Depuis le Galactic Stadium : C’est dans une atmosphère enflammée que s’est déroulée la finale de zoneball de la Galactic Cup. Les Wookies, qui se voyait donc affronter les corelliens, s’entraînaient sans relâche depuis la fin des demi-finales et leur qualification pour le match qui déterminerait le grand vainqueur de cette Galactic Cup. Les corelliens de leur côté, s’obstinaient à travailler de nouvelles stratégies qui pourraient mettre en valeur leur agilité et leur rapidité pour être en mesure de faire face aux monstres de muscles que sont habituellement les Wookies.

Après des mois d’attente, voilà que le match tant attendu par les fans de zoneball avait lieu. La foule était en délire et l‘on pouvait entendre le bon peuple scander des « Laisse gagner le Wookie », ou au contraire « Les probabilités au vide-ordures ! », cris de guerre respectifs des deux équipes. Alors que deux impartiaux arbitres, Golan Vertize et Velis Yrpelse, étaient dépêchés par la Fédération Inter-Galactique des Sports, des gardes et des vigiles, en grande partie gamoréens, étaient disposés un peu partout sur les gradins pour empêcher les fans en délire de se jeter dans l’arène. Malgré les trois cents mille spectateurs que pouvait contenir ce stade, toutes les places étaient prises le soir-même de la mise à disposition des réservations. Il s’agit véritablement d’un phénomène encore jamais observé ans l’histoire du zoneball.

Les deux équipes sont entrées sur le terrain en même temps, les joueurs défilant les uns à la suite des autres. Quand Laumpauroktyyr, apparut, ce fut une ovation rarement observée que lui offrit le public, qui ne s’arrêta d’applaudir qu’après neuf longues minutes standards. L’étoile montante du zoneball, véritablement en passe de devenir le meilleur joueur de zoneball depuis le rodien Yayoo Drida – lui même sacré meilleur joueur de tout les temps, quatre cents ans auparavant - eut donc l’honneur d’être acclamé plus longtemps n’importe quelle autre star de notre Galaxie : y compris Jon'ny Beegoa’ould

Velis Yrpelse siffla le début du match et la gravitation fut coupée. A la première mi-temps, vingt-trois minutes standards plus tard, corellia menait par 12 à 9, Garik Rofd ayant déjà mis deux buts. Laumpauroktyyr n’avait presque pas touché la balle mais les supporters restaient confiants. Et avec raison puisque quand sonna la fin de la seconde mi-temps, le score était ramené à 20 partout. Alors que se réparait la troisième et ultime phase de jeu ; la tension montait inexorablement : qui, au terme des vingt-trois minutes réglementaires, remporteraient le titre ? Les deux équipes s’engagèrent. Les passes étaient particulièrement rapides et les contre-attaques violentes. Aucun cadeau n’était fait de la part d’une équipe ou de l’autre et les lois du fair-play les plus élémentaires menaçaient déjà de s’envoler comme un chauve-faucon vers sa tanière. Mais il ne s’agit cette fois pas d’un de ces rapaces typiques de Coruscant mais bien un Katarn qui retourna complètement la situation alors en faveur des corelliens. Ces derniers menaient par 39 à 24 quand Laumpauroktyyr se réveilla enfin de la torpeur qui semblait presque l’avoir gagné depuis le début de la rencontre puisqu’il n’avait jusque là marqué que deux buts. Prenant soudainement conscience du titre qui se jouait, il s’empara de la balle pour ne plus la lâcher jusqu’à la fin du match, et ce quasiment au sens propre du terme. Il marquait but spectaculaire sur but spectaculaire et, grâce à lui et à son incroyable sens du mouvement et du jeu, Kashyyyk put finalement gagner le match qui se solda par un 45 à 42 et ainsi emporter le titre qu’elle convoitait tant.

Les « Katarns » étaient fous de joie, Laumpauroktyyr se voyait décerner le titre de Joueur Universel, titre pourtant extrêmement rarement octroyé, la foule ne tenait plus en place –à tel point, en fait, que des renforts durent venir porter secours aux gardes quasiment submergé par la masse humaine et extraterrestre- et les corelliens, qui pour une fois n’avait pas été les « joueurs les plus chanceux de la galaxie » regagnaient tristement leurs pénates.

La cérémonie de remise des médailles et de la coupe s’est déroulé peu après, des banderoles vertes, couleur de Kashyyyk, s’agitant partout et des holo-panneaux portant l’inscription « Wookie un jour, Wookie toujours » s’illuminant au gré de la lumière et diffuse et éparse.

Il est à noter également qu’un lâché de katarns véritables a eut lieu près d’un bar sportif de Coruscant, faisant six morts et douze blessés. Si leur joie est compréhensible, l’enthousiasme des supporters va parfois trop loin.