mondes du Noyau comme toi. C’est une grosse créature bizarroïde muni d’une mâchoire à dents de scie et de quatre énormes pattes à griffes, dont une seule suffit à réduire tout ton corps en charpie.

Ovlak recroquevilla son corps sur son siège et afficha un visage d’effroi en écoutant la description que le non humain lui faisait du prédateur, mêlant le ton à la gestuelle.

-Et cette planète est-elle bondée de ces créatures  ? demanda t-il d’un ton inquiétant.

-Il y en a une tous les kilomètre à la ronde. Derido vit que les mains de son interlocuteur s’étaient mises à trembler après sa réponse et décida qu’il était temps d’arrêter la comédie. Eh Rush, je plaisantais, je t’ai eu, avoue le !

Un rire en cascade s’empara du Nautolan devant le visage décomposée de peur du jeune homme, qui ne tarda pas dévoiler un sourire de soulagement accompagné de quelques ricanements.

-Tu aurais du voir ta tronche ! Moi même qui ai fait des détours à n’en plus compter sur Tatooine n’en ai jamais vu de mes propres yeux, on dit même qu’il s’agit d’un monstre issu des légendes racontées par les hommes des sables.

-Des Légendes des hommes des sables…... C’est quoi un homme des sables ? Luum, abasourdi par cette dernière question émise par le jeune homme, fit mine de ne pas y répondre.

-Dis-moi, « Rush le jeune humain qui vient d’une planète inconnue du noyau », avant de prendre un ticket de transport pour venir ici, j’espère que tu t’es au moins bien renseigner sur les dangers de ce monde désolé, rassure moi ?

-Euh...Ovlak aperçut les yeux noirs globuleux de l’Humanoïde le fusiller du regard.

Il savait que peu importerai sa réponse, celle-ci n’arriverait pas à évacuer les doutes de ce dernier quant au manque de préparation et de connaissance sur le monde dans lequel il avait prévu de s’installer. Il réfléchissait à un subterfuge pour ne pas y répondre. Il trouva ce dernier lorsqu’après quelques secondes de silence, il constata que mis à part l’identité du Nautolan, et contrairement à lui, il ne connaissait rien de ses projets et de l’objet de sa visite dans ce système, et décida de profiter de ce manque d’information pour débuter ces interrogations à son tour .

-Et toi, dis-moi, Luum Derido de Glee Anselm, quelle motivation t’a poussé à venir dans ce bous de sable qu’est Tatooine ? L’humain constata que sa stratégie fonctionna lorsqu’il vit son interlocuteur à la peau verte relever sa tête vers son siège et relâcher ses tentacules entre ses épaules. Sa question l’avait complètement pris au dépourvu.

-Le travail tout simplement, L’humain fut pris d’un regard d’étonnement à l’annonce de la phrase.

Après qu’il eu pris connaissance des quelques dangers de Tatooine par son interlocuteur, il s’attendait à tout comme réponse de sa part sauf celle-ci. il compris donc que même dans les endroits les plus reculés et hostiles de la galaxie, cette tâche restait universelle.

-J’ai signé un contrat auprès d’un garage de mécanique, je dois retrouver un de mes contacts sur Mos Espa, qui m’emmènera ensuite rencontrer le gérant dans la ville d’Anchoread ou il est situé.

-Tu n’a pas trouvé dans ce domaine dans ton monde d’origine ?

-Hélas non, Glee Anselm est avant tout une planète aquatique ou les garages indépendants ne sont pas monnaies courantes. Ils sont présents en nombre sous la surface de l’eau, et appartiennent quasiment tous à des firmes sous licence de grandes industries galactiques, et rares sont les mécaniciens postulants pris sur dossiers si ils n’ont pas de connaissances dans les hautes sphères. Et aussi, Tatooine est réputée être l’un des carrefours ou circulent parmi les pièces détachées les plus rares de la galaxie. Quelqu’un m’a même dit qu’il y a quelques années de cela, un mécanicien Toydarien appelé Watto avait presque réussi à s’enrichir en tentant de vendre à prix d’or une hyperdrive à des gens riches ayant fait escale ici, et possédant une nef royale nubian de type J 327 modifié.

-Est qu’est ce qui s’est passé pour lui ? Demanda Ovlak, désireux d’entendre le destin du mécanicien.

-Je ne connais pas les détails, mais d’après ce qu’on m’a raconté, ils on parié aux courses lors de la Boonta Eve et il a tout perdu. Personne ne sait ce qu’il est advenu de lui depuis.

-La Boonta Eve ? Qu’est ce que c’est ?

-Je vais faire semblant de n’avoir rien entendu, lui répondit Luum d’un ton prévenant, mais tu le découvrira bien assez tôt si tu survis à tes premiers mois sur Tatooine. Le Nautolan pencha sa tête vers le hublot du transport et empoigna l’épaule de Rush pour pencher sa tête en direction de celui-ci. Regarde on va bientôt arrivé.

Le grondement des moteurs du vaisseau résonnèrent dans les tympans du jeune homme, ces derniers ayant été oubliés un peu avant car étant concentré dans sa conversation avec le passager non humain. Il vit qu’à l’extérieur, les derniers nuages commençaient à disparaître peu à peu pour laisser place à une gigantesque masse blanche couvrant toute sa vitre. Celle-ci était composée, à certaines parties, de plusieurs dôme difformes et de quelques lignes verticales ici et là s’apparentant à des tours de différentes tailles. Le vaisseau s’approchant de plus en plus prés de la surface terrestre, ceux-ci dévoilèrent un réseau d’artères et de ruelles se mélangeant tel un labyrinthe, et où plusieurs silhouettes en mouvement se croisaient de tous les sens. Certaines d’entre elles étaient portées par des créatures d’espèce différente les unes des autres, et ou manipulaient des appareils à moteurs rapides hétéroclites. Passé le décor exotique de la ville dans laquelle ils allaient débarquer, l’humain et le Nautolan observèrent l’entrée du spatioport dans lequel leur vaisseau avait prévu d’atterrir, reconnaissable par ses nombreux bâtiments tous collés les uns des autres, et dont leur centre formait une crevasse arrondie pour y abriter les quais d’entreposage. L’activité de celui-ci était animée par un important va et viens sans fin d’appareils décollant de leur trous pour se diriger vers les cieux quand d’autres, à l’instar du leur, faisaient ralentir leur moteur afin d’atteindre sans difficulté les quais leur ayant été attribué. En dirigeant son regard au loin, Rush devina que l’autorisation devait sûrement venir de l’immense bâtisse de forme carrée, haute de taille, et située au centre du spatioport, et qui devait faire office de tour de contrôle principale afin de réguler plus efficacement la densité du trafic. Les passagers du vaisseau, dont la majorité admirer la vue par les hublots, eurent un sursaut lorsqu’ils entendirent la voix du pilote, par haut parleur, leur annoncer le quai par lequel celui-ci allait les déposer. Ce serait le quai 28 DME, pour 28ème quai de la zone D du spatioport de Mos Espa. Rush s’aperçut que Luum s’était muni de son comlink juste après l’annonce, sûrement pour prévenir son contact de l’attendre à cet endroit. Il constata que d’autres voyageurs avaient fait de même et que des personnes de leur entourage devaient les attendre également. Ça ne risquait pas d’être le cas pour lui car il ne connaissait personne là bas, et c’était même la première fois qu’il y mettait les pieds. Et pour cause, le Nautolan l’avait très bien remarqué lors de leur première prise de contact. Le jeune homme constata que le vrombissement des moteurs étaient de plus en plus véhément et intense, à mesure que le transport accomplissait sa manœuvre d’atterrissage dans le quai, et que même leurs sièges étaient à peu de chose prés à même de se détacher du sol. Rush serrait ses dents pour ne pas les voir se heurter entre elles suite aux turbulences en cours. Il avait également pris soin de coller son dos au siège, afin de ne pas voir son corps attaché se bousculer dans tous les sens. Il s’aperçut qu’un Rodien, qui était assis devant lui et au bout de la rangée de siège la plus à droite du vaisseau, n’avait pas eu la même chance que lui. N’arrivant pas à maintenir le haut de son corps en équilibre, ce dernier ne cessait de proférer des mots dans une langue que seul lui pouvait comprendre. Rush voulait se lever et l’aider à son tour, comme l’avait Luum envers lui, mais il s’aperçut qu’aucune des personnes présentes à cotés du non humain n’avait pris la peine de détacher leurs sangles pour se lever et le calmer. Et il comprenait pourquoi, avec les mouvements continus actuels de l’appareil, le risque de trébucher sur le sol pour quelqu’un, et d’être ensuite emporté par la rotation de ce dernier entre quatre parois, était certain et cela pouvait entraîner des conséquences fatales pour la personne qui s’y essayerait. Ovlak conclu donc que l’Humanoïde devrait attendre, et à ses dépends, que la rampe de sortie du vaisseau ai posé sa surface métallique sur le sol pour enfin oublier ce moment désagréable. Cela faisait déjà quelques minutes que les passagers subissaient les secousses et la pressurisation permanente dues à l’atterrissage en cours du vaisseau, ainsi que les hurlements incessants du Rodien. De par ce comportement, c’était probablement son premier voyage spatial qu’il effectuait lui aussi, s’imagina Rush. Soudain, un silence cérémonieux envahit toutes les rangées de siège du transport. Pour ce le jeune homme, l’ambiance devint identique à celle au moment ou il avait pris ses quartiers pour le départ depuis son monde d’origine. Même l’Humanoïde, qui avait été pris de panique sur son siège il y a peine quelques secondes, s’était tût pour apprécier celle-ci. Tous les voyageurs se regardaient les uns envers les autres, attendant la suite des consignes du pilote pour aviser, l’un d’entre eux profitant de l’accalmie pour aller aider le Rodien à rattacher les sangles supérieures de son harnais de sécurité. L’annonce de ce dernier, qui était toujours posté dans son cockpit, ne se fit pas attendre :

« A l’attention de tous les passagers de ce transport. Nous venons d’atterrir dans le spatioport de Mos Espa. La température extérieure est de trente quatre degrés celcus et il est quinze heures trente deux minutes de l’après midi. Si vous avez emmenez des bagages avec vous, le spatioport vous a affréter des droides d’enregistrement qui vous attendront devant la soute située à l’arrière du vaisseau pour vous aider à les récupérer. Pour un rafraîchissement, n’hésiter pas à passer au « Passeur Gigolo », élue meilleure catina de la ville par les clients de notre compagnie. L’équipage du « Flèche de Benoora » vous remercie d’avoir choisi la Compagnie des Transport de la Passe Corellienne pour ce voyage et vous souhaite un bon séjour sur Tatooine ».

De l’extérieur du vaisseau, la carrosserie de ce dernier, en forme ovale, avait envahie l’ensemble du quai. Sa taille imposante avait ombré une large partie du sol sableux, protégeant ainsi, et à leur plus grand plaisir, les quelques badauds en charge de son entretien, des rayons brûlants des deux soleils de Tatooine. A l’instar de tous les transports de type Taylander dont le Flèche de Benoora faisait partie, il laissa sa rampe d’accès se déployer sur le côté droit de sa poupe. Il ne fallu même pas attendre que celle-ci n’atteigne le sol pour y voir apparaître plusieurs de ses passagers en train de se dandiner devant la rampe pour y sortir. Une première vague d’une douzaine d’entre eux y débarquèrent, tout de suite pris en charge par six Pit Droides, datapad d’enregistrement en main, qui les attendait devant celle-ci pour les mener à la soute à bagages, comme ce qui était convenu dans le protocole. Mais ces derniers furent vite dépassés par le nombre lorsqu’une seconde vague fit son apparition, obligeant deux d’entre eux à rebrousser chemin pour y accueillir celle-ci. Parmi tout ces voyageurs, un jeune humain vêtu d’un long manteau bleu dont la couleur était assortie à son pantalon, d’une chemise jaune toute simple, le tout coupé en diagonale par un sac marron qu’il portait en bandoulière à son épaule droite, et de bottes en daim de couleur identique. Contrairement à d’autres de son espèce ayant débarqué du même vaisseau, l’état de ses vêtements était impeccable et aucun ne montrait une froissure équivoque, et les traits de ses cheveux noirs et de sa légère barbe étaient correctement tracés, ce qui eu pour effet quelques regards d’agacement de plus d’un passagers à son encontre, ainsi que de ceux de certains membres du personnel du quai, qui s’affairaient déjà à approvisionner en carburant le transport civil avant son prochain départ. Une seconde silhouette, cachée par les volutes de poussière de sables, dues aux traînées d’échappement émanant des rampes d’accès de l’appareil, apparut à hauteur quasi identique du jeune homme. Des tentacules se dessinèrent d’abord de sa tête pour ensuite laisser apparaître un visage tout de vert vêtu et de gros yeux noirs. Celui-ci portait sur lui une combinaison jaune qui allait de la tête au pieds. Plusieurs poches, déjà remplies de diverses objets, étaient présentes que ce soit à ses bras ou ses jambes. Ses mains étaient découvertes, laissant y entrevoir des écailles pouvant en faire frémir plus d’un. Le bas de son pantalon avait aussi été retroussé pour laisser place à deux bottines de couleur différente, l’une noire et l’autre orange. Une bretelle était également sanglée entre la partie dorsale et ventrale de sa tenue, faisant apparaître sur celle-ci une large poche profonde, sûrement utilisée comme caisse à outil portable par son propriétaire. Enfin, la couleur délavée ainsi que les nombreuses tâches d’huiles sèches et de cambouis présentes sur la combinaison prouvait de l’usure et de l’âge avancée de celle-ci.

-Tatooine me voilà ! Lança Luum d’une voix si forte que certains des quelques passagers encore présents dans le quai, et qui attendaient de récupérer leurs affaires pour le quitter, se retournèrent comme d’un seul homme en sa direction pour déterminer d’où venait ce ton enthousiaste. Rush sentit un gêne parcourir son corps et se réserva l’idée d’exprimer sa joie à son tour, d’autant plus qu’il avait eu à subir les vues intimidantes des passants quelques instants auparavant.

-Eh ben, on dirait que tu as attendu ce moment là toute ta vie, affirma le jeune humain au Nautolan. Ce dernier se retourna vers Ovlak pour le dévisager.

-C’est surtout que moi, et contrairement à toi, « monsieur je viens des mondes du noyau », j’ai un projet concret ici. Réparer des Speeders et des vaisseaux venus de toute la galaxie a été mon rêve depuis ma plus tendre enfance. Aujourd’hui, il va devenir réalité.

-Content pour toi, et c’est quoi la prochaine étape ? Demanda le jeune humain en fixant la sortie du quai qui s’offrait devant eux.

-Moi je dois rejoindre mon contact qui m’attend à la sortie du spatioport, direction Anchoread. Quant à toi, si tu veux parcourir toutes les mines de la planète, et quand bien même si tu y réussiras, vas-y mais ce sera à tes risques et périls, et je t’aurais prévenus.
Derido commença à marcher en direction de la sortie, emboîtant ainsi le pas à son comparse humain, avant de s’arrêter pour se retourner une dernière fois vers lui.

-Un dernier conseil, avant de t’y lancer et d’y mourir bêtement, passe à l’une des cantinas du coin demander conseil aux locaux pour ce qui est de ton projet, histoire qu’au moins tu ais un aperçu de ce qui t’attendrai avant de te lancer dans ce plan foireux.

-Merci, je prends bonne note. Et au fait, tu ne me souhaite pas bonne chance ? Le Nautolan, tout sourire, pris un temps d’hésitation avant d’ajouter :

-Bonne chance Rush Ovlak, « monsieur qui vient d’un monde inconnu du noyau », et que puisse t’accompagner les sept déesses des mers d’Anselom dans ta route vers la fortune.

Le jeune humain ne sut pas à qui le Nautolan faisait référence, mais il n’hésita pas à lui répondre en retour. Il dut hausser le son de sa voix pour se faire entendre, celle-ci étant couverte par le bruit tonitruant des moteurs du vaisseau qu’ils venaient de quitter, et qui s’apprêtait à redécoller du quai pour d’autres destinations lointaines.

-Bonne chance à toi aussi Luum derido, de Glee Anselm. Il constata que le non humain avait déjà tourner les talons de ses bottes et se préparait à atteindre le bas de la porte coulissante de la sortie du quai pour le quitter.

Un légère brise de vent de sable et des volutes de fumées d’échappement poussiéreuses envahirent soudainement celle-ci, ainsi que l’ensemble de la zone d’atterrissage ou s’était posé quelques instants plus tôt leur transport. Rush s’aperçut que celui-ci n’y était plus et en levant sa tête vers le ciel, il reconnu la forme du vaisseau en train de prendre son envol en direction de l’espace. Ce brouhaha fut rapidement remplacé par un calme et un silence déroutant dans tout le quai, et ou seul le chuintement et le pas robotiques des droides d’enregistrements, ainsi que le chuchotement des dialogues entre manutentionnaires du spatioport se faisaient encore entendre. Ovlak vit enfin qu’il était le seul voyageur encore resté sur place. Il sentit son ventre se nouer et une légère tension parcourir son front. Pour la première, une nouvelle vie s’offrait à lui et il ne dépendait de personne. Mais il était surtout livré à lui même dans un monde isolé et réputé comme hostile. Il se rappela du conseil de son voisin de siège. Trouver une cantina afin de se renseigner sur les dangers que procure cette planète avant de se lancer dans sa folle entreprise. Il savait maintenant où aller après être sortie du spatioport. Mais il ne savait pas encore dans quelle direction. Il avait déjà pénétrer des cantinas dans sa planète d’origine. Mais ils ne savait pas à quoi pouvait ressembler ce genre de bâtisse sur Tatooine. Enfin, il se rappela du nom de la cantina de Mos Espa que le pilote de leur transport avait prononcé avant leur descente de celui-ci. Il chercha une personne à qui parler dans le quais. Ne souhaitant pas s’interposer dans une conversation de groupe, son regard se concentra sur un jeune homme en tenue de mécanicien à la peau marron. Reconnaissable de par les nombreuses cornes présentes au sommet de son crâne, Rush reconnu qu’il s’agissait d’un zabrak. Ce dernier, assis sur une caisse de chargement, mangeait un encart avec ses deux mains. Il esquissa un sourire en apercevant le jeune humain s’approcher de lui.

-Si vous en voulez, il y en a plein la caisse derrière moi, fit l’humanoïde tout en ingurgitant sa ration avec sa main droite et en pointant avec celle de gauche la pile des trois caisses posées l’une sur l’autre à son dos.

Ovlak vit que la plus au dessus avait son couvercle entrouvert et il s’aperçut avec stupeur que son ouverture n’était pas accidentelle, mais que celle-ci avait été forcée, le bout esquinté et noirci avec un métal fondue comme preuve visuelle. Luum n’avait peut être pas tort sur la réputation de cette planète se dit le jeune homme. Il voulait intervenir, faire une leçon de morale à ce manutentionnaire, ou signaler cette faute professionnelle à l’un de ses supérieurs présent dans le quai, comme tout habitant d’un monde civilisé l’aurait fait, mais en se retournant, il constata que tous les membres du personnel présents dans celui-ci avaient en leur main la même petite nourriture. Ce n’était pas le moment pour Rush de jouer au chevalier jedi, surtout dans un endroit inconnu ou tous les coups étaient permis. Il se rappela enfin la raison qui l’avait amené à s’adresser à l’employé Zabrak.

-Merci de m’avoir proposé, mais je n’ai pas faim. Pouvez-vous néanmoins me dire ou je pourrais trouver une cantina appelée « Le Passeur Gigolo » ?
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Messagepar JawaDZ54 » Mer 25 Sep 2024 - 14:03   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

En prime le chapitre 2 que j'ai terminé hier soir, il faudra attendre un petit moment avant le 3ème (en cours d'écriture) bonne lecture :)

CHAPITRE 2









Une épaisse fumée grisâtre envahissait toute la salle principale. Émanant de différends recoins présents dans celle-ci, elles dissimulaient facilement les différentes silhouettes présentes debout et assises. Au plus prés des tables et du bar en forme de U située au centre de la pièce, elles y laissaient dévoiler un impressionnant capharnaüm, ou un mélange cosmopolite d’espèces s’entrecroisaient, de la plus petite à la plus imposante. Des groupes de personnes étaient attablées ici et là, en groupe ou individuellement, pour siroter leur boisson, quand d’autres étaient accoudées au bort du bar et conversaient discrètement sur des sujets dont seul eux avaient le secret. Quelques personnes également, dont l’apparence louche en faisait reculer plus d’un, s’étaient également cachés dans les recoins les plus sombres pour vaquer à leur trafic, ajoutant ainsi une tension supplémentaire à l’ambiance morose déjà présente. Rush s’était attendu à plus de gaieté et d’animation, comme ce qui lui avait promis l’employé Zabrak du spatioport qui avait accepté de le guider vers la cantina, mais ses espoirs avaient vite fait de disparaître lorsqu’il avait pénétré l’intérieur du « Passeur Gigolo ». Si pour les clients de la compagnie de transport, cette cantina est la meilleure de Mos Espa, je n’ose pas imaginer à quoi ressemble les autres pensa le jeune humain. Il vanta cependant les mérites du gérant de celle-ci, qui pour probablement palier le brouhaha incessant des discussions, avait aménagé une scène devant l’entrée de la pièce, et ou se produisait actuellement un groupe de cinq musiciens Bith, accompagné d’une séduisante danseuse Twi’lek à peau bleue qui se déhanchait au rythme de la musique, et que trois clients avaient approché de près pour mieux admirer la beauté de son corps svelte plutôt que ses mouvements de danse. Voilà maintenant un presque un quart d’heure qu’Ovlak s’était posé à l’une des places qu’il avait trouvé disponible prés du comptoir, et il attendait sagement le verre qu’il avait commandé au barman. Il vit une imposante main couverte d’écaille jaune se poser devant son étable. Ses doigts, qui comportaient aussi chacun un ongle limé et assez pointu pour en taillader plus d’un, maintenaient une pression continu sur un verre, dont la transparence faisait apparaître un liquide vert.

-Et comme demandé, une bière de Lomin pour toi, l’humain. Ce dernier s’empara de celle-ci, avant de lever sa tête en direction de celui qui l’avait servi.

Il reconnut la race à laquelle il appartenait. Le sourire du barman laissait entrevoir d’énormes yeux rouge ainsi qu’une bouche élargie sur ses deux joues, et ou étaient présentes de nombreuses dents acérées. De son crâne dégarni était visible une crête à l’aspect reptilienne, qui descendait jusqu’au bas de son dos.Il s’agissait ni plus ni moins d’un Barabel. Rush en avait déjà croisé quelques uns sur son monde d’origine, mais ils étaient surtout tristement célèbre pour leur comportement brutal et guerrier. Ces sombres talents faisaient qu’ils étaient souvent employés comme vigile, garde du corps ou mercenaire. Mais c’était la première fois qu’il en voyait un comme gérant de cantina. Il s’aperçut que celui-ci portait également un long tablier de chef qui couvrait l’ensemble de sa partie ventrale, et dont le blanc d’origine avait viré au noir dans certains endroits du tissu, qui avaient sûrement été exposés fourneau de la cuisine.

-Merci beaucoup, lui répondit l’humain, tout en levant avec sa main droite son verre vers ses lèvres pour le siroter, et en basculant celle de gauche dans l’une des poches de son manteau. De celle-ci, il en sortit une poignée de petits objets métalliques en forme rectangulaire, qu’il posa devant le barman.

-Et voici votre argent. Ce dernier s’empara de l’un d’eux avec l’aide de deux de ses griffes, qu’il rapprocha prêt de la rétine de son œil droit pour mieux l’examiner.

-C’est quoi ça ? Demanda le Barabel d’un ton grave et interrogateur. Le visage de Rush prit un air d’étonnement à la question de ce dernier.

-Ben...des Dataries Républicaines…

-On ne connaît pas ça ici, l’humain. Cela veut dire que ça ne vaut rien, ajouta le barman d’un ton direct, tout en redéposant la pièce sur le comptoir, avant de maintenir ses deux mains serrées sur celui-ci. Tu n’aurais pas éventuellement des Wupiupi, ou des Truguts à la place….hum ?

Le jeune n’avait jamais entendu ces termes auparavant, mais il devina que l’humanoïde devait probablement évoquer les monnaies en circulation dans cette planète.

-Désolé, je viens du Noyau, et dans mon monde d’origine, nous n’utilisons que les Dataries pour nos échanges.

Par sa réponse hésitante, Ovlak constata que le non humain avait compris qu’il ne possédait pas les devises escomptées. Il pensa tout d’abord que ce dernier allait le faire sortir de la cantina manu militari, du fait de la prestation non payée, mais fut surpris de constater que le barman n’avait pas bougé d’un pouce de sa position.

-Normalement, la maison ne fait pas crédit, petit, mais je vais faire une exception pour toi, puisque tu viens d’une autre planète. Le Barabel s’empara du verre que Rush venait de terminer de boire, avant de sortir de l’une des poches de son tablier un torchon usé pour nettoyer celui-ci.

-J’ajouterais ton nom dans l’ardoise au cas ou tu te repointerais ici.

-Je vous remercie de votre compréhension. Le jeune homme constata que la créature le fixait toujours du regard, ses deux grosses mains toujours occupées à astiquer le verre qu’il avait vider quelques instants plus tôt.

-Dit moi l’humain, qu’est ce qu’un légume comme toi, qui est originaire des mondes sûrs du noyau qui plus est, a fait comme bêtise pour atterrir dans un trou paumé comme Tatooine ?

Ovlak n’en croyait pas ses oreilles. C’est déjà la troisième personne à m’avoir poser cette question en même pas une journée pensa t-il agacé. En effet, en plus du mécanicien Nautolan avec qui il avait sympathiser dans le transport pendant leur descente, l’employé Zabrak du spatioport, qui avait accepté de l’accompagner jusqu’aux abords du « Passeur Gigolo », avait à son tour en chemin tenter d’éveiller sa curiosité pour connaître ses projets dans cette planète. Rush avait finit par les lui dévoiler, et comme pour Luum Derido, ce dernier avait été pessimiste sur ses chances de réussite. Il n’était donc pas enclin à répéter la même réponse à un énième inconnu, qu’il ne recroiserait peut être plus dans sa vie. Mais après mûres réflexions, le jeune homme se dit que rien ne lui coûterait d’évoquer ses plans encore une fois, et qu’il s’avait à quelle réponse s’attendre de la part du barman, sûrement identique à celle des deux premières.

-Je suis à la recherche de grottes non encore découverte dans cette planète, et j’ai eu vents que certaines d’entre elles pourraient abriter d’importants gisements de minerais, Je souhaite par la suite monter une affaire dans l’extraction minière. Si vous avez une idée des zones ou je pourrais en trouver, ça m’en boucherait un coin.

Quelques secondes passèrent et Rush s’aperçut que le barman n’avait pas émis un mot. Il espéra que ce dernier, et contrairement à ses deux premiers interlocuteurs qui n’avaient pas pris au sérieux son projet, réfléchissait à comment lui répondre pour le renseigner. Mais à la place, l’humain vit un large sourire s’étendre devant ses yeux, celui-ci dévoilant une rangée de dents toutes aussi pointues les unes que les autres, suivit par la suite d’un petit ricanement guttural émergeant du Barabel, dont l’intonation augmentait de plus en plus.

-Eh, les gars, on a un nouveau prospecteur en ville ! Lança d’une voix criante l’imposant humanoïde autour de lui.

Ovlak s’aperçut que l’écho de celle-ci avait réussi à atteindre l’ensemble du comptoir de la cantina, preuve étant lorsqu’il vit tous les clients collés à celui-ci, et à l’instar du barman, se mettre à rire à l’unisson à leur tour. Il constata que certains d’entre eux s’étaient même retenus à l’aide de leur bras valide pour ne pas re cracher par terre la boisson bloquée dans leur bouche, et qu’ils s’apprêtaient à avaler juste avant l’annonce du Barabel concernant son entreprise. C’en était trop pour Rush, et cette fois-ci, il se devait de réagir devant ces moqueries pour ne pas tenir son image, qu’il jugeait déjà détériorée depuis son arrivée sur cette planète, surtout suite aux pessimismes et moqueries qu’il avait rencontré au sujet de son plan.

-Vous réagissez tous de cette façon car vous êtes jaloux, et qu’il est rare que vous rencontriez ici des personnes qui ont de l’ambition. Les rires et remarques désobligeantes à l’encontre du jeune homme se turent d’un seul coup, et ce dernier vit que le visage du barman avait viré à trois cent soixante degrés, celui-ci le fusillant d’un regard inquisiteur à la place du sourire qu’il avait eu précédemment.

-Écoute moi bien limace, et ouvre bien grand tes petites oreilles d’humain, fit le Barabel d’un ton grave à en dissuader plus d’un, et tout en pointant la griffe de son index droit en direction du visage de Rush, la dernière fois que j’ai croisé des étrangers comme toi se pointer dans mon bar, je ne les ai plus jamais revus et je n’ai jamais entendu parler d’une quelconque richesse amassée de leur part.

Un silence s’était installé chez tous les badauds installés au comptoir, tous curieux de savoir comment allait se terminer la conversation. Les seules bruits encore audibles étant ceux de la musique et des discussions entre clients attablés aux différents recoins de la cantina.

-Si j’ai un conseil à te donner petit, c’est de partir loin de cet enfer et de retourner là d’où tu viens, cette planète n’est pas faite pour toi, ajouta le barman.

Rush vit que tous le clients avaient leurs yeux fixés sur lui, attendant probablement de sa part des arguments contraire en guise de réponse afin de les convaincre. Mais il constata cependant, et de par les traits fades présents sur leurs visages, que ces derniers soutenaient déjà ceux du Barabel. Ils ont du en voir des dizaines comme moi, venir ici avec des rêves de richesse pleins la tête, et périr ensuite dans d’atroces souffrances pensa t’il. Rush avait déjà entendu parlé des dangers de la bordure extérieure de la part de pilotes chevronnés ayant fait escale dans son monde d’origine. Outre les nombreuses organisations criminelles, les groupes de contrebandiers, et les gangs de pirates y pullulant, il avait omis d’ajouter à cette liste les nuisibles propres à chaque planète composant celle-ci. Et Tatooine en étant pas exempter. Entre les esclavagistes à la solde des Hutts, les pillard Tuskens, dont le manutentionnaire Zabrak lui avait fait une effrayante description pendant le chemin, et le légendaire Dragon Krayt, les risques de se faire capturer ou tuer ne manquaient pas ici. Mais Ovlak se rappela qu’en quittant le Noyau, il s’était engagé dans une voie de non retour. Plus personne ne l’attendait là bas, et il avait réuni toutes ses économie pour ce voyage, ainsi qu’assez de quoi lui rester pour investir dans cette quête de richesse. Il devait allait de l’avant, quitte à affronter les critiques des locaux sur son son projet. Le jeune homme réajusta son buste et se leva de son tabouret. Il s’aperçut que les yeux des autres clients le fixaient encore à chacun de ses mouvements, ces derniers toujours en attente d’une objection à venir de sa part, afin de contrer l’avertissement émis un peu plus tôt par le barman à son encontre. Celle-ci ne se fit pas attendre.

-J’en ai assez, lança Rush d’un ton acerbe à l’adresse du Barabel et des gens accoudés au comptoir. De toutes les manières, personne ne croît en mon entreprise dans ce tas de sable perdu de la galaxie, et ce depuis que j’y suis arrivé.

S’étant mis debout et tout en faisant face au groupe, il effectua des pas à reculons sur le chemin menant vers la sortie droite de la cantina.

-Si aucune personne n’a encore décider de s’y mettre ou y a réussi, c’est parce qu’elle n’avait pas de cran ou d’audace contrairement à moi, ajouta t-il, et ce n’est pas étonnant dans une planète comme celle-ci, peuplée d’individus comme vous, qui n’ont aucune ambition.

L’humain constata que la musique, qui jouait en continue auparavant, s’était tue juste après sa diatribe. Il vit que les musiciens Bith le regardaient à leur tour, de même que la danseuse Twi’lek, qui avait interrompu ses gestes de danse. Mais pas seulement eux, en faisant une rapide rotation de trois cents soixante degrés avec sa tête, Ovlak constata que toutes les personnes présentes dans la cantina, attablées ou non, le fusillaient de leur regard menaçant. Un calme cérémonieux et inhabituel avait envahi l’ensemble du « Passeur Gigolo ». Un sentiment de malaise s’empara du jeune homme, qui sentit également un frisson lui parcourir l’échine quand il entendit un long et fort rugissement provenant des entrailles intérieur du Barabel. Il ne pu réagir à temps lorsqu’une force extérieure commença à le saisir à chacun de ses avants bras. Commençant à se débattre pour se dégager de son agresseur et évacuer rapidement les lieux, il constata que ses bottes ne touchaient déjà plus le sol. Il pensa que ce dernier devait être d’une carrure assez importante pour réussir à le soulever si facilement. Il aperçut enfin deux mains différentes s’emparer de chacun de ses tibias. L’une d’elle, composée de trois énormes griffes, le serrait très fort, engendrant une douleur insoutenable à celui-ci. La rotation de son corps changea brusquement quand il vit les néons bleutés du plafond de la cantina s’offrir à ses yeux. Le décor ne cessait de changer à sa vue, et il comprit qu’on le déplacer. Soudain, l’ambiance sombre et peu éclairée du bar fit place à un fond bleu sans fin, dont deux rayons illuminèrent ses rétines pour presque l’aveugler. Il sentit son corps se balancer de droite à gauche, avant que ce dernier ne s’envole un peu plus haut. Rush constata que la pression des mains de ses agresseurs s’étaient relâchées lorsqu’il une sensation de vide lui parcourut l’ensemble de son corps. Quelques secondes s’étaient écoulées avant que Rush ne comprenne ce qui était en train de lui arriver. Une grosse douleur s’imprégna dans son dos et son fessier lors de la chute de son corps sur le sol, qu’il ne put amortir à temps. Toujours allongé par terre, le jeune homme se rassura néanmoins quand il sentit l’articulation de tous ses membres encore fonctionnelle, le sol sableux ayant limité l’impact avec son poids. Il se mit en position assise afin de faire une reconnaissance de ce qui l’entourait et vit des bâtiments situés de tous les côtés autour de lui. Il aperçut enfin des lettres en néons rouge écrite sur le parvi de celui qui était en face de lui. La lecture de celles-ci signifiait « Passeur Gigolo », en langage Aurebesh que connaissait Ovlak. On l’avait expulser de la cantina. Quelques uns des passants, venant de chacun des passages de l’artère, s’étaient arrêtés pour le dévisager, avant de continuer leur chemin, sûrement témoins de ce qu’on lui avait fait subir quelques instants avant. Le sable se mit à bouger, suvi d’un grondement sous terrain rythmé. Le jeune humain y reconnut l’origine lorsqu’il vit le Barabel sortir de la cantina pour se rapprocher de lui. Il était escorté à droite par un Rodien d’une corpulence assez maigre, et à gauche d’un des Bith membre du groupe de musique. Chacun d’eux avaient leur yeux fixés sur ceux de Rush, leur visage y dévoilant un air intimidant à son égard.

-Ne t’avise plus jamais d’insulter les gens de cette planète chez moi ! Cria le Barman, dont la voix forte avait alertée tous les badauds présents aux alentour, certains s’étant même mis à ouvrir leur fenêtre pour découvrir ce qui se passait. Quitte Tatooine avant la nuit si tu ne veux pas terminer en grillades de singe Kowakien, et c’est mon dernier conseil. Et pour ton offense envers les miens, j’ai décidé de doubler ta dette sur mon ardoise au cas ou tu te re pointerais au « Passeur Gigolo ».

Ce dernier lança un crachat en direction de l’humain imbibé de liquide noirâtre, dont ce celui-ci ne voulu pas imaginer sa contenance. Enfin, il se retourna brusquement en direction de l’entrée de sa cantina pour y rentrer, non sans avoir proférer à l’attention de Rush un « Sale petit vers venu du noyau » dans son chemin. Cela ne fait même pas une demi journée que j’ai débarqué dans cette nouvelle planète que je commence déjà à m’y faire des ennemis se dit amèrement ce dernier. Un petit attroupement s’était crée autour de jeune humain, dont faisait partie de celui-ci certains clients du bar qui en étaient sorti pour assister à la scène humiliante qu’avait enduré Ovlak, ces derniers ricanant et chuchotant entre eux tout en l’observant assis par terre. C’en était trop pour lui. Depuis son arrivée sur Tatooine, rien ne s’était passé comme il l’avait espéré. Toutes les personnes avec qui il avait eu l’occasion de discuter ne l’avait pas soutenu du tout dans sa volonté de s’installer dans cette planète pour y vivre et y gagner sa vie grâce au projet qu’il tenait tant à réaliser. Et bien au contraire, la première s’était moqué de lui dans le transport, la deuxième lui avait fit un descriptif assez détaillé et inquiétant des multiples dangers de cet endroit et enfin, la troisième lui avait fait comprendre de façon menaçante et féroce que seule une mort certaine l’attendait, s’il n’embarquait pas dans le premier vaisseau en partance pour les mondes du Noyau. Peut être que cette brute finalement raison, se dit-il en faisant référence au Barabel. Après tout, Rush savait qu’il existait d’innombrables autres planètes rocailleuses dans la galaxie, et dont les ressources n’avaient pas encore été épuisées pour les exploiter et faire fortune. Il avait même répertoriée une liste de vingt systèmes de la bordure à visiter dans la base de données de son Datapad, et dont les critères correspondaient à ses recherches. Tatoo était le quatrième auquel il s’était arrêté depuis son départ de sa planète d’origine. Ces nombreuses mésaventures depuis son arrivée sur celui-ci confirmèrent son choix qu’un cinquième l’attendait bientôt. Le jeune homme s’aperçut que tous les passants de l’artère vaquaient maintenant à leurs occupations respectives, et que les habitués du bar, qui s’étaient juste avant adossés aux murs de la cantina pour se moquer de lui, avaient aussi quitter les lieux. Il profita de cette accalmie pour se relever. En posant sa main sur son épaule droite, il constata que son sac à bandoulière n’était plus accroché à celle-ci. Il aperçut ce dernier à quelque centimètres de ses bottes, étendu sur le sol. En s’approchant de celui-ci pour le ramasser, Rush s’aperçut qu’il avait mal enduré la chute contrairement à lui, pour preuve les nombreux effets personnels étalés tout autour de ce dernier. Arrivé à hauteur, il s’accroupit pour ranger ceux-ci à l’intérieur du sac, tout en le secouant avant, afin d’évacuer les particules de sables qui avaient réussis à s’incruster dans la partie entrouverte. A mesure qu’il rangeait ses affaires, il remarqua l’absence d’un objet que toute personne, et surtout voyageur, considérerait comme la plus précieuse d’entre tous dans ses déplacements. Hormis son Datapad qu’il récupéra en dernier sur le sol, il ne retrouva pas son portefeuille en cuir chromé, hérité de son père à sa majorité. Mais ce n’était pas tant la valeur sentimentale de celui-ci qui fit paniqué le jeune homme, mais ce qu’il contenait. Et pour cause, en plus de toutes ses économies était présent à l’intérieur de celui-ci tout ses papiers d’identité, dont son passeport, qui était nécessaire pour passer les contrôles avant d’embarquer pour chaque voyage hyper spatial. Il sentit son cœur se nouer quand il s’aperçut qu’aucun autre objet n’était encore présent sur le sol. Il se releva nonchalamment pour observer les gens qui l’entouraient. Tous ceux qui croisait son regard le dévisageait. Ses yeux se concentrèrent sur une petite fille située à cinq mètres de lui et qui s’était agenouillée par terre pour ramasser quelques chose. A son grand désespoir, il s’aperçut qu’il s’agissait d’une motte de terre lorsque l’enfant y dévoila ses mains, rapidement rejetée par terre par sa mère qui le lui avait arracher violemment de celles-ci, avant qu’ils continuent leur chemin. Ses soupçons se portaient maintenant sur chaque individu ayant traverser la rue jouxtant le bar. N’importe qui aurait pu s’emparer de son portefeuille sans qu’il ne s’en rende compte, et prendre la poudre d’escampette à temps. Cette pensée lui donna des frissons partout dans son corps. Il est peut être déjà trop tard se dit-il. Sans papier pour partir de cette planète, l’idée même d’y être bloqué sur celle-ci lui donner la nausée, surtout après les avertissements que lui avait proféré le gérant de la cantina. Ovlak sondait depuis maintenant quelques minutes l’environnement qui l’entourait, dans l’infime espoir de retrouver ses papiers et son argent, lorsqu’il remarqua un humanoïde de petite taille situé dos face à lui et à l’autre bout de l’artère. Il vit que ce dernier faisait bouger ses doigts minuscules de façon à compter quelque chose. Le jeune homme s’approcha de petit à petit de la créature et reconnut immédiatement la race dont elle appartenait. Un Aleena, reconnaissable par la forme de leur crâne allongé en arrière, si distinctif, et leur peau bleue écailleuse. Celui-ci se retourna en direction de Rush, y dévoilant une bouche avec un sourire constant, signe que la créature avait entendu ses pas de bottes dans le sable. Il rendit son sourire à la créature avant de fixer les objets que celle-ci détenait dans ses mains, et qui avait attirer son attention. Il reconnut sans aucune difficulté les plaques métalliques s’apparentant aux Dataries Républicaines qu’il avait tenté de monnayer en vain dans la cantina, celles-ci reconnaissables par un dessin en forme de chiffre sept paré de deux barres parallèle situées au bout de celui-ci.

-Eh, toi ! fit Rush d’un ton ferme à l’adresse de l’Aleena, en désignant celui-ci avec son index droit. Rends moi tout de suite cet argent !
Ovlak eut à peine le temps de tendre son bras pour saisir le petit humanoïde, que le corps de celui-ci bondit en une fraction de seconde à cinq mètre de lui, manquant ainsi de le faire trébucher par terre. Il s’aperçut que les deux pattes de ce dernier ne touchaient plus le sol, celles-ci étant munies de minuscules propulseurs lui permettant de rester en lévitation, et surtout de se déplacer plus rapidement, lui proférant un avantage certain sur ses éventuels poursuivants. Il ne manquait plus que ça se dit avec exaspération le jeune humain. Un petit ricanement aigu émergea de la créature, cette dernière exposant son butin en direction de Rush, un large sourire malin se dégageant de son visage pour mieux le narguer.

-Si tu y tiens tant que ça, viens le chercher, lui répondit le petit être, avant de prendre ses jambes à son cou à l’aide de ses pattes volantes, pour ensuite s’évanouir dans le tumulte de la foule traversant l’artère.

Le jeune homme pensa qu’avec cette phrase, le voleur lui proposait un défi, comme s’il s’agissait d’un jeu pour ce dernier. Mais Rush était loin de vouloir s’amuser. Cela faisait même pas une demi journée qu’il avait atterri dans cet enfer aride qu’était Tatooine, et il venait déjà de perdre son honneur, en s’étant donné en spectacle quand le Barabel l’avait viré de sa cantina, et maintenant son porte feuille, dont celui-ci contenait tout les éléments nécessaires pour lui permettre de quitter à jamais cette planète, qu’il commençait déjà à maudire. Ce détail lui procura une once de motivation pour partir à la recherche du pickpocket. Même si ce dernier avait déjà pris une petite longueur d’avance, Ovlak n’eut pas de mal à retrouver la trace du petit humanoïde, et ce grâce au bruit émis par les propulseurs collés à ses pattes et à leurs infimes traînées bleues d’énergie visible au loin. Le jeune homme s’étant lancé à la poursuite de l’Aleena, il s’aperçut que celui-ci, se dirigeant d’abord tout droit vers un imposant bâtiment beige, composé de plusieurs portes brunes et situé en face d’eux , avait dévié de sa trajectoire à gauche, ce qui les menèrent à une petite ruelle bondée et remplie de petites échoppes, ou nombre de commerçants et potentiels clients étaient en pleine négoce. En empruntant ce chemin, Rush constata que le brouhaha présent avait considérablement rendu difficile l’écoute des propulseurs portés par le petit voleur. Le son apparaissait et disparaissait une seconde sur deux. Il senti une légère douleur à son bras gauche et vit que celui-ci avait heurté une étale, dont le par terre autour de celle-ci était inondé de nuna rôtis. Il s’excusa auprès du vendeur swokes swokes qui le haranguait d’une langue propre à celui-ci, et dont il fut impressionné et effrayé par son visage atypique, composé d’une large bouche baveuse à dents difformes et de deux énormes yeux intimidant. Prés de cinquante mètres séparait Rush Ovlak de son voleur, et ce dernier n’arrivait à apercevoir maintenant qu’un partie de son crâne allongé. Il fut freiné dans sa course par deux Banthas en train de traverser la rue avec leur propriétaire. A leur passage, une odeur repoussante s’invita à l’intérieur des narines de l’humain, l’incitant à boucher celles-ci. Quelques secondes passèrent, lorsque les peaux de velours des bêtes couvrant sa vue disparurent, et il s’aperçut que le petit humanoïde qu’il recherchait n’était plus dans son champ de vision. Il continua de marcher jusqu’au bout de la ruelle, et arriva dans une petite placette qui faisait office d’impasse. Il est pris au piège se dit avec espoir Rush. Arrivée au centre de celle-ci, il vit une crevasse rempli d’eau marron ou un Banthas et deux dewbacks étaient rangées l’un à côté de l’autre, ceux-ci s’adonnant à boire leur breuvage. Deux motojets y étaient également stationnés en parallèle. Rush vit que sur les six commerces y étant présents, deux étaient fermés, leur présentoir recouvert de voile comme indice significatif. Il s’approcha un peu plus prés des bêtes et commença à s’abaisser pour vérifier si l’Aleena ne s’était pas caché sous le ventre de l’une d’entre elle. Sans réel succès. Il tenta une autre approche. Leur propriétaire étant absent ou occupé à discuter, il s’adonna ainsi à une fouille minutieuse et discrète de leurs présentoirs, dans le but éventuel de dénicher son voleur, mais après quelques minutes passées à les avoir tous retourner à plusieurs reprises, il considéra sa recherche vaine. Ce genre de petites espèces aiment se cacher dans des espaces rétrécis, pourquoi je ne la trouve toujours pas ? Se questionna le jeune humain. Celle-ci avait pour don de l’irriter. Et pour cause, il ne s’était pas arrêté de courir pendant presque dix minutes pour tenter d’appréhender le petit humanoïde, et ce sous deux soleils de plombs, et son corps était maintenant mouillé de sueur sous ses vêtements, lui proférant ainsi une certaine gène dans tout ses membres, sans compter les douleurs musculaires permanentes suite à cet effort physique inattendu. Il était impossible pour lui de s’avouer vaincu après toutes les mésaventures qu’il avait rencontré depuis son arrivée dans ce monde. Et ce n’est pas un vulgaire petit reptile qui va ruiné mes envies de quitter ce trou à rat pensa t-il en faisant référence au pickpocket. L’ouïe de ses oreilles furent soudainement perturbées par un faible son d’eau bouillie provenant de la crevasse qu’il venait d’inspecter. Il n’eut pas le temps de jeter son regard sur celle-ci que le bruit se fit plus sonore. De petites bulles en jaillissaient, poussant ainsi les bêtes présentes à cesser de boire le liquide marron y étant présent. S’ensuivit un pas à reculons en même temps de leurs parts, accompagné de quelques rugissements craintifs, lorsqu’elles virent une petite forme s’en dégager de l’intérieur. L’apparition inattendue attira l’attention des badauds présents dans la placette, qui s’empressèrent de se rassembler devant le point d’eau naturel, afin de connaître l’origine du boucan. A mesure que l’eau dégoulinante de ses vêtements retombait vers le sol, Rush reconnut assez facilement, de par sa morphologie et les bouffées d’énergie émanant de sous ses pattes, l’Aleena qui lui avait subtilisé son portefeuille quelques instants auparavant.

-Au voleur ! S’écria le jeune homme en tentant de rejoindre d’un pas rapide le groupe qui s’étaient rassemblé devant la petite créature, et ce afin d’interpeller les personnes présentes pour l’aider à couper la route à celle-ci. Mais il s’aperçut que ces dernières n’avaient toujours pas bougée d’un pouce, contemplant ainsi le petit humanoïde dont le corps était maintenu en lévitation grâce à ses propulseurs.

Ce dernier lança un rire moqueur à son encontre lorsqu’il le vit arriver essoufflé devant la crevasse.

-Je te remercie énormément pour ce petit moment de détente l’humain, mais j’ai des affaires qui m’attendent, lança t-il, avant de virer rapidement en direction de l’une des motojet stationnée pour s’y asseoir. Le jeune humain remarqua que les traînées d’énergie avaient disparu de ses pattes, et l’Aleena accrocha celles-ci à chacune des pédales d’accélération de l’appareil.

L’énorme jet de poussière qui envahit la crevasse surprit tous les curieux présents. Certains d’entre eux se mirent à tousser et recracher jusqu’à leur poumons afin de faire ressortir les particules qu’ils venaient malgré eux d’ingurgité. Rush ne fut pas non plus épargner. Après avoir enlever son avant bras droit, qu’il avait utilisé pour protéger sa bouche, il aperçut au loin les traits d’énergie orangés, propres aux réacteurs de la moto speeder, que son voleur devait probablement avoir subtilisé à une autre victime, pensa t-il. Celle-ci s’éloignait de plus en plus, laissant dans son sillage une ligne de fumée de sable. Pour Rush, cette dernière provocation était la goutte de trop. Il ne manquait plus que ça, se dit-il. Une petite voix dans sa tête lui donna l’envie d’invectiver les témoins présents pour leur non assistance, mais il se rappela du mauvais sort que lui avait réservé le barman après son passage dans la cantina. Son identité, son argent, il venait de tout perdre en quelques heures dans une planète qu’il ne connaissant que de nom avant son arrivée. Et surtout, il venait d’apprendre que sur celle-ci, et à ses dépends, qu’on ne pourrait compter sur personne en cas de difficulté. Il ressentit une petite boule au ventre en s’imaginant à l’idée d’errer comme un fantôme dans les rues d’une ville aussi dangereuse, sans contact ni repère. Une phrase du gérant de la cantina revint soudainement en sa mémoire, concernant les étrangers à avoir tenté vainement l’aventure sur Tatooine, et dont on n’avait plus entendu parlé. Cette brute a finalement raison, se dit-il amèrement. Comme eux et à peine commencé, son projet venait de tomber à l’eau. Il devait trouver un moyen de quitter cette planète sans plus attendre. Et sans argent et papiers, c’était peine perdue. Seule et dernière solution, déposer une plainte auprès des autorités locales compétentes. Mais un monde aussi désolé et hostile en possédait-il au moins une ? Et si ce n’est que ses agents se comporteraient de la même manière que les employés du spatioport ? L’heure n’était pas aux doutes et aux questions pour Rush, et il comptait saisir cette seule option encore possible qui s’offrait encore à lui. Il vit un vieil humain qui le fixait du regard depuis sont étable. Seul la barbe grisonnante du commerçant était visible, le reste de son visage étant encapuchonné. Il portait également une longue cape noire dissimulant son buste et ses jambes, ou seules ses petites bottes marrons étaient visibles. Le jeune humain s’approcha de ce dernier.

-Tu es perdus fiston ? Demanda le vieillard en observant celui-ci de la tête au pied.

-Non juste détroussé, lui répondit Ovlak en enlevant la sueur suintant son front.

-As-tu besoins d’aides ?

-Sûrement pas, j’ai eu mon lot pour cette éprouvante journée. Sauriez-vous cependant si il existe, dans votre maudite planète, au moins une organisation à qui je pourrais m’adresser afin d’y déposer une plainte pour vol ?

-Les FST…le visage d’Ovlak émit un air interrogateur après la désignation de cette abréviation.

-Et c’est censé être quoi les « FST » ? Demanda t-il d’un ton agacé.

-Les Forces de Sécurité de Tatooine.

-Et ils sont assez efficaces pour retrouver des voleurs  ?

-Oui et non, ça dépend...Un doute émergea chez Rush après la réponse du vieil homme. Mais il n’avait déjà plus rien à perdre. Après avoir aperçut des employés d’un spatioport forcer une caisse de nourriture pour la manger, s’être fait moqué et expulser de force d’une cantina et ensuite être déposséder de ses biens les plus précieux, il sut que plus rien ne le surprendrai maintenant.

-Pouvez-vous m’indiquer le chemin menant à leurs bureaux ?

Sans lui répondre et après un silence de quelques secondes, il vit le vieil homme se détacher du bord de son présentoir, pour se diriger ensuite vers la seule motojet encore garée au centre de la placette, avant de s’y installer pour enclencher les moteurs de celle-ci. Rush vit que ce dernier avait ses yeux masqués par une paire de lunettes qu’il venait de mettre, et ce afin de protéger ceux-ci des nuées de poussières. Il constata également que ce dernier en tenait une autre avec sa main droite en sa direction.

-Alors qu’est ce que tu attends ? Cria l’homme à capuche, dont la voix était en partie couverte par le bruit assourdissant des propulseurs arrière. Monte, je vais t’y déposer. Sans hésitation aucune, le jeune se précipita à la place arrière de l’appareil pour s’y asseoir. A peine son corps posé, la moto speeder démarra en trombe laissant, comme après la première, une bourrasque de fumées s’étendre aux quatre coins de la placette.
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Messagepar JawaDZ54 » Jeu 26 Sep 2024 - 17:01   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

Encore une fournée, les trois premiers chapitres en l'espace de même pas une semaine, l'imagination de mon cerveau a chauffé. Je fais une pause avant de débuter l'écriture du quatrième ce week end Bonne lecture ! :D








CHAPITRE 3









L’obscurité planant dans tout l’horizon donnait à celui-ci une atmosphère morose et étouffante, et dont seule l’écho du bruit du vent frais était présente, déplaçant ainsi quelques grains de sables à chacun de ses passages. En dessous des plaines arides assombries par la nuit, et où les quelques créatures de la faunes locales encore éveillées telle que les rats womp, s’adonnaient à leur chasse habituelle, d’immenses falaises étaient visibles au loin, celles-ci regorgeant d’innombrables petits passages labyrinthiques s’entrecroisant entre eux. Parmi l’un de ces endroits sinueux, une épaisse lumière jaune s’en détachait et contrastait avec le paysage lugubre qu’offrait cette partie de Tatooine. Celui-ci présentait le bout d’une falaise dont le centre avait été éventré pour laisser place à un trou béant, libérant ainsi un passage vers des profondeurs encore inexplorées. Preuve en était par les nombreuses silhouettes entourant ce dernier. Celles-ci, qui s’apparentaient plus à des insectes mécaniques, de par la forme de leur abdomens métalliques ainsi que leur six pattes, émettaient des projecteurs depuis leurs tête en direction de l’excavation qui se présentait à eux. D’autres silhouettes étaient positionnées en arrière, s’étant rassembler en un arc auteur de cette dernière. Le groupe était composé de personnes de différentes races, humaines ou non. Le milieu de celui-ci y dévoila un petit être à fourrure brune, entouré de deux humanoïdes imposants et musclés à peau verte, laissant ainsi présager qu’il s’agissait ni plus ni moins de Gamorréens. L’éclat des lames tranchantes des haches, dont ils étaient chacun muni, ricochait à la lumière émise par les lampes installées dans la succession d’échafaudages à deux étages leur faisant face. Ceux-ci étaient collés aux parois de la falaise, et vide de tout occupant. L’espèce dont faisait partie le petit humanoïde était connue de tous, car reconnaissable par leur visage ressemblant à celui d’une sourit. Un Chadra Fan. A l’instar de ses gardes du corps et contrairement à lui, tous les autres membres du groupe était armés, certains d’entre eux présentant des fusils blasters, quand d’autres s’étaient contenté d’armes de poing, par choix ou moyen. Derrière eux, plusieurs motojets étaient stationnées en trombe, ainsi que deux engins à propulseurs de modèles identiques, s’apparentant à des esquiff du désert. Une quinzaine de personnes, portant des tenues vertes assez identiques, se tenaient debout dans l’un d’eux en file indienne, et dont leurs mains respectives étaient attachées à des sangles derrière leur dos, leur empêchant ainsi tout possibilité de fuite. Un ceinture en bandoulière à plusieurs poches accrochée à son épaule droite, le petit non humain à fourrure sortit de l’une d’entre elle un minuscule objet rond. De sa main droite, il activa un bouton situé en dessous de ce dernier. Un faible lueur bleutée transparente y émergea, avant d’y laisser apparaître une imposante silhouette humanoïde, dont la forme faisait penser à une énorme limace. L’image holographique présentait à son extrémité une large tête difforme, deux énormes yeux ainsi qu’une large bouche.

-Ô grand Jabba, je vous contacte comme prévu, depuis notre site de fouille dans le désert du Jundland.

-Avez-vous enfin réussi ? Demanda le Hutt de sa voix lourde et grondante.

-Oui mon maître, lui répondit le Chadra Fan. Nos droides miniers sont arrivés à détecter une partie fragile de la roche afin d’y percer facilement un trou pour s’y engouffrer.

-Très bien, je suis content de toi Ruug. La petite bête laissa apparaître un sourire suite au compliment émis par son patron. Met tout de suite tes hommes au travail, il ne faut plus tarder, n’oublie pas que nous ne sommes pas les seuls à convoiter cette zone.

-Oui...maître. Jabba sentit dans la voix de son subordonné un ton d’inquiétude.

-Un problème ? Le Chadra Fan sentit son ventre se nouer suite à la question du Hutt, ne souhaitant pas, pour une question de vie ou de mort, divulguer son pessimisme quant à la mission que lui avait confié ce dernier.

-Aucun Ô grand Jabba. Seulement, j’ai entendu ouïe dire qu’aucune entreprise avant nous n’avait oser s’aventurer dans cette région pour y extraire du minerai, et ce depuis que Tatooine est couverte de sable, et que ceux qui y avaient essayé ne sont jamais revenus. Vous êtes sûrs qu’on ne risque rien ici ? Le visage de son maître, auparavant souriant, laissa apparaître un teint sombre et sa queue, d’apparence calme, se mit à remuer rapidement.

-Oserais-tu douter de mes plans, Ruug Beeni ? Ce dernier, qui fut pris d’une panique suite à cette phrase, cligna des yeux.

-Euh...En aucun cas votre sérénissime grandeur, veuillez me pardonner si je vous ai offensé. Ce n’était aucunement mon intention.

-Je l’espère pour toi petite sourit, ajouta le Hutt d’un ton grave. N’oublie pas d’où je t’ai ramené. Tu m’a promis richesses et gloires grâce à tes dons de géologue pour préserver ta misérable vie, ne me fait pas surtout regretter ce choix. Tu connais le sort réservé à ceux qui me déçoivent….

Ces derniers mots retournèrent l’esprit du cerveau du Chadra Fan. Il se souvenu soudainement de la scène dont il avait été le témoin malgré lui, quelques mois plus tôt, lorsque son prédécesseur fut plongé tête la première dans la fosse de Carkoon, devant les regards amusés de Jabba et sa suite. Tout ça parce qu’il avait oublié quelques caissons de minerais dans un site d’extraction après l’avoir évacué, se rappela Ruug. Une sensation de chair de poule parcourut l’ensemble des fourrures composant son corps de petite taille. Il se ressaisit et fixa de ses yeux la silhouette holographique.

-Je n’échouerais pas maître, je vous en donne ma parole, fit-il de sa voix aiguë. Le visage du Hutt changea suite à cette annonce, reprenant ainsi le sourire qu’il avait exprimé en début de communication.

-J’aime mieux entendre ça de ta part, Ruug. Et sache que si tu réussis dans cette opération, je te couvrirais d’or moi même, et te ferais aussi promouvoir au rang de coordinateur de toutes les mines que je possèdes, pas seulement pour celles de Tatooine.

Un sursaut de confiance et de motivation envahit l’esprit du Chadra Fan suite à cette promesse faite par son patron. Et pour cause, ce dernier possédait des centaines de mines réparties dans plusieurs mondes de la bordure extérieure et de l’espace Hutt. Être nommer responsable de celles-ci signifiait s’octroyer un rang d’importance pour intégrer le cercle très fermé des lieutenants de Jabba, ainsi que sa suite privée. Une occasion parfaite pour un larbin comme Beeni de payer sa dette de vie à son maître, que celui-ci avait décider d’ajouter à son ardoise, pour l’avoir secouru d’un vaisseau en perdition qui se dirigeait tout droit vers un soleil.

-Tous mes hommes sont prêts Ô grand Jabba, ajouta le petit humanoïde à fourrure, on ne vous décevra pas.

-J’y compte bien. N’oublie pas de passer chaque semaine au Palais me faire ton rapport sur les résultats d’extraction. Le Hutt émit un regard sombre à l’adresse de son interlocuteur. Et tu sais ce que tu as faire en cas d’ouvrier récalcitrant….

Le petit être sentit que sa main qui tenait le projecteur holographique s’était mise à trembler. Cette phrase voulait tout dire. Il tourna sa tête rapidement en direction de l’esquif bondé des personnes ligotées et attendant patiemment toujours debout, leur visage exprimant tous l’effroi et la peur. Pour certaines d’entre elles, et Ruug en était certain, il s’agirait ici de leur dernier voyage.

-Je sais maître, aucun manquement ne sera toléré.

-Parfait, au travail maintenant ! Ordonna Jabba d’un ton direct et imposant. Le Chadra Fan eut à peine le temps d’émettre une réponse à ce dernier que l’hologramme bleuté disparu de son émetteur.

Il poussa un soupir d’épuisement. La prospection n’avait encore même pas commencé qu’il était déjà fatigué. Son convoi avait sillonné le désert du Jundland toute la journée en creusant sans cesse, et ce n’est que tardivement cette nuit que ses droides avait pu mettre la main sur une excavation souterraine, considérée par leur détecteur comme source probable de minéraux. Ceux-ci étaient récoltés pour être ensuite transformés en formes d’épices. Celles-ci, utilisées comme substances médicinales ou drogues récréatives, étaient vendues à prix d’or dans la bordure extérieure. Qui détenait des mines d’épices était emprunt d’une richesse conséquente. C’était pour cette raison que Jabba voulait à tout moment mettre la main sur cette zone propice. Et Ruug partageait sa conviction. Ce dernier se retourna une deuxième fois en direction de l’esquif bondé de personnes.

-Faites les descendre ! Ordonna t-il au garde Weequay qui était situé aux abords de l’appareil. Pour lui faire signe de descendre, ce dernier fit un geste avec sa vibro hache à l’attention du premier prisonnier de la file indienne.

Chacun leur tour, leur mains toujours attachées au dos, ils débarquèrent de l’esquif. Quelques gardes s’emparèrent d’eux afin de les placer en ligne droite, tels des militaires au garde à vous. Deux d’entre eux, un Shistavanéen et un Gran, s’occupèrent à désactiver leurs menottes magnétiques. Le Chadra Fan s’approcha des quinze personnes lui faisant face, ces dernières fixèrent leur yeux vers lui, certaines exprimant un air d’étonnement quant au fait qu’une créature faisant deux fois moins leur taille dégageait autant de charisme et de frayeur.

-Je m’appelle Ruug Beeni et c’est moi qui vais diriger cette opération. Pour certain d’entre vous ici présent, on vous a retrouver en train d’errer dans le désert sans fin, à attendre une mort lente et douloureuse. On vous a sauver de ce périple pour vous proposer une nouvelle chance de vivre. Pour d’autres, et comme moi, vous vous êtes endettés, et seul ce travail vous permettra d’effacer ces dettes et de recommencer une nouvelle vie. Vous avez cette chance inouïe de travailler pour notre maître et seigneur, le grand Jabba le Hutt. Et vous lui ferez honneur en accomplissant les tâches qui vous incomberont, afin de réussir dans cette entreprise.

Après le monologue du petit non humain à fourrure, il constata que tous les ouvriers, « réquisitionnés » à cette mission comme l’avait si bien dit son patron, le regardaient. Les visages de la plupart d’entre eux étaient épris d’un sourire en coin, comme en guise de remerciement suite aux calvaires qu’ils avaient endurés, et désireux de saisir cette chance de vivre. D’autres, au contraire, exprimaient des regards hébétés et rempli d’effroi, car ils n’avaient pas demandé à être là, et on les y avait forcé malgré eux. Voilà ce qui arrive quand on accumule des dettes auprès de la mauvaise personne, pensa amèrement le Chadra Fan, en faisant référence à son patron. Et il parlait en connaissance de cause.

-Non ! Je ne veux pas ! Cria soudainement l’un des ouvriers.

Celui-ci attira l’attention des autres ainsi que des gardes postés en faction partout autour de l’excavation et des appareils. Même les droides miniers émirent des bips d’alerte. Ruug reconnut l’ouvrier à l’origine de ces mots lorsqu’il vit un Rodien de taille moyenne se débattre d’un Garde Gamorréen qui essayait de l’empoigner. Mais en vain, ce dernier perdit l’équilibre de ses deux énormes jambes, avant de s’écrouler lourdement dans le sable, laissant ainsi le temps à l’ouvrier de courir en direction d’un chemin obscur entremêlé de falaise, et ce afin d’échapper à ses ravisseurs. Mais sa course fut ralentit par une forte détonation. Un large trou noir était apparut sur son dos, laissant échapper un liquide verdâtre s’apparentant à la couleur du sang, propre à ceux de son espèce. l’humanoïde émit quelques sons gutturaux avant de s’effondrer au sol, pour ne plus se relever. Seule la fumée de l’impact, qui se détachait de son corps, était encore visible au loin. Le Chadra Fan fit un signe de tête à l’encontre d’un garde Trandochan positionné sur l’un des esquif, et ce afin de le féliciter pour ce tir de précision. Ce dernier tenait son fusil en joue, dont la bouche était toujours fumante, vers l’endroit ou le cadavre du Rodien était étendu. Beeni reporta son attention vers les quatorze ouvriers restants. Le sourire qu’avaient exprimé certain avant s’était maintenant transformé en regard apeuré, quand d’autres s’étaient mis à verser des larmes, suite à la scène effroyable à laquelle ils venaient d’assister. Ils ont enfin compris le message se dit fièrement le petit humanoïde à fourrure.

-Comme vous avez pu vous en apercevoir à l’instant, ajouta t-il et tout en désignant de sa main droite deux gardes Gamorréens, qui s’étaient empresser de ramasser le corps de l’ouvrier pour le ramener dans un des engins à propulseurs, je ne tolérerai aucun relâchement ou acte de rébellion de votre part.

Quelques secondes passèrent ou des mots, émis de voix tremblotantes, fusèrent de la part de certains ouvriers, tels que « pitié », « pourquoi moi » ou encore « ne me faite pas de mal ». Mais Ruug n’en avait cure, car il savait que leur destin était lié au sien. Il décida de couper court à ces supplications et continua son dialogue.

-Je ne préfère pas vous dévoiler le sort inimaginable qui nous attend tous, si nous n’atteignons pas les objectifs fixés par notre grand maître.

Le Chadra Fan fit signe de main à cinq de ses de ses gardes, deux humains, un Klatooinien et deux Nikto, de s’approcher du groupe. Ces derniers avait chacun en leur possession, dans leurs mains, un objet cylindrique similaire. Comme d’un seul homme, ils l’activèrent en même temps, faisant ainsi apparaître un fluide d’énergie pourpre imprégné de courant électrique. A leurs vues, les ouvriers reculèrent d’un pas à l’unisson, car ils comprirent d’amblé de quoi il s’agissait.

-Pourquoi gâcher des vies, quand on peut les utiliser à bon escient pour obtenir les résultats escomptés ? Ajouta Ruug d’un ton moqueur et cynique à la fois. Il pointa de son doigts les cinq gardes qu’il avait sélectionner auparavant. Ces anges gardiens s’assureront du bon déroulé de votre travail. Et si ce n’est pas le cas, leurs fouets laser vous convaincront certainement.

Les ouvriers, pétrifiés, avaient tous leurs yeux obnubilés et braqués sur les fouets, qui eux, dévoilaient des énergies électriques en constante activité autour du fluide violet les entourant. Le bruit strident du courant ajoutait également à l’effet intimidant de ces objets.

-Comme ça, ça m’évitera de vous exécuter, ce qui aura pour effet de ralentir la production et d’énerver le patron, si vous voyez ce que je veux dire….

Le Groupe détourna tout à coup son regard en direction de la petite créature à fourrure, après l’énoncé de sa phrase. Les visages interrogateurs du début de leur arrivée sur place, avaient été maintenant remplacés par ceux du désespoir. Ils n’avaient plus le choix, et cette mission était leur unique espoir de survie. Ruug le savait, car il était lui aussi concerné. Mais la supériorité de son statut lui laisser quelques libertés quand au déroulé de celle-ci. Et l’indulgence n’était pas de mise dans cette situation. Il savait qu’il devrait utiliser tous les moyens possibles, même les plus horribles, pour accomplir cette opération, et ce dans le but de pouvoir préserver sa vie, la richesse en récompense.

-Emmenez-les ! Ordonna t-il à l’attention du garde Klatoonien muni de son fouet laser, qui était probablement le responsable en charge de la surveillance des ouvriers.

Ce dernier, et sans hésitation aucune, lança un coup dans le sable dont les vibrations électriques firent voler quelques particules, faisant ainsi sursauter pas mal d’ouvriers. De peur d’être atteint par le prochain, ceux-ci, et malgré eux, se mirent en marche, accompagnés par une dizaine d’autres gardes. Tous se dirigèrent vers l’entrée de la crevasse que les droides miniers avaient percée quelques instants plus tôt. D’autres gardes se positionnèrent dans des endroits clés de la zone, et ce afin d’avoir une visibilité sur tout le site d’extraction pour prévoir tout tentative de fuite. Enfin, des sentinelles se postèrent en hauteur des falaises afin de prévenir en cas de dangers extérieurs. Les deux esquifs ainsi que les motojets furent stationnés en bataille, en contrebas des échafaudages. Les droides, quant à eux, s’engouffrèrent à leur tour à l’intérieur du trou afin d’épauler les ouvriers dans leurs durs labeurs à venir. L’opération d’extraction qu’avait organisé Ruug Beeni avait enfin commencé, et le petit Chadra Fan, qui avait été sauvé d’une mort certaine des griffes d’un soleil il y a quelques mois, et ce grâce à son nouveau maître Jabba le Hutt, n’en était qu’on ne peut plus fier.
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Messagepar LordVastaros » Jeu 26 Sep 2024 - 18:16   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

J'ai lu le chapitre 1 :)

En dehors des fautes d'orthographe et des descriptions un peu lourdes (la description de la planète depuis l'espace et l'atterrissage sont un peu longs, un simple paragraphe de quelques lignes auraient suffi) c'est vraiment chouette et ça donne envie de lire la suite ! :jap:

Le protagoniste n'a pas l'air très fûté quand il pense pouvoir monter une affaire et faire fortune sur une planète dont il ne sait rien :D mais j'ai bien aimé son copain nautolan ! On le reverra j'espère ! :oui:
Vous connaissez Panobaménix ? C'est un droide !
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Messagepar JawaDZ54 » Jeu 26 Sep 2024 - 18:29   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

J'avoue que j'ai oublié de me relire après chaque chapitre jusqu'à maintenant (manque de temps), je ferais plus attention la prochaine fois, et merci pour cette remarque. Pour la description des lieux, je tenterais de mieux les synthétiser dorénavant. mais ça fait plaisir de savoir que le scénario te plaît :cute:
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Messagepar JawaDZ54 » Dim 29 Sep 2024 - 18:15   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

Hello tout le monde :hello:

J'espère que vous avez passé un bon WE, je ne vous partage pas le chapitre 4 (que je n'ai pas eu le temps d'entamer ce WE) mais la liste des principaux personnages qui seront présents dans ce premier tome :D (et qui doit apparaître en début de page) à plus :)

Liste des personnages :

Forces de sécurité de Tatooine (FST) :

Rush Ovlak : Mâle Humain (planète inconnue)
Luum Derido : Mâle Nautolan (Glee Anselm)
Inspectrice Irood Selani : Femelle Rodienne (Rodia)
Sergent Instructeur Erm Karato : Mâle Quarren (Mon Calamari)
Lieutenant Jor Panon : Mâle Twi’lek (Tatooine)
Capitaine Sann Retki : Mâle Humain (Jabiim)

Clan Hutt Desilijic :

Jabba Desilijic Tiure : Mâle Hutt (Nal Hutta)
Bib Fortuna : Mâle Twi’lek (Ryloth)
Ruug Beeni : Mâle Chadra Fan (Chad)

Syndicat Agricole des Fermes Hydroponiques (SAFH) :

Présidente Teora Venri : Femelle Humaine (Tatooine)
Délégué Cliegg Lars : Mâle Humain (Tatooine)

Tribut Tusken O’oor Ba’at :

Chef de tribut Usk Ba’at : Mâle Tusken (Tatooine)
Tao’ss Ba’at : Mâle Tusken (Tatooine)
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Messagepar Uttini » Mar 01 Oct 2024 - 8:35   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

Le mot qui me vient à l'esprit est "dense". Pour moi qui suis un habitué du format "nouvelle" parfois ultra-court, c'est dense, en effet. C'est bien écrit, mais un peu lourd par moment, on a envie de passer du texte pour aller aux répliques suivantes.
Ceci dit, c'est interessant. Je vais lire plus avant.
Ça me donne envie de me remettre à la fan-fic, tout ça...
La vérité est comme le soleil qu'une éclipse peut obscurcir, mais qu'elle ne saurait éteindre. — Stanislas Leszczynski
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Messagepar JawaDZ54 » Mar 01 Oct 2024 - 16:35   Sujet: Re: Star Wars Histoire des Forces de Sécurité de Tatooine

Merci du conseil
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