Le Temple Jedi de Lothal est en danger ! L'Empire cherche désespérément un moyen d'accéder à l'intérieur... mais les loth-loups refusent de le laisser agir ainsi et réussissent à convaincre Ezra et l'équipage du Ghost à agir. Mais le jeune homme est perdu sans le soutien de son mentor... Pourtant, face aux forces de l'Empire, il va apprendre à utiliser la Force comme il ne l'a jamais fait pour parvenir à déchiffrer une mystérieuse peinture représentant les trois habitants de ce qui était autrefois connu comme le monolithe de Mortis !
Après un épisode qui n'avait pour buts que de gérer la disparition de Kanan mais aussi de lancer vaguement la fin de la saison en lançant nos héros en direction du Temple Jedi de Lothal,
Les loups et le passage lance vraiment la fin de la saison... et pour cause, un personnage d'envergure de l'Univers fait son apparition, fut-ce par hologramme : l'Empereur en personne !

Même s'il faut bien qu'il n'est guère réussi physiquement (peut-être est-ce dû au fait qu'on ne le voit que très peu?), sa présence assombrit considérablement l'intrigue et donne l'impression que la situation devient désespérée pour nos héros...
Avec cet épisode,
Rebels continue de tisser des liens conséquents avec sa grande sœur
The Clone Wars, en revenant sur l'une des intrigues les plus emblématiques, mais aussi l'une des plus contestées sans doute, de cette dernière : Mortis. Là où
Rebels gère bien le coup, c'est qu'avoir vu l'arc associé de
The Clone Wars est un plus, mais n'est pas indispensable : les informations pertinentes sont données, sous-entendues, glissées l'air de rien, comme l'origine des loth-loups et par extension de leurs étonnantes capacités. C'est l'occasion de plusieurs scènes visuellement très réussies, comme celle impliquant la peinture et la résolution de l'intrigue de l'épisode.
Alors oui, le rythme est un peu plus lent que d'habitude, c'est vrai, mais il se dégage de cet épisode une véritable aura mystique, un sentiment renforcé par la musiques très réussie. Pour un peu, on se croirait devant une scène d'un
Indiana Jones, lorsque le héros découvre un artefact mystique, avec la musique de John Williams qui s'intensifie au fur et à mesure de sa progression, les nazis étant ici remplacés par l'Empire.
Et mentions spéciales pour le passage en « hyperespace planétaire » et celui, encore plus réussi, où Hera s'imagine Kanan la soutenir !
Note : 90%