L'Empire, au service des opprimés

Depuis Coruscant : Les habitants de Coruscant ont dû s’en rendre compte : il y a quelques semaines, un important stock de manteaux en peau de Nexus est apparu sur le marché. Cette fourrure étant pourtant connue pour sa rareté, un tel arrivage nous a incité à enquêter.

Dès les premières analyses, la contrefaçon a été mise en évidence : il ne s’agissait pas de Nexus, mais nos appareils n’ont pas réussi à découvrir la provenance exacte. Nous avons ensuite contacté les distributeurs pour essayer de remonter à la source, mais ils ont, bien sûr, refusé de coopérer. Ne pouvant aller plus loin seuls, nous avons décidé de contacter le Service des Fraudes Impériales pour les mettre au courant de l’affaire.

Les inspecteurs Jena Disne Kkoce et Deinam Espaliiart ont été intéressés par notre investigation, et ont accepté de reprendre l’enquête en nous laissant les suivre partout.
Les distributeurs ont été bien plus loquaces, et sur la vingtaine interrogée, tous ont donné le même grossiste, un humain habitant Coruscant. Celui-ci a juré ne pas être au courant de la contrefaçon et a accepté en signe de bonne foi de nous donner son fournisseur, un groupe Trandoshan appelé “Trando-Fourrures”.

Grâce aux informations du grossiste, nous avons pu retrouver la trace de leur vaisseau dans les spatioports de Coruscant, puis remonter jusqu’à leur base, située sur Ambria. D’après l’enquête de voisinage, les Trandoshans étaient une cinquantaine dans leur petite base, et étaient armés. Nous avons donc fait venir trois escadrons de stormtroopers pour assister les inspecteurs dans leur arrestation.

Inutiles et exposés aux côtés des impériaux, nous avons préféré rester dehors pendant l’intervention. La résistance Trandoshane fut violente, mais les stormtroopers ont réussi à en abattre assez pour forcer les survivants à se rendre. Bien que le bilan de l’opération ne soit pas très heureux, l’Inspecteur Kkoce a tenu à relativiser : “Seize pertes de notre côté, et vingt-six pour eux, c’était le prix à payer pour arrêter cette monstruosité”, faisant référence à ce que nous avons découvert en arrivant sur les lieux.

Il ne s’agissait vraiment pas de Nexus, mais de jeunes Lhacabs ! Les Lhacabs sont une espèce intelligente vivant paisiblement sur la troisième planète du système Gyrub, et dont la fourrure a une certaine ressemblance avec celle des Nexus. Les Trandoshans en kidnappaient régulièrement pour faire fonctionner leur affaire. Ils les engraissaient, puis les affamaient quelques jours avant de les exécuter pour récupérer les peaux et la fourrure. De plus, leurs conditions de détention étaient totalement inhumaines : serrés les uns contre les autres dans de petites cellules, ils n’avaient pas la place de se coucher. Lorsque nous les avons délivrés, ils nous ont regardé avec terreur, mais ils ont vite compris que nous étions venus les sauver. Au total, nous en avons récupéré une cinquantaine, sans compter ceux qui auraient encore été enlevés à leur foyer.

L’intervention a permis d’arrêter la plupart des dirigeants de “Trando-Fourrures”, les autres étant morts pendant leur arrestation. Leur procès devrait commencer dans un mois, le temps pour les experts de finir de fouiller la base de fond en comble à la recherche d’autres preuves.

L’organisation a été définitivement démantelée, et les Trandoshans risquent tous, du simple garde au chef du groupe, au moins 20 ans dans les mines de Kessel. Étant donné les éléments que nous avons contre eux, la Justice ne devrait avoir aucun mal à faire son travail. Espérons que des peines exemplaires seront infligées pour dissuader quiconque de commettre les mêmes crimes.

Nous avons participé à l’opération pour ramener les Lhacabs sur Gyrub III, où les indigènes ont été très heureux de les revoir. Bien que près d’une centaine des leurs aient disparu dans ce sordide trafic, l’humeur était surtout au soulagement pour les Lhacabs.

L’Empire a participé aux négociations entre les autorités de Gyrub III et les commerçants : les manteaux resteront en vente, mais les bénéfices iront à l’association d’aide aux victimes qui s’est créée. Si vous souhaitez envoyer des dons, contactez-nous, nous vous transmettrons les coordonnées de l’association.