- Titre original Bloodlines - Republic #64
- Genre Comic-Book
- Série Republic
- Univers Legends
- Année et période -21 (Emergence de l'Empire)
- Scénariste(s) John Ostrander
- Dessins Brandon Badeaux
- Couleurs Brad Anderson
- Couverture Tomas Giorello
- Traducteur(s) Anne Capuron
- Note du staff SWU
- Note des internautes
Alors que les affrontements se répandent partout dans la galaxie, il est impossible de dire combien de vies sont brisées par cette guerre. Mais certaines tragédies sont plus prévisibles que d’autres, et quand elles aboutissent à la mort d’un Maître Jedi et de son padawan, elles méritent qu’on s’y intéresse de plus près. Le Jedi Ronhar Kim n’aurait jamais imaginé qu’une relation avec un politicien pourrait avoir des répercussions aussi énormes, et qu’il pourrait être manipulé de cette manière.
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Scénario.
Ce numéro est une bonne surprise. Je m’attendais à un bouche trou avant Show of Force et je me suis bien planté. Et quand bien même ce serait un bouche trou en attendant le retour de Duursema, qui devrait former avec Ostrander à partir du #65 l’équipe régulière de la série jusqu’à l’Episode III, c’est alors un bouche trou très réussi.
L’histoire est tortueuse. Elle nous apporte des indices supplémentaire sur les machinations de Palpatine sur les 20 dernières années. Comme d’habitude, rien est révélé, tout est sous-entendu. C’est un beau puzzle dont on pourra remonter les pièces en 2005. Ces machinations se font encore une fois aux dépends d’un Jedi : Ronhar Kim. Ce dernier n’a rien d’exceptionnel, il est un chevalier Jedi normal, si ce n’est qu’il est très proche de Palpatine. Mais je préfère vous laisser découvrir la suite.
D’un point de vue technique, l’histoire de ce numéro est montée autour d’une série de flashbacks au cours desquels on remonte de plus ne plus dans le passé. Plus on remonte et plus on en apprend de détails qui nous permettent de reconstituer la situation présente et de la percevoir différemment. Rien de novateur dans ce procédé mais ça fonctionne très bien, surtout lorsque c’est la carrière de Palpatine qui est au centre de l’histoire.
Dessins.
Brandon Badeaux réalise son second numéro après le #61. Ses planches sont beaucoup plus abouties que lors du premier essai. Il a quelques scènes de combat en pleine page qui en jettent. Les mêmes scènes ont également plus de dynamisme dans leur agencements (à sa décharge, il avait pas grand chose à se mettre sous la dent dans le #61). Les couleurs et l’absence d’encrage fonctionnent toujours aussi bien. J’aime aussi sa manière très simple de rendre les silhouettes à mi-distance, en esquissant les traits sous formes d’ombres.
Un mot sur la couverture de Giorello. Il fait du simple, les choses que je n’aime pas dans son trait ne ressortent pas. Pour moi, cette couverture est clairement inspirée du design de celles de Dark Empire avec la séparation dans le fond. A voir, mais si c’est voulu ça me plaît beaucoup.
Conclusion.
En somme, un numéro qui m’a beaucoup plu, tant par l’histoire que par les dessins. Comme dans le #61, on s’écarte un peu des combats pour voir comment ça se passe sur Coruscant. Ici, en plus, on raccorde les wagons avec l’histoire. J’aime beaucoup ce genre de numéro car tout le monde parle des machinations de Palpatine, s’accorde à reconnaître que c’est un génie, mais dans les détails ça reste quelque chose de très virtuel. Des comics comme celui-ci ou Acts of War leur donne un peu de consistance. -
On se régale !
Cette histoire simple sous forme de biographie du Jedi Kim - Agent Smith - Ronhar est vraimetn très bien foutue.
Palpatine est machiavélique comme jamais, Dooku passe pour un enfant de coeur à côté !
Il y a aussi un beau clein d'oeil à un perso connu post-ROTJ !
Bon en fait lisez la critique de TF ça ira plus vite ! lol !
Allez hop 95% parce qu'il le faut bien !
Pour ceux qui ne l'ont pas encore : il est dispo en français dans le TPB Clone Wars #5 alors vous n'avez plus d'excuses ! -
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Encore un excellent numéro de la part de John Ostrander ! Et le sujet est brûlant : Palpatine, ami d'un Jedi ? Et sincèrement, en plus ? Jusqu'au bout on se posera la question, jusqu'au bout le lecteur doutera... En tout cas, ce numéro répond à plusieurs questions : pourquoi les Jedi n'ont-ils pas eu l'idée de tester tous les Sénateurs pour identifier le Seigneur Sith ? D'où viennent les Gardes Rouges de Palpatine ? Qui était le Sénateur de Naboo avant que Palpatine ne le devienne ?
L'idée de l'intrigue à rebrousse est excellente. Vraiment. Il me semble que c'est du jamais-vu dans l'UE Legends, et chaque flash-back nous en apprend davantage sur la situation présente, nous permettant de comprendre à quel point Palpatine a œuvré dans l'ombre, manipulant petit à petit, tissant sa toile... et j'aime croire que le Chancelier a quand même du remord et que, quelque part, il appréciait sincèrement Kim. Mais c'est une opinion personnelle...
Brandon Badeaux est tout aussi talentueux que lors de sa précédente prestation, et même plus. Il se débrouille parfaitement, tant avec les nouveaux venus (comme le design de Kim, particulièrement réussi) qu'avec les personnages connus, qu'ils soient issus des films (Palpatine, et surtout Dooku, qui a beau apparaître sur trois cases, est d'une classe absolue !) ou non (le Sénateur Viento de Republic #63 !)... Et les décors sont parfaitement nets, précis, minutieux. Rien à redire, si ce n'est qu'on en veut toujours plus !
Encore un excellent numéro, donc (bis). Que dire ? La série continue dans l'excellence, avec un sujet original, qui nous éloigne certes de l'intrigue générale de la série, mais qui n'en demeure pas moins une lecture passionnante. Qui plus est, le numéro peut sans problèmes convaincre un lecteur occasionnel, celui qui ne sait pas qui est Quinlan Vos ou qui se demande où est Ahsoka Tano... Aucune excuse donc pour ne pas s'y mettre !
Note : 90%