Un épisode très intéressant qui fait avancer l’intrigue, nous donne encore plus de mystères utiles (liés au commanditaire et à son but) ou des mystères moins utiles pour des non fans, mais pour vous et moi c’est ceux qu’on préfère (liés aux Mandaloriens et cette Purge qui n’est qu’entrevue dans Rebels).
D’ailleurs c’est pratiquement ce que j’ai aimé le plus dans cet épisode, outre la culture Mando totalement respectée et enfin mis en valeur par un média live ou nous émiette des informations sur ce qu’ils ont vécu sous l’Empire mais aussi pendant la Guerre des Clones ! Quel plaisir de revoir des droïdes de la CSI en live à la TV.
Encore une fois on ne peut pas parler de fan service ici, ces images on ne les attendait pas, le fan service aurait été de montrer l’état du peuple et de Mandalore à l’époque du média pas des décennies avant. Ce que nous montre finalement la série c’est que The Clone Wars et Rebels n’ont pas tout montré, je dirai même plus vu le type de média que c’était : ils nous ont montré uniquement la partie la moins sombre et la moins sanglante de l’histoire de ce monde.
Abordons maintenant un instant de l’intrigue principale avec un retournement de situation dans les actions du héros. Est-ce un retournement illogique ?
On nous fait comprendre les motivations du héros via des actions ou des objets bien particuliers, par exemple ici la boule de la manette de décollage. C’est un bon point dans le sens où ça fait travailler nos sentiments et aide à l’identification car si les pensées et motivations du chasseur de prime ne sont pas exprimées à voix haute alors on transpose les nôtres sur le Mandalorien. Ainsi si vous êtes un minimum sensible quand vous le verrez dans le vaisseau vous-même allez repenser à bébé Yaddle qui jouait avec la boule et par attendrissement vous aurez la volonté de le/la sauver. L’allégorie de vos sentiment représentés par cette boule sont transposés dans le héros sans que vous ayez à y penser. Par contre un être humain un peu moins sensible ou qui a du mal à trouver cet enfant mignon et attendrissant comprendra beaucoup moins les motivations du Mando.
Ceci étant dit c’est très intelligent car l’identification sur le personnage principale n’était pas évidente de part son casque et son côté taciturne mais la transposition de nos sentiments est une piste intéressante dans la voie de l’attachement au personnage. Une voie plus maligne que le « il est trop badass je l’adore ». Par contre j’espère qu’il ne s’agit pas d’un effet kiss-cool lié à de la paresse scénaristique.
Parlons peu parlons bien, il ne me reste plus qu’à évoquer le final. C’était grandiose, le combat au sein de la cachette impériale est bien chorégraphie et haletant, par contre dès qu’on se retrouve à l’extérieur avec pléthore de protagonistes ça devient un peu moins rythmé. J’ai retrouvé un effet que je n’avais pas vu depuis Rebels : les combats étaient lents et mous. Dans Rebels c’était principalement lié à l’animation ici j’ai eu l’impression que c’était pour qu’on puisse bien saisir tout ce qui s’y passe. Les trajets sont lents pour qu’on puisse suivre le personnage des yeux, les tirs lents aussi pour être sur si quelqu’un a été touché ou est indemne, et les gros plans étaient un peu trop insistant. Y avait sans doute une volonté de bien faire mais pour moi ça manquait un poil de punch.
En conclusion si vous avez suivi la parabole de l’allégorie de la boule, les rageux qui ne trouvent aucun intérêt au personnage de The Mandalorian sont juste des personnes insensibles, sans empathie, incapable de transposer leurs émotions, si ils en ont, même pour les choses les plus mignonnes qui existent ! Don’t @ me
80%